<Desc/Clms Page number 1>
Porte souple.
La présente invention a pour objet une porte souple pour garages, remises, magasins et tous autres locaux, dans lesquels il n'existe pas, de part et d'autre de la baie à clore, d'espace rectiligne suffisant pour permettre l'escamo- tage d'une porte rigide.
Cette porte, comportant un ou plusieurs volets coulis- sants constitués de lames jointives articulées entre elles, est caractérisée en ce que chaque volet est disposé de telle sorte que les lignes d'articulation de ses lames sont verticales, l'es- camotage des volets s'effectuant ainsi par coulissement latéral, le logement de chaque volet étant disposé derrière le dormant vertical correspondant encadrant la baie d'ouverture et, après changement de direction, le long de la paroi latérale intérieure du local à clore.
Cette porte comporte de préférence les dispositions suivantes qui en facilitent le fonctionnement.
Les lames constituant chaque volet étant assemblées par des câbles souples les traversant, chacun de ces câbles est ar-
<Desc/Clms Page number 2>
rêté à l'une de ses extrémités sur un ressort d'extension s'ap- puyant d'une part sur la dernière lame du volet, d'autre part sur l'arrêt du câble, cet arrêt étant de préférence constitué par un écrou réglant la tension du ressort et vissé sur une tige filetée solidaire de l'extrémité du câble.
Ce dispositif d'assemblage des lames donne une grande souplesse aux volets, tout en maintenant les lames constamment en position de jonction.
Un rail, disposé sous chaque volet, à la base de la baie à clore, est cintré au delà de la. dite baie, suivant un arc de faible rayon, et se prolonge le long de la paroi latérale intérieure du local à clore, des chapes-guides solidaires de certaines lames du volet emboîtant le rail par leurs deux joues, dont la joue intérieure est cintrée en concordance avec l'arc de cintrage du rail, certaines de ces chapes-guides comportant des galets rotatifs sur le rail.
Un chemin supérieur de coulissement en forme de gout- tière renversée et superposée au rail emboîte l'extrémité supé- rieure des lames du. volet; ce chemin est fixé à la partie supé- rieure du cadre de la baie par des équerres munies de trous al- longés verticalement pour passage des vis de fixation et pour réglage en hauteur du chemin de coulissement.
Chaque dormant vertical de la baie à clore et la der- nière lame du volet en regard comportent l'un un ou plusieurs organes d'agrafage, l'autre une ou plusieurs contre-parties con- cordantes; ces pièces sont disposées de telle sorte que, lors de la fermeture du volet, elles viennent en prise mutuelle deux à deux, en vue de la fixation de la dernière lame au dormant; un joint est de préférence disposé solidaire de cette dernière lame de façon à remplir le jeu de fonctionnement réservé entre le volet et le dormant.
Dans le cas d'une porte souple constituée de deux vo- lets se fermant par jonction de leurs premières lames, l'une de
<Desc/Clms Page number 3>
ces larnes comporte une baguette saillante longitudinale, qui à la fermeture, s'emboîte dans une rainure aménagée en regard dans la première lame de l'autre volet, un mentonnet étant disposé de façon fixe sur l'un des volets, de façon à s'enclancher sur le pêne à ressort d'une serrure solidaire de ].'autre volet.
Une forme d'exécution de l'objet de l'invention est représentée à titre d'exemple au dessin annexé dans lequel:
Les fig. 1 et 2 montrent une porte à deux volets, en élévation de face et en plan par une coupe 2-2 de la fig.l;
La fig. 3 est à plus grande échelle un dispositif pour tension des câbles j'assemblage des lames;
Les fig. 4 et 5 montrent en élévation de face et par coupe 5-5 de la fige 4 les ferrures supérieures de la porte;
Les fig. 6 et 7 sont, en élévation et en coupe 7-7 de la fig. 6, les ferrures inférieures de la porte;
La fig. 8 est une vue en plan du rail, par coupe 8-8 de la fig.6;
La fig. 9 représente un guide;
Les fig. 10 et 11 montrent par une coupe horizontale 10-10 de la fig.ll et par une coupe verticale 11-11 de la fig.10 un crochet d'arrêt;
Les fig. 12 et 13 représentent, en élévation, avec arrachement partiel de la boite de la serrure, puis en plan par coupe 13-13 de la fig.12 les organes de fermeture.
Dans l'exemple (fig.l et 2) chacun des deux volets est constitué de lames vertiaales (a) assemblées par des câbles (b)scuples les traversant (fig.3). Chaque câble fixé à la der- nière lame d'un côté du volet est rappelé en tension constante
1 par un ressort (b ) logé dans la dernière lame du côté opposé.
L'arrêt du câble se fait sur le ressort, de préférence par un écrou (b ) à oreilles,, en prise pour réglage avec une tige (b ) filetée solidaire du câble (b).
Chaque volet coulisse devant la baie (x) 'qu'il
1 doit clore et s'escamote derrière le dormant (x ) dans un loge-
<Desc/Clms Page number 4>
4 ment.(x ) convenable. Dans l'exemple, ces logements longeant les
2 parois (x ) intérieures de la chambre, chaque volet y accède par une courbe de faible rayon.
Le coulissement de chaque volet est guidé et facilité par les organes suivants:
A sa partie supérieure, le volet est engage dans un fer en U (c) (fig. 4 et 5), formant chemin et soutenu par des
1 équerres (c ) vissées d'une part sur lui et d'autre part sur la
3 paroi interne de l'encadrement (x ) supérieur de la baie (x),
2 grâce à des ouvertures allongées (c ) permettant le réglage en hauteur du chemin (c). Quelques larnes (a) comportent chacune un galet (d) facilitant la manoeuvre. Les lames sont armées, dans
1 leur partie'en prise avec le chemin (c), de clous (a ) dont les têtes protègent le bois contre l'usure.
A ,sa partie inférieure le vole t roule sur un rail (e) grâce à quelques galets (t) disposés au bas de certaines lames de la façon suivante: chaque galet(f) est disposé rotatif,
1 dans une chape (f ) boulonnée au bas d'une lame (a0 etautour
2 d'une bague de roulement (f ) qui est bloquée entre les joues de la chape. Cette bague est traversée, ainsi que la chape et la
3 lame, par un axe-boulon (f ). La base de la chape (f) emboîte li-
4 brement le rail (e) , la partie intérieure (f ) (fig.8) de cette base étant légèrement cintrée afin de permettre son passage sur les parties courbes du rail. Les lames (a) qui ne comportent pas de genêts supportent à leur base de petites chapes (g) (fig.9) à base cintrée et formant guides.
1
Afin de fixer à chaque dorma.nt (x ) de la baie (x) la lame (a) qui se place en position de fermeture en regard de ce dormant, et afin que cette lame ne puisse pas être repoussée vers l'intérieur, un certain nombre d'organes mâles et femelles de prise sont fixés Jeux à deux en regard, l'un sur le dormant, l'autre sur la lame. Dans l'exemple (fig.10 et 11), chaque jeu d'organes de prise comporte une patte (h) fixée au dormant (x )
<Desc/Clms Page number 5>
au dessus d'une encoche (h ) permettant le passage d'un crochet (i). Ce crochet est fixé à. la lame (a), par dessus une plaquette (j) destinée à remplir le jeu laissé entre le dormant (x ) et les lames (a).
Ce jeu a pour but d'éviter la détérioration des décors effectues sur les lames.
La jonction des lames extrêmes se fait (fig.13) grâce à une baguette saillante (k) de l'une des lames pénétrant dans
1 2 une rainure (k ) de Vautre lame. Une -bande (k ) dite de batte- ment solidaire d'une des lames recouvre la ligne de jonction des volets.
Les organes de fermeture sont constitués par un menton- net (1) solidaire d'une des lames extrêmes et par Je pêne (m ) d'une serrure (m). Ce pêne entre normalement en prise avec le
1 cran (1 ) du mentonnet sous l'impulsion automatique d'un ressort
2 (m ). L'ouverture de la ferrure a lieu par l'effet normal du panneton d'une clef sur la gorge (ni;du pène. Des gorges de sûreté non représentées peuvent être disposées dans cette ser- rure*'
Lésâmes (a) étant moulurées longitudinalement (fig.l) l'arrêt des moulures (n) forme un dessin. Dans l'exemple, les
1 points (n ) d'arrêt étant en ligne droite donnent l'impression
2 de l'existence en (n ) d'une entretoise d'assemblage. Ces des- sins peuvent varier.
La caractéristique et les dispositifs de l'invention auvent s'appliquer non seulement aux volets en bibis, mais aussi aux volets métalliques, que ceux-ci soient constitués de lames assemblées articulées ou d'un rideau en tôle ondulée. Dans ce dernier cas,chaque bande du rideau entre deux ondulations doit être considérée comme une lame articulée avec sa voisine par souplesse du métale ces lames étant disposées verticalement sui- vant la caractéristique de 1'invention et les divers autres dispositifs leur étant appliqués, comme il a été dit pour les volets à lames assemblées.
Les formes et les dispositions accessoires des diverses
<Desc/Clms Page number 6>
parties du dispositif décrit, les dimensions, les matières cons- titutives, les détails et moyens d'exécution, peuvent varier sans s'écarter de la présente invention.