BE354960A - - Google Patents

Info

Publication number
BE354960A
BE354960A BE354960DA BE354960A BE 354960 A BE354960 A BE 354960A BE 354960D A BE354960D A BE 354960DA BE 354960 A BE354960 A BE 354960A
Authority
BE
Belgium
Prior art keywords
sep
aluminum
tubes
steel
oxidation
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Publication of BE354960A publication Critical patent/BE354960A/fr

Links

Landscapes

  • Heat Treatment Of Steel (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  Procédé de fabrication   d'aciers   à faible teneur en alliage résistant à. l'oxydation jusqu'à 800 . 



   Les alliages de fer et d'aluminium sont connus en soi. Leur emploi .est, toutefois, très limité, car ils présentent, outre des qualités favorables, un grand nombre de propriétés défavo -   râblés   dépendant de l'importance de la teneur en aluminium. 



   Ainsi, on a transformé des aciers à l'aluminium à 4 % en tôles de dynamos et de   transformateurs,   afin d'utiliser la pro-   priété   de l'aluminium d'exercer sur les pertes d'aimantation du fer doux une action semblable à celle du silicium.   Mais   on a abandonné ce procédé, les   tôles   à l'aluminium n'ayant pas, à d'autres   pointa;de   vue, des qualités équivalentes à celles des tôles au silicium et étant onéreuses. 



   Le brevet allemand n .431.413 de la classe   18b   a fait   conna@tre   des alliages qui auraient l'avantage particulier d'une haute résistance électrique et d'une haute stabilité à la chaleur. 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 



  Ils oontiennent environ 8-16 % d'aluminium, 6-18 % de chrome ou 6-8 % de manganèse. Les alliages appartiennent à la. catégorie des alliages à haute stabilité à la chaleur présentant, d'une manière tout-à-fait générale, de hautes teneurs en chrome et de hautes teneurs en nickel, aveo ou sans autres additions, par exemple de manganèse, de cobalt et aussi, dans quelques cas, d'aluminium entre 8 et 60 % . 



   Outre qu'ils sont d'un prix élevé, ces aciers à haute te - neur en alliage, par suite de leur texture martensitique à 1' état de laminage ou de forgeage et de leur usinage difficile, n'entrent pas en ligne de compte pour maints usages, par exemple pour des tubes bouilleurs. Certains essais technologiques, par exemple les essais de dureté par pliage pour les tubes bouil - leurs (d'après les décisions de la commission allemande pour les chaudières   à.   vapeur concernant les prescriptions sur les matériaux et la construction pour les chaudières terrestres, du 18-6-1926). ainsi que le dudgeonnage eto. , renoontrent, avec les matériaux à haute teneur en alliage précités, et abstrac - tion faite de la transformation en tubes difficile et souvent impossible, des difficultés insurmontables. 



   On connaît encore des alliages de fer et d'aluminium à haute teneur contenant plus de   10 %   d' aluminium, lesquels sont stables   à   la chaleur jusqu'au-dessus de 9000, mais n'entrent en ligne de compte que pour des pièces coulées, étant donné qu'ils ne sont plus forgeables ni   laminables.   



   Dans quelques brevets étrangers, on décrit également des alliages de fer et d'aluminium possédant tous une haute teneur en aluminium ( jamais moins de 5 %) et contenant, en outre, de hautes teneurs en nickel et chrome. 



   Exemples :Brevet américain 1.633.805 : 
Al 10 - 15 % 
Or 5   %   
Ni 30 % 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 Brevet américain 1.633.826 : Al 8 - 15 % Ni 25 % Cr 7 15 % Brevet britannique 220.006 : jusqu'à   40 %   de chrome avec de hautes teneurs en manganèse, nickel et tungstène. L'addition de cobalt, de cuivre et   d'alu-     minium   en faibles quantités, comme constituants d'alliage, n'est mentionné   qu'accessoirement.   



   Brevet   britannique 215.231 :   
Cr 15 35 % 
Al 5 - 12 % 
Comme la résistance   à   l'oxydation   (à   la formation de batti- tures) était toujours demandée à partir de 9000 au moins, il était nécessaire d'employer ces aciers   à   haute teneur en alliage Mais il existe des usages pour lesquels une   résistanoe à   l'oxy- dation serait aussi souhaitable   à   des températures plus basses. 



  Le fer ordinaire commence déjà, dans une atmosphère oxydante, à se couvrir d'oxyde   (battiture)   à 600 environ. Une matière ten- dre à faible teneur en alliage ne présentant pas encore cette oxydation à environ 700-800  serait déjà un progrès, parce que ces températures sont, pour de nombreux produits,soit des tem- pératures d'usinage, soit des températures d'emploi. 



   Or, l'invention s'appuie sur les résultats d'expériences approfondies faites méthodiquement dans ce sens depuis long - temps, expériences qui ont conduit à la production d'une matière répondant, par exemple, aux exigences des chaudières à vapeur modernes grande puissance. L'élévation de la température de la vapeur à 600  environ, qu'on a voulu réaliser, a échoué jus- qu'ici faute d'une matière appropriée, qui ne devait pas seule- ment résister à l'oxydation, mais devait aussi pouvoir être dud- geonnée sans difficultés et supporter, sous tous autres rapports, les divers efforts d'usinage et de service dans la pleine mesure 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 des essais technologiques prescrits.

   Il s'agit, dans ces der - niers, de qualités que ne possèdent pas les aciers à haute teneur en alliage et haute stabilité à. la chaleur, abstraction faite de leur prix élevé. 



   La caractéristique de l'invention réside dans la connais - sanoe du fait qu'une teneur d'environ 2,? % d'aluminium comme constituant d'alliage suffit déjà. pour rendre de l'acier ordi - naire résistant à l'oxydation jusqu'à environ 800 , et qu'une teneur en aluminium de la valeur des   propositions connues,   men- tionnées   ci-dessus   doit même être considérée comme ayant, pour de nombreux cas, une action perturbatrice, voire nuisible. Le progrès d'ordre économique que constitue le prix moins élevé est reconnaissable sans plus. 



   Contrairement aux aciers   à.   haute teneur en alliage et haute stabilité   à.   la chaleur, cet acier à faible teneur d'aluminium peut être laminé, par exemple, en tubes, sans difficultés et      sans précautions spéciales, d'après les procédés de perçage et de laminage les plus divers (Ehrhardt, Stiefel,   Mannesmann   etc.). 



   Un autre progrès réside dans la constatation du fait que cet acier, qui est, en soi, grossièrement granulé, peut être, par un traitement de recuit convenable, amélioré, c'est-à-dire rendu tenace et malléable. Par un recuit suivi de trempe à. des températures supérieures à 700  jusqu'à environ   10000,   et un revenu   à.   environ 500-750 , on réussit à rendre le nouvel acier plus finement granulé et tenace (fig.3), à exécuter plus faci- lement les essais technologiques de tubes bouilleurs et à les réduire à froid   à.   des tubes de précision du plus petit diamètre. 



  Il y a lieu de remarquer ici, cependant, que, par dérogation au traitement de recuit normal, lé premier réchauffage jusque dans le domaine de la solution solide a lieu utilement plus long - temps afin d'assurer la complète diffusion du carbone à l'inté- rieur de la ferrite d'aluminium. Comme, au-dessus d'une concen- tration limite, qui est inférieure à 2 % d'aluminium environ, 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 la phase Ó est entièrement supprimée, et comme on n'a pu, d'après des expériences du   "   Kaiser-Wilhelm-Institut   "   pour les recherches relatives au fer, constater qu'un seul point criti- que (Ac   à.     '735 CI,     Ar     à,   732 ), on se trouve donc déjà, un peu en- dessous de 800 ,dans le domaine de la solution solide,

   c'est-à- dire qu'il n'est pas nécessaire, dans l'amélioration, de tremper l'acier au-dessus de 800 , de sorte qu'on évite une oxydation (formation de battitures)   même   dans un traitement de recuit pro- longé. Un autre avantage de l'acier fabriqué par le nouveau procédé consiste en ce que des procédés d'usinage de cet acier dans lesquels il a fallu, jusqu'ici, intercaler un traitement intermédiaire spécial pour la suppression de l'oxyde (battiture), par exemple un   décapage,   peuvent être réalisés   sans   un tel traitement intermédiaire. 



   Quelques formes de réalisation du procédé seront expliquées dans ce qui   suit ;     le)   Pour la fabrication d'aciers résistant à l'oxydation qui ne doivent pas présenter une ténacité particulière, on choisit utilement la composition   suivante   
C jusque   0,4   
Mn environ 0,20 à   0,80 %   
P moins de   0,02   
S " 0,02 
Si 0 à   0,8   % 
Al   2,7   à   4 % .   



   Ces aciers à faible teneur en   aluminium   peuvent être lami- nés sans difficultés en   tôles,   en barres et en profilés, et é-   galement,   par les procédés de perçage et de laminage les plus divers, en tubes de grandes et de petites dimensions. Il résis-   tent à   l'oxydation jusqu'à 800 , conviennent, par exemple, pour les poches de générateurs, pour des   tuyaux   dans lesquels doit être réohauffé un milieu liquide ou gazeux, et pour d'autres usages. Pour des résistances d'environ   40-60   kg. à l'état de 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 laminage, l'allongement est d'environ 10 à 18 %. Les aciers sort bien susceptibles d'être soudés électriquement et travaillés. 



  La texture est visible sur les figures 1 et 2. 



   2 ) Une seconde forme de réalisation du procédé convient particulièrement pour des objets devant être plus tenaces. Un objet d'acier fabriqué par le procédé décrit précédemment est soumis, à l'état laminé,   à   un traitement de recuit ou d'amélie- ration, à savoir :on recuit l'objet, par exemple, à environ 750  -950 , mais utilement plua longtemps que dans la normali- sation ordinaire. Ce recuit est suivi d'une trempe dans l'eau et d'un revenu, durant plus longtemps que normalement, à envi- ron 500-750 . Si l'on ne recuit que pendant une courte durée de la manière actuellement connue, on n'obtient qu'une texture partiellement plus fine. Le carbone n'a pas eu le temps de se diffuser complètement, car l'aluminium dissous dans le fer Ó s'oppose à la diffusion du carbone.

   On peut obtenir aussi une certaine ténacité par un simple recuit à 60-700 , ce qui, pour des objets ne devant pas présenter un allongement maximum, est préférable en raison des frais moine élevés. 



   3 ) Par une autre forme de réalisation du procédé, on ob- tient d'emblée une texture plus fine et, avant tout, une répar- tition plus uniforme du carbone. On a besoin pour cela, oomme éléments d'alliage, d'additions agissant, au point de vue de l'influence exercée sur la faculté du fer Ó de dissoudre le carbone, en sens inverse de l'aluminium. Des essais approfon - dis ont démontré que de faibles additions de chrome ou de manganèse, ou de ces deux métaux ensemble, suffisent déjà à rendre plus fine la texture de coulée et naturellement aussi, par suite, la texture de forgeage ou d'amélioration. Une ac- tion plus prononcée encore est exercée, dans ce sens, par le tungstène, le molybdène, le vanadium, le titane etc. seuls ou plusieurs ensemble. Ces éléments agissent de même, de la maniè- re connue, sur les qualités de résistance.

   On choisit donc 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 toujours un ou plusieurs éléments   d'alliage   qui déterminent, outre la finesse de texture, une qualité de résistance voulue. 



  On allie par exemple l'acier à   l'aluminium,   pour une limite d'   étirage à   chaud, élevée, avec du molybdène ou du vanadium ou les deux ensemble. Pour la résistance à l'usure, le titane est préférable, etc. 



   Les   fige.5-7   montrent somment la texture de   forgeage   de ces aciers est   déjà   notablement plus uniforme et plus fine que sans ses additions   (fig.4).   Les éléments d'alliage sont chaque fois indiqués. 



   4 ) Pour une autre forme de réalisation du procédé, des-   tinée a.   donner un allongement maximum, on trempe aussi ces aciers dans le domaine de la solution solide et on les recuit ensuite entre 500  et 750  de la manière indiquée antérieure - 
 EMI7.1 
 ment (figea.8 et 9). Au lieu de tremper et faire revenir ces aciers, on peut aussi obtenir une certaine ténacité par un simple recuit à 600-700  environ. 



   Le tableau suivant donne quelques valeurs de résistance qui font reconnaître clairement l'accroissement de la ténacité en fonction des additions d'alliage et du traitement ou de 1' amélioration (remarquable est la limite d'étirage élevée par rapport à la résistance, qui est parfois supérieure   à 80 %).   
 EMI7.2 
 
<tb> Désignation <SEP> Limite <SEP> d' <SEP> Résis- <SEP> Allonge- <SEP> Traitement
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> étirage <SEP> tance <SEP> ment
<tb> 
 
 EMI7.3 
 et analyse kg/mm2 kg/am2 % lw5d e 27 40,8 49,8 13,3 livraison état 
 EMI7.4 
 
<tb> de <SEP> laminage.
<tb> 
<tb> allié <SEP> à
<tb> 
 
 EMI7.5 
 3,26% Ai 36 ,4 4615 16 duo recuit à 9400. 



  35,4 4492 30,0 trempé , 940 . revenu â 6s0 . 



  34,6 4492 88,4 trempé a.800". 
 EMI7.6 
 
<tb> revenu <SEP> à <SEP> 650 .
<tb> 
<tb> 



  75 <SEP> 48,2 <SEP> Si <SEP> ,4 <SEP> livraison
<tb> 
 

 <Desc/Clms Page number 8> 

 
 EMI8.1 
 
<tb> 27, <SEP> % <SEP> Al
<tb> 
 
 EMI8.2 
 0,8 % Or 33,0 44. '7 27,6 trempé à 940 . 
 EMI8.3 
 
<tb> revenu <SEP> à <SEP> 650 <SEP>  .
<tb> 
<tb> 



  76
<tb> 
 
 EMI8.4 
 2,8 % Ai 39,4 52,6 16,3 livraison 
 EMI8.5 
 
<tb> 0,8 <SEP> % <SEP> Or <SEP> 
<tb> 
<tb> 0,1 <SEP> % <SEP> Mo <SEP> 35,8 <SEP> 51,8 <SEP> 28,8 <SEP> trempé <SEP> à <SEP> 940 .
<tb> 
<tb> 



  0,1 <SEP> % <SEP> W <SEP> revenu <SEP> à <SEP> 650 .
<tb> 
<tb> 



  HZ
<tb> 
 
 EMI8.6 
 3 ,6 A1 4h ,5 59 ,4 1492 livraison 
 EMI8.7 
 
<tb> 0,7 <SEP> % <SEP> Or <SEP> 35,4 <SEP> 54,8 <SEP> 18,3 <SEP> recuit <SEP> à <SEP> 940 .
<tb> 
 
 EMI8.8 
 0,3 % Mo 44,1 z,1 26,0 treempé à 940 . 
 EMI8.9 
 
<tb> revenu <SEP> à <SEP> 650 <SEP>  . <SEP> 
<tb> 
 
 EMI8.10 
 39,7 54,0 24,2 trempé à 800 . 
 EMI8.11 
 
<tb> revenu <SEP> à <SEP> 650 <SEP>  .
<tb> 
<tb> 



  38 <SEP> ,7 <SEP> 52 <SEP> ,2 <SEP> 29 <SEP> ,2 <SEP> trempé <SEP> à <SEP> 940 <SEP>  . <SEP> 
<tb> 
<tb> revenu <SEP> à' <SEP> 730 <SEP>  .
<tb> 
<tb> 



  48,8 <SEP> 59,9 <SEP> 20,4 <SEP> recuit <SEP> à <SEP> 68 <SEP> 0 <SEP> Il. <SEP> 
<tb> 
 



   On trouvera encore ci-après quelques explications rela - tives aux photographies d'échantillons jointes au présent mémoire. 



   Fig.l : ferrite d'aluminium à gros grain avec perlite à grain de grosseur limite. 



     Fig. 2 :   idem. 



   Fig.3 : montre la texture de cassure de 5 éprouvettes différentes traitées pour l'essai de rupture.. 
 EMI8.12 
 
<tb> 



  N . <SEP> Aspect <SEP> de <SEP> la <SEP> cassure <SEP> Traitement <SEP> 'Allonge-
<tb> 
<tb> 
<tb> ment <SEP> %. <SEP> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 



  1 <SEP> assez <SEP> grossièrement <SEP> granulé <SEP> -,état <SEP> de <SEP> laminage <SEP> 13,3
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> très <SEP> grossièrement <SEP> granulé <SEP> recuit <SEP> à <SEP> 940 ,
<tb> 
<tb> 
<tb> refroidissement
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> à <SEP> l'air <SEP> 15, <SEP> 0 <SEP> 
<tb> 
 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 
 EMI9.1 
 
<tb> 3 <SEP> finement <SEP> granulé, <SEP> nerveux <SEP> trempe <SEP> à <SEP> 940 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> revenu <SEP> 1 <SEP> heure
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> à <SEP> 730 . <SEP> 24,2
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> finement <SEP> granule, <SEP> nerveux, <SEP> trempé <SEP> à <SEP> 940 .
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> contraction <SEP> plus <SEP> grande <SEP> revenu <SEP> 3/4 <SEP> h.
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> à <SEP> 650  <SEP> 30,0
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 5 <SEP> nerveux, <SEP> la.

   <SEP> plus <SEP> grande <SEP> trempé <SEP> à <SEP> 800 .
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> contraction. <SEP> revenu <SEP> 1 <SEP> h. <SEP> à
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 650 . <SEP> 28,4
<tb> 
   Fig.4  ferrite d'aluminium à gros grain (sans addi - tiens d'alliage). 



   Fig.5 : grain plus   fin à     l'état   de forgeage par 1' addition de   0,8     %   Or pour   2,7 %   Al. 



     Fig.6 :   texture fine normalisée   à   930  par l'addition de   0,6 %   Or,  0,1     %   W,  0,1   % Mo pour 2,7 % Al. 



     Fig.7 :  texture de forgeage uniforme et finement granulée avec   3,3 %   Al par l'addition de 2 % Cr. 



   Fig.8 : montre l'acier trempé   à   9500 et revenu à 650, dont la texture de forgeage est représentée par   la.     fig.8.   



  La texture est encore devenue plus   finement   granulée. 



   Fig.9 : montre l'augmentation de finesse du grain après le même traitement de l'acier représenté à la   fig.5   et allié   à   0,8 % Or, d'après le   même   traitement qu'à la fig.8. 



   Dans ce qui suit sont encore indiquées quelques au - très textures de tels aciers. 



   La fig.10 montre, après trempe, une micro structure finement granulés, semblable à l'austénite. d'un acier à 3 % Al et   0,3 %     W ;   l'acier est,dans cet état, extrême - ment fragile. Le carbone se trouve complètement en disso-   lution ;   la cassure se montre grossièrement cristalline. 



  Après revenu de cet acier trempé   (fig.ll),   le carbone se sépare, dans les divers champs d'austénite, sous forme de cémentite dont la distance entre lamelles est relativement 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 grande, ce qui, dans une attaque énergique donne l'illu- sion d'une teneur en carbone notablement plus élevée. L' allongement de   l'éprouvette   de rupture (1=5d), qui était de 1,2 % à   l' état   trempé, s'est élevé à   30,5 %   la stria- tion, de 6,2 à 70,8 %. 



   Les   figs.12   et 13 montrent des textures analogues. 



  Les qualités de résistance sont aussi influencées dans le même sens. 



   L'invention a encore pour objet les matières fabri - quées d'après les différentes formes d'exécution du nou - veau procédé et destinées à la fabrication de pièces ré - sistant à l'oxydation   jusqu'à   800 , en particulier de tuyaux, ces matières consistant en acier doux à faible teneur en alliage contenant environ 1-4 % d'aluminium. L' invention a aussi pour objet, en particulier, d'employer cette nouvelle matière en utilisant ses propriétés parti- culières, en particulier comme matière pour la fabrication d'objets se produisant par un des procédés de laminage ou d'étirage connue, notamment pour la fabrication de tubes étirés ou laminés.

   Une partie de l'invention est encore, enfin, la mesure consistant à fabriquer, en particulier, les tubes de surchauffeurs, les tubes à vapeur, les tubes bouilleurs et les tubes d' entretoisement, ainsi que tous autres éléments de chaudières à vapeur, notamment pour les chaudières supportant de grands efforts, en un acier doux   à   faible teneur en alliage, contenant environ 1 à 4 % d' aluminium. 



   REVENDICATIONS. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. 1 ) Procédé de fabrication d'aciers à faible teneur en alliage résistant à l'oxydation jusqu'à 800 , caracté - risé en ce qu'on allie à des aciers doux ordinaires 1 à 4 % d'aluminium environ. <Desc/Clms Page number 11>
    2 ) Procédé d'après la revendication 1, caractérisé en ce que l'acier contenant 1 à 4 % d'aluminium est amélioré, c'est-à-dire rendu tenace, par un traitement de recuit.
    3 ) procédé d'après les revendications 1 et 2, ca- raotérisé en ce que l'acier additionné d'aluminium est recuit à. 750 -950 , puis trempé, et en ce qu'on le laisse revenir ensuite à500 -750 .
    4 ) Procédé d'après les revendications 1-3, caracté- risé en ce que, pour l'obtention d'une texture de coulée et de laminage plus fine, on ajoute encore à l'acier ad- ditionné d'aluminium des éléments d'alliage agissant, au point de vue-de la faculté du fer Ó de dissoudre le carbone, en sens inverse de l'aluminium (par exemple du Mn, Or, W, Mo, Ti, V) 5 ) Procédé d'après une des revendications 1-4, caractérisé en ce que, pour obtenir des qualités particu- lières en outre de la résistance à l'oxydation, par exemple une plus haute résistance, une limite d'étirage à.
    chaud plus élevée, une plus grande ténacité, une plue grande résistance à l'usure etc., on ajoute à l'acier contenant environ 1 à 4 % d'aluminium, comme éléments d' alliage, les éléments déterminant ces qualités, par exem - ple du Cr , Mo, W, V, Ti.
    6 ) Matière pour la fabrication de pièces résistant à l'oxydation jusqu'à 800 , en particulier de tubes, con- sistant en un acier doux à, faible teneur en alliage con - tenant environ 1-4 % d'aluminium, fabriqué d'après une des revendications 1 -5.
    7 ) L'emploi d'acier fabriqué par un procédé d'a- près les revendications 1-5 comme matière pour la fabri - cation, en particulier, de tubes se produisant par un des procédés de laminage ou d'étirage connus.
    8 ) Tubes de surchauffeurs, tubes à vapeur, tubes <Desc/Clms Page number 12> bouilleurs et tubes d'entretoisement, ainsi que tous au- tres éléments de ohaudières à vapeur, notamment de ohau - dières supportant de grands efforts, en acier doux à faible teneur en alliage contenant environ 1 à 4 % d'aluminium, fabriqué par un procédé d'après les revendications 1 - 5.
BE354960D BE354960A (fr)

Publications (1)

Publication Number Publication Date
BE354960A true BE354960A (fr)

Family

ID=29290

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
BE354960D BE354960A (fr)

Country Status (1)

Country Link
BE (1) BE354960A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
EP0889145B1 (fr) Acier inoxydable austénoferritique à très bas nickel et présentant un fort allongement en traction
EP0896072B1 (fr) Acier inoxydable austénitique comportant une très faible teneur en nickel
FR2847272A1 (fr) Procede pour fabriquer une tole en acier resistant a l&#39;abrasion et tole obtenue
FR2847271A1 (fr) Procede pour fabriquer une tole en acier resistant a l&#39;abrasion et tole obtenue
FR2881144A1 (fr) Procede de fabrication de toles d&#39;acier austenitique fer-carbone-manganese a haute resistance a la fissuration differee, et toles ainsi produites
FR2477179A1 (fr) Acier inoxydable austenitique contenant du cuivre et de l&#39;azote et ses applications a l&#39;obtention de bandes, tubes, barres ou tiges
EP0209437B1 (fr) Cylindre forgé pour laminage à froid en acier faiblement allié
EP1427866A1 (fr) Procede de fabrication de tubes soudes et tube ainsi obtenu
JPH10251804A (ja) 高強度ばね用鋼
EP2134882B1 (fr) Acier micro-allié à bonne tenue à l&#39;hydrogène pour le formage à froid de pièces mécaniques à hautes caractéristiques
EP0388283B1 (fr) Acier inoxydable ferritique et procédé pour l&#39;élaboration d&#39;un tel acier
BE354960A (fr)
EP2257652A2 (fr) Procede de fabrication de tôles d&#39;acier inoxydable austenitique a hautes caracteristiques mecaniques, et tôles ainsi obtenues
EP1565587B1 (fr) Piece mecanique prete a l emploi en acier bas carbone pour d eformation plastique et son procede de fabrication
CA2292742A1 (fr) Composition d&#39;acier a outils
US11702724B2 (en) Cobalt-chromium alloy resistant to high speed/self-coupled sliding wear
EP0092629A1 (fr) Procédé de fabrication de barres et de tubes en aciers à hautes caractéristiques mécaniques
WO2000018975A1 (fr) Acier de nitruration, procede pour son obtention et pieces formees avec cet acier
FR2560608A1 (fr) Tuyauterie de puits de petrole soudee par ser et procede de fabrication de celle-ci
BE568903A (fr)
BE431741A (fr)
CH502441A (fr) Alliage de cuivre et de nickel
BE335256A (fr)
BE516245A (fr)
BE397754A (fr)