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Transformateur de vitesse électro-magnétique, progressif et automatique, pour transmission d' énergie.
La présente invention a pour objet : un transformateur de vitesse, él ectro-magnétique, progressif et automatique, pour transmission d'énergie, entre un'arbre moteur et 'un arbre récepteur.
Ce dispositif comporte deux éléments :
1 - Une machine électrique à courant continu, excitée en série, dont les inducteurs pouvant tourner autour de l'induit, sont entraînés par l'arbre moteur ; et dont l'induit, placé dans leur champ, commande l'arbre récepteur.
2 - Une machine électrique, à courant continu, excitée en série, dont les inducteurs sont fixes et dont l'induit, placé dans leur champ, est commandé par l'arbre moteur.
La caractéristique de l'invention réside dans le fait que la machine constituant le premier élément, peut se comporter
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en génératrice ou en moteur, et que dans ce dernier cas le courant lui est fourni p ar la machine constituant le deuxième élément,
Que ces actions peuvent être commandées ou automatiques,
Que ces actions sont engendrées, par les différences de vitesse, dans un sens positif ou négatif, que peuvent posséder les deux parties mobiles du premier élément, l'une par rap- port à l'autre.
La description qui va suivre, en regard du dessin annexé donné à titre d'exemple, fera bien comprendre la façon dont 1' invention peut être réalisée.
La figure I représente schématiquement, vu en coupe axia- le, un mode de réalisation, avec ses connections et commandes.
La figure 2 représente schématiquement, vue en coupe partielle, une forme de réalisation, plus spécialement desti- née aux véhicules automobiles.
Sur la figure I, une poulie 1, ou tout autre dispositif approprié, fixée sur l'arbre 2, peut être entraînée par un moteur quelconque.
Un groupe d'inducteurs 3, est angulairement solidaire de l'arbre 2, et le suit dans tout mouvement de rotation.
Un induit 4, connecté électriquement en série avec le groupe d'inducteurs 3 , peut tourner dans leur champ, et en- traîner dans son mouvement l'arbre 25, auquel il est relié angulairement et la poulie 24, ou tout organe approprié à la transmission de ce mouvement, fixé ,sur cet arbre.
L'ensemble tourne lui-même, par l'intermédiaire de pa- liers appropriés, sur le bâti fixe 26, qui peut prendre la forme d'un carter, enfermant tous les organes en mouvement.
7,8,9 sont des bagues de commutation, destinées à recueil- lir ou à fournir le courant fourni ou absorbé par l'induit 4.
10,11,12,13,14, sont des connexions reliant les diverses parties des éléments.
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15 est le bâti des inducteurs fixes du deuxième élément.
16 est un induit pouvant tourner dans le champ des induc- teurs 15, sous l'action d'entraînement de l'arbre 2, par l' intermédiaire de la courroie 17, ou par tout autre moyen ap- proprié; (on pourra tout aussi bien caler directement cet in- duit sur l'arbre 2, les inducteurs 15 étant convenablement disposés à cet effet).
20 et 21 sont deux groupes de résistances.
22 est un tambour combinateur, permettant de faire varier la valeur des résistances 20 et 21, de les supprimer, et de mettre les enroulements inducteurs des' deux éléments en court- circuit sur eux-mânes.
29 est une manette commandant le combinateur 22.
Les connexions 10 , 12 , 14 , couplent les deux machines électriquement, en série, de telle sorte que si l'on fait abstraction du combinateur 22, le courant parcoure successi- vement en série : l'induit 4, les inducteurs 3, l'induit 16, les inducteurs 15, et revienne à l'induit 4.
Lorsque la poulie 1 tourne, entraînée par un moteur quelconque, l'arbre 2 entraîne dans ce même mouvement de ro- tation les inducteurs 3, les connexions étant établies de fa- çon à ce que dans ce mouvement, et si l'on court-circuite les conducteurs 10 et 12, l'induit 4 fournisse un courant.
L'arbre 2 entraîne dans son mouvement de rotation, et par l'intermédiaire de la courroie 17 , l'induit 16, les connexions étant établies de telle façon que si l'on court-circuite les conducteurs 10 et 14, l'induit 16 fournisse un courant.
A ce moment le oorabinateur 22, ayant sa génératrice a, en contact avec tous les doigts terminant les conducteurs 11, 12, 13 et 14, et les résistances 20 et 21, les enroulements inducteurs 3 et 15 sont court-circuités, il n'y a aucune pro- duction de courant et l'induit 4 reste stationnaire.
En manoeuvrant alors la manette 29 de façon à amener les doigts de contact en regard des génératrices b,c,d et e du
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combinateur 22, on diminuera progressivement la valeur de la reluotanoe du circuit inducteur 3, les inducteurs 15 étant toujours court-circuités, l'induit 4 débitera un courant en court-circuit sur lui-même et d'intensité élevée ; les effets de la loi de Lenz, feront que cet induit 4 prendra le même mouvement de rotation que les inducteurs 3, en fournissant sur l'arbre 25 un couple constant et des vitesses variables suivant les positions des génératrices a,b,c,d,e, du combina- teur 22.
A ce moment si l'on manoeuvre à nouveau la manette 29 de façon à amener les génératrices f, g,h,i,j, du combinateur 22 en regard des doigts de contact, on décourt-circuite ainsi progressivement les enroulements inducteurs 15 et l'induit 16 débite un courant sur l'induit 4, sous l'action de ce courant, et d'après sa valeur, l'induit 4 tourne d'abord à vitesse égale puis supérieure à la vitesse des inducteurs 3 ., et le cou - ple fourni à l'arbre 25 sera inversement proportionnel à cette vitesse.
Les actions ci-avant pourront être rendues automatiques, et ce, sans sortir du cadre de l'invention, par l'emploi, au lieu et place du combinateur 22, du moyen connu des relais contacteurs, dont l'action, suivant les formes d'application, pourra être fonction : de la valeur du couple résistant, de l'intensité du courant débité par les machines, de sa force électro-motrice, soit encore de la vitesse de rotation de 1' arbre 2.
La figure 2 représente une forme de réalisation, plus spécialement destinée aux véhicules automobiles, et est repré- senté accouplée à un moteur à explosions.
Les chiffres de référence sont les mêmes que pour la figure 1, sauf les pièces supplémentaires suivantes : 28 est un carburateur, 31 est une dent de loup destinée au lancement à la manivelle du moteur à explosions, et 30 est un arbre à
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cardans.
On remarquera sur cette figure : que l'arbre 2 se con - fond ici avec l'arbre du moteur à explosions, que l'induit 16 est calé directement sur cet arbre, que la manette 29 prend la forme d'une pédale, et commande en même temps le carbura- teur.
On pourra, sans sortir du cadre de l'invention, utiliser à toutes fins utiles, le courant produit par l'induit 16 en ajoutant ou non à cet élément des bobinages et connexions sup- plémentaires ; cet élément pourra dans le cas d'application aux moteurs à explosions et à combustion interne, assurer é- lectriquement le lancement du moteur, à l'aide de courant fourni par une source appropriée.
Dans tous les cas, des modifications peuvent être appor- tées aux modes de réalisation décrits, sans sortir'du cadre de l'invention.
REVENDICATIONS.
I .- Un transformateur de vitesse, électro-magnétique, progressif et automatique, pour transmission d'énergie entre un arbre moteur et un arbre récepteur qui comporte une machine électrique à courant continu et excitation série, dont les inducteurs mobiles autour de l'induit sont entraînés par l'ar- bre moteur, et dont l'induit entraîne l'arbre récepteur ; une deuxième machine, à courant continu, excitée en série, et dont l'induit tourne solidairement avec l'arbre moteur ; ces deux machines étant connectées entre elles en série, et leurs en- roulements inducteurs pouvant être shuntés ou court-circuités à l'aide d'un combinateur.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.