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BREVET D' INVENTION " ARME A FEU AUTOMATIQUE "
L'objet de l'invention est une arme à feu automatique qui, par suite de la disposition centrale du mécanisme, convient particulièrement bien comme arme de fort calibre et à grande puissance, le poids, aussi bien de l'arme propre- ment dite que des pièce.s d'appui restant plus faible que ce qui, normalement, correspondrait à l'accroissement du calibre et de la puissance.
Grâce à une construction, appropriée, les efforts se transmettent vers le centre lors du départ du coup, en évi- tant ainsi les moments de flexion qui augmenteraient le poids de l'arme. D'autre part grâce à la présence d'un frein, on empêche les chocs nuisibles, de sorte que de faibles pressions de réaction seulement sont transmises en direction.. du tir aux organes d'appui (affût, monture et analogue).
L'automaticité est toutefois assurée de manière telle que la vitesse de tir reste relativement élevée.
L'objet de l'invention a été schématiquement représen- té aux dessins annexés, dans lesquels: Fig. 1 et fig. la montre, en coupe, l'agencement général de l'arme.
Fig.2 et Pige 29'est une vue en plan de cette arme, le mécanisme
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d'alimentation étant représenté en coupe;
Fig. 3 est un schéma du frein montrant également le dispositif de contrôle du recul au commencement de ce dernier ou du déplacement en avant;
Fig. montre, en coupe longitudinale, une variante de construction du frein;
Fig. 5 est une coupe transversale du frein de la fig.3;
Fig. 6 est une coupe transversale de la variante de la fig. 4 ;
Figs. 7 et 9 montrent des coupes longitudinales, en élévation et en plan, du bloc de fermeture à déplacement transversal;
Fig. 8 est une coupe transversale pratiquée dans le bloc de fermeture, en position de verrouillage;
Fig. 10 est une coupe transversale pratiquée dans le bloc de fermeture, en position déverrouillée;
Fig. Il est une coupe longitudinale pratiquée dans la culasse de l'arme contenant l'organe de fermeture d'un sys- tème tournant ;
Fig. 12 est une coupe transversale de cet organe suivant la ligne 12-12 de la figure 11;
Figs. 13 et 14 sont deux dévelôppements d'organes de la fermeture à bloc tournant, qui montrent également leur mode d'action; la fig. 13 est une coupe développée (semi contour) par les saillies du bloc de fermeture et les rampes d'engage- ment de la culasse; la fig. 14 est une coupe développée (contour oomplet) des dents de l'organe et du bloc de ferme- ture;
Figs. 13a et 13b sont deux schémas explicatifs;
Fig. 15 est une coupe développée (suivant 15-15,fig.2) du magasin et du mécanisme qui sert à amener et maintenir le cartouches du magasin dans le magasin intermédiaire.
Le canon 1 (figsl 18 est monté et assemblé concentriqr
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ment avec la culasse 2 formant le prolongement de la partie postérieure. du canon, et qui constitue en même temps un guide pour l'organe 3 de la fermeture et un support pour le bloc de fermeture 4. Dans le prolongement de oulasse 2
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oh pi4dvült, à, usd dlsLlilJüb burrixante, un frein, de préférence disposé de manière que son axe coïncide avec l'axe du canon.
Grâce à cet agencement on simplifie de beaucoup la fabrication.
Au moment du tir, il ne peut en outre se former des moments tels qu'ils aient tendance à modifier la position de l'armer
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les efforts oorroapondf11Jto étnnt absorbas aantralrtnar2t par le frein. De plus, les températures élevées résultant du tir ne peuvent agir sur le mécanisme du frein.
La partie mobile du frein qui assure sa liaison avec les organes du recul de l'arme est constituée par un piston creux 5 assemblé de façon permanente à la. culasse 2. Sur le piston 5 (figs. 3 et 5) peuvent se déplacer librement les organes de contrôle de l'avance, 6, et du recul, 7. Au début du recul
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an cl1r'HoHon dio la flèche R, le piston. vient en contact, pa.r sa face .ni avec la face r1 '.de l'organe de contrôle du recul, 7, et entraîne ce dernier. Cet organe est ainsi amené en rotation, à la manière connue, et réduit la grandeur des ouvertures de réglage du recul, pratiquées dans les faoes r et r1 (voir fig. 5 les parties couvertes de hachures horizontales), et qui peuvent être réalisées de diverses manières.
L'organe de con- trôle de l'avance, 6, qui, à la fin de la période d'avance, porte par sa face s1 contre la face correspondante s du piston 5 et a obturé complètement les ouvertures de passage du fluide (fig. 3), s'écarte de la, face s au début de la période de recul et vient porter contre la butée t1 du piston, de sorte que les deux faces s. s1, laissent entre-elles un jeu u1 ménageant -au fluide un passage suffisant, qui ne se modifie pas par rotation de l'organe de contrôle, de manière que le recul est exclusivement réglé par l'organe 7 ou mieux par les ouvertures des faces r, ri.
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En période d'avance.l'action de chacun des organes de
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contrôle S'invorse. AU début, duo l.'e.V8.1106, l'orgtuit, do oulilt-dlo 6 porte, par sa face si sur la face s'du piston 5 et l'organe de contrôle du recul 7 s'écarte de la quantité u2, après quoi, il vient porter contre la butée t2 du piston. Les organes occupent en ce moment les positions respectives représentées fig. 3. De cette façon, les ouvertures de réglage des faces s et s1 agisâent complètement dès le commencement du mouvement
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d'avance. Ces ouvertures peuvent être prdvuoa auf. fis3mmQnt grandes pour/de mouvement d'avance du canon s'exécute avec la rapidité requise par la vitesse du tir, bien que toute- fois la mise en position du canon doive se produire sans chocs.
Il se conçoit que la construction indiquée ne constitue qu'un exemple des réalisations possibles du principe énoncé.
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Il sot'I11t UUr.f\I!Jl!Il'.1l1t. EHHjr1tùlÓ 6gl'\lorDor1f (r1,. z3) de') eononvnlr un système de contrôle d'avance et de recul relié de façon permanente avec le piston 5 et de ne prévoir supplémentaire- ment qu'un anneau mobile 5a, qui pourrait être amené en votation par tout moyen connu et viendrait alternativement porter par l'une de ses faces ± ou a sur la face correspondante r1 et s1 de 1*'organe 5. Les déplacements relatifs des organes du système concorderaient alors entièrement avec ce qui a été exposé dans l'exemple précédent.
Les quatre éléments dont la description précède (figal 1a) c'est à dire le canon 1, la culasse 2 avec l'organe 'le fermetu- re et le piston de frein 5 avec les organes de contrôle 6 et 7 forment les parties glissantes de l'arme qui, lors du tir, reculent sous la pression des gaz, et dont ramenées en posi- tion antérieure ou de repos par l'action du ressort de rappel 8. La pression des gaz leur est transmise par l'organe 3 de la fermeture, assemblé par le bloc de fermeture (figs. 7, 9.
9, 10). L'organe 3 de fermeture/par les saillies ou dents qui y sont prévues porte sur les saillies ou dents correspon- dantes prévues sur le bloc de fermeture 4. Les dents ou saillies
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sont disposées en une où-plusieurs séries ou rangées verti- cales (deux séries ou rangées ont été représentées au dessin); symétriquement réparties des deux cotés de l'organe de fermeture. Les surfaces d'appui des dents ou saillies sont disposées suivant un plan incliné d'un angle-¯,,' très réduit sur le plan normal à-- l'axe (fig. 7).
En raison de la symé- trie des positions des surfaces d'appui, la résultante des pressions qui s'exercent sur ces surfaces passe par l'axe de l'arme. Lorsque le bloc de fermeture est verrouillé (fig.7) les dents ou saillies de l'organe de fermeture portent sur les dents correspondantes du bloc. En déplaçant le bloc vertica- lement de la largeur d'une dent ou saillie, (fig.10), ses dents ou saillies viennent occuper les intervalles entre les dents ou saillies de l'organe 3 de fermeture et pourront coulisser dans ces intervalles.
Le dégagement du bloco 4 s'obtient en pérode de tir, automatiquement, par son engagement sur la rampe 9 (fig.7); son retour à la position de verrouillage est assuré par un ressort, qui, suivant la présente invention est prévu sous la forme d'un ressort en lame 10. Le déplacement du bloc de fermeture pour passer de la position verrouillée à la position de dégagement est peu important et ne correspond en grandeur' qu'à la largeur d'une dent.
La dent antérieure de l'organe 3 de fermeture est prolon- gée par un guide Il (figs. 1 et 7) prévu sur toute la lon- gueur de l'organe de fermeture 3. Lors de l'ouverture du bloc de fermeture 4, ce .'{.guide 11 vient s'engager de façon permanente dans l'intervalle central du bloc 4 et empêche le verrouilage de ce dernier, même alors que le canon 1 a été ramené en position de repos et que le bloc 4 n'est plus soulevé par la rampe 9. Le bloc 4 ne peut à nouveau s'engager que lorsque l'organe 3 de la fermeture est revenu porter contre le canon.
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Pour permettre que l'organe 3 de fermeture puisse être manoeuvré à la main sans qu'il soit nécessaire de mouvoir le canon, et pour vaincre la résistance du ressort de rappel
8 du canon et du frein, le bloc 4 peut 8tre dégagé, même lors- que le canon occupe sa position de repos. Ce dégagement peut s'obtenir manuellement, par exemple en déplaçant la rampe 9 en direction de lafléche (fig. 1a,
Au moment du départ du coup, l'organe 3 de fermeture est relié aux éléments en recul par l'intermédiaire du bloc de fermeture 4 et se meutvers l'arrière sous l'action de la pression des gaz.
Après avoir effectué une partie'du mouvement de recul, le projectile ayant quitté le canon et la pression des gaz dans la douille de la cartouche ayant suffisamment baissé, le bloc 4 s'engage sur la rampe 9 et se dégage de l'organe 3 de fermeture. Dès ce moment, 7.'organe 3 de fermetu- re se meut automatiquement; il place son ressort de rappel sous tension et assure l'extraction de la douille de la car- touche ainsi que son éjection. Le canon, avec la culasse et le piston reste immobile après un déplacement de faible.ampli- tude en raison de l'action du frein et il est ensuite ramené sous l'action du ressort de rappel 8. Le déplacement du canon est alors terminé.
Entretemps, l'organe 3 de fermeture a atteint son point de rebroussement et il est ramenée,sous l'influence de son ressort de rappel 41, en position antérieu- re en introduisant une cartouche dans le magasin. Après que l'organe 3 de fermeture est revenu porter contre le canon, le bloc 4 s'engage, déverrouille le mécanisme de détente et une nouvelle cartouche est tirée.
Les dents pas l'intermédiaire desquelles l'organe 3 de fermeture vient en engagement avec le bloc de fermeture peuvent être formées sur tout son pourtour, et le bloc peut alors recevoir un mouvement de rotation. On réalise ainsi une fermeture tournante qui est schématiquement représentée aux figures 11, 12, 13 et 14. L'organe de fermeture 3 porte
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par ses dents 3A sur les dents correspondantes 12A du bloc de fermeture 12 (figs. Il et 12). Le bloc de fermeture 12 est monté de façon à tourner dans la culasse 2, tandis que l'organe de fermeture possède un mouvement rectiligne alterna- tif avant et arrière guidé par la clavette 13.
Le bloc de fermeture 12 porte à sa périphérie externe des saillies 12B (figs. 12, 13, 14) qui à l'engagement s'appuient sur les faces 14B du manchon fixe 14 de l'arme et communiquent au bloc de fermeture un mouvement de rotation d'amplitudé angu- laire requise pour que les dents 3A de l'organe de fermetu- re 3 traversent les intervalles 12A entre les dents du bloc 12. Le bloc de-fermeture 12 fait partie du verrouillage de l'organe de fermeture, qui, pendant la première partie du recul relie l'organe 3 de fermeture à la culasse 2 et de ce fait à toutes les masses en recul et, après un certain rexxxx trajet, rompt cette liaison. Durant le mouvement de recul subséquent, la force vive des masses en recul communique, par l'intermédiaire de l'accélérateur 15, une impulsion à l'organe 5 de fermeture (figs. Il et 13).
L'accélérateur 15 porte par ses dents internes 15A dur les faces antérieures des dents 3A de l'organe 3 de fermeture, établies sous forme de surface hélicoïdale d'inclinaison appropriée, et il est pourvu sur sa périphérie externe de saillies 15b destinées, lorsque l'accélérateur s'engage sur les rampes 14B du manchon externe 14, à assurer sa rotation, ce qui ramène verscl'arriére d'une quantité correspondante l'organe 3 de fermeture. Le bloc de fermeture !2 est ramené, sans interruption, en position d'en- gagement par le ressort de rappel 8 (fig. Il). Ce ressort prend appui par la bague 16 sur le côté postérieur de la saillie 12B, dans une portée hélicoïdale dont l'inclinaison permet de régler la composante de la force qui fait tourner le bloc de fermeture.
La rotation du bloc de fermeture 12 est don.c proportionnelle à la valeur de la compression du res- sort de rappel 8.
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On pourrait également par exemple communiquer une torsion au ressort de rappel 3. Le bloc de fermeture 12est maintenu en position déverrouillée par la sûreté 17 pressée par le ressort 18. Cette sûreté 17 est mise hors service par l'organe 3 de fermeture avant que ce dernier n'atteigne le canon, de telle sorte qu'alors seulement le bloc de fermeture
12 peut être verrouillé sous l'action du ressort de rappel 8.
Le dispositif de verrouillage constitué par le bloc 12 et l'accélérateur 15 peut être très simplemant dégagé de la culasse en le faisant tourner d'une quantité suffisante pour que les plats qu'il porte viennent se placer en regard des évidements pratiqués dans la culasse 2 (fig. 12). Il est alors possible de le ramener en lui imprimant un mouvement normal suivant l'axa de la culasse 2.
Au départ du coup, les masses en recul se meuvent en direction de la flèche R (figure 11); et placent ainsi sous tension le ressort 8 de rappel du canon. Après avoir parcouru un certain trajet x (fig- 13), après que le projectile a quitté le canon et que la pression est tombée, le bloc de fermeture 12 s'engage, au point indiqué 1 dans la figure 13, par ses saillies 128, sur les rampes du manchon externe 14 et commence à tourner de manière que ses dents 12A (fig. 14) se dégagent des dents ¯SA de l'organe 3 de fermeture se dépla- çant en direction de la flèche S. Il en!-résulte également un accroissement de la tension du ressort de'-rappel du canon 8.
Au point II (fig. 13)aprèsparcours du trajet Y, le dégagement est complété; le bloc de fermeture a tourné d'un angle [alpha], de sorte que les dents 12A du bloc de fermelure sont venues en regard des intervalles entre les dents 3A de l'organe 3 de fermeture. A ce même instant (après parcours de la totalité du trajet X + Y), les saillies 158 de l'accélérateur 15 viennent s'engager sur une sorte de rampe.
Dans la disposition de l'inventioh, on se sert avantageusement de la rampe 14B du manchon externe comme pour le bloc de fermeture. L'accélé-.
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rateur est ainsi amené en rotation dans la direction de la flèche T (fig, 14) et communique une ::impulsion à l'organe 3 de fermeture, de sorte que ce dernier peut s'engaget dans le bloc de fermeture, ce bloc étant maintenu en position de dégagement d'une part par la rampe 14B, et d'autre part, dès lors que l'organe de fermeture a parcouru un certain trajet, par la sûreté 17. Pendant la deuxième partie Y de la période de recul l'accélérateur tourne du même angle pour atteindre la position limite III, pour laquelle le recul est terminé.
Le recul comporte donc au total X + 2Y. Le travail nécessaire à assurer le dégagement ou ouverture du verrouillage est prélevé à l'énergie cinétique de l'ensemble du système de recul, dont la vitesse n'aura de ce fait que très peu diminué.
Le travail nécessaire pour assurer l'accélération de l'organe de fermeture est fourni uniquement par le mouvement de la culasse et du canon sans organe de fermeture (qui aura acquis de ce fait une accélération. Au point III la culasse et le canon se réunissent et commencent immédiatement leur mouvement d'avance sous la pression du.,ressort de rappel 8. Le bloc de fermeture 12 et l'accélérateur 15 restent dans les posi- tions atteintes, xxxx le bloc de fermeture étant maintenu par la sûreté 17. L'organe de fermeture assure la charge automatique de l'arme et revient sous la pression de son ressort 4A.
Lors du retour en position, l'organe de fermeture agit par ses dents 3A sur l'accélérateur 15 pour faire tourner ce dernier et le ramener en position de repos, après quoi il met hors de service la sûreté 17 ce qui libère le bloc de fermeture. Ce bloctourne aussitôt sous l'action du ressort de rappel 8 pour revenir à sa position verrouillée ou d'engagement. Les trajets parcourus par le bloc de fermeture 12 et l'accélérateur 15 sont schématiquement indiqués aux figures 13a et 13b, les flèches montrant les sens des déplacements. Les diverses posi- tions du bloc sont désignées par les chiffres romains O,I,II.
III et IV et les positions correspondantes de l'accélérateur
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par les chiffres O', I', II', III' et IV'.
La percussion des cartouches s'obtient à la manière connue.
Le mécanisme de percussion est contrôlé par deux sûretés, la première commandée par le percuteur) la deuxième par le bloc de fermeture. La mise hors d'action de la deuxième sûreté s'obtient lorsque le bloc de fermeture est engagé ou verrouil- lé.
Dans le feu de peloton quand la détente est manuellement actionnée, une sûreté du verrouillage règle la mise en ten- sion et horstension du mécanisme de percussion.
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Un 1111'\e;eJ.Rin on rnrma (lA tATTJOOl1r, 19 tournant a,itnur d'1n axe 20 (figs. 1 et 2) assure l'alimentation automatique de l'arme. Les cartouches sont disposées les unes au dessus des autres en plusieurs rangées. En période de recul la culasse 2 de la fermeture comprime, par l'intermédiaire de l'organe glissant 22, le ressort du magasin de façon telle que le déplacement de la culasse 2=,et de l'organe glissant 22 s'effectue aisément, tandis que le mouvement de retour de la culasse s'exécute plus rapidement. Dans l'encoche de l'or- gane glissant 22 est engagé l'un des d'un levier 23 monté de manière à tourner sur l'axe 24. Le deuxième bras du levier 23 déplace l'organe transversal 25 dont le cliquet 26 s'engage dans les dents du magasin 19.
Le cliquet 26 est maintenu en engagement par un ressort (non représehté).
Au départ du coup, la culasse 2 revient de la valeur du recul, en entraînant l'organe glissant 22. Il en résulte la mise sous tension du ressort 21 avec rotation simultanée du levier 25, déplaçant l'organe transversal 25 d'une quantité correspondant à l'une des divisions de la denture du magasin, de sorte que le cliquet 26 de l'organe 25 engage une autre dent du dit magasin. Après achèvement du recul, le canon revient à sa position initiale sous l'action de son ressort de rappel 8. Dès lors, le ressort 21 se détend et fait tourner, par l'intermédiaire du mécanisme comprenant l'organe glissant
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22, le levier 33, l'organe transversal 25 et la son cliquet
26, le magasin 19 de la valeur d'une division.
Lorsque le dé- placement a atteint la valeur d'une division, un cliquet, non représenté arrête le magasin.
La tension du ressort 21 est uniquement celle nécessaire pour faire tourner le magasin de la valeur d'une division entre la fin d'une période de recul du canon et le début de la pério- de de recul suivante. Cette durée est beaucoup plus importante que celle de l'avance ou même du recul de l'arme, car elle comprend presque tout l'intervalle de temps qui .s'écoule entre dé- deux/charges successives. Comme la vitesse du déplacement du magasin peut être relativement peu élevée, la force vive nécessaire pour entraîner la masse du magasin et celle des cartouches peut être également très réduite, alors mêne que le feu est très rapide.
En période de recul, seuls l'organe glissant 22, le levier 23 et l'organe transversal 25 avec le cliquet 26 se meuvent à grande vitesse. Ces organes sont des pièces légères dont l'entraînement n'exige pas l'interven- tion de forces d'accélération importantes qui pourraient provo- quer les trépidations de l'arme.
Pour amener les cartouches du magasin dans la chambre de feu, on se sert d'un mécanisme dont la construction et la fonctionnement sont schématiquement indiqués à la fig. 15, montrant une coupe de l'arme et une partie de la coupe dé- veloppée pratiquée dans le magasin, suivant ligne 15-15 de la-figure 2.
Au manchon externe 14 de l'arme est assemblé, de façon permanente, un guide 27 en deux parties s'engageant dans les évidements longitudinaux de l'organe 3 de fermeture (fig. 15) et constituant de la sorte un magasin a cartouches intermé- diaire. La 'cartouche est engagée dans ce magasin intermédiaire par un ensemble de leviers 28, 29,30 ainsi que des ressorts 31,32 et 33. Le levier 30 tourne autour du pivot 34 fixé au manchon 14 de l'arme ',.: et porte le pivot destiné au levier 29.
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Le levier 28 tourne autour du pivot monté sur le levier 29.
Les cartouches occupant le magasin sont entraînés en dénie temps que ce dernier par le cliquet et la denture de sa péri- phérie et avancent,à chaque coup tiré,d'une division. Durant ce mouvement, la cartouche 37 pénètre tout d'abord dans le gui- elle de incliné 27 dans lequel/est entraînée par le magasin tant qu'elle repose sur sa paroi inférieure 38. Dans son trajet à travers le guide, elle provoque tout d'abord la rotation du levier 28 autour de son axe 36 et place le ressort 31 sous tension, les positions des leviers 29 et 30 n'étant toutefois pas modifiées de ce fait. Durant le déplacement ultérieur de
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ia csrr tuushe 10 lbvicr O courut) an c' i csrr tau du 1ll1:U1l.:11Uu 14 et place sous tension le ressort 33.
Le levier 28 glisse alors sur la cartouche 39 ,en position d'attente dans le magasin intermédiaire 27.,' ' sur laquelle agit constamment le ressort 32 jusqu'au moment où l'organe de fermeture l'introduit dans la chambre à feu. Le départ de la cartouche 39 libère l'espace situé sous la cartouche 37 dont l'entraînement peut se conti- nuer. La cartouche descend le guide incliné et le système des leviers tourne dans son ensemble autour du pivot 34, ce qui soulève le pivot 36. Il s'en suit un accroussement du bras de levier du moment du ressort 31 autour du point correspondant 40 de la cartouche, tel, que l'équilibbe est rompu et que le levier 28 s'ouvre, ce qui a pour effet de le faire glisser sur la cartouche 37.
Dès que le point 40 de la. cartouche a dépassé, d'une certaine quantité la ligne qui joint les axes des pivots 35 et 36, le ressort 33 détend le système des leviers. Les res- sorts 31 et 33 auront ainsi placé le ressort 32 sous tension , et ce dernier pousse la cartouche en position d'attente dans le magasin intermédiaire 27 et contre l'organe de fermeture.
Dans cette position, et après que le côté du bloc de fermeture sera revenu, lors du recul, derrière le côté postérieur de la cartouche, cette dernière est prête a être complètement intro- duite par le ressort 32 dans le magasin intermédiaire. Entretemps
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1 , Qre;R.f1R 4n fR:t'mR,l1r n nttpitit pa7m votnt an rnbrmiimnmnnt et commence son déplacement en avant sous l'influence de son ressort de rappel. Durant ce mouvement il entratne la cartou- che du magasin dans la chambre à feu.
Comme on l'a du reste laissé entendre, il doit être ,',en- tendu que les dispositions décrites ne sont données qu'à titre
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d'nxamplA at n oont w3He'mQ'nt 11 mi tAt1vG9. Le dift4rente détails pourront être réalisés 'de diverses façons, sans rien changer aux principes d'établissement.
REVENDICATIONS
1. - Arme à feu automatique, à recul du canon, et frein d'un système quelconque, caractérisée par le fait que ce frein est disposé dans l'axe du canon.
2. - Arme à feu automatique à frein, conforme à la reven- dication 1, caractérisée par le fa.it que le frein est disposé derriére le canon, hors de portée des actions calorifiques.
3. - Arme à feu automatique à frein hydraulique, suivant les revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que dans le frein, au début des périodes de recul ou d'avancement, on obtient l'engagement instantané de faces et l'intervention des ouvertures de réglage correspondantes tandis que d'autres faces s'écartent et tournent relativement entre elles en annulant l'ac tion d'ouvertures y ménagées, par déplacement axial relatif et rotation d'un ou de plusieurs régulateurs se déplaçant libre- ment.
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