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BREVET d'INVENTION
Chaudière de chauffage central à chauffage mixte, pouvant être combinée avec un appareil de cuisine et réalisant une utilisation rationnelle des combustibles, ayant fait l'objet d'une demande de brevet déposée en FRANCE le 4 Mai 1927 sous le N 633.875 .
Charles DIGEON , demeurant, 85, avenue Sainte-Marie à SAINT-MANDÉ (Seine) FRANCE.
La présente invention concerne essentiellement une chaudière de chauffage central à chauffage mixte,par exemple,,au charbon et au gaz,,réalisant un emploi rationnel et économique de ces combustibles .
Les chaudières servant au chauffage central sont actuellement chauffées à l'aide d'un seul combustible, soit exclusivement avec un combustible solide.généralement le charbon,soit exclusivement avec du gaz.
Par l'intermédiaire de l'eau ou de la vapeur,elles fournissent les calories nécessaires au chauffage des habitations, et aussi dans de nombreux cas,particulière-
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ment dans le chauffage d'appartement, celles nécessaires à la distribution d'eau, chaude .
Au prix actuel des deux combustibles envisagés, (gaz et charbon) et en considérant la période complète de chauffage, il est incontestable que le chauffage des habitatièns est plus économiquement réalisé avec une chaudière au charbon, qu'aveo une chaudière à gaz,compte tenu de tous les avantages inhérents à l'emploi de ce dernier combustible.
Si le coût du chauffage par le charbon est prie pour unité,celui du chauffage au gaz est de l'ordre 'de 1,8,soit
80 % plus cher.
Cependant, étant donné la grande souplesse des chaudières à gaz,dont le débit calorifique (et par aonsé- quent la dépense de combustible) peut être abaissé autant que le commando la température extérieure, et le haut rendement de ces chaudières qui peut atteindre 80 fêtant donné d'autre part que les chaudières au charbon ne peuvent descendre en dessous d'une certaine limite calorifique sans risquer de séteindre, et que leur rendement n'est jamais supérieur à 60 %,le calcul et la pratique démontrent que pour une certaine température extérieure comprise antre + 10 et + 13 . le coût du chauffage au gaz devient égal à celui au charbon,et lui est inférieur au-dessus de cette température.
Avec le charbon,,Il y a surchauffe inutile et désagréable des locaux,
Mais si- l'on considère la période totale de chauffa- ge,en admettant même que le nombre de jours où. l'emploi du gaz est plus avantageux,soit égal à celui où. l'emploi du charbon est moins coûteux,l'ensemble des résultats laisse néanmoins constater que,dans la majorité des cas, le chauffage au charbon est de beaucoup moins coûteux que celui au gaz.
Il n'en est plus de même quand la chaudière doit
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aussi pourvoir aux besoins de chaleur du service d'eau ohaude : Si les résultate restent en faveur du charbon pendant la période froide,ils sont nettement en faveur du gas pansant la période d'été,ou. la chaudière doit répondre exclusivement au service d'eau chaude et où. sa puissance calorifique n'est par conséquent utilisée que pour une très faible part,,
Pour pallier à l'inconvénient de la surchauffe des locaux au-dessus de la température critique définie plus haut, et rendre moins onéreux le coût du service d'eau chaude pendant la période de non chauffage des locaux,
une installation rationnelle doit logiquement comporter deux chaudières de puissances égales on différentes et pouvant fonctionner simultanément ou séparément
Très fréquemment,l'une de ces deux chaudières est au gaz et exclusivement réservée au chauffage discontinu pendant les journées tempérées et au service d'eau chaude pendant l'été. ffne telle installation.si elle présente l'avantage d'un fonctionnement économique,, est évidemment fort coûteuse d'établissement et son encombrement l'empêche d'être pratiquement réalisée là où sa nécessité se fait le plus sentir;
dans le chauffage par appartement ,
L'appareil faisant l'objet de la présente invention élimine ses inconvénients,son encombrement n'est en effet pas plus grand que celui d'une chaudière au charbon de même puissance, et son prix n'est guère plus élevé, car il résulte de la combinaison d'une chaudière au charbon et d'une chaudière à gaz avec utilisation, en t out ou en partie,des mêmes surfaces de chauffe .
Le dessin ci-annexé donné à titre d'exemple,montre schématiquement un des modes d'exécution de cette invention.
Fig. 1 est une coupe verticale d'une chaudière'..
Fig.2 en est une vue en élévation partiellement en
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coupe,,un des panneaux calorifuges étant enlevé.
Fig. 3 une coupe horizontale .
Fig. 4 est une coupe verticale d'un appareil de chauffage combiné avec une cuisinière chauffée au gaz.
L'appareil conforme à cette invention est principa- lement composé de quatre éléments réunis deux à deux dans lesquels circule. l'eau.Ces quatre éléments 1,2,1a,2a (fig.3) sont du type tubulaire à faible contenance d'eau et leur assemblage forme le foyer de la chaudière avec grille 33.Les deux éléments latéraux 1 et 2 ont une forme spéciale que montre la figure 1:leur partie inférieure coudée vient enserrer le cendrier 3 après avoir formé une cavité destinée au logement des rampes à gaz 4 et 5.
Ces deux éléments latéraux présentent à. leur surface extérieure, des saillies verticales 8 et 9 (fig.2) entre lesquelles circulent les produits de combustion provenant des rampes à gaz, et contre lesquelles viennent s'appuyer les panneaux calorifuges 6 et 7 formant les parois exté- rieures de la chaudière
Les surfaces intérieures des quatre éléments trans- mettent la chaleur provenant du foyer au charbon,les surfaces extérieures des éléments latéraux celle provenant des rampes à gaz.
La surface intérieure du foyer présente des nervures verticales lisses et continues de bas en haut (fig.3).
Les saillies 8 et 9 des surfaces extérieures des éléments latéraux sont verticales et parallèles pour faciliter le nettoyage au moyen de l'écouvillon; elles sent quinconcées pour diviser la masse gazeuse et faciliter ainsi la transmission de la chaleur*Dans le même but,et pour compenser dans la mesure du possible la faiblesse du coefficient de transmission gas-parois,certaines de ces saillies (9) sont massives, les autres (8) se laissant remplir d'eau .
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A leur partie supérieure les éléments latéraux sont ajourés pour permettre le passage des produite de combus- tion du gaz dans la botte de fumée 11 (fig.1) chargée de les rassembler et de les conduire à la tubulure d'évacua- tion 12 (fig.2) par les ouvreaux 13,,La botte 11 est limitée à sa partie inférieure par une plaque creuse 10, dans laquelle circule l'eau., et à sa partie supérieure par une plaque métallique pleine amovible 14.Un registre 15 en obturant les ouvreaux 13 empêche les fumées de charbon de s'introduire dans la boîte 11 pendant que l'appareil marche uniquement au charbon, et supprime l'entrée d'air par les trous 16 d'aération des rampes à gaz.
Grâce à la mobilité de la plaque 14 une personne quelconque peut opérer facilement, le nettoyage des surfa- ces extérieures chauffées par le gaz*au moyen d'un outil approprié, déplacé verticalement entre les saillies 8 et 9.
La chaudière est complétée par un soole 17 dans lequel sont creusées deux rigoles 22 destinées à recevoir et canaliser les eaux de condensation qui se produisent à l'allumage des rampes à gaz, un chapiteau, démontable 18, un gueulard de chargement 19 et une porte de cendrier 20 à entrée d'air réglable.Les fumées de charbon sont évacuées par 40 (fig.2).
Deux thermostats, non représentés, l'un pour le fonctionnement au charbon et agissant sur l'entrée d'air au cendrier, l'autre pour le fonctionnement au gaz et agissant directement sur le débit gazeux, règlent auto- matiquement la température de l'eau ou de la vapeur à la sortie de la chaudière,, de la façon comme .
Dans l'éventualité où les surfaces extérieures des éléments latéraux seraient insuffisantes pour assurer le débit calorifique désiré.les panneaux calorifuges 6 et 7 sont remplacés par des éléments à circulation d'eau 6a,7a juxtaposés de part et d'autre des éléments latéraux
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1 et 2 en aussi grand nombre que nécessaire. Cette dis- position est représentée dans la chaudière de la fig.4.
Cette figure illustre la .combinaison de la chaudière mixte ai-dessus décrite, et d'une cuisinière à gaz.
Cotte combinaison, qui est l'une des particularités du présent breveta porte l'utilisation des combustibles au plus haut degré de rationnalité.
Elle réalise un appareil complet, de faible encom- brement capable d'assurer avec le maximum de confort et d'éconcmie :
1 - Le service du chauffage central et de la distri- bution d'eau chaude, au charbon pendant les grands froids.
2 - Le service du chauffage central et de la dis- tribution d'eau chaude, au gaz pendant les périodes tempèrées.
3 - le service d'eau chaude au gaz pendant Pété.
4 - La préparation des aliments, quien toutes saisons, se fera au gaz; la supériorité pratique et économique de ce combustible étant dans cet usage, sara- bondamnent prouvée.
Dans la fig.4 les chiffres identiques à ceux de la figure 1 représentent les mêmes parties .
6a et 7a sont des éléments latéraux juxtaposés, à circulation d'eau.
6 et 7 sont des panneaux coaloriruges.
Le plafond 14 forme le dessus de l'appareil et est simplement posé dans la feuillure du cadre 29,lequel reçoit aussi le dessus 30 de la cuisinière au gaz.
23 est la plaque de propreté, 24 le four à pâtisserie,
25 le fonr à rôtir .
26 sont les rampes brûleurs à gaz,
27 les plaques métalliques radiantes,
28 les ouvreaux d'évacuation des produits de combustion .
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Pour assurer la solidité de l'appareil, la chaudière ne sera pas supportée par le même socle que la cuisinière, mais par un socle indépendant à nervures 31 et 32 reposant directement sur le solo
La disposition indiquée pour la cuisinière à gaz n'est donnée qu'à titre d'exemple, comme du reste la disposition d'ensemble de l'appareil.
En ce qui concerne le choix des combustibles,celui- ai étant fonction de leur prix,les dispositions indiquées conviennent aussi bien pour l'emploi de tous combustibles solides,en remplacement du charbon, la partie gaz pouvant demeurer ou être elle-même remplacée par un dispositif permettant l'emploi de tous autres combustibles, gazeux ou liquides.