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"PERFECTIONNEMENTS AUX DISPOSITIFS UTILISES EN CINEMATOGRA- PRIE STEREOSCOPIQUE"
L'invention concerne un appareil visuel pour regarder les projections cinématographiques stéréoscopiques, appareil du type dans lequel on utilise des miroirs ou des prismes pour la déviation des rayons lumineux.
Pour qu'un spectateur puisse voir en relief stéréoscopique des scènes cinématographiques projetées, on a déjà proposé de projeter deux vues prises sur films et de donner à chaque spc tateur un appareil visuel enproédent de la façon suivante:
Dans la préparation des films, on photographie deux certes de vues cinématographiques de la scène désirée, simultanément;' 1'une des deux séries de vues étant prise à une distance de l'autre égale à la distance interoculaire humaine normale.
L'une des deux séries de vues correspondra ainsi à ce que ver- rait l'oeil gauche, et l'autre à ce que verrait l'oeil droit d'un spectateur qui aurait regardé la scène en se plaçant à l'endroit où se trouvait l'appareil photographique. Ces deux
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séries de négatifs servent à faire deux films positifs destinés à la projection. Les vues cinématographiques correspondant à l'oeil droits sont projetées par un appareil de projection sur une partie d'un grand écran, et les vues correspondant à l'oeil gauche, sur l'autre partie de l'écran.
Pour que les vues correspondant à l'oeil droit sur l'écran soient vues par l'oeil droit du spectateur, et que les vues correspondant à l'aeil gauche soient vues par son ceil gauche, on a proposé de donner au spectateur un appareil visuel constitué par une monture contenant quatre miroirs ou prismes à réflexion, soit deux miroirs ou prismes servant d'objectifs et deux miroirs ou prismes servant d'oculaires. Les rayons émis par les images correspondant à l'oeil droit tombent sur un Miroir ou prisme formant objectif et sont réfléchis par ce miroir ou ce prisme de façon à tomber sur le miroir ou prisme formant l'oculaire correspondant, ce dernier étant placé de telle sorte que les rayons qu'il reçoit arrivent à l'oeil droit du spectateur.
De même les images correspondant à l'oeil gauche sont, ou doivent être, envoyées à l'oeil gauche du spectateur par les deux autres miroirs ou prismes.
Toutefois, comme les angles faits par les deux images de l'écran par rapport à une place da spectateur varient avec la position de cette place dans la salle, il faut que les miroirs et les prismes de chaque appareil visuel reçoivent et réfléchis- sent les rayons sous différents angles pour les différentes positions des places des spectateurs. Dans ces conditions, un théâtre cinématographique ayant an millier de places devrait donc être pourvu d'appareils visuels construits de mille façons différentes, et il faudrait encore un autre millier d'appareils pour avoir un appareil de rechange pour chaque place.
La distance interoculaire des différents spectateurs varie ordinaire- ment entre 50 et 75mm, environ ; de ce fait il faut encore avoir
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des appareils visuels -munis de réflecteurs capables de réfléchir sous de nombreux angles différents.
Dans le type d'appareil visuel déjà proposé comme il est dit ci-dessus, les réflecteurs sont tous fixes, ou bien un ou plusieurs d'entre eux peuvent être mobiles autour d'axes qui se trouvent dans le plan des surfaces réfléchissantes. Si un seul réflecteur était rendu mobile, le réglage de l'appareil serait très difficile pour Un spectateur, car celui-ci devrait presque toujours placer le bottier contenant l'appareil sous un certain angle avec son visage, à moins que sol siège ne soit en ligne avec le centrede l'écran, de sorte qu'un réflecteur se trouverait, par un oeil, plus écartéde l'oeil correspondant du spectateur que l'autre réflecteur ne le serait de l'autre oeil, à cause de l'asymétrie du réglage prévu pour les miroirs.
Si deux, trois ou quatre réflecteurs étaient rendus mobiles séparément, il serait difficile a un spectateur*, même habitué au Maniement des instru- ments d'optique de faire varier symétriquement dans une salle obscure, les aigles entre les différents réflecteurs, et cela serait probablement impossible à un spectateur ordinaire.
Si des parties réfléchissantes équivalentes de chaque système oculaire ou une combinaison de parties réfléchissantes de l'uh ou des deux systèmes oculaires d'un appareil visuel sont construites de façon à pouvoir se mouvoir symétriquement ou de façon équivalente ensemble et en même temps, sous l'action d'un seul organe de commande, les difficultés mentionnées plus haut se trouvent supprimées, la vitesse de réglage est augmentée, et la centralisa- tion de l'image du champ optique de l'appareil visuel se trouve facilitée.
La réalisation de la présente invention comporte un appareil visuel spécial, composé d'une monture'appropriée contenant quatre miroirs ou prismes de réflexion, soit: deux réflecteurs servant d'objectifs et deux réflecteurs servant d'oculaires disposés de façon à recevoir et à réfléchir dans les yeux des spectateurs les images stéréoscopiques de scènes cinématographiques projetées sur l'écran;
les deux réflecteurs servant d'objectifs ou les deux @
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réflecteurs servant d'oculaires, ou les quatres réflecteurs ensemble étant construits de façon à se mouvoir sur des axes situés dansle
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plan de leurs surfaces refléchissantes ou, suivant la cor lodité, dans un plan parallèle, et comportant des moyens permettant au spectateur de le3 relier simultanément et s aîétY'lie.:e:lû en une seule opération.
Dans une variante , le réflecteur servant d'objectif pour
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un système oculaire est accouplé avec le réflecteur :,ei"va 1t d'o- culaire pour l'autre système oculaire, les .ev. "'iZ::1: (..,;'ül:J due fftE.i'GiI3 .i?61.i.:etta:t #'...t spectateur de les régler s-:':-:wI1..tan,.:e.lt en aie seule opération.
Dans une autre variante, chaque systbrie oculaire d'un a2areD visuel, système composé d'un réflecteur fixe servant d'objectif et d'un réflecteur fixe servant d'oculaire, est monté sur un socle
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distinct, de façon pouvoir effectuer un rllouve:.Iel1t angulaire par rapport a l'autre aYJt0we oculaire et, si on le désire, à permettre d'augmenter la distance entre les centres optiques des deux systoles oculaires.
Dans une autre variante, les deux systèmes oculaires sont monté sur des socles distincts pour permettre un mouvement angulaire ente les systèmes oculaires, comme dans la dernière variante mentionnée
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ci-dessus, et l'un des quatre réflecteurs est .,4uilli'd'un mécanisme quelconque approprié permettant au spectateur de régler ce réflec- teur suivant les exigences interoculaires.
Lorsque les quatre réflecteurs d'un seul socle sont accouplés en deux paires,chenue paire comprenant un réflecteur de chaque systè- me oculaire,on peut accoupler une paire de façon que seul le person- nel du théâtre puisse, par exemple au moyen d'une clef particulier
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s'adaptant au 1=gé-a,iiiiie de couplage due cette paire, régler cette paire dans la position particulière de l'appareil visuel dans la salle, ce qui est le réglage principal à effectuer, l'autre paire
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des réflecteurs accouplés ne nécessitant qu'un ré:-'la:
.6 effectué par le spectateur pour compenser les différences interoculaires.
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Les Fig 1, 2 et 3 des dessins ci-joints représentent, à titre d'exemple, un mode de réalisation d'un appareil visuel construit suivant l'invention. Le socle A porte des miroirs B1,B2,B3 et B4 au moyen de montants et d'articulations C. Les Miroirs B1 et B2 sont en face l'un de l'autre, de même que les miroirs B3 et B4 Dans cet exemple, les miroirs B2 et B3 peuvent être réglés par le spectateur suivant les différences interoculaires, et les miroirs B1 et B4 sont réglés lorsque l'appareil est installé, suivant les angles que les images projetées sur l'écran font avec l'emplacement que l'appareil occupe dans la salle.
La tige D, qui est filetée à droite et à gauche en E1etE2,qui est supportée de façon appropriée et dont une extrémité porte un bouton, F est munie de deux arrêts taraudés G1 et G2 en contact avec les miroirs B2 et B3, Un ressort spiral H est relié aux'miroirs B2 et B3 et exerce sur ces miroirs une traction qui les fait porter sur leurs arrêts respectifs Gi et G2' En faisant tourner la tige D, le spectateur rapproche ou écarte l'un de l'autre les arrêts G1 et G2, qu'un dispositif quelconque approprié empêche de tourner.
Lorsque les arrêts G21 et G2 sont déplacés de façon à, s'écarter l'un de l'autre, les arrêts poussent les miroirs en avant; lorsque les arrêts sont déplacés de façon à se rapprocher l'un de l'autre, le ressort H tire les miroirs l'un vers l'autre aussi près que les arrêts le permettent. Les miroirs B1 et B sont actionnés à peu près de, la même manière au moyen de la tige 1 et ¯des arrêts K1 et K2, mais des ressorts Li et L2 conviennent mieux qu'un seul ressort entre ces miroirs.
Dans l'exemple représenté, on n'a pas envisagé que le réglage des miroirs B1 et B4 soit effectué par le spectateur mais il peut l'être par le personnel du théâtre si l'on désire, à un moment quelconque, changer la position de l'appareil visuel dans la salle. les Fig. 4 et 5 représentent une variante de l'appareil visuel ci-dessus. Un des systèmes oculaires est constitué par le socle N1 portant le réflecteur o1 servant d'objectif et le réflecteur 02 servant d'oculaire;'aucun de ces réflecteurs ne
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pouvant être réglé séparément par le spectateur. L'autre système oculaire est monté sur le socle N2, qui porte un réflecteur O3 servant d'oculaire et un réflecteur O4 servant d'objectif.
Les deux systèmes oculaires peuvent être réglés par le spectateur suivant 1.'angle et (ou) suivant la distance interoculaire, et il est possible d'en régler la distance au moyen des pattes ou oreilles fendues P1 et P2 et du boulon de aerrage R.