BE345904A - - Google Patents

Description

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 pour l'invention intitulée: Procédé de construction de chaussée. 



   L'objet de l'invention consiste en un procédé de revêtement économique, étanche, et durable pour chaussées de routes interurbaines. Il est caractérisé par l'application 

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 alternative,de diverses couches de macadam ordinaire avec des couches de gravier goudronné ou bituminé ou d'un mélange des deux, le tout fortement cylindré. 



   Jusqu'ici on s'était contenté d'adapter la route au trafic moderne, en cylindrant une couche de ballast plus ou moins considérable, suivant l'état de la route, la na- ture de son sous-sol et en la revêtant ensuite d'un goudron- nage superficiel. 



   Aussi longtemps qu'elle reste en bon état, la mince pellicule superficielle de goudron empêche la dislocation de la surface de la chaussée et le ramollissement du sous- sol par infiltration des eaux superficielles. Or les efforts engendrés par les véhicules doivent être supportés par la couche cylindrée de ballast qui, elle, se trouve dépourvue de lien. 



   Il s'en suit que les grains de gravier exercent des frottements les uns contre les autres, ce qui produit l'usure intérieure de la chaussée bien connue des spécialistes. Or dès qu'il y a possibilité de.mouvements internes, une mince couche de xxxx goudron ne peut résister longtemps, elle se fissure, laisse pénétrer l'eau et permet ainsi à la circu- lation et aux influences atmosphériques de contribuer à en achever la destruction. Aussi est-il   unait   connu que les      tronçons de route ainsi construits se comportent mal dans des endroits ombragés et qu'ils ne peuvent résister longtemps à un trafic intense et surtout lourd. 



   Le procédé connu sous'le nom de goudronnage interne 

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 consiste à arroser de goudron ou de bitume liquide la couche de ballast, jusqu'au remplissage aussi complet que possible des vides du ballast. La surface ainsi imprégnée est ensuite couverte de gravillon et cylindrée à nouveau. Plus tard, le travail est complété par un goudronnage superficiel ou un spramexage. Ce procédé d'imprégnation procure une certaine liaison entre les particules du ballast et tend aisi à éliminer les inconvénients du premier procédé. Mais il présente toutefois le grave inconvénient de ne pouvoir s'ap- pliquer que par un temps parfaitement sec et de nécessiter l'interruption de la circulation. 



   Le nouveau procédé comporte le cylindrage combiné de plusieurs couches, les unes de gravier brut les autres de gravier goudronné ou bituminé. Ce procédé qui permet d'é- liminer les inconvénients des méthodes précitées, est très économique; il peut être employé par tous les temps (périodes de gel excepté) et ne nécessite par l'interruption de la circulation. 



   On décrit ci-après, à tritre d'exemple, un mode de réalisation du procédé dont les différentes phases sont re- présentées au dessin annexé= 
Après avoir fortement cylindré une couche de gravier dur a, dont la granulation varie de 45 80 m/m (fig. 1), en arrosant comme d'ordinaire, mais sans exagération de fa- çon à ce que la surface supérieure de la couche présente en- core des joints ouverts, on la recouvre d'une mince couche b (de 25   m/m   d'épaisseur par ex.)   été   gravier dur goudronné 

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 ou bituminé dont les dimensions varient entre 5 et 25 m/m, (fig. 2), puis là-dessus on répand encore une simple couche c (fig.

   3) mince de gravier dur ordinaire dont la granulation varie entre 15 et 40   mime   
Cette double couche composée de gravier goudronné et de gravier ordinaire est ensuite cylindrée avec les mêmes rouleaux de 13 à 16 tonnes, employés pour le serrage des gra- viers durs (fig. 4). Par ce moyen la couche plastique de gravier goudronné pénètre, d'une part dans les joints de la couche inférieure de gros gravier et d'autre part remonte à la surface à traversera mince couche de gravier fin. Grâce au pouvoir liant du gravier goudronné, ce cylindrage s'effec- tue très rapidement.

   La surface ainsi obtenue est recouverte à nouveau d'une mince couche (20 m/m d'épaisseur par ex. ) de gravier goudronné ou bituminé d (fig. 5), puis cylindrée lé- gèrement, On répand ensuite du sable goudronné (e, fig. 6) de- stiné à remplir tous les vides et à constituer une couverture imperméable qui est intimément liée avec la couche inférieure de tarmacadam dite couche liante. Après un dernier cylindrage rapide, on procède finalement à un sablage de la surface au moyen de sable concassé ordinaire. 



   Plus tard, on effectue encore sur le tronçon de chais- sée ainsi établi, un goudronnage superficiel comme c'est le cas pour les autres revêtements connus, (f, fig. 7). 



   Le procédé décrit est économique parcequ'il permet d'obtenir des rendements de cylindrage meilleur qu'avec les cylindrages ordinaires ; grâce à cela et au coût moins élevé du premier goudronnage superficiel, l'exédent des dépenses provenant de l'emploi coûteux de graviers goudronnés ou bi- 

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Claims (1)

1. tuminés se trouve compensé. D'autre part les goudronnages ultérieurs pourront être plus espacés qu'avec les procédé du cylindrage ordinaire, et tandis qu'avec ce dernier système le cylindrage xxxx prolongé entraîne toujours une certaine détérioration des graviers en surface, il est à remarquer que cet inconvénient est. complètement évité par ce procédé.- R e v e n d i c a t i o n 1. Procédé de construction de chaussée, caractérisé par l'application alternative et le cylindrage de couches de graviers dont les unes sont formées de maoadam ordinaire, les autres de graviers goudronnés ou bituminés ou encore d'un mélange des deux.

   2. Procédé suivant 1, caractérisé en ce qu'on cylindre d'abord une première couche de gravier dur, sur cette première couche, on applique une couche mince de gra- vier dur goudronné ou bituminé et une couche mince de gra- vier dur ordinaire, ces deux couches de plus faible gran- nulation, on cylindre des deux couches, le gravier bituminé pénétrant d'une part dans les joints de l'empierrement de gravier dur et d'autre part vers le haut, après quoi on applique et cylindre une couche mince de gravier goudronné ou bituminé finement granulé, le tout étant ensuite recouvert d'une couche de sable.

   3. Procédé suivant 1 et 2, suivant le,-quel le tronçon de chaussée fini reçoit un goudronnage superficiel.