<Desc/Clms Page number 1>
" Dispositif pour le réglage automatique de la tension @ d'un film".
Sous les bénéfices de la Convention Internationale de 1883
Eu. égard à la Demande de Brevet du 17 Août 1926 et de ses
Additions des 25 Août 1926 et ler Septembre 1926.
La présente invention a pour objet un dispositif d'enroulement ou de déroulement d'une bande souple quelcon- que et particulièrement d'un film cinématographique, l'agen- cement de ce dispositif étant tel que la tension du film soit automatiquement réglée.
Suivant cette invention, on obtient ce réglage en provoquant alternativement le freinage ou la mise en mouvement, au moyen d'une force motrice indépendante, de la bobine portant le film, par l'effet des déplacements d'un organe régulateur de part et d'autre de sa position d'équi#
<Desc/Clms Page number 2>
libre et sur lequel vient agir le film ou la bande, par le moyen d'un changement de direction s'effectuant sur ledit organe régulateur.
On peut appliquer le môme principe de façon di- verses sans qu'on s'écarte de l'invention, et le dessin ci-annexé à titre d'exemple montre plusieurs formes de réalisation d'apparence différente bien que basées d'une façon directe sur ledit principe.
La fig.l est une vue perspective d'une première forme d'exécution,
Les fig.2 et 2a sont des élévations se rapportant à des variantes,
La fig.3 est une élévation de côté d'une autre variante.
La fig,4 en est une coupe verticale partielle à une échelle plus grande, montrant un autre mode d'entraî- nement de la bobine.
Les fig.5 à 12 se rapportent à des variantes.
Sur la partie libre de la bande à enrouler ou à dérouler (fig.l) est prélevée une boucle 1 comprise entre deux galets fixes 2 et à l'intérieur de laquelle est dis- posé un galet mobile 3, sollicité élastiquement d'une façon quelconque (ressort, contre-poids, etc..) de manière à maintenir la boucle tendue; les mouvements de ce galet tendeur commandent un dispositif susceptible de provoquer ou d'arrêter ceux de la bobine contenant le film à enrou- ler ou à dérouler.
Dans le cas de déroulement, l'ensemble est com- biné de telle sorte que la mise en mouvement de la bobine 4 a lieu lorsque la boucle 1 tend/à diminuer de longueur
<Desc/Clms Page number 3>
et à s'arrêter lorsqu'elle tend au contraire à s'allonger.
Dans le cas de l'enroulement, les commandes sont interverties, le résultat restant le même.
A titre d'exempe, on peut considérer le cas de l'enroulement : mouvements du galet formant la boucle provoquent le freinage du tambour porte-satellites 5 d'un différentiel, dont les couronnes latérales sont, l'une 6 calée sur la bobine, et l'autre 7 sur un arbre actionné indépendamment.
Lorsque la boucle tend à se raccourcir par sui- te d'un rappel trop grand de la bande, le galet, par un renvoi de mouvement quelconque, desserre le frein 8 agis- sant sur le tambour porte-satellites, en même temps qu'il agit sur un second frein 9 ralentissant le mouvement de la bobine enrouleuse.
Le tambourporte-satellites, rendu fou, ne peut plus transmettre à la bobine, d'autre part freinée, son mouvement de rotation; la bobine ralentit donc, ce qui permet à la boucle de reprendre sa longueur normale, Si, au contraire, la bobine n'enroule pas suffisamment de bande, la boucle s'allonge , ce qui a pour effet de serrer le frein du tambour porte-satellites et de l'immobiliser progressivement, cependant que le frein de bobine 9 se desserre ,Le mouvement venu de la source indépendante se communique donc progressivement à la bo- bine enrouleuse à une vitesse qui se rapproche d'autant plus du maximum que le serrage de la bande de frein sur le tambour porte-satellites est plus énergique et le blo- que plus complètement;
l'effet persiste jusqu'à ce que la boucle ait repris sa longueur normale.
Si l'appareil est convenablement réglé, de très
<Desc/Clms Page number 4>
faibles mouvements d'allongement et de raccourcissement de la boucle suffisent à provoquer la manoeuvre d'entraîne- ment ou d'arrêt de la bobine et l'on obtiendra une tension pratiquement constante dont la valeur peut être extrêmement réduite, les efforts du galet n'ayant à s'exercer que pour manoeuvrer deux freins qui permettent d'obtenir des effets puissants , tout en n'exigeant qu'un effort de ma- noeuvre extrêmement faible.
On peut faire servir le même mécanisme au déroulement en intervertissant les commandes, c'est-à- dire en faisant agir le frein sur la couronne du diffé- rentiel lorsque la boucle tend à s'allonger et desserrer ledit frein lorsqu'elle tend à se raccourcir.
Une variante du dispositif est indiquée sur la figure 2, où le tambour porte--satellites 5 reçoit le mou- vement à transmettre par une poulie 10, roue dentée ou tout autre moyen , et où les tambours de freins 11 et 12 sont calés sur les arbres portant les couronnes du diffé- rentiel. On obtient le mouvement ou l'arrêt de la bobine 4 en agissant alternativement sur les freins 13 ou 14, au moyen du dispositif à galet 3 (fig.l).
Enfin, on peut remplacer le différentiel par un simple embrayage à friction conjugué avec un frein.
La figure % indique un exemple de cette réalisation, où un plateau à friction 15, commandé par une fourchette 16, et coulissant sur l'arbre 17 commandant la poulie 4, et lié à cet arbre par l'intermédiaire d'une clavette lon- gue ou d'un cône ,peut être embrayé avec un tambour ou un plateau 18 actionné indépendamment ou se freiner en 19, les mouvements de la fourchette 15 étant liés à ceux du
<Desc/Clms Page number 5>
galet 3 (fig.l).
Le gamet mobile 3a, actionné par la boucle de film la (fig.3) agit sur un dispositif de freinage 20 21a, 22a susceptible de ralentir ou d'immobiliser la bobine 4a d'en- roulement ou de déroulement du film,
La bobine en question est normalement entraînée à vitesse constante par un organe de transmission relié au mouvement principal du cinématographe et susceptible de glisser lorsque l'effort de freinage agissant sur la bobine elle-même, atteint une certaine valeur.
Dans ces conditions, toute action sur le frein dépassant la valeur limite de glissement, provoque un ralentissement du mou- vement de la bobine, pouvant aller jusqu'à l'arrêt com- plet, suivant l'intensité du serrage,
Le mode de transmission est sans importance l'organe de glissement pouvant être constitué par exemple par une courroie de faible adhérence , ou encore par un plateau sollicité par des ressorts suffisamment faibles et réglable et appartenant à la bobine susceptible d'être entraînée par un second plateau contre lequel elle est pressée par lesdits ressorts et qui tourne à une vitesse uniforme, soit encore au moyen d'un galet susceptible de glisser par suite du réglage convenable de son adhé- rence, etc.,
Dans le cas de la fig,
4 l'arbre 24a de la bobi ne 4a porte un plateau à fraction 25!-contre lequel la pou- lie motrice 26a montée folle sur l'arbre est appuyée par l'action d'un ressort 27a
Dans le cas du déroulement, lorsque la boucle
<Desc/Clms Page number 6>
tend à s'allonger, ce qui correspond à un excès de débijf du film, le frein vient agir sur une bobine pour la ra- lentir et, conséquemment , en diminuer le débit en forçant l'organe de transmission à glisser.
Dans le cas de l'enroulement, le frein agit au contraire lorsque la boucle tend à se raccourcir.
Dans l'un et l'autre cas, le système peut être réalisé comme dans le dispositif décrit au Brevet princi- pal, de façon à constituer un tout complet et amovible 1 c'est-à-dire que le moyeu portant la bobine , et les organes de conmande dudit moyeu, ainsi que le galet mobile et les galets fixes du système constituant la boucle, sont réunis sur une même pièce pouvant s'adapter instantanément sur un projecteur existant , de manière à permettre la facile transformation des appareils qui ne sont pas munis du dispositif en question.
Pour rendre plus facile encore cette adaptation, on peut prévoir une transmission des mouvements aux bobi- nes, réalisés par exemple au moyen de flexibles 23a(fig.3) fixés d'une part sur le système amovible et pouvant d'autre part venir chercher le mouvement principal au point où il est le plus facile à saisir .
L'appareil peut être lui-même monté sur un tube extensible à coulisseraient, immobilisable au tirage voulu, ou sur tout autre organe de réglage de manière à déter- miner dans chaque cas et suivant la disposition de l'appa- reil existant , sur lequel on veut adapter le dispositif la meilleure situation à donner à celui-ci,
Le dispositif de freinage ou dtactionnement agis- sant sut la bobine peut être commandé électriquement, ce
<Desc/Clms Page number 7>
qui permet, pour un déplacement extrêmement faible du galet régulateur, de faire ouvrir ou fermer des contacts par les mouvements dudit galet,
lesquels contacts pro- voquent la fermeture ou l'ouverture da circuits électri- ques susceptibles de développer les effets de freinage ou de mise en marche de la bobine.
Dans le cas de différentiels 5b, 6b, 7b, (fig,5) par exemple, on peut concrétiser le principe de l'invention par l'emploi de deux électro-aimants 28b, 29bbranchés sur une source électrique quelconque et qui commandent chacun les bandes de frein 8b, 911 agissant sur la couronne porte- satellites 5b ou sur l'arbre portant la bobine 4b. Ces deux électro-aimants sont mis en circuit pour des positions aussi voisines l'une de l'autre qu'on peut le désirer du galet régulateur 3b et permettent ainsi un réglage aussi parfait que possible.
L'électro-aimant de freinage 30 (fig.6) peut du reste agir par courants de Foucault sur un disque con- ducteur 31b lié par une multiplication convenable à la bobine %et provoquer , lorsque le courant le traverse, un ralentissement brusque de ce disque et par conséquent de la bobine.
Enfin, on peut admettre que le mouvement de la bobine soit commandé directement par un petit moteur électrique spécial 32b(fig.7), dont la mise en mouvement et l'arrêt soient produits par des contacts 33b, 34b fermés alternativement par un organe mobile,lié au galet régula- teur 3b en l'absence de tout autre dispositif.
On peut de même supposer, si l'on dispose dtair comprimé, que le moteur de lai bobine 4b soit un simple mo-
<Desc/Clms Page number 8>
moteur à air 35b (fig.8) sur le robinet d'admission 36b duquel le galet régulateur 3 agit par l'intermédiaire d' une transmission appropriée 37b; le principe reste dans l'un et l'autre cas soit la mise en mouvement, soit l'ar- rêt de la bobine,par l'intermédiaire d'un galet régulateur agissant, soit électriquement, soit mécaniquement, soit de toute autre façon , sous l'influence des variations de tension de la bande qui s'appuie sur ledit galets et pro- voque son oscillation de part et d'autre de sa position d'équilibre.
On peut de même introduire des modifications dans les systèmes mécaniques de commande. C'est ainsi que le dispositif à différentiel peut être construit au moyen de pignons droits, de la manière connue; les satellites doivent alors être groupés par paires entre les roues
6b et 7b,comme l'indique la figure 9.
La figure 10 montre de même une réalisation de l'invention avec différentiel de forme plus plate que le précédent. Elle comporte un train planétaire à engre- nage épicycloïdaux. Comme dans le cas du différentiel, le système peut ou non transmettre de la puissance, selon qu'on immobilise le porte-satellites 5b ou qu'on le li- bère. Un tel système peut du reste être attaqué d'autre façon , sans que le principe soit modifié . Par exemple l'entraînement peut avoir lieu par la couronne extérieure, le porte-satellites étant libéré ou rendu fou, ou par le porte-,satellites lui-même en libérant ou rendant fou soit la couronne extérieure, soi: le pignon extérieur, etc..
<Desc/Clms Page number 9>
Dans ce cas comme dans celui du différentiel, le mécanisme comporte un train d'engrenages à mouvement pla- nétaire ou non, composé au minimum d'un trip d'éléments, dont le premier est constitué par l'arbre de commande et son pignon 7b, le second par l'arbre de la bobine et l'en- grenage correspondant 6b, et le troisième par un élément 51 portant des pignons qui engrènent avec les deux pré- cédents et susceptible d'être immobilisé ou rendu fou par le jeu des freina commandés par le galet régulateur.
Enfin, pour plus de simplification et pour évi- ter les commandes nécessitant des alignements , on peut supposer, réunis sur un même organe fourchu 38b, un galet d'entraînement 39b mû par un arbre flexible 40b et agis- sant sur un plateau 41b lié à la bobine 4bjet un organe de freinage 42b (fig.ll). Il suffit de faire osciller cet ensemble autour d'un axe 43b pour que l'appui dugalet contre le plateau donne le mouvement et l'appui du frein l'arrête. Le mouvement d'oscillation ou de translation alternatif de l'organe portant le galet moteur 39b et le frein 42 est commandé par le galet régulateur 3b.
Le système d'entraînement peut aussi utiliser des mouvements alternatifs. C'est ainsi que la figure 12 montre uneréalisation de l'invention où le mouvement de la bobine est commande par une roue à rochet 4b sur laquelle agit un cliquet 45b ou une ancre qui peut, soit faire tourner la bobine 4blorsque la position du galet ré- gulateur 3 laisse son libre mouvement au cliquet , soit cesser de l'entraîner si la position du galet régulateur fait intervenir, sur la trajectoire du cliquet, un orga#
<Desc/Clms Page number 10>
ne 46b susceptible de lui faire manquer son engagement dans la denture de la roue à rochet.
En ce qui concerne l'entraînement par embrayage, celui-ci peut être obsolument quelconque* soit à saillie, soit à friction ,soit de tout autre système, et peut de même , être commandé électriquement, pneumatiquement ou de toute autre manière, le point important consistant à obtenir sous l'influence d'une puissance extérieure une mise en train et un freinage aussi rapides que possible de la bobine à régler.
Tous ces dispositifs bien entendu,et comme il a été dit plus haut, ne sont que des variantes du dispositif principal et ne sont indiqués que pour plus de clarté.
Ils reposent tous, en effet, sur le principe du freinage de la bobine ou de la mise en action de celle-ci sous l'in- fluence des déplacements du galet régulateur de part et d'autre de sa position d'équilibre.
Dans tous les cas, la mise en mouvement eu l'ar- rêt doivent s'effectuer dans un temps très court et pour des déplacements très faibles du galet, Celui-ci ne doit exiger ,pour provoquer la mise en train ou l'arrêt de la bobine, que des efforts extrêmement faibles, sous peine de communiquer à la bande des tensions nuisibles que l'on cherche précisément à éviter
Il faut donc que le galet n'ait d'autre tra- vail à accomplir que la commande d'organes répondant instantanément avec le maximum d'effet et le minimum de déplacement.
La commande d'une bandé de frein dont l'enroule-
<Desc/Clms Page number 11>
ment peut atteindre et dépasser une circonférence entière et qui peut par conséquent bloquer un mouvement puissant pour un tirage très faible du brin libre, la fermeture d'un contact électrique , la commande d'un clapet ou d'un robinet, etc.. remplissent précisément les conditions cherchées.
La puissance motrice, venue d'une source exté- rieure, peut être ainsi amenée en totalité à la bobine ou supprimée pour des valeurs très faibles de la course et des efforts du galet régulateur.
Il va de soi que tous les dispositifs décrits peuvent tous se trouver réunis en un seul organe portant tous les accessoires nécessaires à la marche de l'ensemble, et que l'on peut fixer en une seule fois sur l'appareil cinématographique dont il s'agit de régler la tension des bandes soit à l'enroulement soit au déroulement.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.