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"PERFECTIONNEMENTS DANS LES APPAREILS NECESSITANT DES DISPOSITIFS DE TIRAGE POUR UNE MEILLEURE CIRCULATION D'AIR"
La présente invention se réfère aux appareils néoes- sitant des dispositifs de tirage pour une meilleure circulation d'air et plus spécialement aux dispositifs de tirage, tuyaux ou autres, placés entre la source de feu intérieure et l'air extérieur pour l'alimentation du feu par l'accès continu de l'air frais et pour l'évacuation des produits de combustion, tels que les gaz, fumées, odeurs nocives, etc..
Les dispositifs connus jusqu'à ce jour se caractéri- sent en ce que les gaz de combustion provenant du foyer sont amenés à l'atmosphère extérieure en un point situé le plus haut possible au-dessus du foyer, afin de produire, par la dif- férenae de la pression atmosphérique ainsi que par la différence des densités d'air entre le foyer et ce point, le courant nécessaire pour le tirage.
Or, malgré ces dispositifs, un mauvais fonctionnement
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des cheminées se produit assez souvent, accompagné des effets malins, nombreux causant de graves accidents. Parmi ces effets est le retour de flammes et de gaz nocifs: l'explication de ce phénomène étant donnée par la différence de pression entre le foyer et le point le plus haut de la cheminée, différence.. qui peut varier d'un moment à l'autre par suite des courants d'air autour du sommet de la cheminée/et se modifier par conséquent à un tel point que,la pression d'air près du foyer étant plus grande que dehors, l'air extérieur entre dans la cheminée et refoule la colonne chaude et le feu du foyer.
La présente invention remédie à tous oes inconvénient en prévoyant des moyens assurant une circulation parfaite entre le foyer et l'air extérieur, par l'intermédiaire d'un disposi- tif amenant directement l'air extérieur entre le foyer et la cheminée ou dans un point quelconque de celle-ci, de façon que l'air extérieur soit aspiré dans la colonne chaude des gaz de combustion, par rapport avec leur température ainsi qu'avec les conditions de la pression atmosphérique régnant à l'extérieur de la cheminée.
Par le fait que l'air frais est admis dans la colonne chaude, dans un point convenable de celle-ci, on pro- voque un tirage parfait sans se limiter au tirage provoqué par la fumée évacuée par sa propre expansion, l'air frais admis par exemple immédiatement au-dessus du foyer établissant une circu- lation d'air du bas vers le haut et empêchant les famées et les gaz de revenir en arrière quelles que soient les causes intérieu- res ou extérieures qui s'opposaient auparavant à une bonne éva- cuation des produits de combustion.
Le tirage direct produit par les moyens indiqués évitera donc, non seulement le retour des fanées, mais aussi l'expansion des odeurs et des gaz nocifs se répandant. autrefois dans toutes les pièces d'une habitation, tout en assurant une admission irréprochable d'air frais dans le foyer et par consé-
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quent une meilleure utilisation de la. onaieur.
On connait déjà des moyens provoquant un courant ar- tifioiel dans la cheminée, par l'admission d'air dans oelle-oi occasionnant un courant ascensionnel d'air dans la colonne chaude de la cheminée. Mais ces moyens se caractérisent toujours en ce que les ouvertures d'entrée d'air de dehors dans la che- minée coïncident presque avec les ouvertures de sortie de cet air dans la cheminée.
Donc, l'efficacité de ces moyens, de ces ouvertures situées toujours à proximité du sommet de la cheminée est dou- teuse, étant donné que l'aspiration est provoquée seulement par le contact de la colonne chaude et de l'air extérieur, et non par la paroi chauffée même de la oheminée. Les ouvertures étant, de plus, situées parallèlement à l'axe de la cheminée, elles sont accessibles au vent, à la pluie etc., et, peuvent, en cer- tains cas, donner lieu à la rentrée de la fumée etc.. au lieu d'éviter cet inconvénient.
Deux caractéristiques distinguent l'objet de la pré- sente invention de ce qui est connu jusqu'à ce jour. Première- ment le dispositif'aspirateur d'après la présente invention peut être appliqué à n'importe quel endroit entre la cheminée et le foyer, et ainsi, par exemple, même à l'intérieur des chambres, servant ainsi de ventilateur, et secondement, entre l'entrée d'air dans le dispositif aspirateur et la sortie de cet air dans la conduite chaude,une partie de la conduite se trouve recouverte par une enveloppe extérieure de façon que l'entrée de l'air frais dans l'aspirateur et l'entrée de l'as- pirateur dans la colonne chaude soient placés à deux niveaux thermiques différents, déterminant par cette différence le ti- rage nécessaire.
Il est possible de régler ce tirage ainsi que l'éva- cuation des gaz nocifs au moyen des organes ordinaires tels que clefs ou autres.
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Or, ces organes ordinaires, tels que clefs ou autres, présentent de sérieux inconvénients, dont le principal consiste en ce que les clefs actuellement existantes et placées dans les tuyaux, soit horizontalement, . soit verticalement, ainsi que les plaquettes à tiroir disposéesjusqu'à présent dans les hottes des cheminées de cuisine s'encrassent facilement, la suie se dépo- sant sur la plaquette et arrivant. finalement à en empêcher le fonctionnement plus oumoins complètement, et d'autre part., gère l'évacuation des gaz de combustion provoquant ainsi des retours pouvant occasionner des cas d'asphyxie.
Enfin ces clefs ou au- tres, par leur disposition entraînent souvent l'éclatement des conduits d'évacuation, en raison de leur encombrement par l'ag- glomération des suies qui empêchent l'évacuation simultanée des fumées et des gaz.
La présente invention remédie à tous ces inconvé- nients en prévoyant un dispositif utilisant l'enveloppe exté- rieure de l'aspirateur et permettant un réglage du tirage par le réglage d'orifices prévus dans la cheminée même, de préféren- ce par un tuyau intermédiaire marné tiroir annulaire se dépla- çant sur ou dans la cheminée, et couvrant ou découvrant ces ou- vertures d'accord avec le tirage voulu.
Le maniement de ces tuyaux intermédiaires peut se faire de manière quelconque, par exemple à l'aide de tiges as- surant aux tiroirs un mouvement simplement longitudinal, ou, à l'aide de rampes hélicoïdales donnant à ces tuyaux un mouvement rotatif et oblique.
Dans le dispositif d'après la première exécution le tiroir annulaire a un mouvement longitudinal réglé par une tige attachée à lui-même ou autrement; cette disposition se recomman- de plus spécialement contre les plafonds des cuisines, buande- ries, laboratoires et autres, pour l'évacuation des vapeurs, des buées, etc .... en ayant soin que le dispositif d'aspiration d'air soit renversé, c'est-à-dire que l'entrée d'air entre l'enveloppe
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additionnelle et, la cheminée se trouve en haut du dispositif, tandis que les orifices d'entrée d'air dans la cheminée même se trouvent en bas de ce dispositif, de façon que l'air plus chaud entre par les ouvertures de l'enveloppe extérieure placées alors le plus près possible des plafonds.
La deuxième exécution, réalisée par un mouvement ro- tatif et oblique du tiroir annulaire de réglage, se recommande plus spécialement près du foyer ou fourneau de la cuisinière ou autre, afin de permettre son maniement facile à l'aide d'un bout- ton ou d'une manette accessible à la main et remplaçant la clef ordinaire*
Or, les essais faits avec cette construction ont prou- vé qu'il est avantageux de prévoir un réglage d'entrée d'air, non seulement dans le dit espace, mais aussi dans les ouvertu- res prévues en face de la partie supérieure de l'enveloppe en- tourant la cheminée, afin. qu'une entrée double d'air de tirage soit établie :
l'entrée inférieure ayant la température de l'air ambiant., et l'entrée supérieure ayant la température de l'air chauffé pendant son ascension entre l'enveloppe et la cheminée.
La réalisation se fait de préférence, de telle façon que les deux entrées d'air soient réglées simultanément par le même tiroir qui, dans sa position de fermeture, vient se placer sur la partie inférieure de la cheminée, tandis que la partie supérieure de ce tiroir bouche en même temps les communications entre la cheminée et l'enveloppe.
Il est donc clair que, grâce à ce système, l'admission d'air additionnel de réglage peut être complètement arrêtée, ce cas étant désirable, si l'air admis directement dans le foyer suffit pour la manutention du tirage approprié.
L'enveloppe extérieure se trouve de préférence abais- sée de façon que son extrémité inférieure soit près de la partie très chaude et à proximité de l'entrée inférieure d'air, lequel entrant dans cette enveloppe s'échauffe plus rapidement.
Dans les deux premiers cas, on obtient un meilleur ti-
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rage qui peut être réglé beaucoup plus facilement qu'avec une clef ou autre, une plus longue durée du feu donc une grande économie de combustible, et un chauffage continu
Dans le troisième cas, le moyen de prévoir deux en- trées d'air, une chaude et l'autre froide, provoque une amélio- ration sensible du tirage, qui peut être expliquée comme suit l'air chauffé entre l'enveloppe et la cheminée pénètre dans cette dernière et active la colonne chaude de la cheminée.
Le courant d'air établi de cette façon, c'est-à-dire le tirage, in- flue donc sur l'air froid admis par l'entrée inférieure, de telle façon que le tirage final est le résultat d'un courant chaud et d'un courant froid :il est maximun au moment où la clef est en position de fermeture et se ralentit au fur et à me- sure que les deux entrées s'agrandissent; lorsque les deux en trées sont entièrement ouvertes, la combustion se trouve réduite et le tirage suffisant quand même à l'évacuation normale des produits de combustion. Non seulement, il est très facile de ré- gler la durée et. l'intensité du foyer, mais on obtient aussi un meilleur rendement calorique par la combustion aussi complète que possible du combustible, due à un tirage approprié.
Etant donnée la positionbasse du tiroir de réglage, accessible facilement à la main, il est possible de remplacer la tige fixée au tiroir et destinée à son maniement, par une simple anse arrondie permettant unpivotement facile du tiroir et occupant en même temps peu de place*
Si la fumée est refoulée dans la pièce par les orifi- ces de réglage, on a par ce fait même l'indice que la cheminée doit être ramonée.
Enfin ces dispositifs empêchent les tuyaux de rougir et on évite ainsi le dégagement de gaz nocifs tels que, l'oxyde de carbone*
Un des dispositifs aspirateurs est recommandé pour la ventilation des locaux tels que cuisines, buanderies, labo- ratoires ou autres, pour l'évacuation des vapeurs, buées, etc., et emporte pour cela l'entrée de l'air frais dans la colonne
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chaude des gaz de combustion au même niveau que l'entrée de l'air auxiliaire de tirage. Ceci présente quelquefois des incon- vénients, du fait que la colonne chaude obture presque le passa- ge d'air auxiliaire et agit à l'encontre de la clef de tirage, en ralentissant, l'échappement des gaz de combustion.
Pour y remédier, cette entrée des gaz de combustion est, placée, selon un mode d'exécution, au-dessus de l'entrée de l'air auxiliaire, de façon que la colonne chaude active, par sa plus grande légèreté, le tirage et assure ainsi une vitesse d'échappement supérieure à sa vitesse ordinaire.
De ce fait, il est possible de placer les entrées des gaz de combustion ou de fumée à n'importe quel endroit du dispositif de tirage, sur une ou plusieurs faces du même. Des tampons obturateurs sont donc prévus pour la fermeture d'une ou de plusieurs entrées selon la nécessité. Il reste bien en- tendu que le dispositif' de tirage est placé toujours de façon que ses ouvertures supérieures se trouvent à la partie la plus chaude du local à ventiler, tel qu'à la hauteur de fenêtres, cages d'escalier ou autres. Dans ce cas des dispositions doi- vent être prévues pour pouvoir modifier la situation de hauteur de ces ouvertures soit par un cloisonnement ou autre.
Le réglage de la ventilation se fait à la main, soit directement, soit par l'intermédiaire de chaines ou câbles renvoyés par des poulies, comme décrit ci-après.
Une des extrémités de la chaîne ou du câble est fixée à la tige de réglage de ventilation et l'autre à une petite manette, qui pivote sur un support en forme de secteur perforé, et peut rester enclenchée à la position choisie.
Le dit support du secteur peut être situé à n'impor te quel endroit pour sa plus grande facilité de manoeuvre.
En installant un système de ventilation en plusieurs locaux superposés dans un bâtiment comprenant une cheminée commune s'étendant sur toute la hauteur du bâtiment et dans laquelle aboutissent les cheminées particulières de chaque
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local, les dispositifs de tirage formant en même temps des aspirateurs d'air vicié, sont placés au point le plus haut du local, entre la cheminée particulière et l'ouverture dans le mur menant dans la cheminée commune.
L'extrémité inférieure de cette cheminée commune abou- tit de préférence dans un aspirateur commun placé par exemple dans la cave, où l'air a une température relativement basse.
C'est donc par suite de la pression atmosphérique, que l'air montera dans cet endroit vers le haut et aidera ainsi à l'éta- blissement d'un puissant tirage, assurant une évacuation complè- te des produits de combustion ainsi qu'une ventilation énergique de chaque local relié à cette cheminée. Ce dispositif permet- tant une cheminée parfaitement ventilée supprime donc tous les risquesd'incendie,feu de cheminée, éclatement ou autres, inhérents habituellement aux cheminées communes.
Il va sans dire que l'emplacement du dispositif de tirage se fait toujours d'accord avec les besoins particuliers, par exemple, dans un bâtiment en maçonnerie où un réglage du tirage n'est pas nécessaire, le ventilateur reste constamment dans sa position d'ouverture et peut, au cas où une cave n'est pas prévue, être placé dans n'importe quel 'endroit, une sorte de fosse, sous-sol ou autre.
Il est encore possible suivant l'invention d'obtenir une meilleure ventilation du local et un meilleur tirage de la cheminée avec un appareil ventilateur, dérivant de ceux qui viennent d'être décrits, et consistant dans l'établissement d'une communication réglable entre la cheminée et le local d'où le tirage doit être réglé.
Mais les appareils précédents étaient destinés prin- cipalement à la ventilation du local chauffé c'est-à-dire à l'évacuation des vapeurs nocives ou autres, et non au tirage proprement dit, ce tirage se faisant à l'aide d'un appareil spécial posé dans la oave, à l'extrémité inférieure de la che- minée commune aux divers locaux étagés.
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L'appareil ventilateur présent devient donc un véri- table appareil de tirage, perfectionné au plus haut point, as- surant un fonctionnement parfait de la cheminée et le renouvel- lement, de l'air dans la pièce chauffée.
En effet, une telle pièce chauffée comporte trois cou- ches distinctes d'air: la couche basse donc la plus froide, la couche haute, donc la plus chaude et, entre elles deux, la cou- che moyenne, qui peut être appelée la couche neutre, et dont l'épaisseur varie naturellement selon la température de chauf- fage.
L'échappement de l'air de la pièce chauffée doit se faire toujours à l'endroit de la couche ou zone supérieure, c'est-à-dire de la zone chaude, mais souvent la chaleur de la pièce n'est pas suffisante pour assurer par la différence des densités d'air chaud et froid le tirage et la ventilation con- venables.
D'un autre côté on ne peut relier directement la pièce chauffée et la cheminée. Cette communication n'est pas possible pour plusieurs raisons, telles que : la possibilité de retour des gaz de la cheminée dans la pièce, la difficulté de la réalisation de,dispositifs de réglage, le danger des in- cendies, etc... etc...
L'invention obvie à tous ces inconvénients par un ap- pareil qui se loge du dehors contre la cheminée, et présente les avantages suivants :
1 - Tirage perfectionné obtenu par deux orifices si- tués dans des plans différents, et prévus dans un caisson en tôle ou autre s'appliquant contre la cheminée et chauffé par elle, de façon que, sa température étant plus forte que celle régnant en haut de la pièce chauffée, l'air de cette pièce s'en- gouffre dans le dit caisson, et, le traversant, pénètre ensuite dans la cheminée. Le courant d'air est fonction du degré d'ou- verture des orifices.
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2 - Obturation graduelle et simultanée des orifices de façon parfaite et empêchement absolu du dépôt de la suie lors du rampnage.
3 - Commodité de montage et de démontage.
4 - Interchangeabilité des pièces.
5 - Adaptation universelle, aussi bien pour le tirage perfectionné dans un foyer que pour la ventilation d'un appar- tement.
6 - Maniement facile, etc...
Quelques modes d'exécution de l'invention sont repré- sentés dans les dessins annexés, dans lesquels :
La fig. 1 montre en section longitudinale une mitre destinée à être placée sur la cheminée, et pourvue du dispositif de tirage.
La Fig. 2 est une section transversale de la même, selon A-A de la fig. 1.
La Fig. 3 représente une variante d'exécution en sec- tion longitudinale.
La Fig. 4 est une coupe transversale de la même, selon
B-B de la Fig. 3.
La Fig. 5 est une coupe transversale d'une variante d'exécution.
La Fig. 6 montre l'appareil à mouvement longitudinal du tiroir en position d'ouverture des orifices de réglage, par- tiellement en coupe.
La Fig. 7 est une vue en plan et coupe de la même sui- vant C-C de la Fig. 6.
La Fig. 8 montre le même appareil en position de fer- meture de ces orifices.
La Fig. 9 montre un autre mode d'exécution, c'est-à- dire avec le mouvement rotatif et oblique du tiroir, partiellement fil coupe partielle-/ /ment en élévation, en position d'ouverture des orifices de ré- glage.
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La Fig. 10 est une vue en plan et coupe de cette exé- cution, suivant D-D de la Fig. 9.
La Fig. 11 montre ce mode d'exécution en position de fermeture des dits orifices.
La Fig. 12 représente en vue extérieure et coupe par- tielle, un dispositif de tirage, comportant une enveloppe exté- rieure sur la cheminée, deux entrées d'air en deux niveaux dif- férents et un tiroir réglant les deux entrées simultanément.
La Fig. 13 montre un dispositif de tirage placé par exemple dans une cave, à l'extrémité inférieure d'une cheminée commune à plusieurs locaux.
La Fig. 14 représente, en section longitudinale un tel système de tirage et de ventilation de plusieurs locaux su- -perposés.
La Fig. 15 montre en coupe un mode d'exécution d'un appareil utilisable comme régleur de tirage ou comme aspirateur d'air vicié d'un local, et maniable à l'aide d'une chainette.
La Fig. 16 montre une vue en plan du même, le dessus enlevé.
La Fig. 17 représente en élévation une manette pour la chaîne, avec son support permettant la fixation de la manet- te en positions différentes de réglage.
La Fig. 18 est une vue en plan de ce dispositif.
La Fig. 19 montre en coupe verticale un appareil ven- tilateur perfectionné, se logeant contre la cheminée.
La Fig. 20 montre le même vu de face; le couvercle et le conduit aboutissant à la cheminée enlevés.
La Fig. 21 montre le même vu en plan et coupe suivant E-E de la Pig. 19, l'orifice inférieur obturé.
La Fig. 22 montre la disposition de l'appareil dans l'appartement, ou autre.
La mitre 1, selon Figs. 1 et 2, est pourvue, sur une certaine longueur, d'une enveloppe extérieure 2 ; desouvertures
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3 sont prévues près de la partie supérieure de ladite enveloppe
2, dans le corps 1 de la mitre: 4 représente la partie ouverte au fond de la dite enveloppe attachée à la mitre par le haut en 5. Or, d'après l'invention la distance entre les ouvertures
3 et 4. est telle, que la différence des niveaux thermiques en
3 et 4 détermine l'aspiration nécessaire du courant d'air dans la mitre et par conséquent le tirage approprié.
De préférence, les ouvertures 4 sont situées dans un plan perpendiculaire au plan des ouvertures 3, et. dans l'exemple cité, perpendiculairement à l'axe de la cheminée. On évite ainsi. l'entrée de la pluie etc...dans les ouvertures 3 de la mitre 1.
D'après le mode d'exécution représenté en Figs. 3 et
4, deux enveloppes 2' et 2" sont prévues sur le bâti 6. On pro- fite ainsi de deux différences thermiques entre les deux ni- veaux de chaque enveloppe. L'action de tirage se trouve ainsi doublée, ce dispositif étant préférable par conséquent là où le tirage est très défectueux ; représente un petit toit de protec- tion disposé au-dessus de la mitre; ce petit toit dont la par- tie supérieure est en forme de champignon, comme généralement, est convexe à sa base au lieu d'être concave,ce qui empêche le trop grand refroidissement des fumées, permet leur dégagement plus rapide et évite l'encrassement de sa partie inférieure.
Tandis que la mitre en Fige. 1 et 2 est construite par exemple, en terre cuite, la mitre en Figs. 3 et 4 est établie en tôle. Il est du reste bien compris que cet aspirateur peut être construit en matière quelconque, et qu'il peut même former une partie intégrante d'une cheminée en un point quelconque con- venable de celle-ci.
Il est également possible de disposer un aspirateur semblable dans un local, par exemple dans une chambre, directe- ment entre le foyer et la conduite des gaz, intercaler par exem- ple, cet aspirateur verticalement ou horizontalement entre le foyer et un trou pratiqué ad hoc dans la fermeture de la chemi.-- née dans la chambre.
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Dans ce cas la section de l'aspirateur peut être comprise dans un cercle, comme montré en Fig. 5.
Au cas où la section choisie de l'enveloppe extérieu- re est un rectangle, comme par exemple indiqué en Fig. 4, il est avantageux de placer ces rectangles en diagonales sur la souche afin de couper le plus possible la force du vent sur les surfaces de l'enveloppe.
Selon le mode d'exécution représenté en Fig. 6 à 8, la cheminée 1 est, comme précédemment en Figs. 1 et 3, entou- rée, sur une partie de sa longueur, d'une enveloppe auxiliaire 2. Mais tandis que, dans les Fig. 1 et 3, l'entrée d'air, dans l'espace intermédiaire entre la cheminée et la dite enveloppe, @ se trouve en bas de cette dernière, ici ce dispositif se trouve renversé, cette entrée 4 se trouvant en haut, afin de faciliter l'accès de l'air chaud qui occupe toujours les couches supé- rieures de la pièce;3 indique la communication de cet espace intermédiaire avec la cheminée.
Un tiroir annulaire 7' mobile en hauteur, permet de régler l'ouverture de cette communication à l'aide par, exemple d'une tige 8 fixée au tiroir et passant par une ouverture appropriée de l'enveloppe 2 vers le bas de façon à être accessible à la main.
Dans ce mode d'exéàution le tuyau constituant la cheminée est établi en deux parties 1 et 1', séparées entre elles par un espace tenant lieu d'orifice de réglage et mainte- nues séparées par les bases supérieure et, inférieure de l'en- veloppe 2.
Selon le mode d'exécution représenté en Figs. 9 à 11, la cheminée est également constituée en deux parties 1 et 1' séparées par un espace 3' formant orifice de réglage, mais reliées entre elles par des entretoises 9 rivées aux deux par- ties de la cheminée; 2 est l'enveloppe d'admission d'air auxi- liaire de tirage, entrant en 4 dans l'espace intermédiaire entre l'enveloppe et la cheminée, et de là par des ouvertures 3 pra- tiquées dans la cheminée à l'intérieur de celle-ci; un tiroir
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est disposé à l'intérieur de la partie supérieure ou inférieure de la cheminée, pourvue en 10 d'une entaille hélicoïdale dans laquelle s'engage un bouton 11 fixé à une tige en équerre 12 rivée sur le tiroir 7'.
Il est clair qu'en poussant la tige 12 le bouton 11 suivra le chemin oblique de l'entaille 10, par exemple vers le bas, le tiroir s'abaissera simultanément fermant ainsi plus ou moins l'orifice 3'. Le mouvement inverse de la tige produit naturellement le contraire, par conséquent l'ouverture du dit orifice.
L'appareil représenté en Fig. 12 comporte, comme en Fig. 9, une cheminée en deux parties 1 et 1', liées entre elles par des entretoises 9 rivées aux deux parties de la cheminée; 3' est l'espace séparant les deux parties et formant orifice de réglage. 2 est l'enveloppe d'admission d'air auxiliaire de tirage, entrant en 4 dans l'espace intermédiaire entre la chemi- née et l'enveloppe, et de là, par les ouvertures 3, à l'intérieur de la cheminée. Un tiroir 7' disposé à la partie supérieure ou inférieure de la cheminée est pourvu en 11 d'un bouton s'enga- geant dans une rainure hélicoïdale 10 percée dans la cheminée ou. inversement.
La nouveauté consiste en ce que, jusqu'à présent les ouvertures supérieures 3 restaient constamment ouvertes vers l'extérieur. Selon la Fig. 12 le tiroir 7' est allongé de façon à s'étendre au-dessus de ces ouvertures, et est pourvu d'orifi- ces 13 à travers lesquels la communication s'établit au moment où le tiroir est suffisamment soulevé à l'aide de la poignée 14 fixée à sa partie inférieure. Il s'ensuit que ces deux entrées, supérieure et inférieure, sont simultanément ouvertes ou fermées.
Selon la Fig. 13 l'aspirateur régulateur de tirage comprend une boite en tôle ou autre 15, pourvue dans sa partie supérieure d'ouvertures 16 pour l'entrée d'air, et en 17,18
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d'ouvertures pour le montage des tuyaux d'admission des gaz de combustion ou autre. La cheminée s'attache en 19, tandis que l'extrémité inférieure 20 d'une croix tubulaire formée de cette manière aboutit librement dans la boite à une certaine distance du fond.
Il est donc évident que l'air frais entrant selon les flèches par cette extrémité 20 implique aux gaz de combus- tion entrant en 17, etc.. une certaine vitesse ascensionnelle hâtant l'évacuation des gaz de combustion. En même temps l'air vicié, contenu dans le local recevant cette boite aspiratrioe se trouve éconduit par les ouvertures 16 et,le local parfaite- ment ventilé.
Au cas d'un bâtiment composé de locaux étagés comme par exemple en Fig. 14, où les cheminées particulières 1', 1'', etc.. aboutissent aux appareils aspirateurs représentés en
Figs. 1 à 12 les reliant à la cheminée commune 21, il est avan- tageux de placer, comme mentionné, un appareil ventilateur com- mun 22 dans la cave 23, afin que l'air froid puisse pénétrer dans la cheminée 21 selon le sens des flèches 24.
Il est. possible d'employer aussi l'appareil selon les Figs. 15 et. 16 comme dispositif de tirage ou comme disposiw tif de ventilation. Dans ces deux cas l'appareil sera placé le plus haut possible dans la pièce à ventiler, son maniement étant effectué à l'aide d'une chainette 25, câble ou autre.
Cet appareil comprend, comme celui représenté en Fig.
13, une boite en tôle ou autre 26, pourvue dans sa partie supé- rieure des ouvertures 16 pour l'entrée d'air et en 17 d'une ou- verture pour le montage des tuyaux d'admission des gaz de com- bustion. L'extrémité inférieure 20, par laquelle se fait l'en- trée d'air de réglage, est cependant obturable par un tiroir an- nulaire 27 commandé par un système de leviers 28, 29, articulés par exemple autour d'axes 30 et 31 ; 31 pouvant être aussi bien fixé de manière quelconque de l'autre côté de l'axe 30.
La traction exercée sur la chaînette fait mouvoir le système de
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leviers et par suite le tiroir 27 dans la position correspondant te à la plus ou moins grande ouverture de l'entrée d'air. La dite position peut être maintenue à l'aide de l'appareil repré- senté en Figs. 17 et 18.
Cet appareil comprend une manette 32, à laquelle abou- tit la chaînette 25, articulée en 33 entre deux platines 34, 35 maintenues ensemble à l'aide de boulons entretoisés 36, 37. Une série de perforations 38 est prévue dans la platine postérieure 34, ces perforations étant destinées à recevoir un goujon 39 at- taché à la manette 32 laquelle est appliquée contre la platine 34 par un ressort 40 rivé sur elle en 41 et butant contre un écrou 42 vissé sur le boulon d'articulation 33.
Le fonctionnement est le suivant :
En tirant la manette 32 on dégage le goujon 39 d'un des trous 30 où il était retenu. Il suffit alors de faire pivo- ter la manette autour du point 33 et, arrivé à la position de réglage choisi, de la laisser se réenclanober seule sous l'ac- tion du ressort 40.
En Figs. 19, 20.et 21 l'appareil ventilateur a la for- me d'une boite se composant de trois parties : lecaisson 26 dais lequel est pratiqué l'orifice supérieur 16 d'entrée d'air, le couvercle 26' dans lequel est pratiqué l'orifice inférieur 20 de sortie d'air et le conduit 43 aboutissant à la cheminée et évacuant l'air vicié par l'orifice 19. -
Le mécanisme de réglage disposé dans le caisson 26 comprend deux tiroirs 27 et 27' dont l'un situé contre la paroi avant du caisson règle l'ouverture de l'orifice supérieur 16, et dont l'autre situé contre la paroi opposée c'est-à-dire le couvercle 26' règle l'ouverture de l'orifice inférieur 20.
Les deux tiroirs 27 et 27' règlent simultanément et graduellement l'ouverture des orifices 16 et 20 au moyen d'un jeu de bielles les connectant et conçu de la façon suivante le tiroir 27 est relié par une bielle 44 à un levier transversal 45 articulé en 46 sur une tige support 47 disposée
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verticalement dans le caisson et fixée à ses parois horizon- tales. Le tiroir 27' est relié par une bielle 48 à l'autre extrémité du levier transversal 45. Le bras du levier, auquel est articu- lé la bielle 44, est un peu prolongé et sert en 49 de point d'attache à une chaîne ou câble 25 passant sur un galet de ren- voi 50 disposé dans la partie supérieure du caisson.
L'autre extrémité de la chaîne ou câble 25 peut être fixée par exemple à la manette articulée 32 du dispositif d'en-
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dénouement iVinni i. nu nu lu-MnirM ùmn . ,u.11 t'.ln sus-mentionné, de façon que la dite chaîne puisse être maintenue dans une posi- tion quelconque et par elle le levier 45'
La chaîne commande, par l'intermédiaire des tiroirs, la fermeture des orifices. Il suffit de la lâcher pour obtenir l'ouverture de ces orifices, car le tiroir supérieur 27 est rappelé dans la position d'ouverture par un ressort vertical 51 fixé à la paroi inférieure du caisson.
Le couvercle 26' s'engage, en glissant avec ses deux rebords verticaux plies 52 et 53, sur les côtés 54 et 55 du caisson ou inversement. Ce couvercle comporte dans sa partie in- férieure une bordure 56, sur laquelle s'emboîte le conduit, 43 par une partie correspondante 57.
Lors du montage,l'appareil se pose, comme indiqué en Fig. 22, c'est-à-dire avec le conduit 43 dans la cheminée 21, tandis que le reste de l'appareil avec tout son mécanisme est placée dans la pièce 58 contre le mur 59 de la cheminée ou même dans un encastrement de ce mur. A hauteur convenable on fixe le dispositif d'enclenchement et on relie à sa manette articulée 32 la chaîne ou câble 25.
En cas de démontage, on retire le caisson et le cou- vercle de l'emboîtement 57, de façon que le conduit 43 reste dans le mur de la cheminée, où il est fixé par tous moyens appropriés, on abaisse ensuite l'appareil et on retire le couver- cle 26', ce qui permet une accessibilité de tout le mécanisme.
Il est possible de prévoir, au lieu de deux ouvertures,
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une seule ouverture réglable dans une boite correspondante com- portant un tiroir et le mécanisme afin d'empêcher le retour de la flamme au moment de l'ouverture ainsi que la suie lors du ramonage.
La caractéristique essentielle réside-toujours dans la déviation du courant d'air passant dans la cheminée suivant l'intérieur de la boite.
L'invention telle que décrite permet diverses modi- fications ne sortant pas du cadre de l'idée principale. Il est possible de varier le nombre et la combinaison des appareils, entre eux et avec d'autres, ainsi que leur mode de réglage, de façon quelconque appropriée, tout en conservant le but, c'est-à- dire le tirage amélioré par l'air auxiliaire, ainsi que les moyens de modifier son admission.
Enfin, il est bien évident que les appareils ci-des- sus décrits peuvent, tout en restant conforme au principe fon- damental de l'invention,, être construits, en tout ou partie, en toutes matières convenables et recevoir toutes formes, dimen- sions, proportions le mieux approprie{ au but désiré et que no- tamment les orifices de réglage décrits pourraient être prévus dans la cheminée en découpant dans celle-ci des trous que l'on tiendrait ouverts ou fermés, selon le tirage voulu, par la po- sition donnée au tiroir.