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"Perfectionnements dans les machines à clouer"
Cette invention a trait aux machines à clouer et porte sur l'appareil d'alimentation dont sont munies, par exemple, les cloueuses servant à fixer les talons aux chaussures.
Ordinairement, cet appareil comprend, avec un distributeur qui prend des clous dans des tambours ou trémies où ils sont mis en vrac et range ces clous en groupes correspondant a la forme à donner au clouage de chaque talon, un chargeur qui retire ces groupes un par un du distributeur et les introduit dans le mécanisme qui doit les chasser dans l'ouvrage.
Or, la présente invention vise à rendre cet appareil d'alimentation d'un usage plus efficace et plus commode par l'utilisation de moyens nouveaux permettant à l'opérateur de transmettre aisément la force motrice aux pièces mobiles du distributeur et du chargeur, par l'emploi -de trémies perfec- tionnées de manière à pouvoir y puiser simultanément des clous de différentes longueurs, par une disposition des canaux conducteurs destinée à faciliter la sortie des clous desdites
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trémies, par l'adaptation des séparateurs à faire descendre un par un les clous logés dans les canaux conducteurs, enfin par un remaniement des dispositifs rangeurs et culbuteurs de clous allant avec lesdites trémies et lesdits canaux, en vue d'éviter leur engorgement.
Au dessin ci-j oint :
Fig. 1 est une vue, en élévation latérale ébréchée, des parties d'une machine à clouer les talons bois auxquelles s'adressent les perfectionnements dont s'agit; fig. 2 est une vue de f&ce de la tête de la même machine montrant le distributeur;
Fig. 3 est une coupe horizontale par la ligne 3-3 de fige 1;
Fig. 4 est une coupe analogue par la ligne 4--4 de fig. 1;
Fig. 5 est une perspective d'un séparateur de clous avec les portions attenantes du canal conducteur ;
Fig. 6 illustre pareillement le bas de la commande des séparateurs de clous ;
Fig. 7 est une perspective, à plus grande échelle, de la came représentée fig. 6 ;
Fig. 8 est un plan du dessous du chargeur;
Enfin, fig. 9 illustre,en perspective, la monture de la trémie inférieure.
Sur le bâti 10 est monte' un étau porte-ouvrage 12, ainsi qutune tête à mouvement vertical 14 qui serre le talon contre la chaussure reposant sur l'étau, pour empêcher ledit talon de bouger durant le clouage. Dans des guides 16, formés dans le porte-ouvrage, montent et descendent alternativement des enfonçoirs 18 sur le haut desquels viennent tomber les clous qu'ils chassent par l'intérieur de la chaussure à travers l'emboîtage de celle-ci jusque dans le talon serré dessus par la tête 14. Les guide-enfonçoirs sont remplis.de clous
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par l'appareil que l'on va maintenant décrire.
Au sommet du bâti est un carter formé préf érablement de deux sections superposées, 20 et 22. La section supérieure, qui est plus petite que l'autre, est spécialement destinée à recevoir des clous dont l'un fera partie de chaque groupe a chasser dans l'ouvrage. Ce clou peut revêtir une forme particulière (être muni, par exemple, d'une nervure hélicoï- dale) ou bien avoir une longueur différente de ceux contenus dans la section inférieure 22 du carter. Le haut .de chacune des sections 20, 22 est pourvu d'une ouverture fermée normale- ment par un couvercle 23 qu'on peut lever pour visiter l'intérieur desdites sections ou y mettre -les clous à distribuer.
Chaque section est munie ici de parois supérieure et inférieure divergeant vers l'arrière et, juste en dessous du point de jonction des parois de chacune sont montés des canaux conducteurs de clous, 24 et 26, desservant respectivement les sections 20 et 22. Ces canaux, inclinés de haut en bas vers l'avant, passent à travers des fentes ménagées dans les parois inférieures desdites sections. On verra par le dessin que du haut de la section supérieure du carter part un de ces canaux, tandis que du haut de l'autre section en partent quatre autres, ce nombre pouvant cependant être varié à volonté*. Les extrémités postérieures des canaux 24 et 26 sont entourées respectivement de trémies 28 et 30 qui ferment les sections du carter à ces endroits.
La trémie du haut (28) peut tourner autour d'une broche 27 implantée horizontalement dans un support 29 formant corps avec la section 20 du carter et sur lequel prend appui le haut du canal 24. Pour empêcher la trémie de glisser sur cette broche, on peut tarauder un écrou sur le ' dehors de celle-ci. Sur un côté de la section inférieure 22 du carter est articulé un étrier horizontal 31 qui se rend jusque de l'autre cote de ladite section où il est fixé en
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place l'aide d'une goupille 32 introduite verticalement dans des perforations percées en regard dans l'étrier et dans des oreilles de la section 22 faites pour embrasser l'étrier. Du centre de ce dernier se projette vers l'intérieur une broche horizontale
33 autour de laquelle tourne la trémie 30.
Quand l'étrier est fixé en place, cette trémie peut être tenue en contact intime avec une face lisse, formée sur l'extrémité' attenante de la section 22 pour servir d'obturateur. Quand on veut avoir accès à la trémie (lorsqu'il s'agit,par exemple, d'en vider le contenu), il suffit de retirer la goupille 32 et de faire pivoter l'étrier autour de son articulation. Les clous peuvent alors sortir de la trémie et glisser sur la paroi inclinée 52 pour tomber dans un récipient quelconque placé dessous pour les recueillir. Enfin, sur un support 35, fixé horizontalement entre les côtes opposes de la section 22 du carter, apnuie le haut des canaux conducteurs 26, ce support ne présentant aucune saillie supérieure ou inférieure susceptible d'être rencontrée par les clous.
La monture de la trémie du haut est aussi simple que solide, tandis que celle de la trémie du bas débarrasse les nombreux canaux de pièces d'appui qui pourraient entraver la descente des clous dedans, tout en facilitant l'enlèvement de la trémie pour changer les clous. Le pourtour extérieur de chaque trémie est armé de dents 36 qui engrènent avec un pignon 38 cale' sur un arbre horizontal 40 tourillonne' dans le bâti supportant les sections du carter, une roue hélicoïdale 42 transmettant audit arbre le mouvement d'un arbre vertical 44. Au bas de ce dernier est fixée une roue de friction 46 dont la périphérie porte sur la face du volant 48 de la machine.
Dans chaque trémie sont des pales 50 (fig. 2) qui ramassent les clous pendant la rotation de ladite trémie et les laissent retomber sur le haut des canaux pour leur permettre de descendre vers le bas de ceux-ci. D'autre part, la paroi inférieure 52 de chaque section du carter incline
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de haut en bas vers l'arrière à partir des canaux et vient aboutir à la trémie qui va avec, formant ainsi une goulotte par ou les clous tombant des canaux sont ramenés à la trémie.
Chaque canal conducteur est formé de barres parallèles laissant entre elles une gorge 54 dans laquelle les clous restent suspendus par la tête qui appuie sur le dessus desdites barres. Il peut arriver que les clous se rapprochent en désor- dre de l'avant des sections du carter, les tiges de quelques- uns de ces clous restant par exemple couchées en travers du sommet des canaux. Pour remettre ces clous en bon ordre, avec chaque trémie va un dispositif qui peut prendre la forme d'un disque 56 muni, à sa périphérie, de deux rangées de dents ou saillies 58 (fig. 4) espacées l'une de l'autre par une échancrure faisant face à la gorge 54 du canal.
Ces disques sont portés par un arbre 60 monté pour tourner horizontalement juste en dedans de l'extrémité antérieure courbe de chaque section du carter, les dents des disques se trouvant placées au ras de la surface courbe et ayant virtuellement le même centre qu'elle. Les disques des deux sections 20 et 22 sont montés à frottement sur leurs arbres, ce qui leur permet de glisser quand leur rotation rencontre un surcroît de résistance, comme lorsque des chicots de clous se calent entre eux et la paroi de la section Si l'on se reporte maintenant à la figure 4 illustrant les disques place-clous de la section inférieure 22 disposés en file parce qu'elle en possède plusieurs tandis que la section supérieure n'en a qu'un, on verra que l'arbre porte un rebord 64 près d'un de ses bouts, son autre bout étant fileté*pour recevoir un écrou 66.
Les disques sont espaces.' l'un de l'autre, comme aussi du rebord et de l'écrou, par des colliers 68 qui sont capables de glisser également sur l'arbre et dont le diamètre est approximativement celui des disques.
Ceci est afin d'empêcher les clous de venir se loger entre les
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colliers et la section, ce qui engorgerait l'appareil. Au centre de la rangée des disques, l'arbre porte une roue hélicoïdale 70 qui est folle dessus et engrène avec une vis sans fin 72 calée sur l'arbre 44. Entre l'écrou 66 et l'extrémité ou. tête du collier voisin est interpose* un ressort
74 servant à serrer toutes les pièces (disques, roue hélicoïdale et colliers) les unes contre les autres et assez fermement pour les faire tourner normalement avec l'arbre, tout en permettant à celui-ci de tourner par leur entremise quand leur rotation rencontre par trop de résistance.
La puissance de l'entraîne- ment par frottement peut être variée en modifiant la position de l'écrou sur l'arbre, ce qui aura l'effet d'augmenter ou diminuer la force du ressort. L'arbre 60 de la section supérieure 20 du carter peut être commande' par l'arbre supérieur 40 au moyen d'un arbre vertical 73 et d'un engrenage 75.
Durant la descente des clous dans les canaux, leurs tiges rencontrent dans chacun un dispositif qui sépare le dernier clou des autres au bas de la file et le décharge tout seul.
Comme le fait voir la fig. 5, chaque séparateur se compose d'un disque 76 dont la face supérieure incline de haut en bas vers l'extérieur. Ici, ce disque est ainsi fixé à un arbre rotatif 78, monté à côté de la gorge correspondante 54 de l'une des barres du canal, que sa surface supérieure se trouve quelque peu en contre-bas de la surface du canal sur laquelle appuient les têtes des clous.
Dans la périphérie du disque est un creux 80 fait assez profond pour recevoir les tiges des clous, et, au bas de chaque arbre 78, est fixé un disque 82 d'où descend un manneton. Au manneton du dispositif dont est muni le canal supérieur 24 pour ne décharger qu'un clou à la fois est accouplé un organe de transmission 84 (fig. 2), tandis cae les mannetons allant avec les canaux inférieurs 26 sont assembles tous ensemble par le moyen d'une tige 86 (fig. 5)
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suspendue dessus et portant sur des colliers 88 fixs à demeure au bas des mannetons.
Le centre de la tige 86 est muni d'un renflement 90 avec coulisse vertica.le où pénètre une broche 92 se projetant du bas de la branche verticale d'un levier coudé 94 articule* à l'avant de la section 22 du carter. Quant à l'organe de transmission 84 du disque supérieur, il est attaché à la branche montante dudit levier coude'. Enfin, sur une branche essentiellement horizontale du levier 94 pivote une tige verticale 96 coulissant dans une console 98 (fig. 1, 6) se projetant du bâti. Cette console est faite en deux pièces dont les bouts attenants se vissent dans un raccord 100, ce qui permet de varier la longueur de la tige, donc la course des séparateurs, par l'intermédiaire des transmissions susdites afin de déterminer l'amplitude de mouvement du creux 80 dans une certaine direction.
La distance parcourue par le disque dans la direction opposée est déterminée par la rencontre d'un crou et contre-écrou 102 avec le dessus de la console 98. Au bas de la tige 96 est monté fou un galet 104 qui porte sur une came 106 actionnée de la façon expliquée ci-après. Quand cette came est au repos, la tige 96 reste dans une pos.ition où les écrous 102 reposent sur la console 98.
Le creux 80 de chaque disque séparateur se trouve alors en regard de la gorge guide-clous dans un prolonge- ment du canal correspondant, tandis que la tête du dernier des clous logeas dans ce canal porte sur la'face supérieure du disque, sa tige accotant sur le bord cylindrique. Quand la came tourne, la tige 96 remonte, ce qui fait tourner le disque séparateur jusqu'à ce que son creux vienne se placer en regard de la gorge 54 du canal supérieur, la tige du clou entrant alors dans ledit creux. Lorsque la saillie de la came s'ôte de dessous la tige, un ressort 107 ra.mène le disque séparateur à sa position initiale.
L'unique clou de*taché ainsi de la file est donc décharge* et sa tombée du disque est facilitée par l'inclinaison de la surface supérieure du disque séparateur.
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En sortant du canal 24 et de chacun des canaux 26, les clous détaches par les séparateurs entrent dans la partie 108 au bas desdits canaux. Et comme les clous se meuvent ici un par un et éprouvent moins de résistance que les clous plus lourds logés dans la partie supérieure des canaux, les parties
108 sont plus inclinées. Il en résulte que la descente de chaque clou ne sera pas entravée par le frottement. Dans la gorge de chaque partie 108 des canaux est installé, à proximité de l'extrémité inférieure verticale des barres des canaux, un organe 110 qui tourne les clous bout pour bout lorsqu'ils passent devant lui.
Cet organe est muni d'une paroi verticale
112 contre laquelle viennent heurter les tiges des clous, comme aussi d'une paroi 114 (inclinant de haut en bas vers l'avant) par-dessus laquelle les clous glissent ensuite tête bêche pour être délivres dans une position qui permettra de les chasser en frappant de bas en haut dessus.
Les clous ainsi renversés tombent dans des guides verticaux
116 entre la plaque arrière et le couvercle d'un porte-clous 118 (Fig . 1) monté à pic à l'avant de tous les canaux. Du bas de ces guides partent des tubes 120 qui débouchent dans des trous 122 parcés dans une plaque 124 assise sur le bâti en un point situé un peu en dessus de l'étau porte-chaussure 12 et derrière lui.
La disposition des trous 122 de la plaque 324: correspond à l'agencement des guides 16 du porte-ouvrage. Les clous sont retenus temporairement dans les trous 122 par une petite porte ou guichet 126 coulissant dans des rainures sur le côté dessous de la plaque 124. Sur une vis montée dans ladite plaque s' en- roule un ressort 128 qui appuie par un bout contre un côté de celle-ci et, par l'autre bout, contre un prolongement supérieur du guichet, ce ressort tenant les trous 130 de ce dernier hors d'alignement avec ceux de la plaque 124. Une poussée sur le devant du guichet amènera les deux jeux de trous en regard,
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ce qui permettra de distribuer les clous tombes dans les tubes 120.
Pour faire entrer dans les guide-enfonçoirs 16 du porte- ouvrage les clous contenus dans la plaque 124, on utilise un chargeur 132 à mouvement de va-et-vient (fig. 1). De préfé- rence, ce chargeur est monte à l'avant d'une barre 134 qui se meut entre les parois du bâti 10, sur une ligne située juste en dessus du sommet du porte-ouvrage. Une fois le chargeur arrive* à la limite dé son mouvement arrière, une vis de butée 136, montée horizontalement en position réglable dans une oreille du bâti, tient les trous 138 dudit chargeur en regard des trous 122 de la plaque 124.
Une autre vis, 140, montée en position réglable dans le prolongement supérieur de la barre 134, vient heurter alors.le guichet 126, ce qui fait que lorsque ladite barre semment au repos, les trous 130 du guichet communiquent avec ceux de la plaque 124 et du chargeur et les clous contenus dans ladite plaque peuvent tomber dans le porte- ouvrage. Pendant le mouvement inverse de la barre, mouvement dont l'étendue dépend de la position donnée à une vis d'arrêt 142 montée dessus et venant rencontrer une partie du bâti, les clous sont empêchas de sortir des trous 138 par une porte ou guichet 144 (fig. 8) sur lequel ils appuient.
Ce guichet, articulé de façon à pouvoir passer en travers de la face de dessous du chargeur, est tenu normalement dans la position qu'il faut pour boucher les trous, par le moyen d'une clenche 146 dans laquelle engrènent des vis 147 qui servent à guider son mouvement de glissement sur le chargeur. Cette clenche empêche le guichet d'être tiré par un ressort 148 qui tend à lui faire découvrir les trous. On verra que ce ressort est tendu entre le bord extérieur du guichet et le bout attenant de la clenche, en sorte que non seulement le guichet peut être mû par lui pour déboucher les trous du chargaur mais la clenche
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est tenue aussi en contact avec le guichet.
Dans la clenche est montée une vis 150 qui s'en projette vers l'avant et qui, lorsque le chargeur est au point voulu pour distribuer des clous, vient heurter l'étau par derrière, ce qui a l'effet d'écarter du guichet la clanche pour la dégager et permettre alors au ressort 148 d'amener ledit guichet dans la position où il laissera sortir les clous. Le guichet se replace dans la position voulue pour boucher les trous du chargeur quand son bord courbe rencontre, en reprenant sa position de charge- ment, une saillie du bâti, indiquée en 152 sur fig. 8.
Pour faire passer automatiquement le chargeur de la position dans laquelle il recueille des clous à celle dans laquelle il distribue ces¯clous, il est muni d'une crémaillère
154 formée sur le côté dessous de la barre 134, cette crémaillère étant en prise avec une roue dentée 156 (fig. 3) montée sur un arbre 158-qui porte aussi la came 106. La roue
156 est enfilée sur un manchon 160 claveté sur l'arbre 158 et pourvu d'un rebord 162 et, entre ce rebord et le côte' adjacent de la roue, est intercalée une rondelle de friction 164, en cuir ou autre matière. Ladite roue est poussée contre la rondelle et cette dernière poussée à son tour contre ledit rebord par un ressort 166 qui est enroulé sur le manchon et dont le bout dehors appuie contre un collier 168 visse* dans la position voulue sur ledit manchon, ce qui permet de modifier la force du ressort.
Cette façon- de relier la roue 156 à l'arbre 158 permet de.faire entraîner le chargeur dans un sens ou l'autre par ledit arbre en imprimant à ce dernier un mouvement continu, les pièces de la transmission glissant sur l'arbre des que le chargeur atteint une limite ou l'autre de sa course. Sur ce même arbre 158 sont enfilées également deux roues d'angle, montrées en 170 et 172, la première de ces roues tournant continuellement sous l'impulsion d'une vis sans fin 174 (fig.
1) calée sur un arbre horizontal 176 tourillonnant dans le
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bâti 10, ledit arbre 176 étant commandé à son tour par une vis sans fin calée sur l'arbre vertical 44. La roue 172 tourne a.ussi continuellement en sens inverse sous l'impulsion d'une roue d'angle intermédiaire 180 qui engrène avec elle et la roue 170. Sur le côté' interne de chacune des roues d'angle mentionnées en premier lieu est formé nu rapporté un organe d'accouplement 182 à griffe, l'arbre 158 portant aussi un organe 184 fait pour glisser dessus et s'accoupler à l'un ou l'autre des organes 182. Dans cet arbre, qui est creux, passe une tige 186 fixée à l'organe 184 au moyen d'une goupille
188 qui se loge dans une coulisse de l'arbre.
D'autre part, sur le bâti est articulé en 190 un levier 192 servant à actionner les organes d'accouplement susdits, ce levier portant un manchon
194 y articulé. De chaque côté de ce levier sont des colliers (196,196) fixés à la tige pour lui transmettre le mouvement du levier. Un ressort, attaché par un bout à ce dernier et par l'autre au bâti, tire le levier (vu fig. 3) vers la droite pour maintenir l'organe d'accouplement 184 en prise avec celui porté par la roue 170. Et comme cette roue et la goupille 188 font alors tourner l'arbre 158, la roue 156 entraîne la crémaillère vers la droite (fig. 1) . La barre du chargeur est ainsi maintenue en contact avec la vis de butée 136, et arbre et roue glissent alors l'un sur l'autre en 164.
A l'avant du levier 192 est un tampon 200 situé presque au niveau du sommet de l'étau porte-ouvrage, et juste en arrière de lui, c'est-à- dire dans une position qui permet à l'opérateur de pousser ce tampon avec la main en enlevant de l'étau la chaussure. Quand le levier est mû vers la gauche pour découpler de la roue 170 . l'organe 184 et l'accoupler a la roue 172, l'arbre 158 devrait faire un tour complet pour amener le chargeur en position active par-dessus l'étau, l'organe 184 se réaccouplant ensuite . la roue 170 afin de ramener le chargeur en position inactive. Pour
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l'obtention de ce résultat, le levier porte une détente 202 montée de façon à pouvoir céder en comprimant un ressort 204.
Ce ressort tient normalement la détente dans un cran 206 formé dans le côté extérieur de la came 106 enfilée sur l'arbre 158 en dehors du bâti. Entre la came et l'arbre est intercalé un dispositif de blocage à rouleaux coinceurs, ces rouleaux et les faces sur lesquelles ils se coincent étant montrs en 208 sur fige 7 et le blocage ne s'effectuant que lorsqu'ils se meuvent dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 6) .
Ainsi, quand l'opérateur manoeuvre le levier 192 de façon à découpler et ré acoupler l'organe 184, cela fait sortir du cran 206 la détente 202 et dégage ensuite ledit levier, et on peut procéder alors à la pose du talon, la came 106 com- mençant aussitôt de tourner sous l'impulsion de l'arbre 158 mis en marche par la roue 172. La détente sort alors du cran et son extrémité s'engage sur une face annulaire 210 de la came pour maintenir l'orgcne 184 accouplé pour le moment à la roue 172.
La rotation de l'arbre 158 fait avancer la barre 134 du chargeur jusqu'à ce que la vis 142 vienne heurter le bâti, les trous 138 du chargeur se trouvant alors juste en dessus des guides 16 de l'étau à travers lesquels les clous seront chassés dans l'ouvrage. Le guichet 144 est maintenant déclenche' et, durant la décharge des clous, l'arbre 158 et la roue 156 glissent en 164. Quand le cran 206 vient se replacer devant la détente, le ressort 198 est capable de tirer le levier 192 vers la droite (fig. 3) pour découpler de la roue 172 l'organe 184 et le réaccoupler à la roue 170. Le chargeur est ainsi rament? en position de chargement en dessous de la plaque 124, comme on '-vient de l'expliquer.
Quand le chargeur s'ôte de dessous ladite plaque en se rapprochant de l'étau porte- ouvrage, l'écartement de la vis 140 permet au guichet 126 de boucher les trous de la plaque 124. La came 106 fait remonter la tige 196 qui peut maintenant descendre, sous l'action de sa
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pesanteur et celle du ressort 107, pour amener les disques séparateurs à détacher un clou de la file de clous contenus dans chaque canal. Ces clous se renversent en 110, puis tombent dans les tubes 120 pour entrer dans les trous de la plaque 124.
Mode de fonctionnement du nouveau distributeur. - Les clous quittant les sections 20 et 22 du carter et entrant dans les trémies 28 et 30 sont ramassés par les pales dont cellee-ci sont munies et jetés sur les canaux conducteurs dans les gorges 54 desquels ils descendent, suspendus par la tête, jusqu'à ce qu'ils soient arrêtes.par les séparateurs 76. Durant leur descente ils sont ranges en bon ordre dans les canaux par les disques 56 qui en débarrassent aussi deux qui sont tombés en travers dessus. La machine est protégée de tout engorgement et de toute avarie par le montage des disques 56, de leurs rondelles d'espacement et de leurs éléments moteurs à frottement sur l'arbre 60.
La mise en jeu de l'appareil distributeur dont s'agit fait décharger par les séparateurs un groupe de clous et ces clous sont délivrés à travers la plaque 124 au chargeur 132 d'où le guichet 174 les empêche de sortir, l'accouplement de l'organe 184 à la roue dentée 170 faisant tourner l'arbre 158 du mécanisme moteur pour tenir le chargeur dans la position ou il recueille des clous. D'autre part, grâce au dispositif spécial employé ici pour relier la came 106 l'arbre 158, et grâce aussi à l'emprise de la détente 202 du levier de commande 182 avec ladite came, celle-ci reste stationnaire.
En enlevant la chaussure du porte-ouvrage 12 après le clouage du talon, l'opérateur pousse avec le dos de la main gauche le tampon 200 du levier 192, ce qui découple de la roue 170 l'organe 184 et le réaccouple . la roue 172. L'arbre 158 tourne alors en sens contraire et la roue 156 devient capable de mouvoir la barre 134 du chargeur vers l'avant, le retrait de la vis 140 quiiappuie sur le guichet 126 permettant , ce dernier de boucher-les trous
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122 de la plaque 124.
Le sens dans lequel s'effectue maintenant la rotation, grâce à l'action des rouleaux coinceurs 208, fait tourner la came 106 qui imprime alors aux disques séparateurs 76, par l'entremise de la tige 96 et du levier 94 et ses transmissions, un mouvement oscillant qui leur fait retirer un clou de chaque canal conducteur pour le décharger dans la section inférieure-108 ou il est tourne' tête en bas par l'organe 110 et tombe ensuite dans la plaque 124 à travers les tubes 120. Cela fait, la came s'écarte de la tige 96 et les séparateurs se
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replacent en position normale. Pendant ce temps-là, le chargeur àt-4,4 a 6-ed avancé jusqtfeamm dvplorte-ouvrage, la vis d'arrêt 142 déterminant l'alignement des trous 138 avec les guide-enfonçoirs il / 16.
Aussitôt, le glissement des pièces en 164 fait osciller le guichet 144 pour délivrer les clous au porte-ouvrage. Dès que 3.'opérateur a actionné* le levier 192 pour mettre l'appareil distributeur en jeu, il le lâche, mais l'organe d'accouplement 184 reste pour le moment en prise avec la roue 172 vu que la détente 202 glisse sur la surface 210 de la came.
Lorsque l'arbre 158 a fait un tour complet, tous les clous ont été délivrés. Le cran 206 vient se placer maintenant en face de la détente qui, en s'y logeant, permet au levier 192 de reprendre sa position normale, ce qui accouple l'organe 184 à la roue 170 et meut la barre 134 du chargeur en sens inverse, c'est-à-dire vers l'arrière, jusqu'à ce que la venue de cette barre en contact avec la vis 136 amène les trous du chargeur exactement en regard de ceux de la plaque 124, le guichet 126 étant mû en même temps par la vis 140 pour faire concorder aussi les trous du guichet avec ceux du chargeur. Les clous qui viennent d'être distribuas sont donc délivres par le chargeur et l'appareil est prêt à recommencer son travail.