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"APPAREIL POUR RASSEMBLER LES PIERRES.EPARSES A LA
SURFACE DU SOL"
Dans beaucoup de régions, le sol des champs est encombré de pierres de toutes natures et de toutes grosseurs, qui sont une entrave à la culture. En raison du prix de la main d'oeuvre, le ramassage à la main est pratiquement impossible; cependant les pierres trouve- raient leur utilité pour l'entretien des chemins* et leur venta permettrait d'en tirer quelques profita.
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L'invention se propose de rendre rapide et peu coûteux, le ramassage des pierres dans les champs; elle prévoit à cet effet l'utilisation d'un appareil à traction animale ou mécanique, constitué par un ou plusieurs râ- teaùx dont les dents sont disposées sur une seule ligne ayant la forme d'une poche. Ces râteaux sont articulés à l'essieure à une traverse longitudinale de l'appareil, et peuvent être soulevés du sol, soit pour dégager les dents des pierres recueillies, soit pour permettre le transport de l'appareil sur route..
Lorsqu'on utilise cet appareil pour certains sols très durs, plats et très pierreux, il est avantageux de disposer au-dessous des pointes des dents, une sorte de semelle métallique formant patin et susceptible de glis- ser sur le sol sans y pénétrer. Ce patin est de préférence réalisé par l'une des ailes d'un fer cornière convenable- ment fixé. au râteau, et dont l'autre aile relevée, sert à maintenir les pierres entre les dents.
Des formes d'exécution de l'invention sont re- présentés à titre démonstratif, aux dessine annexés dans lesquels :
Les fig. 1 et 2 eont de-3 vues respectivement en plan et en élévation d'un appareil se conduisant assis.
La fig, 3 est une vue en perspective d'un appareil se conduisant à pièd.
La fig. 4 est une vue à grande échelle d'une partie d'un râteau muni d'un patin.
La fig, 5 montre l'appareil entier avec ses râteaux relevés.
L'appareil représenté sur les fig. 1 et 2 com-
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prend deux roues 4 et 5 portées par un essieu 6 auquel
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dont tlq 1j;rt\)"ç:rt1@ 7 et a.
Conformément à l'invention, une barre transver- sale 9 est assujettie à l'essieu par des supports 10 et 11; à cette barre,' sont directement articulés en 12 et 13 deux sortes de râteaux rectilignes 14 et 15, n'ayant qu'une rangée de dents et dirigés obliquement par rapport à l'axe d'avancement de l'appareil.
Les extrémités de oes râteaux Boni attachées à des bras tels que 16 qui sont eux-mêmes articulés à la barre 9.
.En arrière des extrémités de ces râteaux rec- tilignes et obliques, se trouve disposé un troisième râ- teau 17 ne comprenant également qu'une rangée de dents, mais ayant une forme d'une demi-circonférence, dont le
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mtr9 0<*t JéSgment qupérieur à la 41tno9 séparant les extrémités des râteaux 14 et 15.
Le râteau 17 est articulé à la barre 9 par des bras 18 et 19, et est lesté d'un poids 20. D'autre part, une traverse 21 est placée sur lesbras 18 et 19 et en se prolongeant au-dessus des râteaux 14 et 15, elle les em- pèche de se soulever plus haut que le râteau 17.
Les bvras la et 10 sont attachés par une biellette 23 à un levier coudé 24 placé à portée du conducteur sup- posé assis sur le siège 25 fixé à l'essieu.
Enfin, pour le transport sur route, les râteaux peuvent être maintenus soulevés par des chaines telles que 26 attachées à l'extrémité arrière des brancards.
Dans l'exemple représenté sur la fig. 3, l'essieu 30 muni de ses deux roues 31 et 32 est complété par un
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avant-train 33 avec crochet d'attelage 34.
Le râteau 35 est maintenant établi d'une seule pièce, articulé à des supports 36 et 37, fixés à l'essieu.
Deux manches 38 terminés par des poignées, sont prévus à la partie arrière du râteau, pour permettre de le soulever à volonté.
Enfin, sur l'avant-train 33 et disposés une barre d'appui 39 sur laquelle le râteau est susceptible de venir reposer lorsqu'on le rabat pour le transport sur route.
Sur les figures 4 et 5, montrant la variante envisagée précédemment, on reconnaît en 43 la monture d'un quelconque des râteaux de l'appareil. Cette monture est garnie de dents 44 sensiblement verticales. Au-dessous de la pointe des dents 44, est disposée une sorte de se- melle métallique 45 fixée à la monture 43 par des mon- tants 46 filetés en 47 à leur partie supérieure et sus- ceptibles de s'adapter par des écrous 48 exactement à la place d'une des dents qu'on enlève préalablement à cet effet.
La semelle 45 est de préférence formée par l'une des ailes d'un fer cornière dont l'autre aile 49 est re- levée verticalement et sert à retenir les pierres entre lès dents. D'autres bandes telles que 50 peuvent être pré- vues et fixées aux montants 46 pour augmenter l'efficacité de l'aile 49.
Grâce à la modification ainsi décrite, les poin- tes des dents ne peuvent plus reposer sur le sol et l'ap- pareil est transformé en une sorte de traineau ou claie qui glisse sans arrachement. /
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L'enlèvement de ce dernier dispositif est aussi rapide que sa mise en place, il suffit de dévisser les bou- lons 48 et de remplacer les montants 46 par les dents précédemment enlevées; l'appareil est alors prêt à. fonc- t io nner ,
Quel que soit le type d'appareil employé, le mo- de d'utilisation et le fonctionnement sont les mêmes : on laisse reposer les râteaux sur le sol ot dans le.mouve- ment d'avancement de l'appareil., toutes les pierres rencon- trées glissent d'une dent à l'autre et se rassemblent à la partie arrière de l'appareil.
Lorsqu'on juge Heur nombre-suffisant, on soulève le râteau qui retient les pierres, soit au moyen du levier 24 (fig.1 et 2), soit au moyen des manches 38 (fig. 3).
Les pierres restent en tas et il est ensuite facile de les enlever à la pelle.
On voit combien l'économie de temps est impor- tante, et combien sont faibles les frais à subir pour empierrer un champ,
L'invention n'est évidemment pas limitée aux exemples décrits qui pourront subir toutes les modifica- tions de construction que la pratique suggérera; c'est ainsi que l'aile horizontale 49 du fer cornière peut être doublée par dessous, d'un patin destiné à la protéger con- tre l'usure.