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Perfectionnements aux foyers.
La présente invention s'appliqua aux foyers et conecerne particulièrement la construction des parois des foyers et plus spécialement le type de quelques-uns des éléments rentrant dans la construction de oes parois.
L'invention est représentée dans son application à un foyer de chaudière.
Le but de l'invention est d'assurer une construc- tion de parois de foyers durable et apte au service qui puisse résister à la température très élevée que l'on re contre dans la pratique moderne courante et aux actions destructives des scories provenant des cendres du combus- tible et du passage de la flamme à grande vitesse.
Dans les grands foyers qui ont été construits dans les dernières années pour de grandes installations à va peur et particulièrement dans ceux dans lesquels on utili- se cornac combustible du charbon pulvérisée la température de la flamme peut atteindre Jusque 150 Cet on a constaté que malgré la construction la meilleure et l'emploi des produits réfractaires les plus avantageux pour les parois
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de foyers, ces parois n'avaient qu'une durée très courte parce que ces produits sont chauffés tellement fort qu'ils se détériorent rapidement.
La détérioration rapide des parois de foyers et le coût de leur renouvellement ont constitué une dépense très sérieuse.
On a essayé de vainer cette difficulté en en ployant des parois de foyers composées totalement ou par- tiellement de tubes d'eau* Mais ces parois, quoique plue durables que celles faites uniquement en savonnerie ré- frtire n'ount eu que peu ou pas de succès pratique, parce que si elles sont efficaces pour empêcher la dété- rioration rapide de; la matière réfractaire, ou si elles sont employées sans matière réfractaire, les tubes d'eau enlèvent tellement de chaleur au foyer qu'ils compromet- tent le rendement de la combustion.
Il est important que les parois da foyer soient étanchez à/ai cependant des parois composées totale- ment ou partiellement de maçonnerie, tout en étant rapi- dement usées ou détériorées par les scories lorsqu'elles sont exposées à une température supérieure au point de fusion des scories, se fendent aussi et présentent des fuites, ce qui est très défectueux, car il devient ainsi difficile de contrôler 1* alimentât ion de 1'air en quan- tité convenable pour la combustion la plus efficace, et car on refroidit ainsi inégalement les parois en entra- vant la combustion et en augmentant les efforts de dila- tation et de contraction qui amènent la désagrégation et la destruction de la paroi.
L'invention réside partiellement dans des caracté- ristiques mécaniques ou constructives au moyen desquelles on obtient la simplicité, la solidité et 1'étachéià l'aie pour la paroi, et partiellement dans des caracté- ristiques thermiques. Par ses caractéristiques thermique%
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la face exposée de la paroi du foyer est maintenue à une température coimprise entre certaines limitée!,bien définies, notamment à une température assez élevée pour ne pas com- promettre la combustion affi cace dans le fojrer, et cepen- dant à une température assez basse pour résister effecti- vement aux causes de destruction de la paroi du foyer;
telles que la scarification des cendres et la grande vi- tesse de circulation de la flamme.
Les essais qui ont amené à la présente invention ont permis de constater que lors de 1* emploi de gaz de pétrole, ou d'huile comme combustible, dans lesquels la cendre est en faible quantité, la température de la sur- face des parois peut 'être maintenue jusque 1450 et même 15000 G. sans détérioration matérielle, et que lorsqu'on emploie du charbon, dans lequel la cendre se trouve en quantités relativement grandes, la température de la sur- face de la paroi ne serait pas, dans la plupart des cas, supérieure à la température de fusion des particules de cendres qui frappent contre la paroi, quoique pour cer- taines espèces de produits réfractaires, cette température puisse être un peu plus élevée.
Avec du charbon ayant une cendre à température de fusion relativement faible, il pourrait être nécessaire de maintenir la surface de la paroi à une température aussi faible que 100 0, mais en tout cas, elle devrait être maintenue très peu au-dessus de la limite de sécurité pour maintenir un haut rendement de combustion.
Pour atteindre ce but, la conductibilité à la cha- leur de la paroi du foyer est un facteur important et l'invention consiste partiellement en une construction de la parai telle que .La chaleur est enlevée par conduction de la surface intérieure exposée e à une allure convenable pour maintenir la température de ladite surface expos ée entre les limites voulues.
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Dans la forme d'exécution de 1* invention représen- tée au dessin annexé, à titre d'exemple, pour mieux faire comprendre l'invention, les parois du foyer comprenant les pa-rois avant, arrière et de côté, ainsi que le plan- cher ou le fond du foyer sont formées de tubes qui donnent aux parois du foyer leur principale solidité constructive et qui contiennent un'agent de circulation refroidisseur constituant une capacité d'absorption de chaleur et d'une fermeture des espaces entre les tubes au moyen d'élémets de recouvrement ou de revêtement qui -seront désignée ci- après sous le nom de 'carreaux ou blocs et qui sont fixés de préférence de façon amovible auxdits tubes en fermant les espaces entre ces tubes pour réaliser une paroi ou en- ceinte sensiblement étanche à
l'air pour la chambre de com bustion du foyer.
Une autre caractéristique importante de 1'iventio consiste à. réaliser entre les carreaux ou blocs de revête- ment et les tubes de support un joint ou un raccord conduc- teur de la chaleur assurant l'étanchéité contre les gaz.
Une autre caractéristique de la présente invention réside en un procédé pour le fonctionnement d'un foyer construit suivant 1'iunvention D'autres caractéristiques contribuant à Inefficacité de la construction pour atteindre les résultats voulue apparaîtront de la description de 1'exmep concret d'une forme d'exécution de 1'inventio représentée aux dessina annexés. la fig. 1 est une élévation de face d'un foyer de chaudière réalisant une construction faisant Itobjet de 1'invention, une partie de la paroi avant étant enlevée pour montrer en élévation la face de la. paroi opposée ou arrière du foyer et en ooupe verticale 1'une des parois latérales, une partie du plancher et une partie du sommet ou voûtela ooupe étant faite suivant la ligne x1 x1
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de la fig 2.
La fig. 2 est une élévation latérale, une partie de la paroi latérale adjacente étant arrachée, et montrant en coupe verticale les parois avant et arrière et une par- tie de la construction intérieure.
La. fig. 3 est une élévation à plus-grande échelle d'uen partie de la face extérieure ou arrière de la paroi arrière avec une partie contigue de la paroi latérale vue en coupe verticale.
La :fige 4 est une coupe horizontale de détail sui- vant la ligne x4 x4 de la fig 3. ,
La fig. 5 est un détail montrant en élévation une partie de la face ou avant du mur arrière, dont la face arrière est représentée à la fig. 3,
Les figs. 6 et 7 montrent en coupe des détails montrant l'une des façons de fabriquer quelques-uns des carreaux, comme il sera expliqué ci-après.
Dans la description qui suit, la surface de la pa- roi ou des carreaux ou blocs dont cette paroi est formée partiellement et qui est exposée vers l'intérieur du foyer sera appelée la fsice ou l'avant de la paroi ou du carreau tandis que la direction vers 1'extérieur du foyer sera dénommée l'arrière, et les surfaces extérieures seront ap pelées le dos de la paroi.
En se reportant aux fige. 1 et 2, le foyer formant l'objet de l'invention est représenté dans son application à une chaudière de construction bien connue comprenant au sommât des cylindres collecteurs de vap ruis par des tubes bouilleurs 3 avec un cylindre à boues 4 près du haut de la chambre de combustion, dont les gaz chauds cir- culent à travers les intervalles entre les tubes 3 et peuvent suivre une trajectoire sinueuse au moyen de chica- nes comme d'habitude
Le combustible est introduit par les ajutages 18
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de brûleurs dans la paroi avant représentés dans ce cas comme des brûleurs pour du charbon pulvérise.
La charpente de support et les murs entourant la chaudière même au-dessus de la chambre de combustion du foyer sont représentes en 6 et sont de nature convenable pour soutenir les parties de la chaudière décrites jusqu'1- ci* de sorte que les parois de la chambre de combustion ou du foyer même dame la présente forme d'exécution de l'invention ne doivent soutenir aucune charge particulière importante .
La solidité de la construction des parois du foyer est réalisée principalement par les tubes de circulation dont ces parois sont partiellement formées et qui co prennent une série 10 de tubes verticaux représentés sur- tout en traits pointillés à la fig. 1 formant la paroi avant du foyer et communiquant à leurs extrémités supé- rieures avec un cylindre ou tubulure transversale 12 réu- nie par une-série de tubes de circulation 13, 14 avec un cylindre à boues 4 de la chaudière, ces tubes 10 de la paroi avant étant aussi réunis à leurs extrémités infé- rieures avec un collecteur horizontal 15 s'étendant en travers de lavant du foyer aproxiantiven au niveau du fond ou plancher de ce foyer. Les tubes 13 font partie d'une vuét cintrée, qui joue le rôle habituel des voûtes semblables.
La paroi arrière est composée partiellement d'une série semblable de tubes verticaux 20 réunis à leurs ex- trémités supérieures avec un c-lindre transversal 21 et à. leurs extrémités inférieures avec une tubulure horizon- tale @2 le cylindre 21 étant réuni par une autre série semblable de tubes 23 avec 1'u des collecteurs de vapeur 2 au somment de la chaudière. les séries de tubes 20, 23 de la paroi arrière du foyer sont verticales ou approximativement verticales,
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mais elles sont courbées dans-certaines parties de leurs longueurs.
Le plancher de la chambre de combustion est composé partiellement de) tubes 26 qui entendent en s'inclinant vers le haut du collecteur transversal 15 à l'extrémité inférieure de la paroi avant jusqu'au collecteur trans- versal 22 à l'extrémité inférieure de la paroi arrière.
Les parois latérales sont semblables. Chacune d'el tes est composée d'une rangée verticale de tubes 30 incli- nés vers le haut de l'avant vers l'arrière. Les tubes de chaque rangée sont' réunis à leurs extrémités avant à un collecteur vertical 31 descendant du cylindre transversal ou tubulure 12 et à leurs extrémités arrière à un collec- teur vertical similaire 32 descendant du cylindre trans- versal arrière 21.
L'eau circule du cylindre 12 au cylindre21 et à la chatière 2, 2 de la manière suivante :une partie de l'eau du cylindre 12 descend par les tubes 10 de la paroi avant jusqu'au collecteur 15, de là passe pr les tubes 26 du plancher Jusqu'au collecteur 22 et de là monte par les tubes 20 de la paroi arrière dans 'le cylindre 21 ; et une autre partie de l'eau du cylindre 12 descend par les' collecteurs latéraux avant 31, passe de là dans les tubes 30 des parois latérales jusqu*aux collecteurs 32 de la paroi arrière et monte ensuite dans le cylindre 21. L'eau du tambour 21 s'élève par les tuyaux 23 dans la chaudière 2, 2. Une autre partie de l'eau $ du cylindre 12 passe par les tubes 13 dans le cylindre4.
Les intervalles entre les tubes formant partielle- ment les parois et le fond du foyer sont remplis pour constituer avec les tubes une paroi continue sensiblement étanche à l'air, en employant avec les tubes un carrelage 40 (figs et 2) dont les éléments ou les carreaux ou blocs individuels (voir figures 3 à 7) sont de nature à.. former un revêtement durable pour le foyer et à.
constituer
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en outra un transport convenable de chaleur par conduction de leurs faces exposées à l'intérieur vers les tubes et la matière refroidissante qu'ils contiennent à une allure convenable pour maintenir leurs faces exposées à 1'ité rieur à. une température assez basse pour résister à 1'ac tion destructrice du combustible en ignition, mais pas assez basse cependant pour compromettre matériellement le rendement de la combustion.
Pour obtenir ces résultats, et particulièrement pour assurer une bonne conduction de la chaleur, la cons- truction des carreaux peut varier, et comme il est repré- senté ici, cette construction varie suivant la position dans les parois et par conséquent suivant 1* exposition au balayage de la flamme et à la chaleur de la combustion.
Les carreaux, sauf dans quelques positions qui seront in- diquées ci-après, sont composés partiellement d'une matière solide et conduisanteffectivement la chaleur, comme la fonte de fer, et d'une autre matière combinée avec la pre- mière mais plus réfractaire, telle que l'une quelconque des matières réfractaires variées employées pour la maçon- nerie réfractaire; les rapports entre la partie formant parement réfractaire et la partie formant le corps métal- lique peuvent varier suivant les exigences de la conduc- tion calorifique qui dépendent des conditions d'exposition des carreaux,, ces conditions variant dans les différentes parties d'un même foyer.
Dans certains cas, les carreaux peuvent être compo- sés entièrement de mégal (lette construction étant repré- sentée pour 1'ememple présenmt dans le plancher et dans des parties des parois latérales et terminales adjacentes au plancher, où pour des raisons qui seront exposées plus en détail ci-après, il est désirable de maintenir une température un peu plus basse que dans les parties prinoi- pales des parois du foyer qui entourent la chambre de
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combustion. Dans certains oas, les carreaux peuvent être complètement en composition réfractaire.
Les carreaux ont en majeure partie la construction complexe indiquée le mieux aux figures 3 à 5 inclusivement.
Chaque carreau comprend une partie de face 50 en matière réfractaire et une partie arrière 51 en métal, de préférence en fonte de fort attachée ou enchevêtrée sur la partie de face 50. La partie arrière est représentée avec des saillies 52 qui pénètrent dans. la partie de face 50 et peuvent traverser oelle-ci de part en part jusque sa face antérieure. Ces saillies servent à la fois à aider à attacher la partie de face 50 sur la partie arrière 51 et à. faciliter la conduction de la chaleur de l'avant à l'arrière du carreau.
On peut obtenir de toute manière convenable la bonne liaison entre la partie de face réfractaire et la partie arrière métallique. L'une des manières consiste à former dans la partie de face des feuillures et des loge- ments comme il est représenté et à placer ensuite cette partie de face dans un moule semblable à ceux utilisés pour fondre les métaux dont une partie est représentée en 60 aux figs. 6 et 7. Ce moule présente une cavité 61 (fig. 6) adjacente à. la partie réfractaire et de forme convenable pour recevoir la partie métallique du carreau.
Le métal fondu est ensuite versé dans lemoule, comme il est indiqué en 510 à la fig. 7; ce métal en entrant dans les cavités et les feuillures de la partie réfractaire, s'enchevêtre complètement avec cette partie réfractaire et forme avec celle-ci une liaison intime sur toute la surface de contact.
:Le carreau ou bloc est pourvu de sièges concaves 53 aux extrémités de l'une de ses dimensisn longitudina- les pour pouvoir sadapter sur les deux tubes contra les-, quels le carreau doit être fixé et être avec ces tubes
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en contact intime, ces sièges étant sensiblement, dans l'exemple représenté, des encoches en forme de quart de cylindre s'étacdant sur toute la longueur de l'arête correspondante du bloc, dont l'autre dimension e etlag rement moindre que la distance entre les centres des tubes
Le mode d'exécution spécifique pour réaliser l'at- tache des carreaux aux tubes des parois du foyer peut va- rier, mais la construction représentée a prouvé qu'elle était recommandable pour le service et, telle qu'elle est indiquée,
elle comprend des boirions 55, au nombre de deux pour chaque carreau dans le présent exemple, ces boulons étant solidement fixés dans le corps 51 du carreau, au moyen de filets de vis dans le présent exemple, et coopé- rant avec les organes de serrage ou semelles 56, au nom- bre de deux pour chaque carreau dans le présent exemple.
Ces organes de serrage ou semelles présentent des sièges semblables aux sièges 53 formés dans les corps des car- reaux p:ur venir s'engager contre les tubes, ces tubes étant ainsi serrés pour ainsi dire entre le carreau de l'un des cotés de chaque paire de tubes et une paire cor- respondante d'organes de serrage de l'autre coté, chaque carreau étant ainsi fermement serré ou maintenu indivi- duellement contre une paire de tubes.
Il est désirable dtavoir entre les carreaux et les tubes une liaison ou un contact aussi intime que pos- sible qui soit conducteur de la chaleur et de sceller hermétiquement le contact entre les carreaux et les tu- bes en formant ainsi un joint étanche aux gaz et conduc- teur de la. chaleur. On peut atteindre ces résultats de façon mesurable en employant des cales de métal relative- ment doux et de haute conductibilité, comme des feuilles de cuivre ou d'aluminium, que l'on intercale entre les carreaux et les tubes, mais en pratique on a assuré la liaison la plus effective entre les carreaux et les
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tubes, tant au point de vue de l'étanchéité aux gaz qu'au point de vue de la conduction de la chaleuren employant une matière de remplissage,indiquée en 530 à la fig.
4 et ayant la nature d'un ciment plastique entre les deux parties, ce ciment formant une liaison plus conductrice et un joint plus étanche entre les tubes et les carreaux que oe qu'on avait pu obtenir au moyen d'une bande ou d'ujne feuille de métal intercalée entre ces tubes et ces car- reaux.
On peut employer un ciment ou une matière de rem- plissage conductrice!dont ltingrédient principal soit une poudre métallique, mais on a constaté que certaines autres matières sont préférables car elles sont moins sujettes à des modifications chimiques. Une composition très efficace pour effectuer la liaison scellée conductrice entre les tubes et les carreaux est formée de carborundum finement pulvérisé dans du verre soluble comme véhicule et mélangé de glycérine pour rendre la matière plus plastique ou plus fluide et par conséquent plus facile à manipuler lors de son application pour fixer les carreaux sur les tubes.
Cette matière plastique conductrice est appliquée entre la surface extérieure des tubes et les surfaces intérieures des carreaux et des organes de serrage qui en- tourent et enferment presque complètement les tubes, comme on le voit à la fig. 4, et qui étant pressés fortement contre les tubes donnent une conductibilité maximum à la paroi des tubes et à l'agent refroidisseur contenu dans ces tubes.
Comme les sièges 53 des/tubes se trouvent aux ex- trémités du carreau- et comme chaque carreau a à peu près la longueur de l'intervalle entre les centres des tubes, chaqeu carreau opère la fermeture complète de l'intervalle entre les tubes sur la largeur du carreau, lorsque ce carreau est réuni,ou scellé aux tubes comme il a été décrit
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Un. petit intervalle peut être réservé entre les extrémi- tés adjacentes des carreaux se succédant sur un tube, cet
Intervalle permettant la contraction et la dilatation dans faire d'efforits sur les carreaux ou les parois et pouvant rester ouvert lorsque la paroi est constituée.
Chaque assise de carreaux transversale aux tubes forme ainsi une portion de paroi étanche à l'air et les assises successives doivent être fixées sur les tubes en réservant un petit intervalle entre les assises, cet in- tervalle pouvant être bouché par une ligne continue de matière de garniture convenable, comme par exemple de la corde d'amiante, ou bien l'intervalle entre les assises peut être calfaté de tube à tube au moyen d'une matière de garniture réfractaire convenable, comme il est indiqué en 57 à la fig. 3.
Chaque carreau est fixé individuellement aux tubea des parois et est comèten dinéenan des autres car- reaux aussi bien au point de vue des moyens d'attache à ces tubes qu'au point de vue du joint de scellement com ducteur avec ces tubes, de sorte qu'on peut enlever l'un des carreaux ou un nombre quelconque d'entre eux, qu'ils soient ou non adjacents les uns aux autres, et les rem- placer par d'autres carreaux si l'occasion se présente de le faire, sans déranger les carreaux restants et en ne dé- pensant que très peu de temps et de travail.
La partie de face réfractaire 50 peut être faite en toute matière réfraotaire convenable et la partie ar- rière métallique est faite de préférence en fer. La cha leur est coidite de la surface de la partie de face 50 à travers cette partie 50 et à travers la partie arrière en fer 51, qui agit comme un entonnoir pour conduire la chaleur vers les tubes auxquels cette partie 51 est renais par les organes de serrage et le ciment conducteur in- terposé.
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Etc. pratique, 1a température des tubes, qui sont l'élément d'absorption de la chaleur dans la paroi, peut varier depuis 100 C dans le cas de tubes à eau jusqu'à environ 375 C 0 dans le cas de tubes à vapeur surchauffée.
La température de la face des carreaux peut être maintenue sans danger de détérioration à une température aussi éle- vée que possible, par exemple 1500 C, dans le cas où. l'on emploie du combustible gaz eux ou du pétrole, tandis que dans le cas de charbon ayant des cendres à basse tempê- rature de fusion, la température de la face des carreaux ne peut pas dépasser 1100 Co Ces variations de conditions
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possibles font outil est préférable d'expliquer l'invon- tion oeil dt\m'U\U'U 1, IIt': (l'bui 1.u do bon q1'l"Uol\t It)\\ t\ uu foytw de a3au3ixe tu.beS a.' e6.\\, tel (,\\' il est l'1\1'JH.\\rM, lorsque ce foyer fonctionne sous les conditions oalo 1.fi- ques qui sont normales et habituelles dans la pratique actuelle.
On admettra que les' tubes d'eau dans un tel foyer sont normalement à une température .approximative de 200 C et que le combustible est d'une nature telle que la face réfractaire des carreaux serait détruite si la température
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à .sa surface dépassait 1200e C. Dans des cas semblables, il est nécessaire que la température de la face des car- reaux soit moindre que 1200 C et il est aussi désirable que cette température soit au moins de 1100 C afin d'ob- tenir les conditions de meilleur rendement pour la combus- tion.
Il faudra donc choisir une qualité de matière ré- fractaire, une épaisseur de la partie 50 formée de cette matière réfractaire atune épaisseur de la partie métalli- que 51 telles que la chute de température entre la face du carreau et les tubes d'eau s'élève de 9000 à 1000 C,
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ot est-â,-dire que le débit de chaleur à travers le carreau composé sera tel que sa surface exposée à la flamme du
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foyer sera à me température comprise entre 1200 et 1100 C et sa face arrière,
en contact métallique avec les tubes d'eau sera à environ 2000 C
On a constaté quton obtient de très bons résultats lors- que le débit de chaleur dans la partie de face 50 et dans la partie arrière 51 est distribué de façon que la chute de tem- pérature de l'avant à. l'arrière de la partie de face est d'en- viron 650 à 7750 0. et que la chute de température entre l'aval et l'arrière du des en métal s'é;8v à environ 150 à 250 C.
Au moyen de cette construction, la chaleur est con- duite de la matière réfractaire à Iteau à une vitesse suf- fisante pour préserver la matière réfractaire malgré la température élevée du foyer et la paroi est très durable en comparaison des parois réfractaires habituelles. D'autre part, en comparant cette construction avec une paroi à tu- bes d'eau, elle empêche les tubes de brûler et maintient en même temps une température de surface assez élevée pour maintenir en état de bon reniement la combustion du combus- tible et du gaz.
La châles enlevée au foyer est conduite à 1'esau dans les tubes et sert à la génération de la vapeur de sorte qu'il n'y a pas de perte sensible de chaleur.
Dans le fonctionnement pratique d'un foyer de chau- dière à vapeur brûlant du charbon pulvérisé dans lequel la température de la flamme est d'environ 1550 on a cons- taté qu'on obtenait les résultats voulus avec un carreau combiné ayant une face en matière réfractaire, bonne con- ductrice de la chaleur, et résistant à la formation de scories de 25à 38 millimètres d'épaisseur environ et une :partie arrière en fer ayant sensiblement la forme indiquée ici et ayant entre la face réfractaire et le tube d'eau une épaisseur minimum de 12 millimètres et au milieu une épaisseur additionnelle suffisante pour atteindre à. peu près vers l'arrière le plan passant par les axes des tubes sur lesquels le carreau est fixé.
Si la matière de la face
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est de conductibilité plus élevée, elle peut être plus épaisse.
La qualité de la face réfractaire, son épaisseur et la forme et l'épaisseur du corps ou dos en métal peu- vent varier dans des limites raiwonnab-les sans s'écarter du domaine de l'invention.
Un carreau ou bloc formé principalement de carbo- rundum et d'un agglutinant convenable présente un grand coefficient de conductibilité ;perl chaleur, tandis qu'un carreau ayant l'alumine comme principal constituant avec un agglutinant convenable a, à un degré élevé, la propriété de résister aux scories; la matière des car- veaux peut être faite de mélanges de ces matières en pro- portions variées afin d'obtenir les qualités nécessaires pour satisfaire aux différentes conditions rencontrées dans la pratique des foyers.
On a constaté en pratique que, dans certains cas, il se produit ce qu'on pourrait considérer comme une correction automatique de la capacité des blocs à trans- mettre la chaleur. Dans le cas o la partie de face du bloc est un peu trop épaisse pour les conditions existant dans le foyer, la températureplus élevée que cette partis de face acquiert provoque le commencement de son usure; mais cette usure augmentera la conductibilité et soppo= sera ainsi à une nouvelle usure jusqu'à ce qu'on obtienne finalement une condition d'équilibre; le bloc résistera alors sans nouvelle usure de matière ou perte d'épaisseur en remplissant sa fonction comme il a été décrit.
11 est préférable d'employer la construction avec des blocs indépendants ou des carreaux combinés comme il est indiqué, mais l'invention dans son aspect le plus étendu n'est pas limitée à. cette construction spécifique, car on peut employer d'autres formes de construction de parois- de. foyers ayant une face avant en matière réfrac
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taire et une partie arrière métallique en contact intime avec les tubes.
Quoique les tubes et le carrelage soient suffisante pour la structure de la paroi, cette paroi est complétée suivant l'exemple des fige. 3 et 4 par une couche 70 de matière non-conductrice appliquée sur la faceextérieure des tubes et couverte au moyen de plaques 71 de feuilles métalliques qui sont maintenues entre elles et maintenues aussi sur la paroi du foyer au moyen de quelues-une des boulons 55 pour la fixation des bloas, qui se prolongent au-delà de la face extérieure du foyer, comme il est indi- qué en 550 à la fig. 4.
La forme spécifique des carreaux peut varier pour satisfaire aux diverses exigences et come il est indiqué aux figs. 4 et 5, les carreaux à proximité des extrémités verticales des parois avant et arrière ont des dimensions et une construction un peu différentes de celles des car- reaux employés dans le reste des parois; ils sont munis dtun siège sensiblement semi-circulaire 58 près de l'une des extrémités de façon à entourer pratiquement la moitié du tube extrême de la paroi avant ou arrière, ces carreaux étant appliqués avec leur plus grande longueur dans le sens horizontal plutôt que dans le sens vertical, comme ctest le cas pour les'autres carreaux des parois avant et arrière ainsi que le montée la fig. 5.
On peut employer des demi-organes de serrage correspondant à ces carreaux extrêmes, comme il est indiqué en 560 à la fig. 4.
Cette construction assure un bon joint avec les parois latérales, dont le carrelage s'étend tout-à-fait en travers des bords verticaux des parois avant et arrière qui viennent buter et peuvent être calfatées contre les faces intérieures des parois latérales, comme il est re- prés enté . le plancher est muni de préférence de carreaux ou
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de blocs semblables à ceux des parois latérales, sauf que dans oe cas la composition réfractaire peut être supprimée et la conductibilité plus grande qui en résulte maintien- dra la paroi formant plancher à une température quelque peu inférieure à clle des parois latérales et plus faible que celle qui serait désirable pour les parois latérales où. elle compromettrait le rendement de la combustion.
Il est également désirable, comme il est représenté, qu'une ou deux assises des parois latérales et terminales adjacentes au plancher soient faites de carreaux n'ayant pas la partie de face réfractaire et dont les faces soient quelque peu en arrière da la face de la paroi qui se trouve au-dessus de ces assises, cette face de la paroi surplombant par conséquent les assises inférieures à l'in- térieur du foyer.
Le rôle de cette construction en surplomb et du main tien de la partie inférieure des parois du foyer à une température légèrement inférieure à celle du reste des pa- rois est le suivent la température dans le même foyer variera suivant les conditions d'emploi, la température étant plus élevée que la moyenne ou la normale lorsqu'on pousse le feu pour une allure plus rapide de la chaudière ou pour une demande de puissancesupérieure à la normale ou la moyenne, et la température devenant quelque peu plus faible lorsque q'o diminue la consommation de co bustible pour une allure plus lente de la chaudière.
Aux allures plus lentes, lorsque les parois de foyer sont re lativement plus froides que la température normale pour laquelle elles sont construites, les cendres seront quel- quefois en état d'ardhérer aux parois et s'y accumuleront en formant un revêtement d'épaisseur plus ou moins grande de cendres de nature plus ou moins cohéren te. Ensuite, lorsque l'allure de la chaudière devient plus rapide et qu'une température de hatueuanomrale est atteinte, le
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revêtement de cendres fondra et descendra comme scorie le long de la paroi, mais en arrivant à l'arête inférieure de la partie en surplomb au-dessus des assises plus froi- des, cette scorie se solidifiera et formera des espèces de glaçons suspendus à l'arête inférieure de la partie en surplomb de la paroi,
à l'avant de la partie plus froide de la paroi. Sous cette forme, la scorie peut être facilement cassée et enlevée 'de temps en temps et peut être raclée hors du foyer de la manière habituelle.
Le plancher étant un peu plus froid que les paroi a latérales ne recevra pas la cendre à l'état fondu, et cette cendre ne fondra pas lors de son contact avec le plancher; par conséquent cette cendre en tombant à travers le foyer s'accumule sur le plancher avec peu ou pas dadhérence et elle peut donc être facilement enlevée de temps en temps.
Le carrelage sur les tubes 13 constituant avec ces tubes la voûte inclinée ou paroi supérieure de la chambre de combustion est de construction semblable, .et il est réuni aux tuyaux de la même facon que le carrelage des parois latérales; ce carrelage, dans la plupart des cas doit avoir à peu près la même capacité de transmission de la chaleur que le carrelage des parties adjacentes des parois latérales.
lorsque les tubes sont courbés pour produire une courbure correspondante des parois, comme c'est le cas pour certaines parties de la Voûte et des parois avant et arrière représentées, la construction est sensiblement la même que dans les parties planes ou unies, mais les sièges concaves aux extrémités des blocs de carreaux doi- vent avoir une courbure longitudinale pour s'adapte sur la courbure des tubes ainsi que la courbure transversale pour s'adapter autour des tubes.
Il peut être aussi né- cessaire ou désirable de tailler en biseau ou d'aicliner les surfaces latérales longitudinales des blocs pour
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s'adapter ou. pour correspondre à l'inclinaison de l'une des assises sur la suivante le long des séries de tubes courbes .
Lorsque le rayon de courbure n'est pas grand, on peut se servir du même carrelage que celui employé pour les parois unies, le ciment conducteur utilisé étant suffisant pour compenser le léger jeu entre les sièges des oarreauet les tubes .
REVENDICATIONS 1 ) Un foyer caractérisé en ce, que ses parois sont composées de tubes ('10, 13, 20 23 26 30) combinés avec des carreaux ou blocs (40). chaque carreau ayant aux extrémités de sa partie arrière des sièges concaves (53) tandis que des organes (55, 56) maintiennent les carreaux par pression contre les tubes .