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" perfectionnements apportés aux procédés pour fabriquer des substances riches en vitamines et pour augmenter, à l'aide de telles substances, le pouvoir nutritif des pro- duits alimentaires ".
L'invention est relative aux procédés pour fa- briquer des substances riches en vitamines et pour augmen- ter, à l'aide de telles substances,, le pouvoir nutritif des produits alimentaires.
Elle a pour but, surtout, de permettre de don- ner lieu à cet enrichissement à moine de frais,voire de pousser cet enrichissement à un plus haut degré.
Elle consiste, principalement, à avoir recours -- pour fabriquer- des substances riches en vitamines à par- tir ds matières premières d'où l'on peut tirer de telles substances -- d'abord à une saponification à froid de ces matières premières, puis à un traitement à des températu- res telles, que les vitamines ne soient pas détruites et en tout cas inférieures à 1000 C.
Elle consiste, mise à part cette disposition principale, en certaines autres dispositions, qui s'utili-
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sent de préférence en même temps, et dont il sera plue explicitement parlé ci-après, notamment: en une deuxième disposition consistant à avoir recours -- comme matières premières pour la fabrication des substances riches en vitamines -- aux résidus de la fabrication de l'huile de foie dé morue, donc aux "pulpes" et à la "stéarine d'huile de foie de morue* qu'on n'uti- sait jusqu'ici que, comme engrais, comme aliments pour basses-cours ou que comme produits pour usages industriels;
en une troisième disposition consistant à avoir recours --. pour additionner de substances, riches en vita- mines, les produits alimentaires dont on veut augmenter la valeur nutritive à 1*aide de pareilles substances -- à un simple mélange, bien entendu en proportions appropriées, fait avec lesdites substances et lesdits produits, cela dans les cas où une telle opération peut suffire (comme, entre autres cas, en celui dee margarines), veire, en*ou- tre, à une dissolution préalable des substances riches en vitamines, en un solvant approprié (avantageusement en de la glycérine).
Bile vise plus particulièrement certaine modes d'application ainsi que certaine modes de réalisation des- dites dispositions; et elle vise, plus particulièrement encore, et ce à titre de produite industriels nouveaux, les produits alimentaires comportant application de ces mêmes dispositions, les appareils et moyens propres à l'ob- tention de ces produite alimentaires, ainsi que les élé- ments spéciaux propres à l'établissement desdits appareils et moyens.
Bt elle pourra, de toute façon, être bien com- prise, à l'aide du complément de description qui suit, le- quel complément est, bien entendu, donné surtout à titre d'indication.
Selon l'invention, et plus particulièrement se- ton ceux de ses modes d'application et ceux de ses modes
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de réalisation,. auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accor der la préférence, en supposant que l'on veuille extraire des résidus, provenant de la fabrication d'huile animale -- par exemple des huiles de foie de morue --, des substances, riches en vitamines, qui puissent être mélangées ensuite à des produits alimentaires, on opère comme suit, ou de façon analogue.
Les résidus de la fabrication d'huile de foie de morue consistent, principalement,
1 en des débris ou pulpes de foie (ohum), dont on a extrait l'huile, par un procédé approprié et
2 en un produit désigné, ordinairement, sous le nom de stéarines de l'huile de foie de morue, formé par les matières qui se déposent, sous forme d'une masse blanchâtre, épaisse et tenant en suspension de nombreux cristaux, au fond des récipients dans lesquels se fait la clarification de l'huile de premier jet.
En supposant, d'abord, qu'il s'agisse d'extrai- re, de ces résidus (qu'on désignera dans ce qui suit res- pectivement sous les noms de pulpes et stéarines), des substances riches en vitamines, on procède, d'abord, à leur saponification à froid et ensuite à l'extraction des matières grasses.
L'un des procédés de saponification, qui peut être appliqué avec avantage consiste, principalement, à traiter les pulpes, finement déchiquetées, ou les stéari- nes) par une lessive de soude froide, ayant de préférence une densité de 36 Beaumé (D = 1.33), ce traitement pou- vant avantageusement avoir lieu dans les conditions sui- vante s.
On introduit dans un récipient approprié, par exemple dans un tonneau, une solution de soude, ayant les propriétés physiques: spécifiées ci-dessus; on verse, ensuite, la pulpe ou la stéarine dans
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al solution 7 en agitant continuellement,de façon à mélan- ger intimement le produit avec la soude; on laisse reposer le mélange en un endroit dont la température est d'environ 18 C. et cela pendant au moins 60 jours pour les pulpes et 40 jours pour les etéa- rines, ces délais pouvant, avec avantage, être prolongés de plusieurs mois.
La masse obtenue par le traitement des pulpes a la consistance d'une pâte épaisse; elle ne durcit jamais complètement,
La masse obtenue par le traitement des stéari- nes est dure ; elle a un aspect blanchâtre et une odeur prononcée de savon.
Les substances ainsi obtenues sont inaltérables et peuvent se conserver très longtemps, par exemple au moins pendant un an, avant d'être soumises aux traitements ultérieurs, ces substances pouvant être transportées très loin de l'endroit où on les a obtenues.
Les substances, ainsi saponifiées, sont eoami- ses au traitement d'extraction des matières grasses au mo- yen d'un suivant, qui ne dissout pas le savon, par exem- ple, l'éther sulfurique, ledit traitement consistant, prin- cipalement, et à titre d'exemple: dans le cas de stéarine:
à broyer grossièrement et à dessécher la masse à une température, relativement basse, ne dépassant pas, par exemple, 40 à 50 c. et de préférence à basse pres- sion pour accélérer la dessiccation et empêcher les oxyda- tions, à pulvériser cette masse desséchée et à soumet- tre la poudre, ainsi obtenue, dans un appareil à extraction continue approprié (d'un usage courant dans l'industrie), à l'action de l'éther sulfurique, dans le cas ou un tel solvant est utilisé et cela.$ pendant environ 24 heures,
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et à chauffer l'extrait ainsi obtenu, au bain- marie à une température inférieure à 80 C.
pour débar- rasser le produit des tracée d'éther ou de tout autre sol- vant employé, et dans le cas des pulpes ou du mélange de pul- peu,et de stéarines: à chauffer la masse qui est molle, au bain-ma- rie, c'est-à-dire à une température inférieure à 1000 C.
pendant trois heures, par exemple, en y ajoutant, de temps en temps, un peu d'eau pour remplacer celle qui s'évapore, ou dans un vase muni d'un réfrigérant per ascensum, à chauffer,, ensuite, la masse obtenue, à une température notablement plus basse,, jusqu'à dessiccation complète, à soumettre la masse, que l'on vient d'obtenir, aux mêmesopérations, que l'on a appliquées aux stéarines, après leur dessiccation, o'est-à-dire à la pulvérisation et à l'action de l'éther sulfurique ou d'un tel autre sol- vant approprié,
A la suite de ces opérations, on obtient un ex- trait de substances insaponifiables* riches en vitamines, qui se présente sous forme d'une masse oléagineuse jaunâ- tre et qui est liquide à la température ordinaire.
Cet ex- trait a une légère odeur empyreumatique; il est soluble dans les graisses, la glycérine, l'alcool; il distille à partir de 1100 environ, par fractions, en ne laissant à 280 C, qu'un résidu dépourvu de tout intérêt. Il donne les réactions de la cholestérine et, en particulier, celle de Liebermann. quand il s'agira, ensuite, de mélanger l'extrait insaponifiable obtenu, notamment de la façon spécifiée plue haut, avec les produits alimentaires, afin d'augmenter leurs qualités et leur valeur nutritive, il y a lieu d'exa- miner les cas où cet extrait est mélangé, tel qu'il est
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obtenu et dans des proportions déterminées avec lesdits produits et le cas où cet extrait cet, au préalable, dis- sout dans un liquide dissolvant approprié, avant mélange.
Dans le premier cas et en admettant, à titre d'exemple, que l'on veuille augmenter les propriétés ali- mentaires des margarines animales ou végétales, on peut procéder comme suit.
On sait que, dans la fabrication de la margari- ne, on peut se servir d'clécamrgarnes, de premiers jus, de graisses de porc et de quantités variables de graisses végétales telles que les huiles de coton, de noix de co- co, d'arachide, de palmes et autres. Les mélanges sont faits dans des proportions variables mais appropriées, pour donner lieu à un produit, dont le point de fusion soit ap- proximativement égal à celui du beurre, les matières gras- ses étant, après les opérations préliminaires de purifica- tion, chauffées jusqu'à leur fusion complète.
C'est à ce moment que l'extrait insaponifiable et riche en vitamines cet ajouté au mélange fondu, cet extrait étant, comme dit plus haut, parfaitement soluble dans les graisses animales et végétales. Le mélange peut se faire à la dose d'un gramme par kilo de graisses en o- pérant de façon que l'insaponifiable soit uniformément ré- parti dans toute la masse,
C'est également à ce moment qu'on peut, pour rendre la margarine sensiblement identique au beurre de vache, ajouter environ 2 grammes de choleetérine par kilo de graisses fondues.
Ensuite, la fabrication de la margarine végé- tale ou animale se poursuit, comme à l'ordinaire, étant entendu que l'adjonction de l'extrait insaponifiable .... et, éventuellement de la cholestérine -- soit faite avant l'émulsion.
Concernant le second cas, indiqué ci-dessus,
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c'est-à-dire celui dans lequel l'extrait ineaponifiable est mélangé, au préalable, avec un liquide dissolvant ap- proprié, cela, notamment quand il s'agit d'améliorer la valeur des produite alimentaires dans lesquels ledit extrait n'est pas soluble, entre autres produits alimentai- res, les sirops de sucre de toutes provenances, les ex- traits de malt, confitures, gelées, marmelade, biscuits, aliments pour animaux domestiques ou de basse-cour, on peut procéder, comme suit, en utilisant comme liquide dissolvant, par exemple, de la glycérine.
On prépare, d'abord, une solution de l'extrait insaponifiable dans la glycérine, dans la proportion d'en- viron 10% et on ajoute cette solution, dont les qualités doivent être améliorées, par exemple, dans la proportion de 10 grammes par kilo,
On ajoute, de cette façon, au miel, par exem- ple, entre autres propriétés, celle de favoriser la crois- sance des jeunes et, aussi, de combattre De rachitisme.
Ajouté à un sirop quelconque et de la même fa- çon, on donne à ce sirop, non seulement une valeur alimen- taire supérieure mais encore on le rend, pour le moins, é- quivalent au miel d'abeilles.
La solution glycérinée peut être ajoutée à des farines, à des aliments complexes, à toutes sortes de mé- langes destinés aux enfants, auxconvalescents et aux ma- lades. Dans tous les cas, l'adjonction doit être faite à la farine et ensuite les mélanges doivent être effectués de façon qu'il y ait répartition uniforme et homogène dans la masse alimentaire.
En outre, on peut mélanger la solution glycéri- née au sucre, servant à la fabrication de toutes sortes de bonbons et de sucreries.
Comme il va de soi, et comme il ressort d'ail- leurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite au-
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cunement à ceux de ses modes d'application non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, a- yant plus spécialement été Indiquée;
elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes, notamment celle suivant laquelle les matières contenant des vitamines, notamment les extrait* alcooliques de foies frais de morues et au- tres animaux sont dissoute directement, sans saponifica- tion préalable, soit dans la graisse servant à fabriquer de la margarine, soit dans la glycérine pour tous les au- tres aliments qu'on se propose d'enrichir en vitamines, é- tant toutefois entendu que, dans ce cas, la dose d'extrait non saponifié à ajouter aux produits alimentaires doit e- tre beaucoup plus grande, par exemple 5 grammes par kilo- gramme desdits produite,
R É S U M É.
Perfectionnements apportée aux procédés pour fabriquer des substances riches en vitamines et pour aug- menter, à l'aide de telles substances, le pouvoir nutritif des produite alimentaires, consistant, principalement, à avoir recours .-- pour fabriquer des substances riches en vitamines à partir de matières premières d'où l'on peut tirer de telles substances -- d'abord à une saponification à froid de ces matières premières, puis à un traitement à des températures telles, que les vitamines ne soient pas détruites et en tous cas inférieures à 100 C.
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"improvements in processes for manufacturing substances rich in vitamins and for increasing, with the aid of such substances, the nutritive power of food products".
The invention relates to methods for manufacturing substances rich in vitamins and for increasing, using such substances, the nutritive power of food products.
Its aim is above all to make it possible to give rise to this enrichment at a cost, even to push this enrichment to a higher degree.
It consists, mainly, in having recourse - to manufacture - substances rich in vitamins from raw materials from which such substances can be obtained - first of all to a cold saponification of these raw materials. , then to treatment at temperatures such that the vitamins are not destroyed and in any case less than 1000 C.
It consists, apart from this main provision, of certain other provisions, which can be used
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preferably at the same time, and which will be explained more explicitly below, in particular: in a second provision consisting in having recourse - as raw materials for the manufacture of substances rich in vitamins - to residues from the manufacture of the cod liver oil, therefore with "pulp" and "cod liver oil" stearin * which until now has only been used as fertilizer, as feed for backyard or as products for industrial use;
in a third provision consisting in having recourse -. in order to add substances, rich in vitamins, to food products whose nutritional value is to be increased by using such substances - to a simple mixture, of course in appropriate proportions, made with said substances and said products, this in cases where such an operation may suffice (such as, among other cases, in that of margarines), in addition to prior dissolution of the substances rich in vitamins, in a suitable solvent (advantageously in glycerin ).
Bile more particularly relates to certain modes of application as well as certain embodiments of said provisions; and it targets, more particularly still, and this as new industrial products, food products comprising the application of these same provisions, the apparatus and means suitable for obtaining these food products, as well as the special elements. specific to the establishment of said devices and means.
It can, in any event, be well understood, with the aid of the additional description which follows, which addition is, of course, given above all by way of indication.
According to the invention, and more particularly according to those of its modes of application and those of its modes
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realization ,. to which it seems that preference should be given, assuming that one wishes to extract residues, from the manufacture of animal oil - for example cod liver oils -, substances , rich in vitamins, which can then be mixed with food products, the procedure is as follows, or in a similar manner.
The residues from the manufacture of cod liver oil consist mainly of
1 in liver debris or pulp (ohum), from which the oil has been extracted, by a suitable process and
2 into a product commonly referred to as cod liver oil stearins, formed by the material which settles, in the form of a whitish mass, thick and holding many crystals in suspension, at the bottom of the containers in which the clarification of the first jet oil takes place.
Assuming, first of all, that it is a question of extracting from these residues (which will be designated in what follows respectively under the names of pulps and stearins), substances rich in vitamins, we proceeds, first, to their cold saponification and then to the extraction of fat.
One of the saponification processes, which can be applied with advantage, consists mainly in treating the pulps, finely shredded, or stearins) with a cold soda lye, preferably having a density of 36 Beaumé (D = 1.33), this treatment being able to advantageously take place under the following conditions.
Is introduced into a suitable container, for example in a barrel, a sodium hydroxide solution, having the physical properties: specified above; the pulp or stearin is then poured into
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al solution 7, stirring continuously, so as to intimately mix the product with the sodium hydroxide; the mixture is left to stand in a place where the temperature is about 18 ° C. and this for at least 60 days for the pulps and 40 days for the etearins, these periods being able, with advantage, to be extended by several months.
The mass obtained by processing the pulps has the consistency of a thick paste; it never hardens completely,
The mass obtained by the treatment of stearins is hard; it has a whitish appearance and a pronounced soap odor.
The substances thus obtained are unalterable and can be stored for a very long time, for example at least for a year, before being subjected to subsequent treatments, these substances being able to be transported very far from the place where they were obtained.
The substances, thus saponified, are added to the fat extraction treatment by means of a subsequent one, which does not dissolve soap, for example sulfuric ether, said treatment consisting mainly of mainly, and by way of example: in the case of stearin:
coarsely grinding and drying the mass at a temperature, relatively low, not exceeding, for example, 40-50 c. and preferably at low pressure to accelerate desiccation and prevent oxidation, to pulverize this dried mass and to subject the powder, thus obtained, in a suitable continuous extraction apparatus (of common use in the industry). industry), to the action of sulfuric ether, in the case where such a solvent is used and this. $ for about 24 hours,
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and heating the extract thus obtained in a water bath to a temperature below 80 C.
to rid the product of traces of ether or any other solvent employed, and in the case of pulps or a mixture of pul- bit, and stearins: to heat the mass which is soft, in a bath-ma - rie, that is to say at a temperature below 1000 C.
for three hours, for example, adding, from time to time, a little water to replace that which evaporates, or in a vessel fitted with a per ascensum condenser, to be heated, then, the mass obtained , at a notably lower temperature, until complete desiccation, in subjecting the mass, which has just been obtained, to the same operations which were applied to stearins, after their desiccation, o is to - say to the spraying and action of sulfuric ether or such other suitable solvent,
As a result of these operations, an extract of unsaponifiable substances * rich in vitamins is obtained which is in the form of a yellowish oleaginous mass and which is liquid at room temperature.
This extract has a faint empyreumatic odor; it is soluble in fats, glycerin, alcohol; it distills from about 1100, in fractions, leaving at 280 ° C., only a residue of no interest. It gives the reactions of cholesterin and, in particular, that of Liebermann. when it comes, then, to mix the unsaponifiable extract obtained, in particular in the manner specified above, with the food products, in order to increase their qualities and their nutritional value, it is necessary to examine the case where this extract is mixed, as it is
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obtained and in proportions determined with said products and the case where this extract is dissolved beforehand in an appropriate dissolving liquid, before mixing.
In the first case and assuming, by way of example, that one wishes to increase the nutritional properties of animal or vegetable margarines, one can proceed as follows.
It is known that, in the manufacture of margarine, one can use clecamrgarnes, first juices, pork fat and variable quantities of vegetable fats such as cottonseed oils, coconut oils, peanut, palm and others. The mixtures are made in variable but appropriate proportions to give rise to a product whose melting point is approximately equal to that of butter, the fats being, after the preliminary operations of purification, heated. until their complete fusion.
It is at this moment that the unsaponifiable extract rich in vitamins this added to the melted mixture, this extract being, as said above, perfectly soluble in animal and vegetable fats. The mixture can be done at a dose of one gram per kilo of fat, operating in such a way that the unsaponifiable is uniformly distributed throughout the whole mass,
It is also at this time that we can, to make the margarine substantially identical to cow's butter, add about 2 grams of cholesterin per kilo of rendered fat.
Then, the manufacture of vegetable or animal margarine continues, as usual, it being understood that the addition of the unsaponifiable extract ... and, possibly of the cholesterine - is made before the emulsion. .
Regarding the second case, indicated above,
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that is to say that in which the ineaponifiable extract is mixed, beforehand, with an appropriate dissolving liquid, this, in particular when it is a question of improving the value of the food products in which said extract is not is not soluble, among other food products, sugar syrups from all sources, malt extracts, jams, jellies, marmalade, biscuits, food for pets or poultry, we can proceed as follows , using as a dissolving liquid, for example, glycerin.
First, a solution of the unsaponifiable extract in glycerin is prepared in the proportion of about 10% and this solution is added, the qualities of which must be improved, for example, in the proportion of 10 grams. per kilo,
One adds, in this way, to honey, for example, among other properties, that of favoring the growth of the young and, also, of combating rickets.
Added to any syrup and in the same way, this syrup is not only given a higher nutritional value but also made, at the very least, equivalent to bee honey.
The glycerin solution can be added to flour, complex foods, all kinds of mixtures intended for children, convalescents and the sick. In all cases, the addition must be made to the flour and then the mixtures must be carried out so that there is uniform and homogeneous distribution in the food mass.
In addition, the glycerol solution can be mixed with sugar, which is used in the manufacture of all kinds of candies and sweets.
As goes without saying, and as is already clear from the foregoing, the invention is not limited to-
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cunement to those of its modes of application nor to those of the embodiments of its various parts, which have more especially been indicated;
it embraces, on the contrary, all the variants thereof, in particular that according to which the substances containing vitamins, in particular the alcoholic extracts of fresh livers of cod and other animals are dissolved directly, without prior saponification, either in the fat used to make margarine, or in glycerin for all the other foods which it is proposed to enrich with vitamins, it being understood, however, that, in this case, the dose of non-saponified extract to be added to the food products must be much larger, for example 5 grams per kilogram of said product,
ABSTRACT.
Improvements made to the processes for manufacturing substances rich in vitamins and for increasing, with the aid of such substances, the nutritive power of food products, consisting mainly of having recourse - to manufacture substances rich in vitamins to from raw materials from which such substances can be obtained - first to cold saponification of these raw materials, then to treatment at temperatures such that the vitamins are not destroyed and in any case less than 100 C.
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