BE334479A - - Google Patents

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BE334479A
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    • A43B9/00Footwear characterised by the assembling of the individual parts
    • A43B9/04Welted footwear
    • A43B9/06Welted footwear stitched or nailed through
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    • A43D15/00Pulling-over or lasting machines for binding the toe end with cord, string, or wire; Machines for lasting with clamps; Lasting machines with sewing devices, also for platform shoes
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    • A43D69/00Shoe-nailing machines
    • A43D69/005Shoe-nailing machines using nails being made from alternative materials, e.g. leather

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  • Footwear And Its Accessory, Manufacturing Method And Apparatuses (AREA)

Description


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  "Perfectionnements dans la fabrication des chaussures" 
Cette invention a trait   à   d'importants perfectionnements approtés à la fabrication des chaussures et concerne   particu-   lièrement une nouvelle manière de fixer les unes aux autres certaines parties de la tige et du semelage, ainsi que les . moyens et outils utilisés à cette fin. 



   L'emploi d'attaches métalliques (clous, chevilles, pointes, semences, etc.) pour unir provisoirement ou perma- nemment ensemble diverses parties de la chaussure s'est généralisé depuis longtemps, et ces attaches sont si faciles à, poser et tellement commodes   pour'toutes   sortes de travaux qu'il est permis d'affirmer sans exagération que, abstraction faite des mocassins (qui   n'ont   ni talon ni semelle) et des   @   divers articles en caoutchouc, on n'a jamais fabriqua des 

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 chaussures sur une grande échelle d'après l'un quelconque des procédés usités couramment aujourd'hui sans faire usage d'une grande quantité' d'attaches métalliques.

   Or, la présence de telles attaches dans la chaussure suscite tant d'inconvénients qu'il est éminemment désirable de renoncer à leur emploi ou d'en réduire le nombre, à la condition bien entendu de ne pas créer par cette suppression ou réduction un état de choses aussi fâcheux qu'auparavant. 



   Ce qu'on reproche surtout aux attaches métalliques employées communément aujourd'hui en cordonnerie est de nuire à la bonne exécution du travail après leur insertion aux premiers échelons de la fabrication, d'appesantir la chaussure quand on en met trop, d'exposer le bas ou le pied du marcheur à être déchire ou blessé par leurs pointes susceptibles de percer à l'intérieur, d'érailler les parquets cirés dans le cas notamment des clous-du talonnage et des chevilles du bonboutage, enfin d'être attaquables par la rouille quand elles sont en fer, comme c'est le cas pour la plupart. 



   Le bris répété des aiguilles et la casse du fil dans les machines! coudre la semelle extérieure (seconde) des articles faits en Blake sont des exemples frappants de la difficulté introduite dans la fabrication par l'insertion préalable des attaches en question. En effet, ladite semelle étant habituellement affichée   à   la semelle intérieure (première) à l'aide de pointes en métal chassées dans une gravure formée dans la seconde et destinée à recevoir aussi les points de couture de celle-ci qui y restent noyés après la fermeture de ladite gravure, on n'est jamais sûr que l'aiguille, au cours de son travail, ne se brisera pas en heurtant une points d'affichage, et jamais sûr non plus que le fil ne sera point cassé ou abîme' à son tour de même façon.

   De fait, la quantité d'aiguilles brisées ainsi est considérable et le nombre des 

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 chaussures mal cousues pour la même raison est encore plus grand. A ce propos, il est bon de rappeler que la couture en seconde dont il vient d'être parle* se fait à points de chaînette et que, pour donner la force nécessaire à cette couture, le fil doit être continu du premier au dernier point. 



   En cousant la seconde de ces mêmes chaussures, l'aiguille de la machine employée   à   cette fin heurte aussi, souvent, les semences du montage placées trop près du bord de la première. 



   C'est ce qui arrive infailliblement si les tiges sont trop courtes pour la forme, ou si elles   n'ont   pas été* tendues comme il faut sur celle-ci. Régulièrement, on laisse un espace de 
1 1/2 à 3 millimètres, plus ou moins, entre la rangée des semences du montage et la ligne des points de couture ;   si l'ouvrier monteur prête peu d'attention, il risque de   mettre quelques-unes desdites semences à des endroits ou elles seront heurtées par l'aiguille de la machine à coudre. 



   Les inconvénients résultant de l'emploi d'attaches métalliques en cordonnerie deviennent très apparents lorsqu'on considère la façon courante d'unir les différentes parties de la chaussure ensemble à l'arrière. On sait, en effet, que l'emboîtage reçoit non seulement les clous d'attache du talon et les pointes fixant la seconde à la première et à la tige, mais aussi les semences arrêtant celle-ci dans la position   où   elle est montée sur la première. Or, il arrive maintes fois que, en clouant la seconde, une pointe dévie et se rive mal sur le talon de la forme parce qu'elle rencontre sur son passage une semence du montage.

   De même, durant la pose du talon, un clou d'attache est expose' à être   défléchi   et faussé par une. des pointes fixant la seconde   à   la première   et à   la tige, ce qui lui fait perdre prise et abîme parfois la chaussure d'autre manière. La présence d'attaches métalliques dans l'emboîtage est encore embarrassante quand il faut le dresser pour le préparer à recevoir un talon bois, surtout quand cette opération 

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 de dressage est exécutée à la machine, car le couteau dresseur heurte-t-il un clou qu'il s'ébrèche, s'il ne lui arrive rien de pis. La suppression d'attaches métalliques à l'emboîtage est donc fort désirable.

   Enfin, la multitude de clous, pointes et semences rivés sur le côté dedans de la partie arrière de la première rend souvent la chaussure d'un port désagréable, notamment lorsque la talonnette intérieure s'est déplacée. 



   Les chevilles métalliques qu'on a coutume d'insérer dans le bonbout des talons cuir, aussi bien que les pointes et clous en métal dont on se sert pour fixer un bonbout aux talons bois sont d'autres exemples d'attaches dont l'emploi est loin d'être satisfaisant. Ces attaches sont nécessaires pour unir solide- ment ensemble les diverses parties du talon Quant aux chevilles du bonboutage, elles servent aussi d'ornements, ce qui n'est pas sans importance quand on veut donner à la chaussure un coup d'oeil marchand; elles servent en outre à consolider dans une certaine mesure l'union du bonbout au talon. L'emploi des attaches en question entraîne cependant' une forte dépense d'abrasifs pour le verrage des bonbouts et, des que le talon commence de s'éculer, elles laissent de vilaines marques sur les,)parquets cires. 



   En vue de remédier aux inconvénients énoncés ci-dessus, et à d'autres, la présente invention comporte la préparation d'attaches spécialement utilisables en cordonnerie, attaches faciles à insérer et non moins commodes pour tous travaux que les attaches métalliques. Ces nouvelles attaches, qui reviennent à meilleur marché et permettent de poursuivre la fabrication de la chaussure sans éprouver les embarras et les inconvénients dont il a   été? parlé,'   sont faites de fibres feutrées, car on a découvert que des chevilles découpées dans une ficelle en papier tordu peuvent être chassées dans l'ouvrage à beaucoup près de la même manière que les attaches métalliques. 



  La solidité' avec laquelle il est possible d'unir ensemble 

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 diverses parties de la chaussure avec de telles attaches est vraiment surprenante. Leur   ténacité'   est comparable à celle des attaches métalliques, supérieure même en certains cas. 



   De plus, si un outil (par exemple, l'alêne ou l'aiguille des machines à coudre, ou encore le couteau à dresser les emboî- tages) en frappe une au cours de son travail, il ne s'abîme point. Enfin, les chevilles papier insérées dans les bonbouts ne sont pas assez dures pour   égailler   les parquets et, naturellement, elles sont plus légères que les clous eu chevilles en fer ou en cuivre. Encore qu'on puisse poser ces nouvelles attaches à la main, il est préférable, en cordonnerie du moins, de les poser a la machine, Or, la chose est tout à fait pratique, comme on le verra par la suite. 



   En utilisant des chevilles en papier (ou fibres feutrées) pour arrêter le montage d'une chaussure, la tige sera d'abord tendue autant qu'il le faut sur le corps de la forme pour l'amener dans la position voulue par rapport Il la   première,     aprs   quoi on l'assujettira en place en chassant des attaches du genre susdit dans lesdites pièces et en écrasant le bout de ces attaches pour empêcher la marchandise plutôt mince de la tige de s'en arracher.

   Ce dernier résultat peut s'obtenir, par exemple, en donnant aux attaches une longueur   excédant   quelque peu la profondeur des trous percés dans l'ouvrage pour les recevoir, leurs bouts d'entrée venant buter alors contre le fond desdits trous avant qu'elles aient fini de s'y introduire, et le mouvement de chasse de l'enfonçoir étant ainsi calcule* que les parties dépassantes des attaches seront refoulées sur la tige de la chaussure de manière à y former une tête. En effectuant le montage de certaines chaussures, on trouvera bon quelquefois d'écraser les deux bouts des attaches, ce qu'on peut faire en chassant le bout d'entrée à fond dans l'ouvrage et en le refoulant contre une surface de matage prévue à cette fin. 

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  Le mot "montage" est pris ici dans son sens général et sous- entend le tirage en longueur ou mise sur forme. Bien que   l'entêtage   de ces attaches en fibres feutrées soit spéciale- ment avantageux pour le montage, il est entendu qu'il n'est pas limité à cette phase de la fabrication; au contraire,on peut y avoir recours toutes les fois qu'il y aura danger que la marchandise s'arrache du bout des attaches. 



   La ficelle en papier dans laquelle sont découpées les nouvelles attaches peut être imprégnée de colle forte, ou analogue, pour la raidir et lui donner du corps. C'est ce qu'on fait d'habitude en fabriquant cette ficelle, la bande de papier étant passée, avant de la tordre,   à   travers un bain de colle appropriée ou sur un rouleau plongeant dans ce bain. 



  Les chevilles papier dont s'agit deviendront plus généralement utiles si la ficelle, préalablement imprégnée de colle, est recouverte d'une deuxième couche de la même colle après la torsion et la sèche de ladite ficelle. Cet enduit supplé- mentaire les fera mieux tenir dans l'ouvrage en certains cas. 



  Quand la marchandise dans laquelle ces attaches sont chassées est tant soit peu humide, on aura intérêt à employer comme enduit une colle soluble dans l'eau,   la'dissolution     d'une   partie de cette colle tendant a sceller les attaches dans leur logement. D'autre part, si les attaches doivent être chassées à sec dans l'ouvrage, on trouvera également avan- tageux de les humecter juste avant la pose.

   Enfin, quand les attaches doivent être mises a des endroits où lton compte sur elles pour fixer certaines parties de la chaussure à demeure et où elles seront exposées à   l'humidité*,   on pourra enduire la ficelle d'une couche de colle plus hydrofuge que d'ordinaire (par exemple, de la colle de caséine, de la colle animale additionnée d'une petite quantité de formaldéhyde ou d'un dichromatate, de la gomme laque). En faisant usage d'attaches recouvertes de gomme laque, il peut être bon de 

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 ramollir cette gomme si l'on désire, par exemple, former une tête sur les attaches, un tel ramollissement pouvant s'obtenir en les chauffant doucement ou en les humectant avec de l'alcool ou autre solvant convenable.

   A ce propos, il importe de signa- ler que les attaches ainsi apprêtées sont posées avec une machine marchant à une   allure'modérée,   la chaleur engendrée tant par le perçage de l'ouvrage que par le frottement des attaches en glissant dans leur logement est suffisante pour réchauffer sensiblement l'apprêt dont elles sont recouvertes et le rendre plus adhésif, ce qui leur donne une meilleure prise dans l'ouvrage. 



   La présente invention porte donc sur la préparation d'attaches ou chevilles en papier ou fibres.feutrées, la matière dont elles se composent étant, préférablement,   revêtue. d'un apprêt destiné à lui donner du raide ; un   nouveau procédé de cordonnerie consistant à unir ensemble certaines parties de la chaussure à l'aide desdites attaches   ou chevilles insérées une à une dans l'ouvrage ; surles   nouveaux produits industriels constituas par des chaussures dont diverses parties sont fixées avec des chevilles du type   susindiqu.   Ainsi, la tige peut être arrêtée par de telles attaches dans la position ou elle est amenée par-dessus le   pavé   de la première durant le tirage en longueur ou le montage;

   l'emboîtage de la seconde peut être fixe' à la première et à la tige par la même sorte d'attaches, qui tiendront lieu des clous employés jusqu'ici à cette fin ; enfin, la seconde peut être fixée de même   manière ,1   la première et à la tige, les nouvelles attaches aidant la couture à maintenir la semelle seconde en place ou constituant l'unique moyen de fixation de cette semelle. 



   'L'invention porte, en outre, sur dtautres nouveaux produits industriels comportant divers éléments de chaussure dont les différentes parties sont assujetties ensemble par des chevilles du type susindiqué. Tel est, par exemple, un talon bois muni d'un bonbout en cuir, caoutchouc ou composition, y assujetti par 

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 des chevilles en fibres feutrées. Ces chevilles peuvent être chassées dans le bonbout sans l'avoir préalablement assemblé au talon avec des petites pointes, ce qui donnera une plante de talon entièrement dépourvue de métal et incapable de dété- riorer le poli des parquets. Il y a plus. Le papier de verre employé* pour verrer les bonbouts ainsi chevillés durera bien plus longtemps que si les chevilles du bonboutage étaient en métal, et les frais du verrage seront réduits d'autant. 



  Un autre élément de chaussure caractérisant l'invention est un talon dont le couchepoint a été fixé à sa partie de corps avec des chevilles papier. Si l'une de ces attaches est frappée par un dlou durant la pose du talon, le clou ne sera pas défléchi et il n'arrivera rien de fâcheux. Un troisième élément de chaussure constituant un des nouveaux produits industriels dérivés de l'invention est un talon composé par exemple d'une partie en cuir ou carton-cuir, et d'une partie en caoutchouc y assujettie par des chevilles en fibres feutrées. 



  Il sera avantageux d'utiliser ces chevilles pour la fixation préalable d'un bonbout caoutchouc au corps du talon, après quoi ces deux pièces ainsi réunies pourront être clouées du même coup a la chaussure sans exposer les clous   d'attache à   dévier ou à se fausser au cours de cette opération. De fait, quand la partie caoutchouc d'un talon est percée de trous pour la réception des clous d'attache, cette partie peut être assemblée d'abord au corps du talon à l'aide de chevilles papier chassées à travers certains desdits trous où seront enfoncés ultérieure- ment les clous d'attache. 



   La machine prévue par l'invention pour la mise en oeuvre du nouveau   procédé   de cordonnerie susmentionné est une cloueuse ordinaire munie d'un outil jouant le double rôle de poinçon et d'enfonçoir, et d'une butée capable de se rapprocher et de s'écarter dudit outil (ou de son support) pour le faire 

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 descendre plus bas lorsqu'il doit faire un trou dans l'ouvrage que lorsqu'il chasse une attache dans le trou qu'il a   perce*.   



   La machine ainsi outillée possède, en outre, un dispositif servant à ramollir l'extérieur des chevilles, de préférence en l'humectant juste avant l'insertion de   celles-ci   dans l'ouvrage. 



   De ce que l'invention est appliquée   ici a   la fixation de certaines parties de la chaussure à d'autres, il n'en faut pas conclure que son emploi est limité à l'industrie cordonnière, car il est clair qu'on pourrait l'utiliser également pour fixer les unes aux autres les parties d'autres articles. 



   On expliquera maintenant l'invention en détail en regard du 'dessin ci-annexé. 



   Fig. 1 et 2 illustrent, $ échelle plus grande que nature, des chevilles en fibres feutrées préparées, conformément aux indications ci-après; ainsi que des parties de chaussure dans lesquelles ces chevilles ont été insérées pour les unir ensemble. 



  La'cheville 30 de fig. 1, faite de papier tordu, a été chassée à travers un bonbout en cuir 32 dans un talon bois 34, après avoir percé dans ces deux pièces un trou convenable. A noter que cette cheville, insérée dans des matières relativement dures comme celles montrées en 32 et 34, conserve essentiellement sa forme originaire. La cheville 36 de fig. 2, faite de papier également, a été chassée à travers une tige en cuir 38 dans une semelle première 40 pour arrêter   celle-là'   dans la position ou elle a été tendue par rapport à celle-ci, ladite cheville 36 ayant été écrasée sur la tige en 37 et sur la première en 39 pour former une tête aux deux bouts.

   Cette dernière opération peut être effectuée avec l'aide du mécanisme décrit   ci-après,   mais il faudra alors couper la cheville à une longueur excédant la profondeur à laquelle elle pénètre l'ouvrage afin d'avoir assez de matière pour former une tête à un bout de ladite cheville ou aux deux. De plus, le mouvement de chasse de l'enfonçoir sera calcule* de telle manière que la distance séparant de l'extrémité* 

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 active de l'enfonçoir à sa limite d'abaissement, soit le fond du trou dans lequel est chassée la cheville soit la surface de matage contre laquelle celle-ci viendra s'écraser, sera moindre que la longueur de ladite cheville. Dans ces conditions, une tête sera formée à un bout de ladite cheville ou aux deux, selon le cas.

   Quand le haut d'une cheville papier est aplati ainsi sur une tige en cuir ou autre marchandise relativement souple, elle reste écrasée sur une bonne partie de sa longueur, comme il est indique* clairement en 42 sur fig. 2. Cet écrasement est des plus désirables pour le montage des parties plutôt minces de la tige, ainsi que pour assujettir cette dernière solidement en place aux endroits où la réaction du montage l'expose à s'arracher du bout des chevilles. 



   Il a   été   dit que les chevilles 30, 36 sont prises dans une ficelle en papier. Or, il n'est pas essentiel que cette ficelle soit fabriquée avec de la pulpe absolument pure et, de fait, on n'utilisera pas d'ordinaire une telle matière première. Pour donner du raide aux chevilles, la bande de papier, qui est tordue en fabriquant la ficelle, devrait être préalablement enduite d'une couche de colle appropriée ou autre matière raidisseuse. De même, après avoir tordu ladite bande de papier ainsi enduite, il sera bon de la recouvrir d'une deuxième couche d'enduit en la faisant passer dans un bain de colle forte ou autre adhésif convenable,, ce qui      donnera des chevilles plus raides et permettra d'utiliser la colle pour sceller les chevilles dans leur logement, comme on le verra par la suite'.

   Enfin, d'autres fibres que la cellulose ou la pâte de bois, employées communément dans la fabrication du papier, peuvent être incorporées à la matière' des nouvelles attaches. 



   On expliquera maintenant, en regard des autres figures du dessin, diverses applications de l'invention à la confection des chaussures, en suivant approximativement l'ordre dans lequel ces opérations sont exécutées en fabrique. 

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   Fig. 3 représente l'avant-pied d'une forme 50 et d'une semelle première 52 pour cousu-Blake par rapport auxquelles une tige 54 est maintenue par plusieurs chevilles papier 56 dans la position où elle a   été   étirée. Bien entendu, les chevilles chassées dans la semelle première n'entrent pas dans la forme car les trous ou. elles s'enfoncent ne traversent pas ladite semelle de part en part, quoique perce'$ très avant. 



  Afin de pouvoir écraser les chevilles 56 comme   il e st   montré en 57 et leur faire tenir ainsi la tige plus fermement en place, elles sont coupées assez longues pour que, en les enfonçant dans l'ouvrage, le bas de chacune vienne buter contre le fond de leur logement avant que le haut et la partie de l' enfonçoir frappant dessus n'affleurent la tige, l'enfonçoir continuant de descendre pour écraser le bout supérieur de la cheville sur la tige aussitôt arrive' dans cette position. 



   Fig. 4,5, 6 et 7 illustrent certaines applications de l'invention au montage. Sur la première de ces figures se voit, en coupe transversale, un fragment d'une forme 60 sur laquelle on vient de tendre à point une tige 62 pour le cousu- Blake. Cette tige et sa doublure 64 sont fixées à la semelle intérieure 66 par des chevilles papier 68, celle montrée   ici   ayant été écrasée sur la tige tout comme la cheville 36 de fig. 2, pour qu'elle ne s'en arrache point. Toutefois, on peut arriver à former sur la cheville 68 une tête moins grosse que celle montrée fig. 2 en coupant la cheville moins longue. 



   Fig. 5 représente à son tour, en qoupe transversale, une 
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 forme 70 et une première 72 pour le cousu-.trépointe.-Goodyear, ainsi qu'une tige avec doublure 74, toutes ces pièces étant maintenues en position de montage par des chevilles papier chassées dans la   lèvre   de couture 76 de la première a travers la tige et la doublure, celle montrée en   78   ayant été écrasée aux deux   bouts.   

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   Fig. 6 et 21 illustrent une sandale 80, type Veldtschoen, dont la tige a   été   fixée sur le pourtour de sa semelle intérieure 84 par des chevilles papier 86 chassées dans le bord de cette semelle à travers la tige. Pour l'obtention des meilleurs résultats, il sera préférable d'écraser ces chevilles aux deux bouts, tel qu'illustre* sur figures 2 et 21. 



   Fig. 7 montre, partie en coupe, la portion arrière d'une chaussure 90 dont la tige est fixée, à sa partie marginale 92, dans la position où elle a été montée sur la semelle première 94, cette fixation étant opérée ici encore avec l'aide de chevilles papier 96 écrasées sur le cuir de la tige. 



   Fig. 8 illustre une chaussure en oousu-Blake, c'est-à-dire dont la semelle seconde 91 est fixée à la semelle première 93 par une couture de part en part 95, et dont la tige 97 est retenue en position de montage sur ladite semelle 93 par des chevilles papier 144, 147, implantées dans celle-ci à travers la tige et écrasées sur cette dernière pour y former une tête. 



   Les chevilles papier dont s'agit sont d'un emploi spéciale- ment avantageux pour l'affichage de la semelle seconde du cousu- Blake. En effet, dans ce genre de fabrication, on a générale- ment coutume, le montage sur forme achevé, de chasser des pointes dans l'emboîtage de cette semelle pour la fixer à la semelle première avant de la coudre à celle-ci et à la tige, et de chasser aussi des pointes dans la gravure où passeront les points de ladite couture. Or, ces pointes sont très incommodes parce que l'aiguille de la   machine à   coudre court constamment le risque d'être frappée par elles et de se briser. De plus, lors même que l'aiguille ne heurterait aucune pointe au cours de son travail, le fil est exposa à   "scier"   sur une desdites pointes et à perdre ainsi beaucoup de force.

   Les attaches prévues par l'inven- tion sont donc très bonnes à employer pour l'affichage de la seconde du cousu-Blake, et la matière dont elles se 

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 composent les rend incapables de faire aucun tort à l'aiguille de la machine à coudre, si elles venaient la heurter inopinément. 



   Ces attaches sont incapables aussi de couper et abîmer le fil quand il scie dessus. 



   Fig. 9 représente une chaussure 100 dont la semelle extérieure 104 est fixée à la tige et à la semelle intérieure par des chevilles papier 106 enfoncées dans l'emboîtage de la semelle 104, aussi bien que par des chevilles identiques 108 logées dans la gravure de celle-ci et chassées dans la semelle intérieure à tra.vers la semelle 104 e.t la tige. Cette même figure montre, en outre, l'aiguille 110 d'une machine à coudre la seconde du cousu-Blake, ainsi qu'une partie 112 de la couture faite par cette machine. Ici, l'aiguille 110 est à la veille de frapper une cheville 114, comme l'indiquent les traits   ponctuels   115. La chose arrivera souvent; mais, grâce à la présente invention, ce qui autrefois entraînait des résultats fâcheux passera maintenant inaperçu. 



   La deuxième couche de colle dont on peut enduire les chevilles papier pour les aider à se sceller dans leur loge- ment sera surtout utile lors de l'affichage des secondes. En effet, la marchandise dans laquelle ces chevilles sont chassées étant tant soit peu humide, autrement dit en humeur, une partie au moins de l'enduit a tendance à fondre et ! s'infiltrer dans le cuir, ancrant ainsi les chevilles solidement dans l'ouvrage. 



  Aussi, quelques chevilles, bien espacées les unes des autres, suffiront pour assujettir la seconde en place. 



     Aprs   l'affichage de la seconde du   cousu-Blake   ou du   cousu-   trépointe, il est d'usage de clouer sa partie emboîtage à là tige et à la premilère.   Ltutilisation,   pour cette opération, d'attaches en papier au lieu d'attaches en métal est illustrée en 120 sur fig. 7. On verra par cette figure non seulement que le bord de la tige est arrêté en position de montage sur la première en 96 par de telles attaches éorasées sur la tige 

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 pour y former une tête, et la seconde assujettie à son tour par des attaches identiques 120 chassées dans le tour de l'emboîtage et de la semelle y affichée, mais aussi que le talon 122 a été cloué à la chaussure avec des attaches en papier 124 et le bonbout cheville* avec la même sorte d'attaches montrées en 126.

   Si, durant la fixation de l'emboîtage à la tige età la première, une des attaches 96 dumontage est heurtée, elle ne déviera pas mais suivra quand même la direction dans laquelle elle est supposée s'enfoncer dans l'ouvrage. De même, si durant la pose du talon, une attache 124 rencontre sur son passage une attache fixe-emboîtage 120, elle continuera de suivre sans dévier le chemin qui lui a été   tracé.   D'autre part, la partie arrière d'une chaussure fabriquée conformément au procédé actuel sera passablement plus légère que celle d'une chaussure surchargée d'attaches métalliques. 



   Les nouvelles attaches en papier sont d'un emploi spé- cialement avantageux pour le clouage des emboîtages destinas à recevoir des talons bois, attendu que les clous ou pointes en fer avec lesquelles ce clouage s'est fait jusqu'ici nuisent au dressage de l'emboîtage de la semelle, le couteau ou autre outil servant à enlever la matière qui est de trop à cet endroit s'ébréchant souvent en frappant une desdites pointes. Il est paré ici à tout danger d'abîmer l'outil par l'utilisation d'attaches en papier, ainsi qu'il est montré en 130 sur fig. 



  8. En effet, si une de ces attaches est rognée par exemple en 132 par le couteau dresseur, ce dernier restera intact. 



  Le même danger existe pendant le   rafraîchissage   du devant de la tige après le,montage des   chaussures â   bouts pointus, vu que les tuyaux ou grosseurs formées à cet endroit par cette opération dépassent. Or, les semences métalliques employées communément aujourd'hui pour arrêter le montage des bouts dans la fabrication du cousu-Blake nuisent au rognage de cet excédent de matière. Mais quand on fait usage d'attaches en 

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 papier comme celles montrées en 144 (fig. 8) au lieu et place des attaches métalliques ordinaires, cette   difficulté*   n'existe plus et   l'outil   rafraîchisseur heurte-t-il au cours de son travail une ou plusieurs des nouvelles attaches du montage, il ne   s'abîme-,   point. 



   Figures 10, 11, 12 et 13 représentent, ainsi que fig. 7, différentes sortes de talons dont les pièces constituantes sont unies ensemble par des chevilles papier. Celui de fig. 



  10, compose de plusieurs sous-bouts 150 en cuir ou carton- cuir, est en train de recevoir un couchepoint 152 dans lequel sont enfoncées des chevilles papier 154 pour l'assujettir en place. Ces chevilles sont chassées ici par un enfonçoir 156 à travers le bec 158 d'une cloueuse, un guide 160 maintenant le couchepoint dans la position voulue. Cette opération terminée, le talon peut être estampe', alors que les chevilles papier se comprimeront avec lui. Enfin, si, lors de la pose du talon, une des chevilles venait frapper un clou d'attache, ce clou continuera de suivre sans déviation le chemin qui lui a été trace. 



   Le talon représenta fig. 11 est formé d'une partie de corps 170 en bois et d'un bonbout 172 en caoutchouc, ou com- position de caoutchouc, dans la face 174 duquel est sertie une armature 176, formée de lamelles de bois superposées et collées ensemble, ou viendront s'ancrer les chevilles papier 177 implantées dans le bonbout et le talon, et servant a orner la face plantaire de celui-ci aussi bien qu'à retenir le bonbout fermement en place sur sa partie de corps. Dans ce but, les chevilles papier sont coupées à une longueur égalant la profondeur des trous où elles seront chassées. 



  Bien que les chevilles illustrées fig. 2 soient rondes en section transversale, elles peuvent revêtir d'autres formes, au besoin. D'un autre côté, quoiqu'un bonbout caoutchouc armé comme susdit puisse être fixe* comme il faut à un talon 

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 bois avec les attaches prévues par la présente invention, il est possible de poser de la même manière, et d'une façon absolument satisfaisante, des bonbouts en cuir, et des bonbouts en composition de caoutchouc non armés. Enfin, la ficelle en papier dans laquelle on prend les attaches peut être teinte pour l'assortir à la couleur du bonbout ou faire contraste avec elle. 



   Depuis que les talons amortisseurs se portent beaucoup, leur pose a donné bien du mal aux fabricants de chaussures. 



  D'ordinaire, la pièce (embase) sur laquelle s'applique le bonbout élastique est posée la première, ou encore les faces attenantes des deux sections du talon sont tout d'abord enduites d'une couche de ciment (dissolution de caoutchouc), puis collées ensemble à la main des que le ciment fait prise, ce qui permet de fixer du même coup embase et bonbout à la chaussure. Or, grâce à la présente invention, les deux pièces des talons dont s'agit pourront être posées en une seule et même opération sans encollage préalable, par le   procède   aussi commode qu'économique illustré fig. 12. Ici, le talon à poser est formé' d'une partie de corps 186 en cuir et d'un bonbout 180 en caoutchouc muni de rondelles 182 y encastrées et d'ouvertures coniques 184 aboutissant à ces rondelles.

   La section 180 e st fixée   à   la section 186 au moyen de chevilles papier 188 chassées dans quelques-unes des   ron-   delles à travers les ouvertures 184. Pour cela, le bec 190 d'une cloueuse est introduit successivement dans lesdites ouvertures 184, après quoi l'enfonçoir 192 tombe sur une cheville et la chasse jusque contre une enclume ou butée convenable 194. Quand les deux sections du talon ainsi assemblées sont clouées ensuite à la chaussure, les clous d'attache sont   chassés   à travers les rondelles par où les chevilles papier ont été préalablement insérées, aussi bien qu'à travers les autres rondelles, lesdites chevilles étant refoulées par lesdits clous. 

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   Fig. 13 représente un talon à bonbout caoutchouc 300 muni d'une garniture 202, en toile ou autre tissu convenable, dans laquelle s'implanteront les clous, ce bonbout étant fixé à une embase 204 au moyen de chevilles papier 206 enfoncées en des- sous du niveau de la face plantaire du bonbout. Quand l'enfon- çoir sort de l'ouvrage, le caoutchouc se referme par-dessus les chevilles ainsi enfoncées et elles restent invisibles. En coupant les chevilles papier un peu plus longues que la dis- tance qui sépare de l'enclume la face active de l'enfonçoir une fois rendue a son plus bas point, le bas   desdites'.chevilles   s'écrasera un peu pour s'ancrer dans le caoutchouc. Ce mot "caoutchouc" doit être pris ici comme désignant toute matière ou composé élastique et souple entrant d'ordinaire dans la fabrication des talons amortisseurs. 



   Fig. 14 représente une chaussure avec demi-semelle ou patin 212 y assujetti par une rangée de chevilles papier 214. 



  Une semelle entière peut être fixée de même à la chaussure,ainsi qu'il a été explique plus haut en regard de fig. 7. Ces chevilles papier, qui peuvent.être insérées dans une gravure, si on le   profère   (fig. 17), tiendront le patin ou la semelle solidement en place, que ces pièces soient posées en fabriquant la chaussure ou en la réparant. Cette même sorte d'attaches peut servir encore à bien arrêter le bout de la seconde, dans la confection du cousu-Blake (fig. 9) et elles tiendront lieu des semences ou crampons en métal qu'on a coutume d'employer, avec un bout trop pointu, afin de pouvoir continuer la couture autour d'un tel bout.

   En prévision de cet usage, la colle dont sont enduites les chevilles papier peut être une colle capable de résister à l'action pénétrante de l'eau (par exemple, de la colle de caséine) ou n'importe quelle colle animale de qualité* supérieure, additionnée   d'une   faible quantité de formaldéhyde ou de dichromatate. Strictement   pacLant,   ces colles ne sont pas imperméables, mais elles 

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 offriront une grande résistance à l'infiltration de l'eau; et des chevilles papier ainsi apprêtées tiendront bien, même si la chaussure est portée par les plus mauvais temps. 



   L'insertion des chevilles papier susdécrites peut être effectuée avec des cloueuses de divers   modles.   Celle repré-   sentée   sur figures 15,16 et 17 est spécialement étudiée pour ce travail particulier. Elle possède un dévidoir 230 sur lequel est placé un peloton de ficelle 232 dans lequel les chevilles seront découpées au fur et à mesure qu'on en aura besoin. Pour cela, la ficelle 232 passe en 234 à travers une douille de guidage 235 (fig. 16 et 17) qui la conduit dans une ouverture 236 pratiquée dans un bloc glissant 238. Un mécanisme convenable imprime à ce dernier un mouvement de va-et-vient pour couper une cheville par cisaillement dans la ficelle 232 et la placer dans le prolongement d'un trou 240 percé dans la douille 235 et guidant l' enfonçoir 242.

   Ce dernier est fixé à une ba,rre- support 244 (fig. 15) munie d'un bloc de levage 246 situe* à la portée d'une came rotative 248 munie à son tour de deux crocs, 250 et 252, ce qui fait que l'enfonçoir et sa barre-support sont levés deux fois de suite à chaque cycle opératoire de la machine. Un ressort 254 pousse enfonçoir et barre en bas quand le bloc 246 échappe du croc 250 ou 252 de la came 248. 'Durant son premier mouvement de chasse, à chaque opération de la ma- chine, l'enfonçoir fait l'office d'un poinçon et perce un trou dans l'ouvrage. La descente de l'enfonçoir a fond de course le fait donc sortir du bec 256 de la machine.

   Durant son deuxième mouvement de chasse, l'efonçoir insère la cheville pr éalable- ment découpée dans le fil 232 et amenée en regard de l'ouverture du bec 256, et il est nécessaire alors de le faire descendre moins que lorsqu'il perce l'ouvrage.   C'est   pourquoi le bloc de levage 246 est muni d'une butée réglable 258 avec laquelle coopère une deuxième butée, 260, rapprochable et écartable de la butée 258. La butée 260 est montée sur un levier 

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 articule en 262 à la tête de la machine et portant un bras 264 avec galet 266 tenu appuyé' contre une came 268 par un ressort 
270.

   La came 268 a un profil tel que durant le premier mouve- ment de chasse de la barre porte-enfonçoir, à chaque cycle opératoire, la butée 260 est mue vers la droite (fig. 15) jusqu'en position inactive, la barre porte-enfonçoir continuant sa descente jusqu'à ce qu'un   bloc' 272,   monte' sur ladite barre, rencontre.un arrêt 280. Toutefois, juste avant que la barre porte-enfonçoir 244 commence de descendre pour la deuxième fois, l'arrêt 260 est mû vers la gauche jusque sous la butée 258, ce qui raccourcit la course de l'enfonçoir qui ne descend      pas plus qu'il ne le faut peur chasser la cheville dans   l'ouvrage.   



   La mise en jeu du bloc 238 à l'effet de découper des attaches dans la ficelle et placer ces attaches dans le passage 240 de l'enfonçoir, ainsi que la présentation de la ficelle aux outils découpeurs et la rotation de la came 248, peuvent être 'effectuées ici comme on a coutume de le faire dans les oloueuses du type, par exemple, de celle décrite au brevet français du 2 nov. 1904 (n  350. 286), spécialement étudiée pour découper des attaches dansun fil de fer et les chasser dans   l'ouvrage!   l'aide d'un enfonçoir à ressort. 



   La présente invention prévoyant qu'il sera parfois utile d'humecter les attaches juste avant leur insertion, la machine actuelle possède un réservoir 284 rempli d'un liquide qui s'en échappe par un tube 286 pour imbiber un morceau de feutre 288 ou autre substance convenable (fig. 16, 17) installas de manière à pouvoir humecter les attaches à leur sortie du bec 256. L'espèce de liquide à employer dans ce but dépendra de la nature de l'enduit dont aura été' revêtue la ficelle dans laquelle sont prises les attaches. Si   c'est   de la colle, les attaches seront humectées avec de l'eau, tandis qu'on pourra les humecter avec de l'alcool si la ficelle a   été*   enduite de gomme laque. 

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   La machine illustrée fig. 18 et 19 facilitera la formation d'une tête sur les attaches en papier. Cette machine, qui peut être construite sur le principe de   celle   de fig. 15, possède une bigorne porte-ouvrage 302   montée à   glissement vertical dans des guides 304 formés dans une console 306 solidaire de la colonne-support de la machine. Cette bigorne est surmontée d'un bloc 308 muni d'un trou 310 par où peut passer l'enfonçoir 242. Ledit bloc est doué d'un mouvement de va-et-vient hori- zontal qui lui permet d'avancer pour amener son trou 310 en regard de l'enfonçoir 242 quand celui-ci doit percer   L'ouvrage,   et reculer pour placer une cavité de matage 312 dans le prolon- gement du même enfonçoir durant l'insertion d'une attache par ce dernier dans l'ouvrage.

   On verra que la surface de matage 312, formée sur le haut d'une goupille amovible 313   implante'et   dans le bloc 308, a le galbe qu'il faut pour écraser le bout en queue de poisson d'une cheville, le dessus   (du.   bloc 314 et le dessous du guide 315 présentant en effet une formation angulaire ainsi qu'il est montre' en 316, afin de découper dans la ficelle- des attaches comme celle illustrée fig. 20. Les chevilles coupées un peu moins longues que l'épaisseur de l'ouvrage peuvent être écrasées aux deux bouts de la manière indiquée fig. 21.

   Le dispositif servant à avancer et reculer le bloc 308 dans un coulisseau 318 pour l'amener alternativement dans la position où il est perce' un trou dans l'ouvrage et dans celle où une attache est insérée dans ce trou, est représente fig. 18..Un tenon 320, implanté dans le bloc 308 et engrenant dans une coulisse 322 ménagée dans le côté du coulisseau 318, limite le mouvement avant ou arrière dudit bloc. D'autre part, un ressort 324 (fig. 19), appuyant par un bout contre un épaulement 326 du bloc 308 et par l'autre bout contre une goupille 328 implantée dans le coulisseau 318, tend à avancer 'le bloc jusque dans la position où le trou 310 se trouve en regard de l'enfonçoir 242.

   Un bras descendant d'un levier 

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 coudé 330, articula en 332 au bâti de la machine (fig. 18), porte sur un mentonnet   334 à     l'arrire   du bloc 308 et tire ce dernier en arrière lorsqu'il oscille dans le sens des aiguilles d'une montre. La branche postérieure du levier coude* 330 est accouplée à une tige 336 glissant verticalement en 338 dans le bâti de la machine et portant, à son extrémité' supérieure., un galet 340   logé'   dans une piste de came formée dans un disque 342 cale* sur l'arbre de commande de la machine.

   Le   tract   de cette piste est tel que le bloc 308 peut avancer pour amener le trou 
310 en regard de l'enfonçoir 242 durant le percement de l'ou- vrage par ledit enfonçoir, les confetti du perforage s'échappant par le trou 310 (fig. 19).   Apres   le percement de l'ouvrage et pendant la mont ée de l'enfonçoir, le bloc 308 est mû en arrière pour amener la cavité de matage 312 en regard de l'enfonçoir qui, en chassant l'attache dans l'ouvrage, l'écrase aux deux bouts (fig.   21.).   



   Bien que la cloueuse que l'on vient de décrire ne possède qu'un seul outil jouant le double rôle de poinçon et   d'enfon-   çoir, il est entendu qu'on pourrait aussi insérer les chevilles papier avec une machine munie d'un poinçon et d'un enfonçoir distincts. Tel est le système illustré fig. 22 ou l'on verra que les couches de matière à réunir reposent sur le nez   d'une   bigorne 400 placée en position active par rapport au poinçon 
402 d'une cloueuse, ce poinçon servant à percer et entraîner l'ouvrage, tout comme dans les machines à clouer "Loos-Nailer" et les machines courantes! cheviller. Un enfonçoir 404 descend à travers un guide 406 et une gorge 408 pour effectuer l'insertion des attaches papier, les diverses pièces fonction- nant comme dans les machines précitées.

Claims (1)

  1. RESUME L'invention comprend:' 1 L'utilisation pour les travaux de clouage, notamment en cordonnerie, d'attaches ou chevilles prises dans une matière <Desc/Clms Page number 22> fibreuse feutre'e (par exemple, du papier tordu pour en faire de la ficelle), cette matière étant préférablement imprégnée à fond de colle forte ou autre substance propre à la raidir et lui donner du corps, et enduite aussi depréférence d'une couche supplémentaire de colle afin de la rendre encore plus raide et la faire mieux tenir dans l'ouvrage en certains cas, 2 Un procédé perfectionné pour la fabrication des chaus- sures comportant un ou plusieurs des traitements suivants, savoir:
    - a) le percement de trous correspondants dans certaines parties de la chaussure et l'insertion, dans ces trous, de chevilles' découpées dans une bande de matière de la nature in- diquée ci-dessus, pour fixer lesdites parties dans la position voulue les unes par rapport aux autres; b) la formation, durant l'insertion de telles chevilles, d'une tête ou renflement à un de leurs bouts, ou aux deux; c) le ramollissement, par humectage ou, autrement juste avant l'insertion desdites chevilles, de l'en- duit dont elles sont revêtues; d) l'assujettissement de la tige à la semelle (première ou seconde) avec de telles chevilles pour arrêter celle-là dans la position ou elle est montée sur celle- ci, les chevilles tant écrasées sur la, tige ou sur la tige et la semelle en les posant;
    e) l'affichage de la seconde semelle à la première à l'aide de telles chevilles; f) l'insertion de cette même sorte de chevilles dans une gravure de la semelle seconde afin de fixer celle-ci à la première, et l'union sub- séquente desdites pièces par une rangée de points de couture loges dans ladite gravure; g) le clouage de l'emboîtage de la semelle seconde à la tige et à la semelle première à l'aide de telles chevilles; h) la fixation d'un talon à sa chaussure à l'aide de telles chevilles; i) l'assemblage d'un talon deux pièces (par exemple,une embase en cuir et un bonbout élastique) en chassant des chevilles papier dans une de ces pièces à travers l'autre; j) le chevillage d'un talon, avant de le fixer à la.chaussure ou aprs, avec des chevilles <Desc/Clms Page number 23> en fibres feutrées;
    k) le bonboutage d'un talon bois avec des chevilles papier chassées à travers le bonbout jusque dans le talon.
    3 A titre de nouveau produit industriel, une chaussure dont certaines parties sont assujetties ensemble en un ou plusieurs endroits par des chevilles en fibres feutrées du genre susinidqué, ou dans une partie de laquelle on a mis de ces chevilles pour l'enjoliver.
    4 Une cloue.use spécialement étudiée 'pour la mise en oeuvre du procédé suivant 2 , caractérisée:- a) par un outil servant à la fois de poinçon et d'enfonçoir et commandé par un mécanisme agissant de manière à lui imprimer deux mouve- ments de chasse à chaque cycle opératoire de la machine, le premier mouvement lui faisant pénétrer l'ouvrage autant qu'il faut pour y percer un trou, tandis que le second l'y fait entrer moins avant suivant la profondeur à laquelle l'attache (dans l'espèce, une cheville papier) doit être insérée, ledit outil et sa commande étant oombinés avec un porte-,ouvrage muni d'un trou où tombent les confetti du perforage, et muni aussi d'une cavité de matage qui facilite la formation d'une tête sur le bas de l'attache durant son insertion,
    ledit porte-ouvrage avançant et reculant pour amener soit le trou d'évacuation des déchets soit la cavité' de matage en regard de l'outil suivant que ce dernier doit percer l'ouvrage ou y chasser une. attache; b) par un mécanisme insère-attaches (y compris un enfonçoir), ainsi que des moyens pour présenter des attaches enduites de colle audit mécanisme et un dispositif fait pour ramollir l'enduit à l'extérieur des attaches juste avant leur insertion dans l'ouvrage.
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