<Desc/Clms Page number 1>
"" PERFECTIONNEMENTS AUX ISOIATEURS EN VERRE .- ""
La présente invention concerne les isolateurs en verre et leurs procédés de fabrication,
Elle a pour but principal un procédé de fabrication d'iso- lateursen verre, du type Hewlett,
Généralement, les isolateursde cette catégorie sont établis en porcelaine, ou autre matière vitreuse, et lorsque l'isolateur Hewlett se trouve encore dans un état à peu près plastique, on ménage, à l'inté- rieur, des trous courbes ou passages destinés à recevoir les éléments de
<Desc/Clms Page number 2>
suspension et de liaison ;
cette manière, une série d'éléments peuvent être reliés ensemble, pour constituer une chaîna d'isolateurs,,
Dans la fabrication d'un isolateur de ce type, en verre, on conçoit qu'il est impossible de ménager les trous ou passages courbes, pour la réception des éléments de suspension, et il devient nécessaire de recou- rir à un autre système.
On a déjà établi des isolateurs en verre du type à ferrure, avec la ferrure noyée à 1'intérieur! mais, dans tous les cas où un élément métallique est noyé de manière étanche, à l'intérieur du verre, il se pro- duit des efforts importants, en raison de la différence entre les coeffi- cients de dilatation du métal et du verre, et, lorsque les conditions ther- miques changent brusquement, le verre se brise fréquemment. plus particulièrement, la présente invention a pour objet un procédé de fabrication des isolateurs en verre, du type Hewlett, dans le- quel les éléments de suspension sont montés librement et noyés, l'exécution du procédé comporte l'application ou la génération de chaleur dans les élé- ments de suspension métalliques;
grâce à quoi, ils sont amenés à se dilater sur une étendue appréciable, tandis que le verre est moulé autour d'eux; de cette manière, après le refroidissement ultérieur et la contraction de l'i- solateur, les éléments de suspension s'ajustent à l'intérieur des trous ou passages, avec un jeu suffisant pour que les changements de température or- dinaires, auxquels l'élément peut être soumis en service, n'entraînent pas une dilatation suffisante pouvant lier ou coincer les éléments de suspension, dans le corps de 1'isolateur.
Ce jeu permet aussi, aux éléments successifs d'une chaîne d'isolateurs, de se placer automatiquement suivant la ligne de tension, de façon qu'ils soient disposés axialement, lorsqu'ils sont sus- pendus,
L'invention porte également sur un isolateur du type Hewlett, dans lequel les éléments de suspension métalliques peuvent être montés de manière permanente, quoique lâche, de sorte qu'ils soient constamment suscep- tibles d'être reliés par des moyens appropriés, afin de former une chaîne.
D'une manière générale, le proc¯édé consiste à mouler un corps de verre, autour de ferrures ou pièces de suspension et de liaison, mainte- @
<Desc/Clms Page number 3>
nues en relation convenable, et dont la température est élevée, de préférence à un point suffisant pour les dilater, de sorte que, après refroidissement et contraction, elles s'ajustent, de manière libre, à l'intérieur du corps,,
La description qui va suivre, en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple, fera bien comprendre la nature et les avantages de l'invention.
La Fig.l montre, en coupe, un moule établi conformément à
1'invention, la Figea en est un plan.
Les faces correspondantes des éléments de moule, 1 et 2, sont creusées et conformées en 3 et 4, respectivement, pour correspondre aux sur- faces supérieure et inférieure de l'isolateur que l'on veut fabriquer, la configuration particulière qui a été représentée, est donnée simplement à titre d'exemple, et l'on peut s'en écarter, si on le désire. Les éléments de moule peuvent être eux-mêmes de dimensions et de formes quelconques, suivant les circonstances, et peuvent être construits avec les matières usuelles et préférées, appropriées au but envisagé.
Les éléments de moule sont mobiles l'un par rapport à l'autre, et l'un d'eux, de préférence l'élément inférieur, est fixe et sert de support,
L'élément de moule inférieur 1 peut être muni de trous 5, pour recevoir les bras d'un élément de suspension métallique 6 ayant appro- ximativement une forme d'U, et dont la portion 7, en forme d'anse, fait saillie dans la cavité 8 existant entre les éléments de moule; la pièce de moule supérieure 2 est munie de trous 9 qui sont traversés par les bras d'un autre élément de suspension analogue 10, qui est placé perpendiculairement à la pièce 6, et dont l'anse 11 fait saillie dans la cavité 8, et est reliée ou enclenchée avec la portion 7 de la pièce 6, avec toutefois un certain espacement.
Tout dispositif convenable peut être prévu pour suspendre la pièce 10 en positién appropriée, et à titre d'exemple, on a représenté des blocs 12 munis d'encoches ou de fentes, au somnet de la pièce 2, et s'engagent sous les têtes 13, aux extrémités des bras de la pièce 10. Ces pièces peu- vent avoir un aspect ou une configuration désirée convenable, et sont prévues pour s'engager avec des éléments de liaison appropriés, non représentés;
<Desc/Clms Page number 4>
grâce à quoi, les pièces de suspension des éléments successifs, peuvent être reliés pour constituer une chaîne d'éléments*
Une particularité importante, dans le procédé objet de l'inven- tion, réside dans le chauffage des éléments 6 et 10, avant ou pendant le mou- lage du corps de l'isolateur 14 dans la cavité 8, tout en noyant ces pièces.
Cela pourrait être évidemment effectué d'une manière quelconque, mais une mé- thode particulièrement avantageuse consiste à disposer des pièces conductrices 15, à l'intérieur de la pièce de moule inférieur 1, au fond des trous 5, de sorte que les bras de la pièce 6 reposent sur eux. Les pièces 12 sont aussi conductrices. la courant peut être amené aux pièces 15 et 12, de façon que la résistance des pièces de suspension, au passage du courant, entraîne une formation de chaleur.
Dans la pratique courante, les pièces de suspension peu- vent être portées au rouge, tandis que le corps de verre est moulé dans la ca- vité*
Pour introduire le verre fondu dans la cavité 8, on a représenté la pièce de moule supérieure oonme étant munie d'une ouverture 16, à travers laquelle le verre peut être versé. Agrès refroidissement, les pièces 12 sont enlevées, et la pièce de moule ){ est élevée; ensuite l'isolateur moulé, avec les pièces à l'intérieur, est élevé et retiré.
En raison de-la contraction se produisant lors du refroidisse- ment, les pièces ou bielles de suspension s'ajustent avec jeu à l'intérieur du corps, et toute élévation de température pouvant se produire en.service, est insuffisante pour dilater les pièces de suspension, de façon susceptible d'amener leur liaison avec le corps. De même, une diminution de température ne pourrait avoir aucun effet nuisible*
En raison du fait que l'enrobage ou noyage des pièces de sus- pension, à l'intérieur du corps, constitue les passages de liaison courbes, on conçoit que les parois de ces passages sont conformées à la forme des ferrures, et de la sorte, une surface d'appui douce ou molle est prévue, et est susceptible d'éviter l'éventualité d'un effort excessif sur le corps de l'isolateur, en raison de taches ou défauts notables dans les passages.
Les ferrures de suspension pourraient être conformées de manière à pouvoir être retirées ultérieurement des passages, bien qu'il soit préféra-.*
<Desc/Clms Page number 5>
ble que leur construction et leur forme soient telles, qu'elles restent fixées de manière permanente au corps de l'isolateur, quoique libre par rap- port à lui.