BE1030558B1

BE1030558B1 - Crochet de maintien a verrouillage automatique

Info

Publication number: BE1030558B1
Application number: BE20225912A
Authority: BE
Inventors: Mathieu Chenoux
Original assignee: Technical Airborne Components Ind Tac
Priority date: 2022-11-10
Filing date: 2022-11-10
Publication date: 2023-12-18
Also published as: WO2024099847A1

Abstract

Crochet de maintien (2) à mécanisme de verrouillage d’un axe d’attache (5), ce crochet de maintien (2) étant installé sur un tube (4a) et comportant : - un corps cylindrique (2a) de section droite (S) en liaison avec le tube (4a) et une base (2f) à partir de laquelle s’étend un bec (2g) définissant une ouverture (2h) ; - un coulisseau de verrouillage (3) en translation le long du corps cylindrique (2a), et - un ressort de compression (1a) entre le coulisseau de verrouillage (3) et le tube (4a). La base (2f) et le bec (2g) sont inclus dans un volume cylindrique de même section droite (S) en prolongement du corps cylindrique (2a), celui-ci comportant au moins une fente oblongue (2d) de guidage. Le coulisseau de verrouillage (3) présente au moins un trou de positionnement (3a) et un ergot (3b) de blocage qui obstrue partiellement l’ouverture (2h) du bec (2g) du crochet (2).

Description

DESCRIPTION

DOMAINE TECHNIQUE

L'invention se rapporte à un crochet de maintien agence par exemple en extrémité d’une bielle, ce crochet étant équipé d'un système de verrouillage automatique. Un tel crochet est utilisé notamment comme pièce de verrouillage dans des mécanismes de maintien en ouverture d’ouvrant, afin de s'assurer que l’ouvrant reste en position ouverte après l’accroche.

Dans le domaine aéronautique en particulier, les capots et les trappes sont des pièces mobiles de la structure externe d’un aéronef qui permettent lorsqu'ils sont ouverts d'accéder à des éléments de la structure interne pour des opérations d'inspection et/ou de maintenance. Pour mener à bien ces opérations, ces capots et trappes sont accrochés à des bielles après leur ouverture, cette accroche permettant de maintenir l’ouverture et d'éviter une fermeture inopinée du capot ou de la trappe.

Lorsque les capots et les trappes sont fermés, le crochet est également utilisé pour maintenir la bielle accrochée à l'encadrement du capot ou de la trappe.

Ce crochet peut également être utilisé pour verrouiller un ouvrant refermé dans son encadrement. De tels crochets peuvent être utilisés dans tout autre domaine ayant recours à des crochets avec déverrouillage manuel tel que l'automobile, le naval et la construction en particulier.

ÉTAT DE LA TECHNIQUE

De manière générale, un crochet est un outil pour suspendre et/ou retenir un objet qui vient s'engager dans ce crochet. Un crochet simple présente classiquement un bec - réalisant la fonction de crochet - et un corps rectiligne. Réalisé dans un matériau rigide peu déformable, le crochet simple ne peut réaliser sa fonction que si l’objet accroché est sollicité en traction dans la courbure de la tête.

Un crochet simple peut également être utilisé pour bloquer un élément mobile dans une position choisie. Par exemple une porte peut comporter un crochet ayant un corps rectiligne fixé par une liaison rotule à proximité d’un bord de la porte, ce corps rectiligne étant suffisamment long pour que le bec du crochet dépasse de la porte.

Lorsque cette porte est fermée dans son encadrement, le bec du crochet peut être engagé dans un anneau ou un axe d'attache fixé à l'encadrement de porte. La liaison entre le crochet et l'anneau solidarise la porte à son encadrement, bloquant ainsi la porte en position fermée. Ce mode de blocage est limité par la qualité de la liaison entre le crochet et l'anneau. En effet, l'insertion simple du crochet dans l’anneau implique un retrait tout aussi simple du crochet.

Pour sécuriser le crochet, un moyen de verrouillage est ajouté à ce crochet pour bloquer la pièce accrochée. Deux approches sont communément utilisées pour réaliser ce moyen de verrouillage : - soit le crochet est fermé ; - soit le crochet est bloqué.

Une fermeture du bec du crochet aboutit à une solution de type mousqueton dans laquelle le bec réalise une boucle fermée comportant un mécanisme d'ouverture.

Cependant, un mousqueton est un dispositif d’accroche indépendant qui ne s'adapte pas en extrémité de bielle. Une autre solution pour fermer un crochet est l'ajout d’un mécanisme de type extensible sur le crochet qui permet de fermer le bec du crochet.

Un tel mécanisme augmente l'encombrement autour du crochet pour loger ce mécanisme, ce qui peut entraver et fragiliser l’accroche. De plus l'installation et l’actionnement de ce mécanisme extensible ne permettent pas un verrouillage rapide du crochet.

L'autre approche est de bloquer le crochet dans la structure qui est accrochée.

Ce type de verrouillage par blocage du crochet utilise classiquement un mécanisme installé sur la structure accrochée, ce mécanisme venant entourer le crochet et

Vimmobiliser. Cependant cette solution présente le désavantage d'utiliser un mécanisme supplémentaire qui augmente l'encombrement, qui a besoin d’être installé et d'être mis en œuvre.

La fermeture du crochet peut également être réalisée par une tige solidaire d’une glissière en translation le long du corps du crochet. Un ressort positionné entre le corps du crochet et la glissière maintient glissière et la tige dans une position telle que le crochet est fermé. Cependant ce montage est en général définitif avec sertissage des éléments de fermeture du crochet et réalisé par le bas du corps du crochet. Ce mécanisme de fermeture du crochet ne permet donc pas un montage aisé ni une maintenance rapide du crochet.

EXPOSE DE L'INVENTION

Afin de remédier aux inconvénients de l’état de la technique exposés ci-dessus, l'invention a pour objectif principal d'améliorer le verrouillage d’un crochet.

Pour ce faire, l'invention prévoit de réaliser un mécanisme de verrouillage qui s'installe à la base du bec du crochet et qui coulisse le long du corps rectiligne du crochet. Avantageusement, ce mécanisme se verrouille automatiquement permettant ainsi un verrouillage rapide, tout en s’affranchissant d'opération de manipulation du mécanisme qui allonge l'installation et la mise en place sécurisée du crochet. De plus le déverrouillage du mécanisme est opéré sans intervention d'outillage particulier.

Plus précisément, la présente invention a pour objet un crochet de maintien à verrouillage automatique d'un axe d'attache, ce crochet étant monté sur un tube et comportant : - un corps cylindrique de section droite et présentant deux extrémités en liaison respectivement avec le tube et une base à partir de laquelle s'étend un bec définissant une ouverture ; - un coulisseau de verrouillage en translation le long du corps cylindrique, et - un moyen de rappel entre le coulisseau de verrouillage et le tube.

Dans ce crochet de maintien, la base et le bec sont inclus dans un volume cylindrique de même section droite en prolongement du corps cylindrique, celui-ci comportant un alésage d'insertion du tube, un fond d’alésage et au moins une fente oblongue de guidage le long du corps. De plus le coulisseau de verrouillage présente au moins un trou de positionnement et un ergot de blocage qui obstrue partiellement "ouverture du bec du crochet.

Avantageusement, la forme du bec du crochet dans le prolongement du corps cylindrique réduit l'encombrement du crochet et permet insertion du coulisseau par le bec. L'installation du coulisseau de verrouillage est ainsi rapide et facilitée par l'accessibilité du crochet.

Avantageusement également, le verrouillage est réalisé automatiquement lors de l’accroche de l'axe d'attache. En effet, lorsque le crochet vient au voisinage de l'axe d'attache pour l’accrocher, l’axe d'attache fait contact avec l’ergot du coulisseau de verrouillage qui obstrue partiellement ouverture du bec du crochet de sorte que l'axe d'attache ne peut pas entrer dans l'ouverture de la tête du crochet. Une pression supplémentaire de l'axe d'attache sur l’ergot entraine une translation du coulisseau contre le moyen de rappel, jusqu'à libérer une ouverture suffisante pour que l'axe d'attache entre dans l'ouverture de la tête du crochet et libère la pression sur l’ergot.

Le moyen de rappel ramène alors le coulisseau dans sa position d'origine, l’ergot obstruant de nouveau partiellement l’ouverture de la tête du crochet et empêchant l'axe d'attache de sortir du crochet, réalisant ainsi le verrouillage automatique. Le déverrouillage est obtenu en translatant manuellement le coulisseau pour déplacer l’ergot et libérer l'ouverture de la tête du crochet.

Selon des formes de réalisation préférées prises seules ou en combinaison : -le moyen de rappel est un ressort de compression, positionné dans le fond de l’alésage du corps cylindrique et en appui contre le tube ; - le corps cylindrique comporte deux fentes oblongues diamétralement opposées ; - les deux fentes oblongues s'étendent de part et d'autre du fond de l'alésage ; - le coulisseau de verrouillage comporte deux trous de positionnement diamétralement opposés ; - une goupille de maintien est insérée dans les deux fentes oblongues de guidage et les deux trous de positionnement, la goupille étant mobile dans les deux fentes oblongues ; -l'ergot de blocage comporte une rampe directrice ; - le bec du crochet présente une extrémité comportant un méplat qui oriente l'axe d'attache vers l'ouverture du bec du crochet ;

- la base du crochet comporte une surface de glissement de l'ergot et une surface de butée de cet ergot du coulisseau de verrouillage, et - le bec du crochet comporte une face arrière continue avec le corps cylindrique.

Avantageusement, le ressort de compression est positionné dans l’alésage du 5 corps cylindrique, procurant une protection du moyen de rappel. Le ressort ainsi protégé bénéficie de l'alésage percé pour l'installation du crochet sur le tube et optimise l'encombrement du crochet.

Avantageusement également, la rampe directrice de l’ergot permet de guider l’axe d'attache pendant l’accroche. Lorsque l’axe d'attache arrive à proximité de l’espace libre laissé par l’obstruction partielle de l'ouverture du crochet, cet axe d'attache vient au contact du méplat en extrémité du bec du crochet. L'orientation de l'axe d’attache par ce méplat réalise la double fonction d'orienter l'axe d’attache vers l'ouverture de la tête du crochet et d'initier le verrouillage automatique en orientant la poussée de l'axe d'attache sur l’ergot dans la direction optimale de déplacement du coulisseau.

L'invention se rapporte également à un procédé de verrouillage automatique d’un axe d'attache dans le crochet de maintien à verrouillage défini ci-dessus et assemblé selon les étapes suivantes : - positionnement du ressort de compression dans l’alésage ; - assemblage du corps cylindrique avec le tube ; - insertion du coulisseau de verrouillage autour du crochet de maintien ; - alignement des trous de positionnement du coulisseau de verrouillage avec les fentes oblongues de guidage du corps cylindrique, et - insertion de la goupille dans les trous de positionnement et les fentes oblongues de guidage.

Le verrouillage automatique de l'axe d'attache se déroule, à partir d’une position de repos dans laquelle l’ergot de blocage du coulisseau obstrue partiellement l'ouverture du bec du crochet, selon les étapes suivantes : - positionnement de l'axe d'attache au voisinage de l'ouverture du bec du crochet ; - dégagement de l'ouverture du bec du crochet par pression de l’axe d'attache sur l’ergot et translation du coulisseau de verrouillage qui comprime le ressort de compression ;

- insertion complète de l’axe d'attache dans le bec du crochet, et - retour du ressort de compression qui ramène le coulisseau de verrouillage dans la position de repos et qui verrouille automatiquement l’axe d'attache dans le crochet.

Avantageusement, ce verrouillage automatique est rapide à mettre en œuvre et réalisé en un seul mouvement et en s’affranchissant de tout outillage. De plus le verrouillage est sécurisé par l’ergot qui d’une part bloque l'axe d'attache dans le crochet et d'autre part ne peut pas être actionné par un axe d'attache dans le crochet.

Selon certaines formes de mise en œuvre privilégiées prises seules ou en combinaison : - l'étape de dégagement de l'ouverture du bec du crochet est réalisée en déplaçant le crochet vers l’axe d’attache ou inversement, et - pendant l'étape de traction du coulisseau lors du déverrouillage, l’ergot glisse sur la surface de glissement de la base du crochet.

Le verrouillage automatique est suivi d’un déverrouillage manuel qui se déroule selon les étapes suivantes : - dégagement de l'ouverture du bec du crochet par traction du coulisseau de verrouillage ; - mise en butée de l'ergot sur la base du bec du crochet et maintien du coulisseau de verrouillage dans cette position ; - dégagement de l'axe d'attache du bec du crochet, et - relâchement du coulisseau de verrouillage.

PRESENTATION DES FIGURES

D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront à la lecture qui suit d'un exemple de réalisation détaillé sans en limiter la portée, en référence aux figures annexées qui représentent, respectivement : —la figure 1, une vue éclatée en perspective d’un exemple de crochet à verrouillage automatique selon l'invention ; — la figure 2, une vue en perspective du crochet de la figure 1 ;

— la figure 3, une autre vue en perspective de ce crochet ; — la figure 4, une vue latérale de ce même crochet installé sur une bielle d’ouvrant d'aéronef ; — la figure 5, une vue en coupe transverse dudit crochet ; — la figure 6, une vue selon une autre coupe transverse dudit crochet ; — la figure 7, une vue latérale dudit crochet verrouillé, et — la figure 8, une vue latérale dudit crochet déverrouillé.

DESCRIPTION DETAILLEE

Sur les figures, des signes de référence identiques renvoient à un même élément ainsi qu’aux passages de la description correspondants.

La figure 1 montre une vue éclatée et en perspective du crochet de maintien 2 à mécanisme de verrouillage, ce crochet permettant un verrouillage automatique et un déverrouillage manuel de l’axe d'attache 5 d’un capot de nacelle d’aéronef (non représenté) dans l'exemple. Ce crochet 2 est emmanché sur un tube 4a et comporte : - un corps 2a cylindrique de section droite S, circulaire dans l'exemple, ce corps 2a présentant deux extrémités 2b, 2c, en liaison respectivement avec le tube 4a, et une base 2f à partir de laquelle s'étend un bec 2g définissant une ouverture 2h ; - un coulisseau 3 de verrouillage en translation le long du corps 2a cylindrique ; - un ressort de compression 1a entre le coulisseau 3 de verrouillage et le tube 4a, et - une goupille de maintien 1b.

Dans ce crochet 2 de maintien, la base 2f et le bec 2g sont inclus dans un volume cylindrique de même section droite S circulaire, en prolongement du corps 2a cylindrique. Le corps 2a comporte un alésage 2e (représenté en figure 5) d'insertion du tube 4a, un fond 2n (représenté en figure 6) d'alésage et deux fentes 2d oblongues de guidage le long du corps 2a cylindrique, ces deux fentes 2d oblongues étant diamétralement opposées. De plus le coulisseau de verrouillage 3 présente deux trous de positionnement 3a diamétralement opposés et un ergot 3b de blocage qui obstrue partiellement (cf. la vue en perspective du crochet en figure 2) l'ouverture 2h du bec

2g du crochet 2. La base 2f du crochet comporte également une surface de glissement 2i de l’ergot de blocage 3b et une surface de butée 2j de cet ergot 3b du coulisseau de verrouillage 3.

De plus, la goupille de maintien 1b comporte à ses extrémités une tête 1c et des ailettes 1d. La goupille de maintien 1b est insérée par les ailettes 1d dans les trous 3a de positionnement du coulisseau 3 et les fentes oblongues 2d de guidage. La tête 1c étant plus grande que les trous 3a de positionnement, la tête 1c de la goupille 1b ne traverse pas le coulisseau 3. Les ailettes 1d sont alors repliées et prennent appui sur le coulisseau 3 pour empêcher l'extraction de la goupille 1b. La goupille 1b maintient donc assemblés le crochet 2 et le mécanisme de verrouillage comme illustré dans les vues en perspective de la figure 2 et de la figure 3. Alternativement, tout type de goupille permettant de maintenir le coulisseau est utilisable, en particulier avec une boule à la place de la tête, des ailettes à chaque extrémité de la goupille ou des mécanismes de blocage mécanique et/ou magnétique.

L'assemblage du crochet 2 et du mécanisme de verrouillage est représenté en perspective et selon deux angles différents dans la figure 2 et la figure 3. L'installation du mécanisme de verrouillage se déroule selon les étapes suivantes : - positionnement du ressort de compression 1a dans l’alésage ; - assemblage du corps 2a cylindrique avec le tube 4a ; - insertion du coulisseau 3 de verrouillage autour du crochet de maintien 2 ; - alignement des trous 3a de positionnement du coulisseau 3 de verrouillage avec les fentes oblongues 2d de guidage du corps 2a cylindrique, et - insertion de la goupille 1b dans les trous 3a de positionnement et les fentes oblongues 2d de guidage.

La fixation du corps 2a cylindrique au tube 4a peut être réalisé par vissage, sertissage, emboitement, soudure ou tout autre moyen de fixation. De plus l'alignement des fentes 2d de guidage du corps 2a cylindrique avec les trous 3a de positionnement du coulisseau 3 de verrouillage permet de positionner l’ergot 3b de blocage en face de l'ouverture 2h du crochet 2. Dans cet exemple de réalisation, les fentes, les trous, l’ergot et l'ouverture du crochet sont alignés. Cependant, toute autre combinaison des alignements aboutissant, d'une part, à un alignement des fentes avec les trous et, d'autre part, à un alignement de l’ergot avec l'ouverture du crochet selon une direction différente de l'alignement des fentes avec les trous peut être mise en œuvre.

La figure 4 montre un crochet 2 selon la présente invention qui est installé en extrémité 4b d'une bielle 4 télescopique. Cette bielle 4 est déployée pour maintenir ouvert par exemple un capot de nacelle d’aéronef, cette bielle 4 étant liée par une liaison pivot 4d à son autre extrémité 4c. Cette liaison pivot 4d permet à la bielle 4 d'être soit escamotée et réduite en longueur, soit déployée en extension. Lorsque la bielle 4 est en extension, le crochet 2 peut maintenir par exemple un capot ouvert, ce capot comportant un axe d'attache 5 (cf. la vue en coupe de la figure 5) adapté et positionné pour s'engager dans le crochet 2. Dans cet exemple de réalisation, le crochet de maintien, le coulisseau et le tube sont en matériau métallique. En fonction des masses et des conditions d'utilisation, ces éléments peuvent également être fabriqués en matériaux plastiques et/ou composites.

Dans un autre exemple d'utilisation, le crochet est positionné dans un encadrement de porte et la porte comporte l’axe d'attache adapté et positionné pour s'engager dans le crochet. En fermant la porte, l'axe d'attache s'engage dans le crochet qui se verrouille et maintient la porte fermée.

L'agencement du mécanisme de verrouillage est détaillé dans la vue en coupe de la figure 5 en configuration verrouillée. Le ressort de compression 1a est alors positionné dans le fond 2n de l’alésage 2e du corps 2a cylindrique et en appui contre le tube 4a.

En détail : l’ergot 3b de blocage comporte une rampe directrice 3c s'étendant du bord du coulisseau 3 en direction de l’ouverture 2h du crochet 2, cette rampe directrice 3c se terminant par un plateau 3d de poussée perpendiculaire à la direction de translation du coulisseau 3. En outre, le bec 2g du crochet 2 présente une extrémité 2k comportant un méplat 21 qui oriente l'axe d'attache 5 vers l’intérieur de l’ouverture 2h du crochet 2. De plus, le bec 2g du crochet 2 comporte une face arrière 2m qui est continue avec la surface externe du corps 2a cylindrique.

L'axe d'attache 5 est alors positionné au niveau de l'extrémité 2k du bec 2g du crochet 2 et du plateau 3d de poussée de l’ergot 3b de blocage. Le coulisseau 3 et en particulier l’'ergot 3b de blocage sont dimensionnés pour que, en configuration verrouillée, l’espace libre entre l'extrémité 2k du bec 2g et le plateau 3d de poussée de l’ergot 3b soit inférieur au diamètre de axe d'attache 5. Ainsi dans cette configuration verrouillée, "axe d’attache 5 ne peut ni entrer, ni sortir du bec 2g du crochet 2.

En sollicitant l'axe d’attache 5 en direction du bec du crochet, l'axe d'attache 5 est en appui sur le méplat 21 en extrémité 2k du bec 2g. Ce méplat 2! est orienté de sorte à projeter l’axe d'attache 5 dans le sens de déplacement du coulisseau 3 pour provoquer en réaction son déplacement, l'axe d'attache 5 étant au contact du plateau 3d de poussée en extrémité de la rampe directrice 3c de l’ergot 3d de blocage. Ce plateau 3d de poussée est orienté de sorte à optimiser l’effet de l’axe d'attache 5 sur l’ergot 3b et pousser le coulisseau 3 pour libérer l'ouverture 2h du crochet 2 de manière automatique.

La figure 6 montre une autre vue en coupe du mécanisme de verrouillage qui illustre la position des fentes oblongues 2d de guidage par rapport à l'alésage 2e du corps 2a cylindrique du crochet 2. Le ressort de compression 1a est en appui contre le fond 2n de l'alésage 2e et, pour faciliter l'insertion de goupille 1b dans le corps 2a cylindrique du crochet 2, cette goupille 1b est insérée en extrémité du ressort de compression 1a. Pour ce faire, les fentes oblongues 2d de guidage s'étendent de part et d'autre du fond 2n de l'alésage 2e, la zone d'insertion de la goupille 1b dans les fentes oblongues 2d étant de dimension équivalente à l'épaisseur de la goupille 1b.

L'état final du verrouillage du crochet 2 est représenté en figure 7. Une position de repos du mécanisme de verrouillage est définie lorsque le ressort maintient le coulisseau en configuration de verrouillage et dans lequel l’ergot 3b de blocage du coulisseau 3 obstrue partiellement l'ouverture 2h du bec 2g du crochet 2, comme illustré par la vue latérale de la figure 7. Le verrouillage automatique se déroule à partir de la position de repos selon les étapes suivantes : - positionnement de l'axe d'attache 5 au voisinage de l'ouverture 2h du bec 2g du crochet 2 ; - dégagement de l'ouverture 2h du bec 2g du crochet 2 par pression de l'axe 5 d'attache sur l’ergot 3b de blocage et translation du coulisseau 3 de verrouillage qui comprime le ressort de compression 1a ;

- insertion complète de l’axe d'attache 5 dans le bec 2g du crochet 2, et - retour du ressort de compression 1a qui ramène le coulisseau 3 de verrouillage dans la position de repos et qui verrouille alors automatiquement l’axe d'attache 5 dans le crochet 2.

La translation du coulisseau 3 est possible par le déplacement de la goupille 1b mobile dans les fentes oblongues 2d.

Alternativement, l’ergot 3d de blocage peut obstruer totalement l’ouverture 2h du bec 2g du crochet 2.

L'étape de dégagement de l'ouverture 2h du bec 2g est globalement réalisée en déplaçant le crochet de maintien 2 vers l'axe d’attache 5 ou inversement. La configuration de l’ergot est telle que l'axe d'attache 5 ne peut pas exercer d'action sur l’ergot 3b pour déplacer le coulisseau 3 lorsqu'il est dans le bec 2g du crochet 2. A l'issu de ce verrouillage, l’axe d'attache 5 est accroché et le mécanisme de verrouillage est de nouveau en position de repos. Ce verrouillage est dit automatique car il s'opère spontanément lorsque l'axe d'attache est poussé dans l’ouverture du crochet.

Le déverrouillage manuel se réalise selon les étapes suivantes ; - dégagement de l'ouverture 2h du bec 2g du crochet 2 par traction du coulisseau 3 de verrouillage ; - mise en butée de l'ergot 3b sur la base 2f du bec 2g du crochet 2 et maintien du coulisseau de verrouillage 3 dans cette position ; - dégagement de l'axe d'attache 5 du bec 2g du crochet 2, et - relâchement du coulisseau de verrouillage 3.

Pendant l’étape de traction du coulisseau 3 lors du déverrouillage, l’ergot 3b glisse sur la surface de glissement 2i de la base 2f du crochet 2 et la goupille 1b se déplace dans les fentes oblongues 2d. Le déplacement du coulisseau 3 de verrouillage est limité par la surface de butée 2j de la base 2f du crochet. Alternativement ou en combinaison, ce déplacement du coulisseau de verrouillage peut être limité par la longueur des fentes oblongues 2d et la mise en butée de la goupille 1b en extrémité de ces fentes oblongues 2d, par la limite en compression du ressort 1a ou par tout autre moyen de limitation d’amplitude.

La configuration du crochet 2 à l’issu de cette étape est illustré en figure 8. Sur cette figure, il apparaît que le coulisseau de verrouillage 3 libère totalement l'ouverture 2h du crochet 2 et que l'axe d'attache 5 est donc libre de sortir de cette ouverture 2h du crochet 2 en déplaçant le crochet 2 vers axe d'attache 5 ou inversement.

L'invention n’est pas limitée aux exemples décrits et représentés. Il est possible d'envisager tout type de section droite du corps cylindrique, en particulier polygonale ou en «U». De plus, tout moyen de rappel à mémoire de forme ou non (lame élastique, ressort de tension, etc.) est également utilisable. Le déverrouillage manuel du crochet peut aussi être actionné par un mécanisme automatisé et/ou commandé.

Claims

REVENDICATIONS

1. Crochet de maintien (2) à verrouillage automatique d’un axe d’attache (5), ce crochet de maintien (2) étant installé sur un tube (4a) et comportant : - un corps cylindrique (2a) de section droite (S) et présentant deux extrémités (2b, 2c) en liaison respectivement avec le tube (4a) et une base (2f) à partir de laquelle s'étend un bec (2g) définissant une ouverture (2h) ; - un coulisseau de verrouillage (3) en translation le long du corps cylindrique (2a), et - un moyen de rappel entre le coulisseau de verrouillage (3) et le tube (4a) ; caractérisé en ce que la base (2f) et le bec (2g) sont inclus dans un volume cylindrique de même section droite (S) en prolongement du corps cylindrique (2a), celui-ci comportant un alésage (2e) d'insertion du tube (4a), un fond (2n) de l’alésage et au moins une fente oblongue (2d) de guidage le long du corps cylindrique (2a) et en ce que le coulisseau de verrouillage (3) présente au moins un trou de positionnement (3a) et un ergot (3b) de blocage qui obstrue partiellement l'ouverture (2h) du bec (2g) du crochet (2).

2. Crochet de maintien (2) selon la revendication 1, dans lequel le moyen de rappel est un ressort de compression (1a) positionné dans le fond (2n) de l’alésage (2e) d'insertion du corps cylindrique (2a) et en appui contre le tube (4a).

3. Crochet de maintien (2) selon l'une quelconque de la revendication 1 à la revendication 2, dans lequel le corps cylindrique (2a) comporte deux fentes oblongues (2d) diamétralement opposées qui s'étendent de part et d’autre du fond (2n) de l’'alésage (2e).

4. Crochet de maintien (2) selon l’une quelconque de la revendication 1 à la revendication 3, dans lequel le coulisseau de verrouillage (3) comporte deux trous de positionnement (3a) diamétralement opposés.

5. Crochet de maintien (2) selon la revendication 4 en combinaison avec la revendication 3, dans lequel une goupille (1b) de maintien est insérée dans les deux fentes oblongues (2d) et les deux trous de positionnement (3a), la goupille (1b) étant mobile dans les deux fentes oblongues (2d).

6. Crochet de maintien (2) selon l'une quelconque de la revendication 1 à la revendication 5, dans lequel l’ergot (3b) de blocage comporte une rampe directrice.

7. Crochet de maintien (2) selon lune quelconque de la revendication 1 à la revendication 6, dans lequel le bec (2g) du crochet de maintien (2) présente une extrémité (2k) comportant un méplat (21) d'orientation de l'axe d'attache (5) vers l'ouverture (2h) du bec (2g) du crochet de maintien (2).

8. Crochet de maintien (2) selon l'une quelconque de la revendication 1 à la revendication 7, dans lequel la base (2f) du crochet de maintien (2) comporte une surface de glissement (2i) de l’ergot (3b) de blocage et une surface de butée (2j) de cet ergot (3b) du coulisseau de verrouillage (3).

9. Crochet de maintien (2) selon l'une quelconque de la revendication 1 à la revendication 8, dans lequel le bec (2g) du crochet de maintien (2) comporte une face arrière (2m) continue avec le corps cylindrique (2a).

10. Procédé de verrouillage automatique d’un axe d'attache (5) dans le crochet de maintien (2) à verrouillage selon l’une quelconque de la revendication 5 à la revendication 9 et dont assemblage se déroule selon les étapes suivantes : - positionnement du ressort de compression (1a) dans l'alésage (2e) ; - assemblage du corps cylindrique (2a) avec le tube (4a) ; - insertion du coulisseau de verrouillage (3) autour du crochet de maintien (2) ; - alignement des trous de positionnement (3a) du coulisseau de verrouillage (3) avec les fentes oblongues (2d) de guidage du corps cylindrique (2a), et - insertion de la goupille (1b) dans les trous de positionnement (3a) et les fentes oblongues (2d) de guidage ; caractérisé en ce que le verrouillage automatique de l'axe d’attache (5) se déroule à partir d’une position de repos dans laquelle l’ergot (3b) de blocage du coulisseau (3) obstrue partiellement l'ouverture (2h) du bec (2g) du crochet de maintien (2) selon les étapes suivantes : - positionnement de l'axe d’attache (5) au voisinage de l'ouverture (2h) du bec (29) du crochet de maintien (2) ; - dégagement de l'ouverture (2h) du bec (2g) du crochet de maintien (2) par pression de l’axe d'attache (5) sur l’ergot (3b) de blocage et translation du coulisseau (3) de verrouillage qui comprime le ressort de compression (1a) ; - insertion complète de l'axe d'attache (5) dans le bec (2g) du crochet de maintien (2),

et - retour du ressort de compression (1a) qui ramène le coulisseau (3) de verrouillage dans la position de repos et qui verrouille automatiquement l’axe d'attache (5) dans le crochet de maintien (2).

11. Procédé selon la revendication 10, dans laquelle l'étape de dégagement de l'ouverture du bec (2g) du crochet de maintien (2) est réalisée en déplaçant le crochet de maintien (2) vers l'axe d'attache (5) ou inversement.

12. Procédé selon l'une quelconque de la revendication 10 à la revendication 11, dans laquelle pendant l’étape de traction du coulisseau (3) lors du déverrouillage manuel, l’ergot (3b) de blocage glisse sur la surface de glissement (2i) de la base (2f) du crochet de maintien (2).

13. Procédé selon l'une quelconque de la revendication 10 à la revendication 12 caractérisé en ce que le verrouillage automatique est suivi d’un déverrouillage manuel qui se déroule selon les étapes suivantes : - dégagement de l'ouverture (2h) du bec (2g) du crochet de maintien (2) par traction du coulisseau de verrouillage (3) ; - mise en butée de l'ergot (3b) de blocage sur la base (2f) du bec (2g) du crochet et maintien du coulisseau de verrouillage (3) dans cette position ; - dégagement de l'axe d'attache (5) du bec (2g) du crochet de maintien (2), et - relâchement du coulisseau de verrouillage (3).