BE1023537B1 - Nouvelle formulation - Google Patents
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Abstract
La présente invention concerne la formulation de vecteurs adénoviraux dans un mélange aqueux ou une composition lyophilisée en présence d'un sucre amorphe et d'une faible concentration de sel, sa formulation ainsi qu'un procédé d'obtention de la composition sèche.
Description
NOUVELLE FORMULATION
La présente invention concerne la formulation de vecteurs adénoviraux dans un mélange aqueux ou une composition lyophilisée, sa formulation ainsi qu'un procédé d'obtention de la composition sèche.
CONTEXTE
Les vecteurs adénoviraux représentent une plateforme d'administration de protéines thérapeutiques permettant l'incorporation de la séquence d'acide nucléique codant pour la protéine thérapeutique dans le génome adénoviral, ladite protéine étant amenée à s'exprimer lorsque la particule adénovirale est administrée au sujet traité. La mise au point d'une formulation de stabilisation pour les vecteurs adénoviraux, permettant le stockage à des températures de stockage appropriées avec une durée de conservation acceptable, a constitué un défi pour la technique.
Des formulations de stabilisation ont été rapportées pour les vecteurs adénoviraux humains, tel que décrit par R.K Evans et al. (« Development of stable Liquid Formulations for Adenovirus-Based Vaccines » Journal of Pharmaceutical Sciences (2004) Vol. 93, No. 10, 2458-2475). Cependant, il reste un besoin dans la technique pour des formulations préservant la stabilité des vecteurs adénoviraux.
RÉSUMÉ DE L'INVENTION
Les inventeurs ont étonnamment découvert que les vecteurs adénoviraux peuvent être particulièrement sensibles à la présence de sel tel que le chlorure de sodium. L'invention concerne par conséquent un mélange aqueux et une composition lyophilisée obtenue à partir dudit mélange par cryodessiccation (à laquelle on fait ci-après référence comme à la « composition sèche ») ayant de faibles concentrations en sel, ayant en particulier des concentrations en chlorure de sodium de 50 mM ou moins, pour la formulation de vecteurs adénoviraux simiens. L'invention concerne également un procédé d'utilisation de la composition lyophilisée, la composition étant reconstituée avec un liquide aqueux à faible teneur en sel, par exemple, de l'eau pour injection ou une solution aqueuse d'un agent isotonisant non ionique.
On a en outre découvert que l'inclusion de tréhalose, un sucre amorphe, en tant que cryoprotecteur, présentait d'autres effets favorables sur la stabilité des particules de vecteur adénoviral simien. L'invention concerne par conséquent le mélange aqueux et la composition sèche comprenant le sucre amorphe tréhalose ou une combinaison de tréhalose avec un autre sucre amorphe en tant que cryoprotecteur.
Dans un second aspect, l'invention concerne un procédé de cryodessiccation de compositions de vecteurs adénoviraux utilisant une étape de recuit dans la phase de congélation, faisant ainsi sensiblement augmenter la stabilité des particules adénovirales durant la cryodessiccation.
DESCRIPTION DES FIGURES
La figure 1 illustre le cycle de cryodessiccation utilisé dans l'exemple 1.
La figure 2 illustre le cycle de cryodessiccation utilisé dans l'exemple 2.
La figure 3 illustre les données de diffusion dynamique de la lumière (DLS) telles qu'obtenues dans l'expérience 4 : panneau I : composition (a) ; panneau II - composition (b) ; panneau III - composition (c).
La figure 4 illustre les données de PicoGreen® telles qu'obtenues dans l'expérience 5 : o - eau pour injection (EPI), x - NaCl 30 mM, □ - NaCl 150 mM, 0 - saccharose 9,25 %, Δ - tréhalose 9,25 % ; Panneau I - à T1m4 ; Panneau II - à T2m4 ;
La figure 5 illustre le cycle de cryodessiccation utilisé dans l'exemple 6.
La figure 6 illustre les données de PicoGreen® telles qu'obtenues dans l'expérience 6 : Δ - solution mère adénovirale témoin, V - solution mère adénovirale dégradée témoin négatif, x - données obtenues avec des échantillons obtenus par le cycle de cryodessiccation I, o - données obtenues avec des échantillons obtenus par le cycle de cryodessiccation II.
La figure 7 illustre les données d'infectivité telles qu'obtenues dans l'exemple 6 : Δ - solution mère adénovirale témoin, V - solution mère adénovirale dégradée témoin négatif, x - données obtenues avec des échantillons obtenus par le cycle de cryodessiccation I, o - données obtenues avec des échantillons obtenus par le cycle de cryodessiccation II,
La figure 8 illustre les données de PicoGreen® et la figure 9 illustre les données d'infectivité telles qu'obtenues dans l'expérience 7 : Δ - solution mère adénovirale témoin, V -solution mère adénovirale dégradée témoin négatif, + - données obtenues en utilisant un cycle de cryodessiccation ayant la séquence congélation à -52 °C avec recuit à -10 °C (3 heures)/séchage primaire -30 °C/séchage secondaire +10 °C (6 h + 6 h), x - données obtenues en utilisant un cycle de cryodessiccation ayant la séquence congélation à -52 °C sans recuit/séchage primaire -30 °C/séchage secondaire +10 °C (6 h + 6 h), 0 - données obtenues en utilisant un cycle de cryodessiccation ayant la séquence congélation lente à 0,5 °C/minute sans recuit/séchage primaire -30 °C/séchage secondaire +10 °C (6 h + 6 h), o - données obtenues en utilisant un cycle de cryodessiccation ayant la séquence surgélation à -52 °C avec recuit à -10 °C (2 heures)/séchage primaire 30 °C/séchage secondaire +10 °C (6 h + 6 h).
DESCRIPTION DÉTAILLÉE
Contrairement aux rapports dans la technique relatifs à la formulation de vecteurs adénoviraux, les inventeurs ont découvert que les formulations de stabilisation mises au point, par exemple, pour les vecteurs adénoviraux humains ne pouvaient pas s'appliquer avec succès à tous les vecteurs adénoviraux, par exemple, aux vecteurs adénoviraux simiens. La présente invention décrit maintenant des compositions de vecteurs adénoviraux dans lesquelles l'intégrité structurelle et la fonctionnalité des particules adénovirales sont mieux protégées ou conservées.
La nouvelle formulation permet le stockage de la composition, liquide ou sèche, à 4 °C, 25 °C ou 37 °C, pendant jusqu'à 1 mois, 3 mois, 6 mois, 1 an, 2 ans ou 3 ans. Dans un mode de réalisation, la composition sèche peut être stockée à 4 °C pendant 3 ans, à 25 °C pendant 3 mois ou à 37 °C pendant 1 mois. On comprendra que le stockage est adéquat si au moins 50 %, au moins 60 %, au moins 70 %, au moins 80 % ou au moins 90 % de l'infectivité sont conservés, comparé à l'infectivité du matériau de départ.
Les mélanges, les compositions et les procédés décrits dans le présent document permettent le stockage du vecteur adénoviral pendant au moins 1 mois à 37 °C, ou au moins 3 mois à 25 °C ou au moins 3 ans à 4 °C tout en conservant au moins 50 %, au moins 60 %, au moins 70 %, au moins 80 % ou au moins 90 % de l'infectivité, comparé à l'infectivité du matériau de départ.
La stabilité des vecteurs adénoviraux peut, entre autres procédés, être déterminée par mesure de l'infectivité du vecteur, par exemple, la rétention de l'infectivité lors de la manipulation (par exemple, la cryodessiccation) ou du stockage du vecteur viral. Le terme « infectivité » fait référence à la capacité du vecteur à entrer dans un hôte susceptible, en d'autres termes des cellules, et à administrer son matériel génétique pour qu'il soit exprimé par l’hôte. L'infectivité peut être exprimée comme la « dose infectieuse en culture cellulaire 50 % » (CCID50), qui est la quantité de vecteur adénoviral nécessaire pour infecter 50 % des cellules dans une culture cellulaire donnée. L'infectivité peut être mesurée par mesure de la proportion de cellules dans lesquelles un transgène adénoviral est exprimé. Par exemple, la protéine fluorescente verte peut être utilisée comme un marqueur d’infectivité, permettant la détermination du nombre de cellules exprimant la protéine fluorescente verte après 24 heures d'incubation avec le vecteur. En variante, l'infectivité peut être mesurée par détermination du nombre de cellules exprimant l'hexon, protéine de capside de l’adénovirus, après 24 heures d'incubation avec le vecteur. L'adénovirus a été largement utilisé dans des applications de transfert génique en raison de sa capacité à atteindre un transfert génique très efficace dans une variété de tissus cibles et d'une grande capacité du transgène. Les vecteurs adénoviraux destinés à être utilisés dans la présente invention peuvent être dérivés d’une gamme d’hôtes mammaliens. Plus de 100 sérotypes distincts d'adénovirus ont été isolés qui infectent différentes espèces mammaliennes. Ces sérotypes adénoviraux ont été catégorisés en six sous-genres (A - F ; B est sous-divisé en B1 et B2) en fonction de l'homologie de séquence et de leur capacité à agglutiner les globules rouges (Tatsis and Ertl Molecular Therapy (2004) 10 : 616-629).
Dans un mode de réalisation, le vecteur adénoviral de la présente invention est dérivé d'un adénovirus humain. Des exemples de ces adénovirus d'origine humaine sont Ad1, Ad2, Ad4, Ad5, Ad6, Ad11, Ad24, Ad34, Ad35, notamment Ad5, Ad11 et Ad35. Bien que les vecteurs à base d'Ad5 aient été largement utilisés dans un certain nombre d'essais de thérapie génique, il peut y avoir des limites à l'utilisation d'Ad5 et autres vecteurs adénoviraux du groupe C en raison d'une immunité préexistante dans la population générale liée à une infection naturelle. Ad5 et d'autres membres du groupe C humain ont tendance à faire partie des sérotypes les plus séroprévalents. En outre, l'immunité contre des vecteurs existants peut se développer en résultat de l'exposition au vecteur durant le traitement. Ces types d'immunité préexistante ou développée contre des vecteurs séroprévalents peuvent limiter l'efficacité de la thérapie génique ou des efforts de vaccination. Des variantes de sérotypes adénoviraux, constituent ainsi des cibles très importantes dans la recherche de système d'administration de gènes capables d'échapper à la réponse immunitaire de l'hôte.
Par conséquent, dans un autre mode de réalisation, le vecteur adénoviral de la présente invention est dérivé d'un adénovirus simien non humain, auquel on fait aussi simplement référence comme à un adénovirus simien. De nombreux adénovirus ont été isolés de singes non humains tels que les chimpanzés, les bonobos, les macaques rhésus et les gorilles, et les vecteurs dérivés de ces adénovirus induisent de fortes réponses immunitaires contre les transgènes codés par ces vecteurs (Colloca et al., (2012) Sci. Transl. Med. 4 : 1-9 ; Roy et al. (2004) Virol.324 : 361372 ; Roy et al. (2010) J. of Gene Med. 13 : 17-25). Certains avantages des vecteurs basés sur des adénovirus simiens non humains comprennent l'absence relative d'anticorps pouvant induire une neutralisation croisée contre ces adénovirus dans la population cible. Par exemple, la réaction croisée de certains adénovirus de chimpanzé avec des réponses d'anticorps neutralisants préexistants n'est présente que chez 2 % de la population cible comparé à 35 % dans le cas de certains vecteurs adénoviraux humains candidats.
Dans des modes de réalisation spécifiques, le vecteur adénoviral est dérivé d'un adénovirus non humain, par exemple un adénovirus simien et en particulier un adénovirus de chimpanzé tel que ChAd3, ChAd63, ChAd8 3, ChAd155, Pan 5, Pan 6, Pan 7 (auquel on fait également référence comme à C7) ou Pan 9. Des exemples de ces souches sont décrits dans les documents WO03/000283, WO2010/086189 et GB1510357.5 et sont également disponibles auprès de la American Type Culture Collection, 10801 University Boulevard, Manassas, Virginie 20110-2209, et autres sources. En variante, les vecteurs adénoviraux peuvent être dérivés d'adénovirus simiens non humains isolés de bonobos, tels que PanAd1, PanAd2 ou PanAd3. Des exemples de ces vecteurs décrits dans le présent document peuvent par exemple être rencontrés dans les documents WO2005/017093 et WO2010/086189. Les vecteurs adénoviraux peuvent aussi être dérivés d'adénovirus isolés de gorilles tels que décrits dans les documents WO2013/52799, WO2013/52811 et WO2013/52832.
Les adénovirus ont une morphologie caractéristique avec une capside icosaédrique comprenant trois protéines majeures, l'hexon (II), la base du penton (III) et une fibre à bouton (IV), conjointement à un certain nombre d'autres protéines mineures, VI, VIII, IX, IIIa et IVa2. L'hexon représente la majorité des composants structuraux de la capside, qui est constituée de 240 capsomères hexons trimères et de 12 bases du penton. L'hexon a trois doubles tonneaux conservés, alors que le dessus présente trois tours, chaque tour contenant une boucle de chaque sous-unité qui forme la plupart de la capside. La base de l’hexon est hautement conservée entre les sérotypes adénoviraux, alors que les boucles de surface sont variables (Tatsis and Ertl Molecular Therapy (2004) 10 : 616-629). Le penton est une autre protéine de la capside adénovirale qui forme une base pentamère à laquelle la fibre se lie. La protéine de fibre trimère fait saillie de la base du penton au niveau des 12 sommets de la capside et est une structure de type tige à bouton. Le rôle principal de la protéine de fibre est l'ancrage de la capside virale à la surface cellulaire via l'interaction de la région de bouton avec un récepteur cellulaire, et des variations dans la tige souple ainsi que les régions de bouton de la fibre sont une caractéristique des différents sérotypes (Nicklin et al. Molecular Therapy 2005 12 : 384-393).
Les vecteurs adénoviraux peuvent être utilisés pour administrer l'ARN ou les séquences protéiques souhaités, par exemple les séquences hétérologues, pour l’expression in vivo. Un vecteur peut comprendre tout élément génétique comprenant de l'ADN nu, un phage, un transposon, un cosmide, un épisome, un plasmide, ou un virus. Par « cassette d'expression » (ou « minigène ») on entend la combinaison d'un gène hétérologue sélectionné (transgène) et des autres éléments régulateurs nécessaires pour diriger la traduction, la transcription et/ou l'expression du produit génique dans une cellule hôte.
Typiquement, un vecteur adénoviral est conçu de manière à ce que la cassette d'expression se trouve dans une molécule d'acide nucléique qui contient d'autres séquences adénovirales dans la région native d'un gène adénoviral sélectionné. La cassette d'expression peut être insérée dans une région de gène existant pour perturber la fonction de cette région, si souhaité. En variante, la cassette d'expression peut être insérée dans le site d'un gène adénoviral partiellement ou totalement délété. Par exemple, la cassette d'expression peut se situer sur le site d'une mutation, d'une insertion ou d'une délétion qui rend non fonctionnel au moins un gène d'une région génomique sélectionnée dans le groupe constitué de E1A, E1B, E2A, E2B, E3 et E4. Le terme « rend non fonctionnel » signifie qu'une quantité suffisante de la région génique est supprimée ou autrement perturbée, de manière à ce que la région génique ne soit plus capable de produire des produits fonctionnels d'expression génique. Si souhaité, la totalité de la région génique peut être retirée (et de manière appropriée remplacée par la cassette d'expression). De manière adaptée, les gènes El d'adénovirus sont délétés et remplacés par une cassette d'expression constituée du promoteur choisi, d'une séquence d'ADNc du gène d'intérêt et d'un signal poly A, résultant en un virus recombinant déficient pour la réplication.
Dans un mode de réalisation, le transgène codé par le vecteur adénoviral est une séquence codant pour un produit qui est utile en biologie et en médecine, par exemple des protéines thérapeutiques ou immunogènes, de l'ARN, des enzymes, ou des ARN catalytiques. Des molécules d'ARN souhaitables comprennent l'ARNt, l'ARNdb, l'ARN ribosomique, des ARN catalytiques, des aptamères d'ARN, et des ARN antisens. Un exemple d'une séquence d'ARN utile est une séquence qui désactive l'expression d'une séquence d'acide nucléique cible chez l'animal traité.
Ainsi, dans un mode de réalisation, le mélange ou la composition tel que décrit dans le présent document est destiné à être utilisé dans le traitement prophylactique (donc immunogène ou préventif) ou thérapeutique d'un sujet, tel qu'un mammifère ou un sujet humain, en fonction du transgène codé par le vecteur adénoviral.
Le transgène peut coder pour un polypeptide ou une protéine utilisé pour le traitement, par exemple, des déficiences génétiques, en tant que produit thérapeutique ou vaccin contre le cancer, pour l'induction d'une réponse immunitaire, et/ou à des fins de vaccination prophylactique. Tel qu'il est utilisé dans le présent document, le terme induction d'une réponse immunitaire fait référence à la capacité d'une protéine, également connue comme un « antigène » ou un « immunogène », à induire une réponse immunitaire des lymphocytes T et/ou humorale à la protéine.
Les immunogènes exprimés par les vecteurs adénoviraux formulés tel que décrit dans le présent document et qui sont utiles pour immuniser un être humain ou un animal non humain contre d'autres agents pathogènes comprennent, par exemple, des bactéries, des champignons, des microorganismes parasitaires ou des parasites multicellulaires qui infectent les vertébrés humains et non humains, ou une cellule cancéreuse ou une cellule tumorale. Par exemple, les immunogènes peuvent être choisis d'une variété de familles virales.
Dans un mode de réalisation, l'immunogène provient d'un filovirus, par exemple le virus Ébola (Zaïre, Soudan, Reston, Budibugyo et Côte d'Ivoire) ou Marbourg. Ces antigènes peuvent être dérivés de la glycoprotéine virale (forme transmembranaire et/ou sécrétée) et/ou de la nucléoprotéine virale. Des exemples de vecteurs peuvent être rencontrés, entre autres, dans le document WO2011/130627.
Dans un autre mode de réalisation, les immunogènes peuvent être sélectionnés parmi les virus respiratoires tels que le virus respiratoire syncytial (VRS) et autres paramyxovirus tels que le métapneumovirus humain, le hMPV et les virus parainfluenza (PIV). Les antigènes appropriés du VRS qui sont utiles en tant qu'immunogènes pour immuniser un être humain ou un animal non humain peuvent être sélectionnés parmi : la protéine de fusion (F), la protéine de fixation (G), la protéine matricielle (M2) et la nucléoprotéine (N). Ces vecteurs sont décrits dans les documents WO2012/089833 et PCT/EP2016/063297. Dans un mode de réalisation, la construction ChAd155-RSV telle que décrite dans le document PCT/EP2016/063297 est prise en considération pour les compositions et procédés décrits.
Dans un autre mode de réalisation, l'immunogène peut provenir d'un rétrovirus, par exemple un lentivirus tel que le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Dans un tel mode de réalisation, les immunogènes peuvent provenir de séquences du VIH-1 ou du VIH-2, comme par exemple Gag, Pol, Nef, Env, et autres. Ces vecteurs sont décrits, entre autres, dans les documents GB1510357.5 et WO2008/107370.
En variante ou en outre, une séquence de transgène peut inclure une séquence rapporteur, qui sous l'effet de l'expression produit un signal détectable. Ces séquences rapporteurs comprennent, de manière non restrictive, des séquences d'ADN codant pour la β-lactamase, la β-galactosidase (LacZ), la phosphatase alcaline, la thymidine kinase, la protéine fluorescente verte (GFP), la chloramphénicol acétyltransférase (CAT), la luciférase, les protéines liées à la membrane comprenant, par exemple, CD2, CD4, CD8, la protéine hémagglutinine du virus de la grippe, et autres bien connues dans la technique, contre lesquelles des anticorps à grande affinité existent ou peuvent être produits par des moyens classiques, et les protéines de fusion comprenant une protéine liée à la membrane et fusionnée de manière appropriée à un domaine tag d'antigène provenant, entre autres, de l'hémagglutinine ou de Myc. Ces séquences codantes, lorsqu'elles sont associées à des éléments de régulation qui dirigent leur expression, fournissent des signaux détectables par des moyens conventionnels, y compris des essais enzymatiques, radiographiques, colorimétriques, de fluorescence ou spectroscopiques autres, le tri cellulaire par FACS (fluorescent activating cell sorting) et les dosages immunologiques, y compris un dosage ELISA (enzyme linked immunosorbent assay), un dosage radioimmunologique (RIA) et l'immunohistochimie.
Outre le transgène, la cassette d'expression peut également comprendre des éléments de contrôle classiques qui sont liés de manière fonctionnelle au transgène d'une manière qui permet sa transcription, sa traduction et/ou son expression dans une cellule transfectée avec le vecteur adénoviral. Telle qu'elle est utilisée dans le présent document, l'expression séquences « liées de manière fonctionnelle » comprend à la fois des séquences de contrôle de l'expression qui sont contiguës avec le gène d'intérêt et des séquences de contrôle de l'expression qui agissent en trans ou à distance pour réguler le gène d'intérêt.
Les séquences de contrôle de l'expression comprennent des séquences d'initiation de la transcription, de terminaison de la transcription, promoteurs et d'amplification appropriées ; des signaux de traitement de l'ARN efficaces tels que des signaux d'épissage et de polyadénylation (polyA) y compris le polyA de bêta-globine de lapin ; les séquences qui stabilisent l'ARNm cytoplasmique ; les séquences qui améliorent l'efficacité de traduction (par exemple, la séquence consensus de Kozak) ; les séquences qui améliorent la stabilité des protéines ; et si souhaité, les séquences qui améliorent la sécrétion du produit codé. Entre autres séquences, des introns chimères peuvent être utilisés.
Un « promoteur » est une séquence nucléotidique qui permet la liaison de l'ARN polymérase et dirige la transcription d'un gène. Typiquement, un promoteur se trouve dans la région non codante en 5’ d’un gène, à proximité du site de début de la transcription du gène. Les éléments de la séquence à l'intérieur des promoteurs qui fonctionnent dans l'initiation de la transcription sont souvent caractérisés par les séquences nucléotidiques consensus. Des exemples de promoteurs comprennent, de manière non restrictive, les promoteurs de bactéries, de la levure, de plantes, de virus, et de mammifères (y compris d'êtres humains). Un grand nombre de séquences de contrôle de l'expression, y compris des promoteurs qui sont internes, natifs, constitutifs, inductibles et/ou spécifiques du tissu, sont connus dans la technique et peuvent être utilisés.
Les vecteurs adénoviraux sont générés par la modification de l'adénovirus de type sauvage pour exprimer des gènes hétérologues (transgènes) et/ou déléter ou inactiver les séquences adénovirales indésirables. Les vecteurs adénoviraux peuvent aussi avoir une compétence de réplication modifiée. Par exemple, le vecteur peut être déficient pour la réplication ou avoir une réplication limitée de telle sorte qu'il a une capacité de réplication réduite dans des cellules de non complémentation, comparé au virus de type sauvage. Cela peut être provoqué par la mutation du virus, par exemple, par délétion d'un gène impliqué dans la réplication, par exemple par délétion du gène E1a, E1b, E3 ou E4. Ces modifications sont bien connues des hommes du métier et sont décrites dans la technique, par exemple, par Roy et al., Human Gene Therapy 15 : 519-530, 2004 ; Colloca et al. (2012) Sci. Transl. Med. 4 : 1-9 ; Roy et al. (2004) Virol. 324 : 361-372 ; ou dans le document WO03/000283.
Ces vecteurs sont générés en utilisant des techniques connues des hommes du métier. Ces techniques comprennent des techniques classiques de clonage de l'ADNc telles que celles décrites dans les textes, l'utilisation de séquences oligonucléotidiques se chevauchant des génomes adénoviraux, la réaction de polymérisation en chaîne, et tout procédé approprié qui fournit la séquence de nucléotides souhaitée. Des procédés particulièrement appropriés comprennent des procédés de recombinaison homologue standard tels que ceux proposés dans Colloca et al. (2012) Sci. Transl. Med. 4 : 1-9 ; Roy et al. (2004) Virol.324 : 361-372 ; Roy et al. (2010) J. of Gene Med. 13 : 17-25 ; et dans le document WO2010/085984 ou des procédés de recombinaison homologue tels que décrits dans Warming et al. Nuc. Acids Res. (2005) 33 : e36.
Les vecteurs adénoviraux peuvent être produits sur toute lignée cellulaire appropriée dans laquelle le virus est capable de réplication. En particulier, les lignées cellulaires de complémentation qui fournissent les facteurs manquant dans le vecteur viral qui résultent en ses caractéristiques de réplication détériorées (comme E1) peuvent être utilisées. De manière non restrictive, une telle lignée cellulaire peut être les cellules HeLa (n° d'accès ATCC CCL 2), A549 (n° d'accès ATCC CCL 185), HEK 293, KB (CCL 17), Detroit (par exemple, Detroit 510, CCL 72) et WI-38 (CCL 75), entre autres. Ces lignées cellulaires sont disponibles auprès de la American Type Culture Collection, 10801 University Boulevard, Manassas, Virginie 20110-2209. D'autres lignées cellulaires parents appropriées peuvent être obtenues auprès d'autres sources, par exemple les cellules PER.C6™, telles que représentées par les cellules déposées sous le n° ECACC 96022940 auprès de la European Collection of Animal Cell Cultures (ECACC) au Centre for Applied
Microbiology and Research (CAMR, RU) ou les cellules Her 96 (Crucell).
Une lignée cellulaire de complémentation particulièrement appropriée est la lignée cellulaire Procell92. La lignée cellulaire Procell92 est basée sur des cellules HEK 293 qui expriment les gènes E1 adénoviraux, transfectés avec le répresseur Tet sous le contrôle du promoteur de la phosphoglycérate kinase 1 (PGK), et le gène de résistance à G418
(Vitelli et al. PLOS One (2013) 8(e55435) : 1-9). Procell92.S est appropriée pour la croissance dans des conditions de suspension et est également utile pour la production de vecteurs adénoviraux exprimant des protéines toxiques (www.okairos.com/e/inners.php?m=00084, dernier accès le 13 avril 2015).
PROCÉDÉ DE DISTIBUTION ADÉNOVIRALE ET DOSAGE
Un mélange ou une composition tels que décrits dans le présent document comprennent un ou plusieurs vecteurs recombinants capables d'induire une réponse immunitaire, par exemple une réponse humorale (par exemple des anticorps) et/ou une réponse à médiation cellulaire (par exemple, des lymphocytes T cytotoxiques), contre un produit de transgène administré par le vecteur après l'administration à un mammifère, de manière appropriée un être humain. Un adénovirus recombinant peut comprendre (de manière appropriée dans l'une quelconque de ses délétions géniques) un gène codant pour un immunogène souhaité et peut par conséquent être utilisé dans un vaccin. Les adénovirus recombinants peuvent être utilisés comme des vaccins prophylactiques ou thérapeutiques contre tout pathogène pour lequel l'antigène (les antigènes) critique(s) pour l'induction d'une réponse immunitaire et capables de limiter la diffusion du pathogène a (ont) été identifié(s) et pour lequel l'ADNc est disponible.
Ainsi, dans un mode de réalisation, le mélange et/ou la composition décrits dans le présent document sont destinés à être utilisés dans l’immunisation d’un sujet, tel qu’un sujet humain. Les niveaux d'immunité du gène sélectionné peuvent être surveillés pour déterminer si des rappels sont nécessaires ou non. Après une évaluation du titre d'anticorps dans le sérum, des immunisations de rappel facultatives peuvent être souhaitées.
Facultativement, un mélange ou une composition de l'invention peut être formulé pour contenir d'autres composants, y compris, par exemple, des adjuvants, des agents de stabilisation, des agents d’ajustement du pH, des conservateurs et équivalents. Un tel adjuvant peut être administré avec un vaccin à ADN de primo-immunisation codant pour un antigène pour améliorer la réponse immunitaire spécifique de l'antigène comparé à la réponse immunitaire générée lors de la primoimmunisation avec un vaccin à ADN codant pour l'antigène uniquement. En variante, un tel adjuvant peut être administré avec un antigène polypeptidique qui est administré dans un régime d'administration impliquant les vecteurs adénoviraux de l'invention.
Dans certains modes de réalisation, le mélange ou la composition tels que décrits dans le présent document est administré à un sujet par une injection intramusculaire, une administration intravaginale, une injection intraveineuse, une injection intrapéritonéale, une injection sous-cutanée, une administration épicutanée, une administration intradermique, une administration nasale ou une administration orale.
Si le régime thérapeutique implique la co-administration d'un ou de plusieurs vecteurs adénoviraux et/ou d'un autre composant, ceux-ci peuvent être coformulés (en d'autres termes, dans le même mélange ou la même composition) ou être formulés chacun dans des compositions différentes. Lorsqu'ils sont formulés séparément, ils sont de manière favorable administrés co-localement au même site ou à proximité. Par exemple, les composants peuvent être administrés (par exemple, via une voie d'administration sélectionnée parmi la voie intramusculaire, transdermique, intradermique, sous-cutanée) au même côté ou à la même extrémité (administration « co-latérale ») ou à des côtés ou extrémités opposés (administration « controlatérale »).
Les dosages du vecteur viral dépendront principalement de facteurs tels que l'affection traitée, l’âge, le poids et la santé du patient, et peuvent ainsi varier d'un patient à l'autre. Par exemple, une dose thérapeutiquement efficace pour un adulte humain ou sur le plan vétérinaire du vecteur viral contient généralement 1 x 105 à 1 x 1015 particules virales, par exemple de 1 x 108 à 1 x 1012 (par exemple, 1 x 108, 5 x 108, 1 x 109, 5 x 109, 1 x 1010, 2,5 x 1010, 5 x 1010, 1 x 1011, 5 x 1011, 1 x 1012 particules). En variante, un vecteur viral peut être administré à une dose qui varie typiquement de 1 x 105 à 1 x 1010 unités formant plaques (UFP), par exemple 1 x 105 UFP, 5 x 105 UFP, 1 x 106 UFP, 5 x 106 UFP, 1 x 107 UFP, 5 x 107 UFP, 1 x 108 UFP, 5 x 108 UFP, 1 x 109 UFP, 5 x 109 UFP, ou 1 x 1010 UFP. Les doses varieront en fonction de la taille de l'animal et de la voie d'administration. Par exemple, une dose humaine ou vétérinaire appropriée (pour un animal d'environ 80 kg) pour une injection intramusculaire se trouve dans la plage d'environ 1 x 109 à environ 5 x 1012 particules par mL, pour un site unique. Facultativement, l'administration peut être pratiquée à de multiples sites d'administration. Dans un autre exemple, une dose vétérinaire ou humaine appropriée peut se trouver dans la plage d'environ 1 x 1011 à environ 1 x 1015 particules pour une formulation orale.
Le vecteur adénoviral peut être quantifié par analyse par PCR quantitative (Q-PCR), par exemple avec des amorces et une sonde conçues sur la région du promoteur du CMV en utilisant en tant que courbe d'étalonnage une dilution en série d’ADN plasmidique contenant le génome du vecteur avec la cassette d’expression comprenant le promoteur du HCMV. Le nombre de copies dans l'échantillon de test est déterminé par le procédé d'analyse en séries parallèles. Des variantes de procédés de quantification des particules de vecteur peuvent être un procédé de CLHP analytique ou un procédé spectrophotométrique basé sur A260 nm.
Une quantité d'un acide nucléique efficace sur le plan immunologique peut de manière appropriée se situer entre 1 ng et 100 mg. Par exemple, une quantité appropriée peut être de 1 pg à 100 mg. Une quantité appropriée de l’acide nucléique particulier (par exemple, du vecteur) peut être facilement déterminée par un homme du métier. Des exemples de quantités efficaces d'un composant acide nucléique peuvent se situer entre 1 ng et 100 pg, par exemple entre 1 ng et 1 pg (par exemple, 100 ng-1 pg), ou entre 1 pg et 100 pg, par exemple 10 ng, 50 ng, 100 ng, 150 ng, 200 ng, 250 ng, 500 ng, 750 ng, ou 1 pg. Des quantités efficaces d'un acide nucléique peuvent aussi comprendre de 1 pg à 500 pg, par exemple entre 1 pg et 200 pg, par exemple entre 10 et 100 pg, par exemple 1 pg, 2 pg, 5 pg, 10 pg, 20 pg, 50 pg, 75 pg, 100 pg, 150 pg, ou 200 pg. En variante, un exemple de quantité efficace d'un acide nucléique peut se situer entre 100 pg et 1 mg, par exemple de 100 pg à 500 pg, par exemple, 100 pg, 150 pg, 200 pg, 250 pg, 300 pg, 400 pg, 500 pg, 600 pg, 700 pg, 800 pg, 900 pg ou 1 mg. Généralement, une dose humaine sera contenue en un volume compris entre 0,5 mL et 2 mL. Ainsi, le mélange et/ou la composition décrits dans le présent document peuvent être formulés de manière à ce qu’un volume de, par exemple de 0,5, 1,0, 1,5 ou 2,0 mL de dose humaine par composant immunogène individuel ou combiné soit administré.
Un homme du métier peut ajuster ces doses, en fonction de la voie d'administration et de l'application thérapeutique ou vaccinale pour laquelle le vecteur recombinant est utilisé. Les niveaux de l'expression du transgène, ou pour un adjuvant, le niveau d'anticorps circulant, peuvent être surveillés pour déterminer la fréquence d'administration de la dose.
Si une ou plusieurs étapes de primo-immunisation et/ou de rappel sont utilisées, cette étape peut comprendre une dose unique qui est administrée sur une base horaire, quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle, ou annuelle. Par exemple, les mammifères peuvent recevoir une ou deux doses contenant d'environ 10 pg à environ 50 pg de plasmide dans un vecteur. La quantité ou le site d'administration est de manière souhaitable choisi(e) en se basant sur l'identité et la condition du mammifère.
Les niveaux thérapeutiques de, ou le niveau de réponse immunitaire contre, la protéine codée par le transgène sélectionné peuvent être surveillés pour déterminer le besoin, le cas échéant, de rappels. Après une évaluation de la réponse des cellules T CD8+, ou facultativement, des titres d'anticorps, dans le sérum, facultativement des immunisations de rappel facultatives peuvent être souhaitées. Facultativement, les vecteurs adénoviraux peuvent être administrés en une seule administration ou dans différents régimes combinés, par exemple, en combinaison avec un régime thérapeutique ou un traitement impliquant d'autres ingrédients actifs ou dans un régime comprenant une primo-immunisation et un rappel.
Les inventeurs ont découvert que les vecteurs adénoviraux pouvaient être sensiblement impactés par la présence de sel, tel que le chlorure de sodium, sous forme sèche ou sous forme liquide. La présente invention concerne ainsi des formulations, en d'autres termes des mélanges liquides et des compositions sèches, prenant en compte la sensibilité de vecteurs adénoviraux au sel, tel que le chlorure de sodium. Dans un mode de réalisation, les vecteurs adénoviraux simiens sont formulés en utilisant les mélanges liquides et compositions décrits dans le présent document.
Le terme « sel » tel qu'il est utilisé fait référence aux composés ioniques qui résultent de la réaction de neutralisation d'un acide et d'une base, composés d'un nombre apparenté de cations et d'anions de telle sorte que le produit est sans charge nette, par exemple le chlorure de sodium. Les ions composants peuvent être inorganiques ou organiques, et, peuvent être monoatomiques ou polyatomiques.
Par conséquent, selon un mode de réalisation, la quantité de sel, notamment la quantité de NaCl, présente dans le mélange aqueux est définie pour être inférieure à 50 mM, inférieure à 40 mM, inférieure à 30 mM, inférieure à 20 mM, inférieure à 15 mM, inférieure à 10 mM, ou, inférieure à 7,5 mM. De préférence, la composition n'est pas complètement dépourvue de sel ni complètement dépourvue de chlorure de sodium. Par conséquent, selon un mode de réalisation de l'invention, le sel, en particulier le chlorure de sodium, est présent en une quantité d'au moins 0,5 mM, d'au moins 1 mM, d'au moins 2 mM, d'au moins 3 mM, ou, d'au moins 4 mM. En variante, le chlorure de sodium est présent en une quantité comprise entre 1 et 50 mM, entre 2,5 et 25 mM, entre 2,5 et 15 mM, entre 2,5 et 10 mM ou entre 2,5 et 7,5 mM. Selon un mode de réalisation particulier, le chlorure de sodium est présent en une quantité d'environ 5 mM.
Pour les fins de définir des plages, le terme « entre » tel qu'il est utilisé dans le présent document est considéré comme comprenant les extrémités de la plage. Par exemple, lorsque l'on dit que le chlorure de sodium est présent en une quantité comprise entre 2,5 et 10 mM, les formulations dans lesquelles le NaCl est présent en une concentration de 2,5 mM ou de 10 mM sont comprises.
Selon d'autres modes de réalisation, également la teneur en sel, tel que le chlorure de sodium, du liquide aqueux pour la reconstitution de la composition sèche est définie. Selon un mode de réalisation, la quantité de sel, par exemple, de chlorure de sodium, présente dans le liquide aqueux pour la reconstitution est inférieure à 50 mM, inférieure à 40 mM, inférieure à 30 mM, inférieure à 20 mM, inférieure à 15 mM, inférieure à 10 mM, ou, inférieure à 7,5 mM.
Le liquide aqueux pour la reconstitution de la composition lyophilisée peut être sensiblement dépourvu de sel, par exemple sensiblement dépourvu de chlorure de sodium. Par sensiblement dépourvu, on entend que la concentration en sel ou chlorure de sodium est de 0 mM ou très proche de 0 mM.
Dans un autre mode de réalisation, le liquide aqueux pour la reconstitution de la composition n'est pas complètement dépourvu de sel ou de chlorure de sodium. En conséquence, le sel, tel que le chlorure de sodium, peut être présent dans le liquide aqueux utilisé pour la reconstitution de la composition sèche en une quantité d'au moins 0,5 mM, d'au moins 1 mM, d'au moins 2 mM, d'au moins 3 mM, ou, d'au moins 4 mM. En variante, le sel, tel que le chlorure de sodium, est présent dans le liquide aqueux utilisé pour reconstituer la composition en une quantité comprise entre 1 et 50 mM, entre 2,5 et 25 mM, entre 2,5 et 15 mM, entre 2,5 et 10 mM ou entre 2,5 et 7,5 mM. Selon un mode de réalisation particulier, le sel, tel que le chlorure de sodium, est présent dans le liquide aqueux utilisé pour reconstituer la composition en une quantité de 5 mM. L'invention concerne ainsi également un procédé d'utilisation de la composition sèche telle que décrite dans le présent document, dans lequel la composition sèche est reconstituée avec un liquide aqueux pour reconstituer la composition telle que définie dans le présent document.
Le terme « cryoprotecteur » fait référence à une classe d'excipients qui empêche les altérations liées à la congélation du produit que l'on congèle, en l'espèce, le vecteur adénoviral.
Un cryoprotecteur approprié pour son utilisation dans la présente invention est un sucre amorphe, par exemple sélectionné parmi le saccharose, le tréhalose, le mannose, le mannitol, le raffinose, le lactitol, le sorbitol et l'acide lactobionique, le glucose, le maltulose, l'iso-maltulose, le lactulose, le maltose, le lactose, l’isomaltose, le maltitol, le palatinit, le stachyose, le mélézitose, le dextrane, ou, une combinaison de ceux-ci. Dans un mode de réalisation, le cryoprotecteur est un sucre amorphe sélectionné parmi le saccharose, le tréhalose, le lactose, le raffinose, le dextrane, le mannitol et des combinaisons de ceux-ci.
Dans un mode de réalisation spécifique, le cryoprotecteur ou le sucre amorphe est le tréhalose, le saccharose ou le tréhalose en combinaison avec un second sucre amorphe par exemple sélectionné parmi le saccharose, le lactose, le raffinose, le dextrane et le mannitol. En variante, le cryoprotecteur est le tréhalose, le saccharose ou une combinaison de saccharose et de tréhalose. Dans un autre mode de réalisation, le cryoprotecteur est le tréhalose ou le tréhalose en combinaison avec le saccharose. Dans encore un autre mode de réalisation, le cryoprotecteur est le tréhalose.
Le cryoprotecteur tel que sélectionné selon les modes de réalisation dans la présente invention peut être présent en quantités définies. Dans un mode de réalisation, le mélange aqueux contient au moins 2,5 % (p/v), au moins 3 % (p/v), au moins 3,5 % (p/v), au moins 4 % (p/v), au moins 4,5 % (p/v), au moins 5 % (p/v), ou au moins 6 % (p/v) du cryoprotecteur tel que sélectionné ci-dessus. Dans un autre mode de réalisation, le cryoprotecteur est présent dans le mélange aqueux en une quantité totale inférieure à 17,5 % (p/v), par exemple inférieure à 15 % (p/v), inférieure à 12,5 % (p/v), inférieure à 11 % (p/v), inférieure à 10 % (p/v), ou inférieure à 9,5 % (p/v). Autrement dit, le cryoprotecteur est présent dans le mélange aqueux en une quantité totale d'au moins 4 %, d'au moins 4,5 % ou d'au moins 5 % (p/v), mais inférieure à 15 %, inférieure à 12,5 %, inférieure à 11 % ou inférieure à 10 % (p/v).
La concentration totale en cryoprotecteur dans le mélange aqueux se trouve de manière appropriée dans la plage de 5 à 10 % (p/v). Dans un mode de réalisation, au moins 5 %, entre 5 et 15 % ou entre 5 et 10 % (p/v) de tréhalose sont utilisés. Dans un mode de réalisation, 8 %, 8,5 %, 9 % ou 9,25 % de tréhalose sont utilisés. Dans des modes de réalisation spécifiques, le mélange aqueux comprend au moins 5 % (p/v) ou entre 5 et 10 % (p/v) de saccharose, de tréhalose ou d'une combinaison de ceux-ci. Dans un autre mode de réalisation spécifique, le mélange aqueux comprend au moins 5 % (p/v) de tréhalose, comprenant en outre facultativement du saccharose, du lactose, du raffinose, du dextrane et du mannitol.
Le mélange aqueux ou la composition sèche peut en outre comprendre un surfactant sélectionné parmi des surfactants poloxamères (par exemple, le poloxamère 188), des surfactants polysorbate (par exemple polysorbate 80 et/ou polysorbate 20), des surfactants octoxinal, des surfactants polidocanol, des surfactants stéarate de polyoxyle, des surfactants polyoxyle huile de ricin, des surfactants N-octyl-glucoside, le macrogol 15 hydroxystéarate, et des combinaisons de ceux-ci. Dans un mode de réalisation, le surfactant est sélectionné parmi des surfactants poloxamères (par exemple, le poloxamère 188), des surfactants polysorbate (par exemple polysorbate 80 et/ou polysorbate 20), en particulier des surfactants polysorbates tels que le polysorbate 80.
Dans un mode de réalisation, le surfactant est présent en une quantité d’au moins 0,001 %, d'au moins 0,005 %, d'au moins 0,01 % (p/v), et/ou d'au plus 0,5 % (p/v) telle que calculée relativement au mélange aqueux. Le surfactant peut être présent en une quantité inférieure à 0,25 % ou inférieure à 0,1 % (p/v). Dans un autre mode de réalisation, le surfactant est présent en une quantité de 0,02 % (p/v).
Selon des modes de réalisation spécifiques, le surfactant est le polysorbate 80 ou le poloxamère 188 présent dans le mélange aqueux en une quantité comprise entre 0,005 % et 0,5 % (p/v), par exemple environ 0,02 % (p/v).
Dans un autre mode de réalisation, un tampon est ajouté au mélange aqueux ou à la composition sèche. Le pH est typiquement ajusté en fonction des composants thérapeutiques de la composition. De manière appropriée, le pH du mélange aqueux est d’au moins 6, d'au moins 6,5, d'au moins 7 ou d'au moins 7,5. Autrement dit, le pH du mélange aqueux peut être inférieur à 10, inférieur à 9,5, inférieur à 9 ou inférieur à 8,5. Dans d’autres modes de réalisation, le pH du mélange aqueux est compris entre 6 et 10, entre 7 et 9,5, entre 7,5 et 9,5, ou, d'environ 7,5, par exemple de 7,5 ± 0,5, ou, 8,5 ± 0,5. Le pH optimal est également en partie déterminé par le vecteur adénoviral spécifique formulé et/ou le transgène y étant incorporé.
Un tampon approprié peut être sélectionné parmi le Tris, le succinate, le borate, le Tris-maléate, la lysine, l’histidine, la glycine, la glycylglycine, le citrate, le carbonate ou des combinaisons de ceux-ci. Dans un mode de réalisation, le tampon est le Tris, le succinate ou le borate. Dans un autre mode de réalisation, le tampon est le Tris.
Le tampon peut être présent dans le mélange aqueux en une quantité d’au moins 0,5 mM, d'au moins 1 mM, d'au moins 2 mM ou d'au moins 5 mM. Le tampon peut autrement être présent dans le mélange aqueux en une quantité inférieure à 50 mM, inférieure à 40 mM, inférieure à 30 mM ou inférieure à 20 mM. Par exemple, le tampon peut être présent en une quantité de 0,5 mM à 50 mM, de 1 mM à 50 mM ou 2 mM à 20 mM. Dans un mode de réalisation, le tampon est présent en une quantité d'environ 10 mM.
Selon des modes de réalisation spécifiques, le tampon est le Tris, présent dans le mélange aqueux en une quantité comprise entre 2 et 20 mM, par exemple d'environ 10 mM.
Dans un mode de réalisation, la composition comprend également de l'histidine en une quantité d'au plus ou d’environ 20 mM, par exemple en une concentration d'environ 10 mM.
Selon d’autres modes de réalisation, la composition comprend également des ions métalliques bivalents, par exemple le Mg2+, le Ca2+ ou le Mg2+ sous la forme d'un sel, par exemple le MgCl2, le CaCl2 ou le MgSCg. Dans un mode de réalisation, l’ion métallique bivalent est le Mg2+. Des quantités typiques en lesquelles les ions métalliques bivalents sont présents dans le mélange aqueux sont comprises entre 0,5 et 10 mM, par exemple de 1 ou 2 mM, ou notamment 1 mM.
Pour des fins de description des modes de réalisation de l'invention, les quantités spécifiées des excipients considérés pour leur inclusion dans la composition (en d’autres termes, le sel, le chlorure de sodium, le cryoprotecteur, le tampon, le surfactant et autres décrits dans le présent document) sont typiquement (et sauf spécification contraire) exprimées en % en p/v calculé relativement au volume du mélange aqueux. En variante, dans le cas où le mélange aqueux est cryodessiqué et reconstitué, la quantité d'excipients peut être exprimée en % en p/v calculé relativement au volume de la composition reconstituée.
Dans un mode de réalisation, le mélange aqueux et/ou les compositions (cryodessiquées) décrits dans le présent document peuvent être administrés à un mammifère, par exemple, à un sujet humain. En particulier, les mélanges ou compositions comprenant un vecteur adénoviral codant pour un transgène (en d'autres termes, un vecteur adénoviral recombinant) qui est une protéine thérapeutique ou immunogène sont pris en considération pour leur formulation dans le mélange aqueux ou les compositions cryodessiquées décrites dans le présent document.
Le mélange aqueux ou la composition sèche peuvent être contenus dans un flacon en verre, siliconisé ou non siliconisé. Dans un mode de réalisation, le mélange aqueux ou la composition sèche sont fournis dans un flacon non siliconisé. De manière appropriée, le mélange aqueux peut être contenu dans un flacon non siliconisé et cryodessiqué lorsqu’il est contenu dans ce flacon. L'invention concerne également un procédé de cryodessiccation d'un liquide contenant un vecteur adénoviral, par exemple le mélange aqueux tel que défini dans le présent document, pour obtenir une composition sèche, comprenant une étape de recuit. Le cycle de cryodessiccation ou cryodessiccation est généralement constitué de trois phases de processus. Dans la première phase du processus, une solution ou mélange principalement aqueux(se) est congelé(e). Ensuite, l'eau est éliminée d'abord par sublimation durant le séchage primaire. Dans la troisième phase, l'eau non congelée est éliminée par diffusion et désorption durant le séchage secondaire. Les inventeurs ont maintenant découvert que l'introduction d'une étape de recuit durant la phase de surgélation du cycle de cryodessiccation, avait un impact positif inattendu sur la stabilité du vecteur adénoviral.
En conséquence, l'invention concerne également un procédé de cryodessiccation d'un liquide contenant un vecteur adénoviral, par exemple le mélange aqueux tel que décrit dans le présent document, l'étape de surgélation du cycle de cryodessiccation comprenant ainsi une étape de recuit.
Pour les fins de définition du procédé décrit, les termes suivants sont utilisés tels qu'ils sont connus dans l'art. Le terme « température de transition vitreuse » ou « Tg » est la température à laquelle un solide amorphe devient mou sous l'effet du chauffage ou friable sous l’effet du refroidissement. Le terme « Tg' » fait référence à la température de transition vitreuse à l'état congelé. Le terme « température de collapse » ou « Tc » fait référence à la température à laquelle un matériau amorphe s’assouplit au point qu’il ne peut plus supporter sa propre structure. Les termes « cryodessiccation » et « cryodessiccation» et, « cryodessiqué » et « lyophilisé » sont utilisés de manière interchangeable et font référence au même processus de congélation rapide d’une substance mouillée, suivie de la déshydratation sous pression réduite.
Le terme « étape de recuit » tel qu’il est utilisé dans le présent document, fait référence à une étape de procédé dans les cycles de cryodessiccation d'une composition, dans laquelle durant la phase de congélation, le produit est maintenu à une température inférieure au point de congélation pendant une durée prédéterminée. Tel que ceci est connu des hommes du métier, le recuit conduira à la maturation d’Oswald des cristaux de glace et à la cryoconcentration de la matrice amorphe. Typiquement, la température de recuit est (légèrement) supérieure à la Tg’. Dans un mode de réalisation, le recuit est exécuté à une température comprise entre (Tg' + 0,5 °C) et (Tg' + 20 °C), par exemple, à une température de -15 °C ± 9 °C ou -15 °C ± 6 °C, ou entre (Tg' + 0,5 °C) et (Tg' + 10 °C). Quoi qu’il en soit, la température de recuit devrait être comprise entre Tg' et la température de fusion (Tm) durant le recuit. Dans des modes de réalisation spécifiques, le recuit est réalisé à une température comprise entre -4 °C et -24 °C, en variante entre -4 °C et -20 °C, en variante entre -4 °C et -15 °C, ou en variante entre -8 °C et -15 °C. Le recuit peut être réalisé durant la congélation du produit, en d'autres termes lors que l'échantillon congelé est en cours de formation, à condition que le produit soit congelé (état solide) et dans un état vitreux (en-dessous de la Tg'). En variante, le recuit est réalisé après la congélation du produit.
Dans un mode de réalisation spécifique, la température de recuit est d'environ -10 °C (par exemple, -10 °C ± 1 °C), plus particulièrement lorsque le mélange aqueux comprend environ ou au moins 9 % (p/v) de tréhalose.
Dans un mode de réalisation, le produit est congelé (en d'autres termes, la température du produit est inférieure à la Tg') avant l'étape de recuit. Dans un mode de réalisation, la congélation est réalisée par exposition de l'échantillon ou du mélange aqueux à une température d'étagère constante à une température de congélation qui est inférieure à la Tg'. Dans une variante de mode de réalisation, le produit peut être congelé par application d'une congélation progressive sur étagère, en d'autres termes par réduction progressive de la température de l'étagère jusqu'à une température de congélation inférieure à la Tg'. Selon des modes de réalisation, la température de congélation est une température inférieure à la Tg' moins 5 °C, inférieure à la Tg' moins 7,5 °C, ou inférieure à la Tg' moins 10 °C, par exemple de -50 °C ou moins. Selon un mode de réalisation, la température du produit (en d'autres termes, la température de l'échantillon dans le cryodessiccateur) au moment du début du cycle de cryodessiccation est comprise entre +2 °C et + 8 °C.
Lors de l'application d'une congélation par réduction progressive de la température de l'étagère, la température est réduite à une vitesse d’au moins 0,1 °C/minute, d'au moins 0,2 °C/minute, d'au moins 0,3 °C/minute ou d'au moins 0,5 °C/minute, et/ou à une vitesse inférieure à 10 °C/minute, 7,5 °C/minute, 5 °C/minute, ou inférieure à 3 °C/minute. En variante, la température est réduite à une vitesse de 0,1 à 10 °C/minute, de 0,1 à 5 °C/minute, de 0,2 à 3 °C/minute, ou de 0,3 à 1 °C/minute. Selon d’autres modes de réalisation, la température de l'étagère atteinte est maintenue pendant environ ou au moins 1 heure (ou 60 minutes).
Dans un autre mode de réalisation dans la situation dans laquelle le produit est congelé avant l’application de l’étape de recuit, après la congélation initiale de l'échantillon ou du produit, la température de l'étagère est portée à une température supérieure à la Tg' pour initier l'étape de recuit, par exemple à une température supérieure à la Tg' plus 0,5 °C, supérieure à la Tg’ plus 1 °C, supérieure à la Tg’ plus 3 °C, supérieure à la Tg’ plus 5 °C, supérieure à la Tg’ plus 10 °C, ou supérieure à la Tg’ plus 20 °C. Quoi qu’il en soit, la température est maintenue inférieure à la Tm durant le recuit. Dans un mode de réalisation, la température est augmentée à une vitesse d’au moins 0,1 °C/minute, d'au moins 0,2 °C/minute, d'au moins 0,3 °C/minute ou d'au moins 0,5 °C/minute, et/ou à une vitesse inférieure à 10 °C/minute, 7,5 °C/minute, 5 °C/minute ou inférieure à 3 °C/minute. En variante, la température est augmentée à une vitesse de 0,1 à 10 °C/minute, de 0,1 à 5 °C/minute, de 0,2 à 3 °C/minute, ou de 0,3 à 1 °C/minute. Selon d'autres modes de réalisation, la température de recuit est maintenue pendant au moins 2 et/ou jusqu’à 4 heures.
Dans un autre mode de réalisation, après l'étape de recuit, la température d’étagère est réduite à une température inférieure à la Tg' avant l'initiation du séchage sous pression réduite, par exemple à une température inférieure à la Tg' moins 5 °C, inférieure à la Tg' moins 7,5 °C, ou inférieure à la Tg' moins 10 °C, par exemple de -50 °C ou moins. Dans un mode de réalisation, pour atteindre cela, la température est réduite à une vitesse d’au moins 0,1 °C/minute, d'au moins 0,2 °C/minute, d'au moins 0,3 °C/minute ou d'au moins 0,5 °C/minute, et/ou à une vitesse inférieure à 10 °C/minute, inférieure à 7,5 °C/minute, inférieure à 5 °C/minute ou inférieure à 3 °C/minute. En variante, la température est réduite à une vitesse de 0,1 à 10 °C/minute, de 0,1 à 5 °C/minute, de 0,2 à 3 °C/minute, ou de 0,3 à 1 °C/minute. Selon d’autres modes de réalisation, la température de l'étagère atteinte est maintenue pendant environ ou au moins 1 heure (ou 60 minutes).
Le séchage sous pression réduite tel qu'envisagé dans l'étape b.ii. du procédé de cryodessiccation décrit dans le présent document sera typiquement réalisé en deux phases, en d'autres termes un séchage primaire et un séchage secondaire. Dans un mode de réalisation, l'étape b.ii. du procédé comprendra : - l'étape b.ii.1. de séchage primaire à une température inférieure à la Tc du produit, et, - l'étape b.ii.2. de séchage secondaire à une température supérieure à la Tc du produit et inférieure à la Tg du produit.
Dans un autre mode de réalisation, le séchage primaire est réalisé à une pression inférieure à 90 pbar et/ou supérieure à 40 pbar. Les conditions de séchage primaire peuvent être appliquées pendant jusqu'à 24 heures ou plus.
Un autre mode de réalisation concerne la température de séchage secondaire qui est atteinte par augmentation de la température de l’étagère à une vitesse de 0,1 °C/minute, d'au moins 0,2 °C/minute, d'au moins 0,3 °C/minute ou d'au moins 0,5 °C/minute, et/ou à une vitesse inférieure à 3 °C/minute, inférieure à 2 °C/minute, ou inférieure à 1 °C/minute. En variante, la température de séchage secondaire est atteinte par augmentation de la température de l'étagère à une vitesse de 0,1 à 3 °C/minute, de 0,2 à 2 °C/minute, ou de 0,3 à 1 °C/minute. Selon encore un autre mode de réalisation, la température de séchage secondaire est d'au moins -10 °C et/ou inférieure à 25 °C. Les conditions de séchage secondaire peuvent être appliquées pendant au moins ou environ 3 heures, au moins 4 heures, au moins 5 heures, ou, au moins ou environ 6 heures.
La présente invention va maintenant être décrite plus en détails au moyen des exemples non restrictifs suivants.
EXAMPLES
Exemple 1 L'objectif de l’expérience a consisté à évaluer l’impact d’une étape de recuit dans le cycle de cryodessiccation sur le titre de ChAd3 exprimant la protéine fluorescente verte (GFP). Les particules de ChAd3 étaient formulées dans un mélange aqueux comprenant en outre les excipients Tris 10 mM (pH 7,4) - histidine 10 mM - MgCl2.6H2O 1 mM - Tween 80 0,02 % (m/V) - NaCl 25 mM - 8 % saccharose (m/V). La concentration des particules virales était de 2,5 x 1010 pv/mL. Après l’étape de formulation, on a rempli des flacons en verre de type 1 non siliconisés de 3 mL en utilisant 0,5 mL ± 0,05 du mélange aqueux. On a alors partiellement fermé les flacons avec un bouchon en bromobutyle
Helvoet FM460 inséré en position de cryodessiccation (partiellement inséré pour permettre à la vapeur d'eau de s'échapper durant le cycle de cryodessiccation). On a transféré la moitié des échantillons dans la chambre du cryodessiccateur et on les a soumis au cycle de cryodessiccation comprenant une étape de recuit (tel que présenté sur la figure 2) et qui est composé des étapes suivantes : 1. Congélation : • la température de l'étagère a été réglée à -52 °C. Les flacons remplis ont été chargés dans le cryodessiccateur lorsque la température de l’étagère était de -45 °C ou moins. On a alors refroidi les échantillons à -52 °C pendant un minimum de 1 heure. 2. Étape de recuit : • (1) On a augmenté la température de l'étagère pour atteindre la température de recuit cible (-15 °C) en une heure. • (2) On a maintenu la température de recuit pendant 2 heures. • (3) On a de nouveau réduit la température de l’étagère de -15 °C à -50 °C en une heure. • (4) On a maintenu le produit à -50 °C pendant au moins 1 heure. 3. Séchage primaire : • On a défini la pression de la chambre à 80 pbar et on a augmenté la température de l’étagère de -52 °C à -30 °C sur 3 heures. On a maintenu la température de l'étagère et la pression de la chambre pendant 24 heures. 4. Séchage secondaire : • On a fait augmenter la température de l'étagère de -30 °C à 17 °C sur 6 heures, alors que l'on a réduit la pression de la chambre à 40 pbar. Lorsque la température de l'étagère a atteint 17 °C, on a maintenu ces conditions pendant 6 heures. À la fin du cycle de cryodessiccation, on a rempli la chambre d'azote anhydre jusqu'à atteindre une pression de chambre de 825 mbar, puis on a totalement inséré les bouchons dans les flacons (fermeture). Après la fermeture, on a équilibré la pression de la chambre à pression atmosphérique pour décharger. On a maintenu la température de la chambre à +2 à + 8 °C jusqu'à ce que les flacons soient déchargés. On a alors déchargé les flacons et on les a scellés avec des capsules amovibles en aluminium.
De manière à évaluer l'impact de l'étape de recuit, on a chargé la seconde moitié des flacons remplis dans la chambre de cryodessiccateur entre l'étape 2.(3) et l'étape 2.(4) du cycle de cryodessiccation.
Les résultats de cette expérience sont présentés dans le tableau 1 ci-dessous :
La PCR quantitative (qPCR) telle que rapportée dans le présent document permet de déterminer la teneur en virus. Le test cible le promoteur du hCMV présent dans l'adénovirus. On a extrait l'échantillon d'ADN avec le Quiagen QIAmp 96 DNA Blood. L'essai PicoGreen® mesure la dégradation des particules virales. Le réactif pour ADN db Quant-iTTM PicoGreen® est un colorant fluorescent pour acide nucléique ultra-sensible pour quantifier l'ADNdb en solution. L'infectivité est déterminée sur la base de la quantité du transgène exprimé, qui dans le présent exemple est la GFP. Le dosage mesurera les cellules exprimant la GFP après 24 heures d'infection en utilisant la détection par cytométrie en flux.
Exemple 2
L'objectif de cette expérience a consisté à évaluer l’impact d’une étape de recuit dans le cycle de cryodessiccation sur le titre de ChAd3 exprimant l'eGFP. Les particules de ChAd3 étaient formulées dans un mélange aqueux comprenant en outre les excipients Tris 10 mM (pH 7,4) - histidine 10 mM - MgCl2.6H2O 1 mM -Tween 80 0,02 % (p/V) - NaCl 25 mM - saccharose 8 % (p/V)
La concentration des particules virales était de 2,5 x 1010 pv/mL. Après l’étape de formulation, on a rempli des flacons en verre de type 1 non siliconisés de 3 mL en utilisant 0,5 mL ± 0,05 du mélange aqueux. On a alors partiellement fermé les flacons avec un bouchon en bromobutyle Helvoet FM460 inséré en position de cryodessiccation (partiellement inséré pour permettre à la vapeur d'eau de s'échapper durant le cycle de cryodessiccation). On a transféré la moitié des échantillons dans la chambre du cryodessiccateur et on les a soumis au cycle de cryodessiccation comprenant une étape de recuit (tel que présenté sur la figure 2) et qui est composé des étapes suivantes : 1. Congélation : • la température de l'étagère a été réglée à -52 °C. Les flacons remplis ont été chargés dans le cryodessiccateur lorsque la température de l’étagère était de -45 °C ou moins. On a alors refroidi les échantillons à -52 °C pendant un minimum de 1 heure. 2. Étape de recuit : • (1) On a augmenté la température de l'étagère pour atteindre la température de recuit cible (-15 °C) en une heure. • (2) On a maintenu la température de recuit pendant 2 heures. • (3) On a réduit la température de l’étagère de nouveau de -15 °C à -50 °C en une heure. • (4) On a maintenu le produit à -50 °C pendant au moins 1 heure. 3. Séchage primaire : • On a défini la chambre de pression à 80 pbar et on a augmenté la température de l’étagère de -52 °C à -30 °C sur 3 heures. On a maintenu la température de l'étagère et la pression de la chambre pendant 24 heures. 4. Séchage secondaire : • On a fait augmenter la température de l'étagère de -30 °C à 17 °C en 6 heures, alors que l'on a réduit la pression de la chambre à 40 pbar. Lorsque la température de l'étagère a atteint 17 °C, on a maintenu ces conditions pendant 3 heures. À la fin du cycle de cryodessiccation, on a rempli la chambre d'azote anhydre jusqu'à atteindre une pression de chambre de 825 mbar. On a fermé les flacons, et après la fermeture, on a équilibré la pression de la chambre à pression atmosphérique pour le déchargement. On a maintenu la température de la chambre à +2 à +8 °C jusqu'à ce que les flacons soient déchargés. On a alors déchargé les flacons et on les a scellés avec des capsules amovibles en aluminium.
De manière à comparer les échantillons recuits aux échantillons non recuits, avec le même cycle de cryodessiccation, on a chargé la seconde moitié des flacons remplis à l'intérieur de la chambre de cryodessiccateur entre l'étape 2.(3) et l'étape 2.(4) du cycle de cryodessiccation.
Les résultats de cette expérience sont présentés dans le tableau 1 ci-dessous.
Les mesures de qPCR, d'infectivité et de PicoGreen® étaient telles que définies dans l'exemple 1.
Exemple 3 L'objectif de l'expérience a consisté à évaluer la stabilité d'un vecteur adénoviral lors de sa formulation en présence de différentes quantités de NaCl, dans la plage de 0 à 50 mM. On a maintenu l'isotonicité par ajout complémentaire de saccharose. Dans la construction ChAd3Eboz, le vecteur adénoviral utilisé dans la présente expérience, l'adénovirus 3 de chimpanzé, est utilisé en tant que vecteur codant pour une glycoprotéine d’Ébola souche Zaïre (tel que décrit dans le document WO2011/130627). Ainsi, on a testé les conditions proposées dans le tableau 1 en utilisant une dose de ChAd3Eboz de 5,0 x 109 pv/mL.
On a maintenu les échantillons à 30 °C pendant 3 jours après quoi on a évalué l'impact sur la stabilité des particules adénovirales en utilisant la qPCR (en mesurant la teneur en virus par ciblage de la séquence du promoteur) et l'infectivité (en mesurant l'infectivité des particules adénovirales par détection par cytométrie en flux de cellules colorées pour la protéine de capside adénovirale hexon après une infection de 24 heures). Les résultats du test sont présentés dans le tableau 1.
Tableau 1
Les mesures de qPCR, d'infectivité et de PicoGreen® étaient telles que définies dans l'exemple 1.
Exemple 4
Dans le présent exemple, on a évalué trois compositions (compositions (a), (b) et (c)) par diffusion dynamique de la lumière (DLS), chacune après trois différentes conditions de stockage du produit cryodessiqué. Les conditions de stockage testées étaient 1 mois à 4 °C (T1m4), 1 semaine à 25 °C (T1w25) et 3 jours à 37 °C (T3d37). Le cycle de cryodessiccation appliqué est le même que pour l'exemple 1 (figure 1).
Composition (a) : ChAd3Eboz 1 x 1011 pv/mL, Tris 10 mM pH 7.5, histidine 10 mM, NaCl 25 mM, saccharose 8 %, MgCl2 1 mM, polysorbate 80 0,02 %
Composition (b) : ChAd3Eboz 1 x 1011 pv/mL, Tris 10 mM pH 7.5, histidine 10 mM, NaCl 6 mM (résiduel), tréhalose 7 %, saccharose 2 % (résiduel), MgCl2 1 mM, polysorbate 80 0,02 %
Composition (c) : ChAd3Eboz 1 x 1011 pv/mL, Tris 10 mM pH 7,5, histidine 10 mM, NaCl 6 mM (résiduel), tréhalose 7 %, saccharose 2 % (résiduel), MgCl2 1mM, poloxamère 188 0,15 %
On a utilisé deux échantillons de matériau de départ ChAd3Eboz, avant et après un traitement de 30 minutes à 60 °C, en tant que témoins positifs et négatifs respectivement.
Les résultats de l'expérience sont représentés sur la figure 3.
Exemple 5
On a formulé ChAd3Eboz en utilisant soit (A) saccharose 8 %, NaCl 25 mM, Tris 10 mM pH 7,4, histidine 10 mM, MgCl2 1 mM et polysorbate 80 0,02 %, soit, (B) tréhalose 7 %, saccharose 2 % (résiduel), NaCl 6 mM, Tris 10 mM pH 7,4, histidine 10 mM, MgCl2 1mM et polysorbate 80 0,02 %. On a appliqué le cycle de cryodessiccation avec l'étape de recuit tel que décrit pour l’exemple 1 pour obtenir les échantillons cryodessiqués. On a testé le milieu de réhydratation suivant : - après le stockage de la composition sèche pendant 1 mois à 4 °C (T1m4) : NaCl 150 mM, NaCl 30 mM, et eau pour injection. - après le stockage de la composition sèche pendant 2 mois à 4 °C (T2m4) : NaCl 150 mM, saccharose 9,25 %, tréhalose 9,25 % et eau pour injection.
On a utilisé deux échantillons de ChAd3Eboz en vrac, avant et après un traitement de 30 minutes à 60 °C, en tant que témoins positifs et négatifs respectivement.
On a évalué la rupture de la capside après la reconstitution de la composition sèche en utilisant le dosage PicoGreen®. Quant-iTTM PicoGreen® est un acide nucléique fluorescent ultrasensible pour quantifier l'ADN bicaténaire en solution.
Tel que ceci est présenté sur le graphique de la figure 4.I (point temporal T1m4 °C), l'ADN libre dans la phase externe était directement proportionnel à la concentration de NaCl du milieu de réhydratation (EPI < NaCl 30 mM < NaCl 150 mM). En outre, la formulation à base de tréhalose (A) a fourni une meilleure stabilité de la capside comparé à la formulation à base de saccharose (B) lors de l'utilisation d’un milieu de réhydratation à faible teneur en sel (EPI et NaCl 30 mM).
Tel que ceci est présenté sur le graphique de la figure 4.II (point temporal T2m4 °C), on a obtenu des résultats comparables à ceux obtenus avec l'EPI avec un milieu de réhydratation sans sel (saccharose 9,25 % p/v et tréhalose 9,25 % p/v) avec deux échantillons lyo stockés pendant 2 mois à 4 °C. De plus, la formulation à base de tréhalose (A) a ici encore fourni une meilleure stabilité de la capside comparé à la formulation à base de saccharose (B) lors de l'utilisation d'un milieu de réhydratation à faible teneur en sel (EPI, tréhalose 9,25 % p/v et saccharose 9,25 % p/v).
Exemple 6 L'objectif de cette expérience a consisté à évaluer la faisabilité de la cryodessiccation d'un vecteur ChAd155 dans les mêmes conditions que celles décrites dans les exemples précédents pour le vecteur ChAd3 ci-dessus. Le vecteur ChAd155 utilisé pour l'expérience code pour une protéine virale du virus respiratoire syncytial et est décrit dans le document PCT/EP2016/063297.
Les conditions évaluées étaient : - le cycle de cryodessiccation appliqué dans l'exemple 1 (voir la figure 1, auquel on fait ci-après référence comme au cycle I) est comparé à un cycle de cryodessiccation comprenant la même séquence que sur la figure 1 mais avec une étape de recuit à -10 °C et un séchage secondaire juste porté à 10 °C en 6 heures puis stoppé à ce moment (voir la figure 5, auquel on fait ci-après référence comme au cycle II). - On a également évalué l'impact de la teneur en tréhalose et en histidine par comparaison de quatre compositions :
Composition (a) : ChAd155 1 x 1011 pU/mL, Tris 10 mM pH 8,5, polysorbate 80 0, 02 %, MgCl2 1 mM, tréhalose 9 %, NaCl 8 mM, saccharose 2,5 %, histidine 10 mM
Composition (b) : ChAd155 1 x 1011 pU/mL, Tris 10 mM pH 8,5, polysorbate 80 0, 02 %, MgCl2 1 mM, tréhalose 9 %, NaCl 8 mM, saccharose 2,5 %
Composition (c) : ChAd155 1 x 1011 pU/mL, Tris 10 mM pH 8,5, polysorbate 80 0, 02 %, MgCl2 1 mM, tréhalose 7 %, NaCl 6 mM (résiduel), saccharose 2,5 %, histidine 10 mM
Composition (d) : ChAd155 1 x 1011 pU/mL, Tris 10 mM pH 8,5, polysorbate 80 0, 02 %, MgCl2 1 mM, tréhalose 7 %, NaCl 6 mM (résiduel), saccharose 2,5 %
On a reconstitué les produits cryodessiqués avec de l'eau pour injection.
On a utilisé deux échantillons de ChAd155 en vrac, avant et après un traitement de 30 minutes à 60 °C, en tant que témoins positifs et négatifs respectivement.
On a évalué la rupture de capside après la reconstitution de la composition en utilisant le dosage Quant-iTTM PicoGreen® (acide nucléique fluorescent ultrasensible pour quantifier l'ADN bicaténaire en solution) et l'infectivité (en mesurant l'infectivité des particules adénovirales par détection par cytométrie en flux de cellules colorées pour la protéine de capside hexon de l'adénovirus).
Les résultats de cette expérience sont présentés dans le tableau ci-dessous (cf. graphique des figures 5 et 6) :
Exemple 7
Cette expérience est destinée à confirmer l’impact protecteur de l’étape de recuit sur l’intégrité du produit et à évaluer l’impact de la cinétique de désorption en utilisant le séchage secondaire.
On a utilisé le cycle de cryodessiccation sélectionné dans l'exemple 6 (voir la figure 5) pour évaluer l'étape de recuit de plateau 3 heures et la cinétique de désorption jusqu’à 12 heures par ajout d’un plateau séchage secondaire 6 heures. On a réalisé l'évaluation sur la base de la composition (a) de l’exemple 6 : ChAd155 1 x 1011 pU/mL, Tris 10 mM pH 8,5, polysorbate 80 0, 02 %, MgCl2 1 mM, tréhalose 9 %, NaCl 8 mM, saccharose 2,5 %, histidine 10 mM.
On a reconstitué les produits cryodessiqués avec de l'eau pour injection.
On a utilisé deux échantillons de ChAd155 en vrac, avant et après un traitement de 30 minutes à 60 °C, en tant que témoins positifs et négatifs respectivement.
On a évalué la rupture de capside après la reconstitution de la composition sèche en utilisant le dosage Quant-iTTM PicoGreen® (acide nucléique fluorescent ultrasensible pour quantifier l'ADN bicaténaire en solution) et l'infectivité virale par la CCID50 (quantification du virus nécessaire pour détruire 50 % des hôtes infectés ou pour produire un effet cytopathique (CPE) sur 50 % de la culture cellulaire inoculée).
Les résultats de cette expérience sont présentés dans le tableau ci-dessous et illustrés sur les figures 8 et 9.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention.
Claims (61)
- REVENDICATIONS1. Mélange aqueux comprenant un vecteur adénoviral, un cryoprotecteur qui est un sucre amorphe sélectionné parmi le tréhalose, le saccharose, le lactose, le raffinose, le dextrane, le mannitol et des combinaisons de ceux-ci, et, du chlorure de sodium en une quantité comprise entre zéro et 50 mM.
- 2. Mélange selon la revendication 1, dans lequel le chlorure de sodium est présent en une quantité entre zéro et 40 mM, entre 0 et 30 mM, entre 0 et 20 mM, entre 0 et 15 mM, entre 0 et 10 mM ou entre 2 et 10 mM.
- 3. Mélange selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le chlorure de sodium est présent en une quantité de 5 mM ± 1 mM.
- 4. Mélange selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le sucre amorphe est présent en une quantité d’au moins 2,5 % (p/v), d'au moins 3 % (p/v), d'au moins 3,5 % (p/v), d'au moins 4 % (p/v), d'au moins 4,5 % (p/v), ou d'au moins 5 % (p/v).
- 5. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le sucre amorphe est présent en une quantité inférieure à 17,5 % (p/v), inférieure à 15 % (p/v), inférieure à 12,5 % (p/v), inférieure à 11 % (p/v), inférieure à 10 % (p/v), ou inférieure à 9,5 % (p/v).
- 6. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le sucre amorphe est présent en une quantité de 8 %, 8,5 %, 9 % ou 9,25 %.
- 7. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le sucre amorphe est le tréhalose, le saccharose, ou, le tréhalose en combinaison avec un ou plusieurs du saccharose, du lactose, du raffinose, du dextrane et du mannitol.
- 8. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le sucre amorphe est le tréhalose ou le tréhalose en combinaison avec un ou plusieurs du saccharose, du lactose, du raffinose, du dextrane et du mannitol.
- 9. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le sucre amorphe est le tréhalose ou le tréhalose en combinaison avec le saccharose.
- 10. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant au moins 5 % (p/v) de tréhalose, par exemple environ 7 % (p/v) ou environ 9 % (p/v) de tréhalose.
- 11. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le vecteur adénoviral est un vecteur adénoviral simien non humain, par exemple un vecteur adénoviral de chimpanzé, un vecteur adénoviral de bonobo ou un vecteur adénoviral de gorille.
- 12. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le vecteur adénoviral est un vecteur adénoviral de chimpanzé, par exemple ChAd3, ChAd63, ChAd83, ChAd155, Pan 5, Pan 6, Pan 7 ou Pan 9.
- 13. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le vecteur adénoviral est un vecteur adénoviral simien sélectionné parmi ChAd3, ChAd63, ChAd83, ChAd155 et PanAd3.
- 14. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un surfactant sélectionné parmi des surfactants poloxamères (par exemple, le poloxamère 188), des surfactants polysorbate (par exemple polysorbate 80 et/ou polysorbate 20), des surfactants octoxinal, des surfactants polidocanol, des surfactants stéarate de polyoxyle, des surfactants polyoxyle huile de ricin, des surfactants N-octyl-glucoside, le macrogol 15 hydroxystéarate, et des combinaisons de ceux-ci.
- 15. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un surfactant qui est un surfactant poloxamère ou un surfactant polysorbate.
- 16. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un surfactant qui est le poloxamère 188 ou le polysorbate 80.
- 17. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un surfactant qui est le polysorbate 80.
- 18. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un surfactant en une quantité d'au moins 0,001 et d'au plus 0,5 % (p/v).
- 19. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un surfactant en une quantité de 0,02 % (p/v).
- 20. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un tampon sélectionné parmi le Tris, le succinate, le borate, le Tris-maléate, la lysine, l’histidine, la glycine, la glycylglycine, le citrate, le carbonate ou une combinaison de ceux-ci.
- 21. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un tampon sélectionné parmi le Tris, le succinate, le borate ou une combinaison de ceux-ci.
- 22. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre du Tris.
- 23. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le pH est d’au moins 6, d'au moins 6,5, d'au moins 7 ou d'au moins 7,5.
- 24. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le pH est inférieur à 10, inférieur à 9,5, inférieur à 9 ou inférieur à 8,5.
- 25. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le pH est compris entre 7,5 et 9,5.
- 26. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le pH est de 7,5 (± 0,5).
- 27. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un tampon en une quantité de 0,5 mM à 50 mM, par exemple de 10 mM.
- 28. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un sel d'ion métallique bivalent sélectionné parmi le MgCl2, le CaCl2 ou le MgSCg.
- 29. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un sel d’ion métallique bivalent en une quantité comprise entre 0,5 et 10 mM, par exemple 1 ou 2 mM, ou 1 mM.
- 30. Mélange selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le vecteur adénoviral comprend un transgène qui est un transgène immunogène.
- 31. Mélange aqueux comprenant un vecteur adénoviral simien, de 5 à 10 % (p/v) de tréhalose, et, du chlorure de sodium en une quantité comprise entre zéro et 10 mM.
- 32. Mélange aqueux selon la revendication 31, comprenant en outre un ou plusieurs des éléments selon les revendications 3 à 30.
- 33. Composition lyophilisée à base de l'un des mélanges selon les revendications 1 à 32.
- 34. Composition selon la revendication 33, pour son utilisation dans un procédé d’administration de la composition à un sujet, par exemple un sujet humain, après la reconstitution de la composition avec un liquide aqueux contenant du chlorure de sodium en une quantité inférieure à 50 mM, inférieure à 40 mM, inférieure à 30 mM, inférieure à 20 mM, inférieure à 10 mM, inférieure à 5 mM ou sensiblement dépourvue de chlorure de sodium.
- 35. Composition selon la revendication 33 ou 34, pour son utilisation dans un procédé d'administration de la composition à un sujet après la reconstitution de la composition avec un liquide aqueux contenant un agent de modification de l'isotonicité non ionique, tel que le tréhalose ou le saccharose.
- 36. Composition selon l’une quelconque des revendications 33 à 35, dans laquelle le vecteur adénoviral comprend un transgène qui est un transgène immunogène.
- 37. Composition selon l’une quelconque des revendications 33 à 36, ou un mélange aqueux selon l’une quelconque des revendications 1 à 32, pour son utilisation dans un procédé d'induction d'une réponse immunitaire contre le produit de transgène immunogène chez un sujet humain.
- 38. Procédé d'immunisation d'un sujet humain comprenant l'étape d'administration au sujet d'un mélange aqueux selon l'une quelconque des revendications 1 à 32, ou, d'un liquide reconstitué obtenu par reconstitution d'une composition lyophilisée selon l’une quelconque des revendications 33 à 36 avec un liquide aqueux contenant du chlorure de sodium en une quantité inférieure à 50 mM, inférieure à 40 mM, inférieure à 30 mM, inférieure à 20 mM, inférieure à 10 mM, inférieure à 5 mM ou sensiblement dépourvue de chlorure de sodium.
- 39. Procédé de fabrication d'une composition comprenant un vecteur adénoviral comprenant les étapes de : a. fourniture d'un mélange aqueux comprenant le vecteur adénoviral et un cryoprotecteur, par exemple le mélange aqueux selon l’une quelconque des revendications 1 à 32, et, b. cryodessiccation du mélange aqueux par i. congélation du mélange aqueux comprenant une étape de recuit et ii. séchage du mélange aqueux congelé sous pression réduite.
- 40. Procédé de fabrication d'une composition comprenant un vecteur adénoviral comprenant les étapes de : a. fourniture d'un mélange aqueux comprenant le vecteur adénoviral et un cryoprotecteur, par exemple le mélange aqueux selon l’une quelconque des revendications 1 à 32, et, b. cryodessiccation du mélange aqueux par i. congélation du mélange aqueux comprenant les étapes de : 1. congélation du mélange aqueux par réduction de la température à une température inférieure à la Tg' du mélange, 2. application d'une étape de recuit au mélange congelé par augmentation de la température sans faire fondre le mélange congelé, 3. réduction de la température de nouveau au-dessous de la Tg' ; et, ii. séchage du mélange aqueux congelé sous pression réduite.
- 41. Procédé selon la revendication 39 ou 40, dans lequel à l'étape a. le mélange aqueux est fourni dans un flacon, tel qu'un flacon non siliconisé.
- 42. Procédé selon l'une quelconque des revendications 39 à 41, dans lequel à l'étape a. le mélange aqueux est fourni à une température comprise entre +2 et +8 °C.
- 43. Procédé selon l'une quelconque des revendications 39 à 42, dans lequel le flacon comprend une dose unique du vecteur adénoviral.
- 44. Procédé selon l'une quelconque des revendications 39 à 43, dans lequel à l'étape b.i.1. la température du produit est réduite par application d'une température de plateau inférieure d'au moins 10 °C à la Tg'.
- 45. Procédé selon l'une quelconque des revendications 39 à 44, dans lequel à l'étape b.i.1. la température du produit est réduite par application d'une température de plateau de -50 °C.
- 46. Procédé selon l'une quelconque des revendications 39 à 45, dans lequel à l'étape b.i.1. la température est réduite à une vitesse de 2 à 10 °C/minute.
- 47. Procédé selon l'une quelconque des revendications 39 à 46, dans lequel à l'étape b.i.1. la température est maintenue au-dessous de la Tg' pendant au moins une heure.
- 48. Procédé selon l'une quelconque des revendications 40 à 47, dans lequel à l'étape b.i.2. la température est portée à une température supérieure à la Tg' et inférieure à la température de fusion du mélange congelé.
- 49. Procédé selon l'une quelconque des revendications 40 à 48, dans lequel à l'étape b.i.2. la température est portée à la température de recuit à -15 °C ± 9 °C, par exemple -15 °C ± 6 °C.
- 50. Procédé selon l'une quelconque des revendications 40 à 49, dans lequel à l'étape b.i.2. la température est portée à la température de recuit à une vitesse de 0,1 à 10 °C/minute.
- 51. Procédé selon l'une quelconque des revendications 40 à 50, dans lequel à l'étape b.i.2. le mélange congelé est maintenu à la température de recuit pendant 2 à 4 heures.
- 52. Procédé selon l'une quelconque des revendications 40 à 51, dans lequel à l’étape b.i.3. la température est réduite à une température inférieure à la Tg’.
- 53. Procédé selon l'une quelconque des revendications 40 à 52, dans lequel à l’étape b.i.3. la température est réduite à une vitesse de 0,1 à 10 °C/minute.
- 54. Procédé selon l'une quelconque des revendications 40 à 53, dans lequel à l’étape b.i.3. le mélange congelé est maintenu au-dessous de la Tg' pendant au moins 1 heure.
- 55. Procédé selon l'une quelconque des revendications 39 à 54, dans lequel l'étape b.ii. comprend 1. le séchage primaire à une température inférieure à la température de cassure, et, 2. le séchage secondaire à une température supérieure à la température de cassure.
- 56. Procédé selon la revendication 55 (ci-dessus), dans lequel la pression durant l'étape b.ii.1. est comprise entre 40 et 90 pbars.
- 57. Procédé selon la revendication 55 ou 56, dans lequel l'étape b.ii.1. est appliquée pendant au moins 24 heures.
- 58. Procédé selon l'une quelconque des revendications 55 à 57, dans lequel à l'étape b.ii.2. la température est portée à une température comprise entre -10 °C et 25 °C, par exemple, à une vitesse de 0,1 à 3 °C/minute.
- 59. Procédé selon l'une quelconque des revendications 55 à 58, dans lequel la température élevée dans l'étape b.ii.2. est maintenue pendant jusqu’à 6 heures.
- 60. Procédé selon l'une quelconque des revendications 55 à 59, dans lequel la pression durant le séchage secondaire est comprise entre 15 et 60 pbars.
- 61. Procédé selon l'une quelconque des revendications 39 à 60, comprenant en outre un ou plusieurs des éléments selon les revendications 1 à 38.
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