BE1022507B1 - Piece de fixation pour seuil exterieur - Google Patents

Abstract

Pièce de fixation comprenant une face longitudinale définie selon un plan P, une première extrémité libre et une deuxième extrémité munie d'une butée, de laquelle s'étend encore une protubérance dans une direction parallèle audit plan P, ladite protubérance s'étendant à l'opposé de ladite première extrémité libre et étant disposée à une hauteur prédéterminée par rapport audit plan P, ladite butée étant agencée pour s'emboîter du côté intérieur d'un châssis, ladite protubérance étant agencée pour s'emboîter dans une rainure dudit seuil extérieur, ladite rainure étant localisée à ladite hauteur prédéterminée et située à une extrémité dudit seuil extérieur en pierre.

Description

“PIECE DE FIXATION POUR SEUIL EXTERIEUR”

La présente invention se rapporte au domaine de la construction et plus particulièrement aux seuils extérieurs en pierre à coupure thermique pouvant être intégrés au sein d’une baie de porte ou de fenêtre.

Le domaine de la construction doit sans cesse pouvoir traiter la problématique liée aux performances, consommations énergétiques et acoustiques de l’habitation. De nombreuses techniques sont mises en œuvre pour éviter les pertes de chaleur ou d’étanchéité à l’air et à l’eau ou pour améliorer l’acoustique, particulièrement au niveau des jonctions qui séparent l’environnement extérieur d’une habitation de son environnement intérieur.

Les jonctions entre le milieu intérieur et extérieur d’un habitat constituent un point critique à gérer efficacement au niveau du pont thermique et de l’étanchéité à l’air, au vent, à l’eau et à l’acoustique. Le pont thermique est un des principaux facteurs pathologiques de la construction et est responsable des pertes de chaleur au sein de l’habitat. Combiné à des problèmes d’étanchéité à l’air, au vent, et à l’eau, il contribue à l’apparition d’humidité aux niveaux des ouvertures telles que les baies de portes et de fenêtres.

Une des étapes liées à la construction d’une habitation consiste à créer des ouvertures de portes et de fenêtres dans l’enveloppe extérieure du volume bâti. Il est donc nécessaire d’isoler physiquement et thermiquement ces ouvertures sur le milieu extérieur afin d’éviter notamment des infiltrations d’eau, des pertes de chaleur et la présence de poussières à l’intérieur de l’habitat. Généralement, les pourtours des châssis de portes et de fenêtres sont réalisées à l’aide de matériaux de jonction tels que des mousses de resserrage en PU, de joints à cellules fermées et de mastic d’étanchéité. Ainsi, il est donc prévu d’appliquer des joints d’étanchéité autour des châssis (côté extérieur). Des mousses d’isolation en polyuréthane sont injectées (côté intérieur) afin de compléter les vides autour des baies de portes et de fenêtres. Le but étant de réduire le transfert d’air mais également d’éviter la formation d’humidité sur la face intérieure du châssis. De plus, les pertes de chaleur sont partiellement réduites au moyen de tels éléments d’isolation.

La prise de mesures des baies pour la fabrication des châssis de portes et de fenêtres se fait habituellement après la pose des seuils en pierre.

La fonction des seuils ne se limite pas seulement à rendre plus attrayant l’aspect d’une maison mais contribue également à éviter les infiltrations d’air, de vent, d’eau et de poussières à l’intérieur de l’habitation. Toutefois, le seuil en pierre n’est pas initialement prévu pour traiter de la problématique liée au pont thermique qui subsiste à la jonction séparant l’habitat de l’espace extérieur. En effet, les pertes de chaleur peuvent avoir aisément lieu à cette interface et ne sont par conséquent pas suffisamment réduites à l’aide des seuils connus.

Malgré les éléments d’isolation généralement utilisés, il subsiste souvent un pont thermique qui favorise les pertes de chaleur vers l’extérieur de l’habitation, ce qui ne contribue pas favorablement à l’économie des énergies utilisées.

Les recommandations européennes actuelles en matière de consommation d’énergie et de réduction de perte de chaleur au sein des nouvelles habitations ont poussé les professionnels de la construction à revoir la façon dont les baies de portes ou de fenêtres pouvaient être isolées thermiquement. Des moyens techniques plus performants pour satisfaire à ces besoins de réduction de consommation et de pertes énergétiques ont donc été développés.

Pour ce faire, il a donc été proposé d’améliorer l’isolation thermique d’une nouvelle construction en ayant recours à des seuils qui auront cette fois la capacité de présenter un effet de coupure thermique, fonction qui n’était jusqu’à présent pas remplie par les seuils traditionnels en pierre. Ainsi, les seuils dernièrement développés doivent pouvoir, d’une part, s’adapter aux nouvelles tendances architecturales, et, d’autres part, également satisfaire aux demandes de plus en plus exigeantes en matière de performances énergétiques.

Actuellement, le bâtisseur est donc souvent tenté de se tourner vers les seuils en aluminium. Toutefois, les seuils en aluminium nécessitent l’utilisation de plusieurs pièces de fixation et de profilés qui rendent l’application de tels seuils compliquée et fragile. Pratiquement, un premier ensemble de profilés en aluminium est utilisé pour garantir la coupure thermique et l’étanchéité à l’air. A cet ensemble est toujours ajouté une isolation périphérique qui est contraignante pour le poseur. Enfin, le seuil en aluminium est alors fixé sur l’ensemble des profilés de support et est ensuite complété par des embouts de finition qui permettent la canalisation d’eau de ruissellement vers l’extérieur de la façade. L’utilisation des seuils en aluminium présente l'inconvénient de ne pas résister aux impacts ponctuels tels que talons de chaussures. Ils ne peuvent, par conséquent, pas être utilisés dans le cas de baies de portes ou de fenêtres coulissantes se trouvant au rez-de-chaussée.

Un problème additionnel se situe également au niveau de la planification des différentes étapes de chantier.

Ainsi, l’intégration d’un seuil connu à une baie de porte ou de fenêtre est réalisée par l'entrepreneur de gros-œuvre qui a en charge la maçonnerie. Ce corps de métier accorde généralement peu d'attention au bon positionnement du seuil dans la maçonnerie de parement. Les raccordements entre les éléments sont souvent négligés.

Or, un entrepreneur doit pouvoir garantir une continuité dans la construction de façon à éviter que les étapes du chantier soient bouleversées ou ralenties par le manque d’efficacité et de complémentarité entre les différents processus du chantier en particulier lors de la pose et du raccordement de la menuiserie (placement de portes et de fenêtre) au gros-œuvre, par exemple pose de seuils.

Les seuils extérieurs en pierre ont perdu leur attrait pour plusieurs raisons. D’une part, ils sont toujours placés par les maçons, ce qui conditionne la prise de mesures (hauteur et longueur de la baie) pour la mise en fabrication des châssis. D'autre part, les seuils traditionnels en pierre ne prennent pas en considération les nécessités d’isolation et d’étanchéité, lesquelles sont satisfaites à postériori par la pose d’isolant et de mastic dont la mise en œuvre et l’efficacité ne sont pas toujours contrôlables.

La pose de la menuiserie devrait donc pouvoir être complémentaire au gros-œuvre, en l’occurrence à l’implantation d’un seuil à la maçonnerie portante de la construction et ce sans risquer de rompre la continuité de l’isolation des murs et des raccordements périphériques des châssis.

Les seuils actuels ne permettent pas de pouvoir garantir une pose rapide, aisée et efficace qui puissent assurer une isolation thermique à caractère concurrentiel sur le marché tout en permettant d’offrir une étanchéité à l’air et à l’eau et des performances acoustiques.

Il existe donc un réel besoin de fournir un seuil qui réponde aux besoins énergétiques liés au secteur de la construction de façon à rendre attrayant et efficace l’utilisation des seuils à coupure thermique par les professionnels de la construction. Pour des raisons de durabilité et d’esthétique, une tendance actuelle vise au retour de la pierre.

Il serait donc avantageux d’offrir une solution aux entrepreneurs qui soit simple à mettre en œuvre, efficace en terme de gestion des nœuds constructifs (pont thermique, étanchéité à l’air, au vent et à l’eau et acoustique). L’invention a pour but de pallier les inconvénients de l’état de la technique en fournissant une pièce de fixation qui puisse faciliter la pose d’un seuil en pierre à l’interface situé entre l’espace intérieur et extérieur d’une habitation tout en garantissant une réduction de perte de chaleur au niveau du pont thermique, une étanchéité à l’air, au vent et à l’eau ainsi qu’une efficacité acoustique.

Pour résoudre ce problème, il est prévu suivant l’invention une pièce de fixation pour seuil extérieur, en particulier en pierre agencée pour être positionnée d’un côté intérieur d’une baie de porte ou de fenêtre, ladite pièce de fixation comprenant une face longitudinale définie selon un plan P, une première extrémité libre et une deuxième extrémité munie d’une butée s’étendant transversalement, de laquelle s’étend encore une protubérance dans une direction parallèle audit plan P, ladite protubérance s’étendant à l’opposé de ladite première extrémité libre et étant disposée à une hauteur prédéterminée par rapport audit plan P, ladite butée étant agencée pour s’emboîter du côté intérieur d’un châssis de fenêtre ou de porte, ladite protubérance étant agencée pour s’emboîter dans une rainure dudit seuil extérieur, ladite rainure étant localisée à ladite hauteur prédéterminée et située à une extrémité dudit seuil extérieur en pierre.

La pièce de fixation avec sa face longitudinale est prévue pour être disposée du côté intérieur d’une baie de porte ou de fenêtre ce qui permet d’offrir une surface d’appui qui se loge sous le profilé du dormant d’un châssis. Elle peut également avantageusement être logée sous une couche d'isolation.

De plus, la butée de la pièce de fixation est agencée pour être engagée dans le donnant d’un châssis de porte ou de fenêtre du côté intérieur de celui-ci. Donc, lorsque la pièce de fixation est disposée du côté intérieur de l’habitation, la butée est calée dans la structure interne du châssis et procure une pièce de fixation qui est prête à recevoir un seuil par engagement de la protubérance de la pièce de fixation dans la rainure dudit seuil, rendant ainsi l’assemblage simplifié.

Ainsi, le couplage entre la pièce de fixation avec le seuil permet de fournir un dispositif de coupure thermique qui est en outre étanche à l’air et à l’eau de manière aisée et efficace. En effet, une fois que la pièce est posée, la pièce de fixation joue le rôle de joint d’étanchéité à l’air et à l’eau et le seuil en pierre offre une rupture thermique et acoustique à la jonction critique qui se situe ou niveau des ouvrants de porte ou de fenêtre.

La présente invention fournit ainsi une seule pièce de fixation extrêmement simple, posée par des menuisiers avant la pose du châssis, qui permet de gérer efficacement les pertes de chaleur liée au pont thermique, d’assurer une pose facile de la pièce et du seuil en pierre puisque la pièce de fixation est directement prête à recevoir le seuil en pierre, en particulier en pierre bleue, tout en permettant de garantir une étanchéité à l’air et à l’eau.

En conséquence, la pièce de fixation selon la présente invention permet de revenir à l’usage de la pierre et à ces propriétés acoustiques et isolantes avantageuses sans devoir recourir à des imperfections de placement ou à une complexité de celui-ci.

Avantageusement, la butée se présente sous la forme d’un profilé creux qui comporte une base en contact avec ou faisant partie intégrante d’une partie de ladite face longitudinale et au moins 2 faces latérales ayant chacune une première extrémité en contact avec ladite base et une deuxième extrémité, opposée à ladite première extrémité, les deuxièmes extrémités se rejoignant pour former un point de fixation des deux faces latérales.

Dans une forme de réalisation particulière de la pièce de fixation selon l’invention, le profilé creux est droit de telle façon que lesdites au moins 2 faces latérales soient perpendiculaires à ladite face longitudinale.

De préférence, le profilé creux est incurvé de telle façon que lesdites au moins 2 faces latérales soient courbées par rapport à ladite face longitudinale, toutes deux en direction de ladite protubérance.

Dans une forme de réalisation particulièrement avantageuse de la pièce de fixation selon l’invention, le profilé creux de la butée comprend une paroi de renfort interne disposée entre lesdites au moins 2 faces latérales.

De plus, dans une forme de réalisation particulière, le point de fixation des 2 faces latérales est agencé pour être logé sous un châssis ou un profilé, de préférence dans le dormant d’un châssis, du côté opposé à l’environnement extérieur d’une habitation.

De manière avantageuse, la protubérance présente une épaisseur prédéterminée pour s’emboîter de manière forcée dans ladite rainure de ladite extrémité dudit seuil en pierre, ladite rainure présentant une paroi supérieure et une paroi inférieure.

De manière préférentielle, ladite protubérance présente de chaque côté des sommets et des creux disposés successivement l'un par rapport à l’autre et de part et d’autre de la protubérance, les sommets et les creux d'un premier côté étant respectivement alignés aux sommets et creux d’un autre côté.

Avantageusement, ladite protubérance est définie par une épaisseur maximale égale à la distance séparant deux sommets alignés dans le sens de son épaisseur et situés de part et d'autre de celle-ci, et dans laquelle la protubérance présente une épaisseur minimale égale à la distance située entre deux creux alignés dans le sens de son épaisseur et situés de part d’autre de celle-ci, ladite épaisseur maximale étant au plus égale à ladite épaisseur prédéterminée.

De manière particulière la pièce de fixation selon l’invention comprend en outre une deuxième face longitudinale disposée dans la continuité de la première face longitudinale et s’étendant dans la direction de la protubérance. D’autres formes de réalisation de la pièce de fixation suivant l’invention sont indiquées dans les revendications annexées. L’invention se rapporte également à un seuil en pierre, en particulier en pierre bleue, comprenant à une extrémité une rainure dans son épaisseur comprenant une paroi supérieure et une paroi inférieure séparées d’une distance égale à une épaisseur prédéterminée. D’autres formes de réalisation dudit seuil sont indiquées dans les revendications annexées. L’invention a aussi pour objet un ensemble comprenant une pièce de fixation selon la présente invention et un seuil en pierre selon l’invention. D’autres formes de réalisation de l’ensemble sont indiquées dans les revendications annexées. D’autres caractéristiques, détails et avantages de l’invention ressortiront de la description donnée ci-après, à titre non limitatif et en faisant référence aux dessins annexés.

La figure 1 est une vue en perspective d’une pièce de fixation et d’un seuil en pierre selon l’invention.

La figure 1a est une vue rapprochée de la butée de la pièce de fixation selon l’invention, telle qu’illustrée à la figure 1.

La figure 2 est une vue schématique d’une pièce de fixation munie d’un seuil en pierre lorsqu’elle est intégré au sein d’un châssis d’habitation.

La figure 3 est une vue d’une variante d’une pièce de fixation selon l’invention en présence d’un seuil en pierre bleue.

La figure 1 illustre une pièce de fixation 1 selon l’invention qui comprend une face longitudinale 2 définie selon un plan P. La face longitudinale présente une première extrémité libre 3 et une deuxième extrémité 4 munie d’une butée 5 qui s’étend transversalement par rapport à la face longitudinale 2, laquelle présente une protubérance 6 d’épaisseur prédéterminée.

La butée 5, illustrée à la figure 1, se présente sous la forme d’un profilé creux incurvé qui comprend, une base 5a qui est confondue avec une partie de la face longitudinale 2 et deux faces latérales 5b et 5c. Chaque face latérale 5b et 5c présente une première extrémité en contact avec la base 5a et une deuxième extrémité, opposée à la première extrémité, incurvée par rapport à la base 5a dans la direction de la protubérance 6. Les deuxièmes extrémités des faces latérales 5b et 5c se rejoignent et forment un point de fixation 4d des deux faces latérales 5b et 5c.

De manière avantageuse, le profilé creux est droit de telle façon que lesdites deux faces latérales 5b et 5c soient perpendiculaires à ladite face longitudinale 2.

Comme illustré aux figures 1 et 1a, le profilé creux comprend avantageusement une paroi de renfort interne 5e qui est située à l’intérieur du profilé creux entre les deux faces latérales 5b et 5c formant le point de fixation 4d.

La butée 5 comprend ladite protubérance 6 qui s’étend dans une direction sensiblement parallèle à ladite face longitudinale 2 tout en étant disposée à l’opposé de ladite première extrémité libre 3 de la face longitudinale 2. De plus, comme il apparaît à la figure 1, la protubérance 6 se situe à une hauteur prédéterminée par rapport à la face longitudinale 2.

La protubérance 6 présente de préférence une forme en dents de scie ce qui définit des sommets 6a et des creux 6b disposés successivement l’un par rapport à l’autre et de part et d’autres de la protubérance de manière alignée. Donc, chaque côté de la protubérance est muni d’une série de sommets 6a en alternance successive avec des creux 6b.

Ainsi, l’épaisseur maximale de la protubérance 6 est égale à la distance séparant deux sommets 6a, disposés de part et d’autre de celle-ci et alignés dans le sens de son épaisseur qui est au plus égale à ladite épaisseur prédéterminée. De plus, l’épaisseur minimale de la protubérance 6 est définie comme étant égale à la distance séparant deux creux 6b disposés de part et d’autres de celle-ci et alignés dans le sens de son épaisseur.

De manière avantageuse, la pièce de fixation 1 selon l’invention est en aluminium ou en polymère extrudé.

De plus la pièce de fixation selon l’invention peut être en matière souple ou rigide.

La figure 1 représente aussi un seuil extérieur 8 en pierre bleue qui comprend une rainure 7 à l’une de ses extrémités. La rainure 7 du seuil présente une paroi supérieure 7a et une paroi inférieure 7b. La distance séparant la paroi supérieure 7a de la paroi inférieure 7b est égale à l'épaisseur de la rainure 7, qui est au moins égale à ladite épaisseur prédéterminée.

Il est bien entendu que le seuil peut être fait en tout type de pierre mais la pierre bleue sera préférée.

La figure 1 illustre aussi un embout 9 prévu pour maintenir la pièce de fixation 1 et le seuil 8 en pierre ensemble et fermer les côtés de l’ensemble formé de la pièce de fixation 1 et du seuil en pierre bleue 8. L’embout 9 comprend une partie qui présente la même forme que la butée 5 décrite pour la face longitudinale 2 et comprend à l’une de ses extrémités un élément de maintien 10 prévu pour être disposé du côté de la butée 5 de la face longitudinale 2.

Pratiquement, la pièce de fixation 1 est emboîtée de manière forcée dans la rainure 7 du seuil en pierre bleue 8 au moyen de la protubérance 6 en forme de dent de scie. En effet, l’épaisseur maximale de la protubérance 6 est au plus égale, de préférence égale à celle de la rainure 7 ce qui conduit à un emboîtement forcé des deux pièces.

De manière avantageuse, lorsque la pièce de fixation 1 est en matière souple, celle-ci est emboîtée dans la rainure 7 du seuil en pierre bleue 8 et ensuite logée du côté intérieur du châssis 13. Cela a pour avantage de fournir une face longitudinale 2 flexible capable d’épouser la surface sur laquelle elle repose lorsqu’elle est insérée du côté intérieur du dormant du châssis, ce qui facilite son placement et introduction.

Toutefois, lorsque la pièce est rigide, il est préférable de d’abord placer la pièce de fixation rigide dans le dormant du châssis au niveau de l’ouverture et d’ensuite engager la rainure 7 du seuil en pierre bleue 8. L’embout 7 renforce le maintien entre le seuil 8 en pierre bleue et la pièce de fixation 1 en permettant également un emboîtement forcé de l’embout 9 sur le côté latéral de la rainure 7 du seuil en pierre bleue et un maintien de la face longitudinale 2 au niveau de sa butée 5.

De plus, le point de fixation 5d des 2 faces latérales 5b et 5c de la butée 5 est agencé pour être logé sous un châssis de porte ou de fenêtre.

De manière avantageuse, une face longitudinale 2 additionnelle peut être placée sous le seuil en pierre bleue de telle façon que la face longitudinale prévue pour s’emboîter de manière forcée dans la rainure 7 du seuil en pierre bleue 8 soit prolongée d’une autre face longitudinale 2.

La figure 2 illustre la pièce de fixation 1 selon la présente invention lorsqu’elle est fixée à un seuil en pierre bleue 8 et à un châssis de porte. Les caractéristiques de la pièce de fixation 1 et du seuil en pierre bleue 8 sont celles décrites pour la figure 1 précitée.

Comme représenté à la figure 2, le seuil en pierre bleue 8 est emboîté de manière forcée avec la pièce de fixation 1 selon la présente invention et est disposé sous une baie de porte. La figure 1 illustre la structure d’un châssis de porte 13 qui présente un dormant 12 en aluminium. Le châssis de porte 13 est entouré de joints d’étanchéité connus et comprend également des éléments d’isolation. A la figure 2, il est également représenté que le point de fixation 5d des deux faces latérales 5b et 5c est disposé sous le châssis. Cela permet de fixer cette partie de la pièce de fixation 5d au niveau de la jonction qui sépare l’habitat du milieu extérieur. L’intégration du seuil en pierre bleue 8 à l’aide de la pièce de fixation 1 selon l’invention permet de garantir une isolation thermique, une étanchéité à i’air et à l’eau ainsi qu’à une réduction de bruit.

Avantageusement, la pièce de fixation 1 peut aussi être associée à un seuil extérieur 8 en pierre bleue pour isoler une baie de fenêtre.

La figure 3 représente une variante de la pièce de fixation 1 illustrée à la figure 2 et comprend tous les éléments décrits aux figures 1 et 2. Toutefois, elle comprend un outre un isolant dans sa masse et la butée 5 peut être retirée.

Ce mode de réalisation sera préféré lorsque la pièce de fixation 1 selon l’invention est faite en matière rigide. Ainsi, la pièce de fixation 1 est d’abord posée à l’intérieur du châssis et ensuite la rainure 4 du seuil en pierre bleue 8 est emboîtée de manière forcée dans la protubérance 6 de la pièce de fixation 1.

Comme dit précédemment, la pièce de fixation peut être en matière rigide ou souple en fonction de l’utilité et de l’architecture de l’habitat.

Par ailleurs, les figures 1 à 3 illustrent des pièces de fixation 1 qui sont de préférence prévues pour être utilisé pour des habitations qui présente 4 couches en façade en l’occurrence un mur suivi d’une couche d’isolation, puis d’une couche d’air et enfin d’une couche de parement (briques) formant ainsi la façade de l’habitation.

Il est bien entendu que le seuil selon l’invention peut être fait en pierre, de préférence en pierre bleue.

Avantageusement, la pièce de fixation 1 selon l’invention peut être placée dans un châssis de porte ou de fenêtre.

Il est bien entendu que la présente invention n’est en aucune façon limitée aux formes de réalisations décrites ci-dessus et que bien des modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre des revendications annexées.

Claims (12)

1. REVENDICATIONS

   1. Pièce de fixation (1) pour seuil extérieur (8), en particulier en pierre, agencée pour être positionnée d’un côté intérieur d’une baie de porte ou de fenêtre, ladite pièce de fixation (1) comprenant une face longitudinale (2) définie selon un plan P, une première extrémité libre (3) et une deuxième extrémité (4) munie d’une butée (5) s’étendant transversalement, de laquelle s’étend encore une protubérance (6) dans une direction parallèle audit plan P, ladite protubérance (6) s’étendant à l’opposé de ladite première extrémité libre (3) et étant disposée à une hauteur prédéterminée par rapport audit plan P, ladite butée (5) étant agencée pour s’emboîter du côté intérieur d’un châssis de porte ou de fenêtre, ladite protubérance (6) étant agencée pour s’emboîter dans une rainure (7) dudit seuil extérieur (8), ladite rainure (7) étant localisée à ladite hauteur prédéterminée et située à une extrémité dudit seuil extérieur en pierre (8).
2. 2. Pièce de fixation (1) selon la revendication 1, dans laquelle la butée (5) se présente sous la forme d’un profilé creux qui comporte une base (5a) en contact avec ou faisant partie intégrante d’une partie de ladite face longitudinale (2) et au moins 2 faces latérales (5b, 5c) ayant chacune une première extrémité en contact avec ladite base (5a) et une deuxième extrémité, opposée à ladite première extrémité, les deuxièmes extrémités se rejoignant pour former un point de fixation (5d) des 2 faces latérales (5b, 5c).
3. 3. Pièce de fixation (1) selon la revendication 2, dans laquelle le profilé creux est droit de telle façon que lesdites au moins 2 faces latérales (5b et 5c) soient perpendiculaires à ladite face longitudinale (2).
4. 4. Pièce de fixation (1) selon la revendication 2, dans laquelle le profilé creux est incurvé de telle façon que lesdites au moins 2 faces latérales (5b et 5c) soient courbées par rapport à ladite face longitudinale (2), toutes deux en direction de ladite protubérance (6).
5. 5. Pièce de fixation (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le profilé creux de la butée (5) comprend une paroi de renfort interne (5e) disposée entre lesdites au moins 2 faces latérales (5b, 5c).
6. 6. Pièce de fixation (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le point de fixation (5d) des 2 faces latérales (5b, 5c) de la butée (5) est agencé pour être logé sous un châssis ou un profilé, de préférence dans le donnant d’un châssis, du côté opposé à l’environnement extérieur d’une habitation.
7. 7. Pièce de fixation (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la protubérance (6) présente une épaisseur prédéterminée pour s’emboîter de manière forcée dans ladite rainure (7) de ladite extrémité dudit seuil en pierre (8), ladite rainure (7) présentant une paroi supérieure (7a) et une paroi inférieure (7b).
8. 8. Pièce de fixation (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ladite protubérance (6) présente de chaque côté des sommets (6a) et des creux (6b) disposés successivement l’un par rapport à l’autre et de part et d’autre de la protubérance (6), les sommets (6a) et les creux (6b) d’un premier côté étant respectivement alignés aux sommets (6a) et creux (6b) d’un autre côté.
9. 9. Pièce de fixation (1) selon la revendication 8, dans laquelle ladite protubérance (6) est définie par une épaisseur maximale égale à la distance séparant deux sommets (6a) alignés dans le sens de son épaisseur et situés de part et d’autre de celle-ci, et dans laquelle la protubérance (6) présente une épaisseur minimale égale à la distance située entre deux creux (6b) alignés dans le sens de son épaisseur et situés de part d’autre de celle-ci, ladite épaisseur maximale étant au plus égale à ladite épaisseur prédéterminée.
10. 10. Pièce de fixation (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre une deuxième face longitudinale (2) disposée dans la continuité de la première face longitudinale (2) et s’étendant dans la direction de la protubérance (6).
11. 11. Seuil en pierre, en particulier en pierre bleue, comprenant à une extrémité une rainure (7) dans son épaisseur comprenant une paroi supérieure (7a) et une paroi inférieure (7b) séparées d'une distance égale à une épaisseur prédéterminée.
12. 12. Ensemble comprenant une pièce de fixation (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10 et un seuil en pierre selon la revendication 11.