DESCRIPTION
CHAUSSURE MODULABLE
I. DOMAINE TECHNIQUE
001. L'invention pour laquelle un brevet est demandé vise à permettre la conception, la fabrication et la commercialisation d'une chaussure adaptable, transformable par changement de coiffe sur une semelle universelle.
002. Le procédé technique inventé permet de réaliser cet objectif et garanti la solidarité des éléments de la chaussure assemblés dans le cadre d'une utilisation normale ainsi que son étanchéité tout en conservant une apparence classique, les éléments de la solution technique étant invisible une fois la chaussure assemblée.
II. ETAT DE LA SCIENCE
003. Dans le secteur de la chaussure, de nombreux procédés techniques ont été imaginés et mis en application afin d'offrir des méthodes de fabrication industrielle plus efficientes et plus rentables ou encore pour proposer au consommateur des chaussures plus confortable et plus originale.
004. La possibilité pour le consommateur de pouvoir remplacer la coiffe d'une chaussure à partir d'une semelle unique, outre qu'elle offre une grande variété de combinaisons esthétique et de nombreuses applications marketing, constitue un défi technologique.
005. De nombreuses solutions techniques ont été brevetées mais ne permettent d'atteindre que partiellement cet objectif, soit parce qu'elles ne garantissent pas une solidarité suffisante de la semelle avec la coiffe (par ex. BE806844, BE1015683, EP1586247, DE802801 , DE7640908U, US5456027, WO2004082416), soit parce qu'elles modifient l'aspect esthétique de la chaussure, ou encore parce qu'elles ne sont pas universelles et sont limitées à un modèle de chaussure bien spécifique (par ex. US2006213088, EP1626635 (A1 )).
III. DESCRIPTION DES ILLUSTRATIONS ET DEFINITIONS
006. Les éléments graphiques représentés sur la page d'illustrations n[deg.]1 peuvent être définis comme suit :
Fig. 1 : Semelle intermédiaire ou élément qui vient s'insérer dans la coiffe (fig. 2) et qui vient également s'emboiter sur les ergots (fig. 6) de la semelle de base (fig. 3).
Fig. 2 : Coiffe ou partie supérieure de la chaussure qui vient s'emboiter sur les ergots (fig. 6) de la semelle de base (fig. 3). Fig. 3 : Semelle de base ou élément en contact avec le sol, muni d'ergots (fig. 6) en périphérie sur la partie supérieure.
Fig. 4 : Cran de fixation présent sur la semelle intermédiaire (fig.
1 ) qui vient se fixer dans l'encoche (fig. 5) présente sur la semelle de base (fig. 3).
Fig. 5 : Renfoncement ou cavité profilée présente sur la semelle de base (fig. 3) destinée à recevoir le cran de fixation (fig. 4).
Fig. 6 : Ergots ou éléments inclus dans la périphérie de la semelle de base (fig. 3) qui, une fois insérés dans les orifices (fig. 7) et les encoches (fig. 8), servent à assurer la cohésion et la solidarité entre la coiffe (fig. 2), la semelle intermédiaire (fig. 1 ) et le semelle de base (fig. 3).
Fig. 7 : Orifices ou perforations circulaires présentes sur la périphérie de la coiffe et disposés symétriquement par rapport aux ergots (fig. 6) et aux encoches (fig. 8).
Fig. 8 : Encoches ou série de trous présents sur la semelle intermédiaire (fig. 1 ), dessiné en forme de 8 et dont la partie gauche sur l'illustration est profilée de manière à pincer les ergots (fig. 6).
IV. DESCRIPTION DU PROCEDE TECHNIQUE PRIVILEGIE
007. Le procédé technique permettant le changement multiple de la coiffe d'une chaussure est atteint par l'assemblage de trois éléments distincts qui associés forment une chaussure complète : la coiffe (fig. 2), la semelle intermédiaire (fig. 1 ) et la semelle de base (fig. 3).
008. La coiffe est l'élément interchangeable qui permet de personnaliser la chaussure ou d'en varier l'aspect extérieur à volonté.
La coiffe dans sa partie antérieure est percée d'orifices dont la symétrie et le diamètre permet l'insertion des ergots de la semelle de base (fig. 7).
En fonction des modèles, notamment de la matière de la coiffe, le contour représenté par les orifices pourra être renforcé par une matière solide mais souple selon une largeur variable.
009. La semelle intermédiaire est une pièce réalisée en une matière solide mais souple et qui vient prendre place dans la coiffe (fig. 1 ). Cette semelle intermédiaire est une image réduite de la semelle de base, la réduction étant égale à l'épaisseur de la coiffe de manière à ce que la coiffe soit exactement à la dimension de la semelle de base dès que les éléments (ergots et cran de fixation) sont en place.
Une réduction plus importante de cette semelle intermédiaire est envisageable en fonction des modèles envisagés.
La semelle intermédiaire présente des encoches sur son contour, disposées symétriquement par rapport aux orifices de la coiffe et aux ergots de la semelle de base (fig. 8).
010. La semelle de base est munie d'ergots en périphérie afin d'accueille les éléments précédents (fig. 6).
011. La chaussure forme un tout lorsque l'on place la partie supérieure composée de la coiffe et de la semelle intermédiaire sur la semelle de base au travers des orifices et des encoches correspondant aux ergots.
La forme particulière des ergots ainsi que la forme et le profil particulier des encoches permettent, lorsque les éléments supérieurs sont en place, de maintenir l'ensemble avec une pression suffisante et ainsi une solidarité des éléments équivalente à celle d'une chaussure classique.
012. Par un mouvement de l'arrière vers l'avant de la partie supérieure, on vient ajuster celle-ci à la semelle de base.
Ce mouvement induit une déplacement des ergots au sein de leur encoche respective et ainsi un pincement évitant toute désolidarisation des éléments.
013. La semelle intermédiaire est munie d'un cran de fixation (fig. 4) qui vient se fixer dans le renfoncement de la semelle de base (fig. 5) afin d'éviter un mouvement de retrait de la partie supérieure et donc la libération des ergots de la partie étroite des encoches.
V. AUTRES PROCEDES TECHNIQUES
014. La particularité et la réussite du procédé technique décrit au point IV. cidessus est la combinaison de trois principes :
La présence d'une semelle intermédiaire indispensable pour obtenir une solidarité des éléments de la chaussure ainsi qu'un aspect extérieur identiques à ceux d'une chaussure classique.
La présence d'un système de fixation des divers éléments de la chaussure en périphérie. La présence d'un cran de fixation qui évite une mobilité de la partie supérieure de la chaussure.
015. Dès lors que ces trois principes sont respectés, il est possible d'obtenir une solution technique équivalente ou similaire en modifiant (i) la structure ou l'épaisseur de la semelle intermédiaire, (ii) le système de fixation périphérique et/ou (iii) le profil, la structure ou l'emplacement du cran de fixation.
016. Le système de fixation périphérique, qui dans le procédé technique est formé d'ergots et d'encoches profilées, peut se présenter sous des formes variables. Ainsi, le nombreux d'ergots peut varier, leur forme peut être conique, plane ou incurvée et puis plane.
017. Le système de fixation constitué d'ergots peut être remplacé par un système de pressions disposées en périphérie, les boutons mâles étant fixés sur la semelle de base et les boutons femelles sur la semelle intermédiaire ou inversement.
Un tel procédé peut être mise en oeuvre avec ou sans la présence d'un dispositif anti-retour qui, dans le procédé technique privilégié, est constitué d'un cran de fixation et dans renfoncement dans la semelle de base.