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Bâtiment d'élevage d'animaux à venelles.
L'invention concerne un bâtiment d'élevage d'animaux, notamment d'animaux ruminants, dont la couverture et les parois sont, au moins en partie, réalisées à l'aide de panneaux en tôles métalliques.
Les exigences concernant le nombre et le type d'animaux à abriter, leurs conditions de santé et de bien-être, les conditions de travail des hommes au contact de ces animaux déterminent les conditions d'usage d'un bâtiment de ce type.
Ces conditions d'usage déterminent à leur tour des paramètres concernant l'environnement interne du bâtiment : humidité, température, vitesse de l'air, composition de l'air, et, notamment, renouvellement de l'air ou ventilation.
L'invention a pour but de fournir une solution simple pour maintenir, dans ce type de bâtiment, une ventilation et/ou un renouvellement d'air bien adapté à son usage.
A cet effet, l'invention a pour objet un bâtiment d'élevage d'animaux comportant une ossature supportant une couverture et des parois qui sont réalisées, au moins en partie, à l'aide de panneaux de tôle métallique fixés sur ladite ossature, caractérisé en ce que certains desdits panneaux de tôle métallique des parois comportent des ventelles et en ce que la surface totale des zones de venelles des panneaux comportant des ventelles correspond à 20 à 70% de la surface totale des parois du bâtiment.
L'invention peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : 1 - des fentes sont ménagées entre certains desdits panneaux de couverture, et, de préférence, la surface totale des fentes correspond à 1 à 10% de la surface totale de la couverture du bâtiment.
- une ouverture est ménagée dans la faîtière de la couverture.
- le nombre de panneaux à ventelles et, le cas échéant, les dimensions et le nombre de fentes et/ou d'ouverture dans la faîtière sont adaptés de manière à ce que les surfaces d'entrée et de sortie d'air correspondent aux conditions optimales de renouvellement d'air dans ledit bâtiment.
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L'invention a également pour objet un procédé de construction d'un bâtiment selon l'invention caractérisé en ce qu'il comprend les étapes dans lesquelles : - avant la construction, on détermine les conditions optimales de renouvellement d'air dans ce bâtiment, - pendant la construction, on adapte le nombre de panneaux à ventelles et, le cas échéant, les dimensions et le nombre de fentes et/ou d'ouverture dans la faîtère, de manière à réaliser lesdites conditions optimales de renouvellement d'air dans ce bâtiment.
L'invention peut également présenter la caractéristique selon laquelle les conditions optimales de renouvellement d'air sont déterminées en fonction des conditions requises d'élevage desdits animaux.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, et en référence aux figures annexées sur lesquelles : - les figures 1 et 2 sont des vues schématiques d'ensemble et en perspective de bâtiments selon l'invention 1 avec des vues de détails 1 A, 2A des ventelles de bardage de parois et de détails 1 B, 2B des fentes pratiquées dans la toiture.
- les figures 3 à 5 représentent la circulation d'air (flèches) dans le bâtiment, pénétrant par les ventelles des parois et sortant par les fentes et l'ouverture faîtière de la toiture.
- les figures 6 à 10 représentent des panneaux de parois ou une partie de la paroi du bâtiment (fig. 9 et 10) selon l'invention.
- les figures 11 à 15 représentent des panneaux de couverture ou une partie de la couverture du bâtiment (fig. 13 et 14) selon l'invention, la figure 15 illustrant l'ouverture dans la faîtière de cette couverture.
Avant de décrire le bâtiment selon l'invention, on va d'abord en déterminer les conditions d'usage et, notamment, les conditions optimales de renouvellement naturel de l'air dans ce bâtiment.
Des indicateurs simples, comme ceux liés à l'humidité sont utilisés pour évaluer la qualité de la ventilation ou le niveau de renouvellement d'air.
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Le renouvellement d'air doit être suffisant pour assurer un assainissement satisfaisant du bâtiment c'est à dire maintenir des niveaux d'humidité et des teneurs en gaz (par exemple C02, NH3, H2S) compatibles avec le bien être et la santé des animaux ; cette contrainte implique d'obtenir des débits d'air suffisamment élevés pour assurer ces fonctions, mais cependant suffisamment modérés pour ne pas provoquer un abaissement trop brutal de la température.
Le renouvellement d'air doit être réalisé de manière à maintenir la vitesse de l'air dans des limites prédéterminées, car il s'agit d'un facteur auquel les animaux sont extrêmement sensibles ; on fixe généralement les vitesses limites à ne pas dépasser sur l'aire de vie des animaux aux valeurs suivantes : 0,5 m/s (1,8 km/h) en continu et, exceptionnellement, 1,0 m/s (3,6 km/h).
On va maintenant décrire le bâtiment selon l'invention en se reportant d'abord aux figures 1 et 2.
D'une manière classique, le bâtiment comporte une ossature 1 qui supporte des parois latérales et une couverture ou toiture ; les parois latérales peuvent comporter un soubassement en maçonnerie 2 (Fig. 1) ; les extrémités du bâtiment sont fermées par des pignons 3, qui forment donc une partie des parois latérales, dans ces pignons, sont ménagées des portes 4, qui sont ici des portes coulissantes.
On va maintenant décrire les parois latérales et bardages d'une part, la couverture et toiture d'autre part.
En se référant aux figures 6 à 10, au dessus du soubassement en maçonnerie 2, les parois sont formées par un bardage constitué de panneaux de tôle accolés les uns aux autres, d'une part de tôles nervurées pleines 5 et, d'autre part selon l'invention, de tôles nervurées à ventelles 6.
Les détails des ventelles 7 sont représentés à la figure 8 ; il s'agit d'ouvertures orientées vers le bas et pratiquées dans la tôle à espacements réguliers, par exemple par crevage ; ces tôles à ventelles 6 sont posées de manière à ce que les ventelles 7 soient ouvertes vers le bas de façon à ce que la pluie ne pénètre pas dans le bâtiment par ces ventelles 7.
Les tôles à ventelles selon l'invention ont une très bonne capacité à arrêter le courant d'air ; leur efficacité a été évaluée à 0,85 par une mesure faite
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à 1 m de la paroi et à une hauteur de 2 m du sol ; cette valeur constitue une référence pour le choix d'un bardage procurant le meilleur confort aux animaux.
Ce bardage selon l'invention permet d'assurer une forte réduction de la vitesse de l'air tout en maintenant un débit d'air important, grâce à la forme spécifique des ventelles dont il est doté.
En se référant aux figures 9 et 10, sur la hauteur des parois, on définit trois zones : - en partie médiane, une zone de venelles de hauteur Hv, - en partie basse des parois, à la liaison entre le bardage et le soubassement 2, une zone pleine de bardage, de hauteur Hp.
- en partie haute des parois, à la liaison entre le bardage et la couverture, une zone pleine de bardage, de hauteur H'p, par exemple de 0,5 m.
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En partie basse des parois, à la jonction entre la maçonnerie et le bardage, il peut être utile de prévoir un closoir ou un dispositif équivalent pour limiter les entrées d'air parasite dans l'aire de vie des animaux.
En rive du bâtiment, on peut placer un panneau 5 de tôle sans ventelles, afin de faciliter à cet endroit la fixation d'éléments de finition du bâtiment.
En partie basse des parois, plusieurs situations peuvent se rencontrer selon le type de soubassement en maçonnerie 2 et l'organisation interne du bâtiment, notamment en ce qui concerne la distance d qui sépare l'aire de vie des animaux et la paroi.
Les figures 4 et 5 présentent deux cas opposés : - figure 4 : soubassement 2 en maçonnerie constitué par une dalle, aire de vie des animaux nettement séparée de la paroi par une distance d : la hauteur de ventelle Hv peut alors être très importante sans que les mouvements d'air (représentés par des flèches sur la figure 4) ne risquent de perturber le confort des animaux.
- figure 5 : soubassement 2 en maçonnerie constitué par un muret doublé de bardage plein sur une hauteur Hp, aire de vie des animaux au contact de la paroi : la hauteur de ventelle Hv est alors beaucoup plus faible pour que les mouvements d'air (représentés par des flèches sur la figure 5) ne risquent pas de perturber le confort des animaux.
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En se référant à nouveau aux figures 1 et 2 qui représentent deux exemples non limitatifs de l'invention, on dispose également des tôles à ventelles sur les pignons 3 et sur les portes 4.
Les figures 1A et 2A ainsi que la figure 8 présentent plus en détail ces tôles à venelles.
Selon le mode de réalisation de l'invention représenté aux figures 11 à 15, la toiture ou couverture est réalisée à l'aide de panneaux profilés de tôles de deux types différents : - profilés 8 de type à bords en recouvrement, pour des parties spécifiques de la toiture, - profilés 9 de type à bords relevés, pour tout le reste de la couverture.
Les tôles 9 profilées à bords relevés sont posées côte à côte et à distance, de façon à ménager entre elles une fente longitudinale 10 et à permettre avantageusement d'assurer une ventilation surfacique satisfaisante, quelle que soit la largeur du bâtiment.
Les tôles 8 profilées à bords en recouvrement sont accolées de manière à ce que leurs bords se recouvrent.
En se référant à la figure 13, de la faîtière jusqu'à la sablière, on distingue alors deux zones de toiture : - une zone de ventilation de largeur Lv, où une fente 10 est ménagée entre chaque panneau profilé 9 (voir coupe en figure 14) ; - une zone pleine de largeur Lp composée de panneaux profilés 8 dont les bords 11 se recouvrent, généralement située en partie basse du rampant entre la panne sablière et la première panne intermédiaire de l'ossature ; cet entraxe Lp peut être par exemple de 2,5 m.
Avantageusement, les bords relevés des tôles 9 de couverture : - limitent très fortement les risques d'entrée d'eau de pluie, - permettent une évacuation surfacique beaucoup plus efficace et plus rapide de l'air saturé, comme illustré à la figure 3, car cet air n'est plus uniquement évacué par la faîtière comme dans l'art antérieur.
Pour la pose de la couverture, à partir de la première panne intermédiaire, on pose des éléments 9 à bords relevés en travées continues jusqu'au faîtage.
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Pour faciliter la pose en respectant l'alignement avec les profils pleins 8 et l'écartement des fentes 10 de ventilation, on utilise par exemple des gabarits en partie haute et en partie basse du versant ; ces gabarits épousent chaque nervure complète adjacente au bord relevé et permettent ainsi d'assurer un positionnement correct de tous les éléments de couverture.
En se référant à la figure 15, en faîtage de toiture, les tôles profilées à bords relevés 9 sont interrompues avant la ligne de faîtage pour ménager une ouverture 12 dans la faîtière ; optionnellement, cette ouverture 12 peut être dotée d'un pare-vent 13.
Les dimensions de l'ouverture en faîtage dépendent des conditions de renouvellement d'air à satisfaire ; les caractéristiques dimensionnelles de la faîtière ouverte peuvent être par exemple : - largeur effective de ventilation 150 mm, - hauteur minimale du pare-vent > 250 mm, - distance entre l'aplomb du nu intérieur du pare-vent et l'extrémité haute de la tôle de couverture > 40 mm.
On dispose généralement des entretoises 14 en partie haute des parevents 13 pour raidir l'ensemble du faîtage.
Si l'on souhaite améliorer la protection aux intempéries, on peut prévoir une chicane ou un chéneau dans l'ouverture du faîtage.
Dans le cas d'une chicane, pour obtenir le meilleur compromis entre la protection aux intempéries et l'efficacité de la ventilation, il est important que : - la distance entre la chicane et la couverture, ainsi que la distance entre chicane et le pare-vent, soient au moins egale à la moitié de la largeur effective de ventilation ; - la largeur de la chicane soit légèrement supérieure à la largeur effective de la ventilation.
Dans la cas d'un chéneau, celui-ci sera disposé sous le faîtage ouvert et sera relié par des pattes de fixation aux pannes faîtières ; sa disposition sera suffisamment basse pour ne pas nuire à l'évacuation de l'air (par exemple environ 500 mm sous faîtage).
Au niveau de la couverture du bâtiment ainsi réalisé, grâce aux fentes 10 ménagées entre des panneaux de couverture, la surface de ventilation est alors
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environ trois fois supérieure à celle qu'on obtiendrait uniquement par un faîtage ventilé classique de l'art antérieur ; en effet, la ventilation qu'on obtient ne dépend plus uniquement de "l'effet cheminée" de l'ouverture du faîtage, mais aussi de la différence entre pression intérieure et dépression extérieure, celle ci atteignant sa valeur maximale pour une faible pente en toiture (par exemple : angle de 100 ou pente de 17 %).
Cet avantage permet de réaliser des bâtiments de grande portée sans augmentation exagérée de la hauteur au faîtage ni multiplication des nefs, ce qui est plus économique.
Pour la fixation des panneaux de bardage 5,6 ou des panneaux de couverture 8,9 sur l'ossature 1, on procède d'une manière classique avec les précautions suivantes : - dans la mesure du possible, on évite les fixations dans les ventelles 7.
- pour les panneaux de couverture 8,9, on utilise de préférence des fixations en plage plane, par exemple à l'aide de vis avec rondelle d'appui et d'étanchéité vulcanisé.
Pour la fixation des tôles profilées à bords relevés 9, on procède à la répartition des fixations selon les principes suivants : - sur la panne faîtière et l'avant dernière panne de l'ossature 1, dans le cas d'un faîtage simple couronnant une façade, et sur les pannes au droit du recouvrement : 6 fixations reprenant chaque nervure par un pied, les bords relevés étant considérés comme un départ de nervure ; - sur la panne intermédiaire de l'ossature 1 : 3 fixations réparties, en privilégiant les rives.
Dans le cas d'une ossature en pannes de bois traité chimiquement, il est important de disposer un élément intercalaire entre les pannes et les tôles de couverture, afin assurer la durabilité en sous-face ; on réalise par exemple des fixations en plage, par exemple à l'aide de vis autoperceuses SWP 6. 5 x 53 de la marque SFS et des rondelles inoxydables S19 de la même marque.
A partir des conditions optimales de renouvellement naturel d'air dans le bâtiment, telles qu'elles ont été déterminées au préalable avec les conditions d'usage du bâtiment, on détermine d'une manière connnue en elle-même les
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surfaces d'entrée et de sortie d'air nécessaires pour satisfaire ces conditions optimales de renouvellement d'air.
En fonction des surfaces d'entrée et de sortie d'air ainsi déterminées, on prévoit en conséquence la disposition et les surfaces des zones de bardages à ventelles 7 pour les parois, la disposition et les surface des zones de couverture présentant des fentes 10 ménagées entre les panneaux de couverture, en tenant également compte de l'ouverture 12 du faîtage.
On parvient ainsi d'une manière très simple et économique à construire des bâtiments à la fois bien adaptés à leur environnement et à leur fonction d'élevage d'animaux, en garantissant des conditions d'usage optimales, notamment au niveau du renouvellement d'air.
Sans se départir de la présente invention, d'autres variantes peuvent être envisagées, par exemple un bâtiment avec toiture à décrochement, ou un bâtiment à nefs multiples, ou un bâtiment accolé à un autre bâtiment.
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Alley animal breeding building.
The invention relates to a building for breeding animals, in particular ruminant animals, the covering and the walls of which are, at least in part, produced using metal sheet panels.
The requirements concerning the number and type of animals to shelter, their health and welfare conditions, the working conditions of men in contact with these animals determine the conditions of use of a building of this type.
These usage conditions in turn determine parameters concerning the internal environment of the building: humidity, temperature, air speed, air composition, and, in particular, air renewal or ventilation.
The invention aims to provide a simple solution to maintain, in this type of building, ventilation and / or air renewal well suited to its use.
To this end, the subject of the invention is an animal breeding building comprising a frame supporting a cover and walls which are produced, at least in part, using metal sheet panels fixed to said frame, characterized in that some of said sheet metal panels of the walls have louvers and in that the total area of the lane areas of the panels with louvers corresponds to 20 to 70% of the total area of the walls of the building.
The invention may also have one or more of the following characteristics: 1 - slots are provided between some of said cover panels, and, preferably, the total surface of the slots corresponds to 1 to 10% of the total surface of the cover of the building.
- An opening is made in the ridge of the cover.
- the number of louvered panels and, where applicable, the dimensions and the number of slots and / or apertures in the ridge are adapted so that the air inlet and outlet surfaces correspond to the conditions optimal air renewal in said building.
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The subject of the invention is also a method of constructing a building according to the invention, characterized in that it comprises the steps in which: - before construction, the optimal conditions for air renewal in this building are determined, - during construction, the number of louvered panels and, if necessary, the dimensions and the number of slots and / or apertures in the ridge are adapted so as to achieve said optimal conditions for air renewal in this building.
The invention may also have the characteristic that the optimal conditions for air renewal are determined as a function of the conditions required for rearing said animals.
The invention will be better understood on reading the description which follows, given by way of nonlimiting example, and with reference to the appended figures in which: - Figures 1 and 2 are schematic overall views and in perspective of buildings according to the invention 1 with detailed views 1A, 2A of the cladding louvers of the walls and of details 1B, 2B of the slots made in the roof.
- Figures 3 to 5 show the air circulation (arrows) in the building, entering through the louvers of the walls and exiting through the slots and the ridge opening of the roof.
- Figures 6 to 10 show wall panels or part of the building wall (Fig. 9 and 10) according to the invention.
- Figures 11 to 15 show cover panels or part of the building cover (Fig. 13 and 14) according to the invention, Figure 15 illustrating the opening in the ridge of this cover.
Before describing the building according to the invention, we will first determine the conditions of use and, in particular, the optimal conditions for natural renewal of the air in this building.
Simple indicators, such as those related to humidity, are used to assess the quality of ventilation or the level of air renewal.
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The air renewal must be sufficient to ensure satisfactory sanitation of the building, i.e. maintain humidity levels and gas contents (for example C02, NH3, H2S) compatible with the well-being and health of the animals. ; this constraint implies obtaining sufficiently high air flow rates to perform these functions, but nevertheless moderate enough not to cause an excessively sharp lowering of the temperature.
Air renewal must be carried out in such a way as to keep the air speed within predetermined limits, since this is a factor to which animals are extremely sensitive; the speed limits not to be exceeded over the animal's living area are generally fixed at the following values: 0.5 m / s (1.8 km / h) continuously and, exceptionally, 1.0 m / s (3 , 6 km / h).
We will now describe the building according to the invention by first referring to Figures 1 and 2.
In a conventional manner, the building comprises a framework 1 which supports side walls and a cover or roof; the side walls may include a masonry base 2 (Fig. 1); the ends of the building are closed by gables 3, which therefore form part of the side walls, in these gables, doors 4 are formed, which are here sliding doors.
We will now describe the side walls and cladding on the one hand, the roof and roof on the other.
Referring to Figures 6 to 10, above the masonry base 2, the walls are formed by cladding consisting of sheet metal panels joined to one another, on the one hand with solid ribbed sheets 5 and, on the other hand according to the invention, ribbed sheets with louvers 6.
The details of the louvers 7 are shown in Figure 8; these are downward-facing openings made in the sheet at regular intervals, for example by puncturing; these louvered sheets 6 are placed so that the louvers 7 are open downwards so that rain does not enter the building through these louvers 7.
The louvers according to the invention have a very good ability to stop the air flow; their effectiveness was evaluated at 0.85 by a measurement made
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1 m from the wall and 2 m from the ground; this value constitutes a reference for the choice of cladding providing the best comfort for animals.
This cladding according to the invention ensures a strong reduction in the air speed while maintaining a large air flow, thanks to the specific shape of the louvers with which it is provided.
Referring to FIGS. 9 and 10, on the height of the walls, three zones are defined: - in the middle part, an area of alleys of height Hv, - in the lower part of the walls, at the connection between the cladding and the base 2 , an area full of siding, height Hp.
- in the upper part of the walls, at the connection between the cladding and the roof, a full area of cladding, of height H'p, for example 0.5 m.
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In the lower part of the walls, at the junction between the masonry and the cladding, it may be useful to provide a shutter or equivalent device to limit the entry of parasitic air into the living area of the animals.
On the bank of the building, a sheet metal panel 5 without louvers can be placed, in order to facilitate at this location the fixing of building finishing elements.
In the lower part of the walls, several situations can be encountered depending on the type of masonry base 2 and the internal organization of the building, in particular with regard to the distance d which separates the living area of the animals and the wall.
Figures 4 and 5 show two opposite cases: - Figure 4: base 2 in masonry consisting of a slab, living area of animals clearly separated from the wall by a distance d: the height of louver Hv can then be very significant without the air movements (represented by arrows in figure 4) do not risk disturbing the comfort of the animals.
- Figure 5: base 2 in masonry consisting of a low wall lined with full cladding over a height Hp, living area of the animals in contact with the wall: the height of the louver Hv is then much lower so that air movements ( represented by arrows in FIG. 5) are not likely to disturb the comfort of the animals.
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Referring again to FIGS. 1 and 2 which represent two nonlimiting examples of the invention, there are also sheets with louvers on the pinions 3 and on the doors 4.
FIGS. 1A and 2A, as well as FIG. 8, present these sheet metal dishes in more detail.
According to the embodiment of the invention shown in FIGS. 11 to 15, the roof or covering is produced using profiled panels of sheets of two different types: - profiles 8 of the type with overlapping edges, for specific parts of the roof, - profiles 9 of type with raised edges, for all the rest of the cover.
The profiled sheets 9 with raised edges are placed side by side and at a distance, so as to provide between them a longitudinal slot 10 and advantageously make it possible to ensure satisfactory surface ventilation, whatever the width of the building.
The profiled sheets 8 with overlapping edges are joined so that their edges overlap.
Referring to Figure 13, from the ridge to the sandpit, we can distinguish two roof areas: - a ventilation area of width Lv, where a slot 10 is made between each profiled panel 9 (see section in figure 14); - A full area of width Lp composed of profiled panels 8 whose edges 11 overlap, generally located in the lower part of the ramp between the sand break and the first intermediate breakdown of the frame; this spacing Lp can be for example 2.5 m.
Advantageously, the raised edges of the cover sheets 9: - greatly limit the risk of rainwater entering, - allow a much more efficient and faster surface evacuation of the saturated air, as illustrated in FIG. 3, because this air is no longer only evacuated by the ridge as in the prior art.
For the installation of the cover, from the first intermediate breakdown, elements 9 with raised edges are laid in continuous spans up to the ridge.
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To facilitate installation, respecting the alignment with the solid profiles 8 and the spacing of the ventilation slots 10, use is made, for example, of the templates in the upper and lower portions of the slope; these templates follow each complete rib adjacent to the raised edge and thus ensure correct positioning of all the covering elements.
Referring to Figure 15, in roof ridge, the profiled sheets with raised edges 9 are interrupted before the ridge line to provide an opening 12 in the ridge; optionally, this opening 12 can be provided with a wind screen 13.
The dimensions of the ridge opening depend on the air renewal conditions to be satisfied; the dimensional characteristics of the open ridge can be for example: - effective ventilation width 150 mm, - minimum height of the wind screen> 250 mm, - distance between the vertical alignment of the interior of the wind screen and the upper end of the cover sheet> 40 mm.
There are generally spacers 14 in the upper part of the screens 13 to stiffen the entire ridge.
If one wishes to improve weather protection, one can provide a baffle or a gutter in the opening of the ridge.
In the case of a baffle, to obtain the best compromise between weather protection and ventilation efficiency, it is important that: - the distance between the baffle and the roof, as well as the distance between the baffle and the screen -vent, are at least equal to half of the effective ventilation width; - the width of the baffle is slightly greater than the effective width of the ventilation.
In the case of a gutter, it will be placed under the open ridge and will be connected by lugs to the ridge purlins; its layout will be low enough not to hinder the evacuation of air (for example about 500 mm under the ridge).
At the level of the cover of the building thus produced, thanks to the slots 10 made between cover panels, the ventilation surface is then
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about three times greater than that which would only be obtained by a conventional ventilated ridge of the prior art; in fact, the ventilation that is obtained no longer depends solely on the "chimney effect" of the opening of the ridge, but also on the difference between internal pressure and external depression, this reaching its maximum value for a slight slope in roof (for example: angle of 100 or slope of 17%).
This advantage makes it possible to produce large-span buildings without exaggerated increase in height at the ridge or multiplication of the naves, which is more economical.
For the fixing of the cladding panels 5,6 or the covering panels 8,9 on the framework 1, the procedure is carried out in a conventional manner with the following precautions: - as far as possible, the fixings in the louvers are avoided 7.
- For 8.9 cover panels, it is preferable to use flat surface fasteners, for example using screws with support washer and vulcanized sealing.
For fixing the profiled sheets with raised edges 9, the fasteners are distributed according to the following principles: - on the ridge fault and the penultimate breakdown of the frame 1, in the case of a single ridge crowning a front, and on the purlins to the right of the overlap: 6 fixings taking up each rib by a foot, the raised edges being considered as a rib start; - on the intermediate breakdown of the framework 1: 3 distributed fastenings, favoring the edges.
In the case of a frame of purlins of chemically treated wood, it is important to have an intermediate element between the purlins and the cover sheets, in order to ensure durability on the underside; fastenings are made, for example, at the beach, for example using self-drilling screws SWP 6. 5 x 53 of the brand SFS and stainless washers S19 of the same brand.
From the optimal conditions for natural air renewal in the building, as determined beforehand with the conditions of use of the building, we determine in a manner known in itself
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air inlet and outlet surfaces necessary to satisfy these optimal air renewal conditions.
Depending on the air inlet and outlet surfaces thus determined, provision is therefore made for the arrangement and the surfaces of the cladding zones with louvers 7 for the walls, the arrangement and the surfaces of the covering zones having slots 10 provided between the cover panels, also taking into account the opening 12 of the ridge.
We thus manage in a very simple and economical way to construct buildings which are both well adapted to their environment and to their function of breeding animals, while guaranteeing optimal conditions of use, in particular in terms of renewal of air.
Without departing from the present invention, other variants can be envisaged, for example a building with a pitched roof, or a building with multiple naves, or a building attached to another building.