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PROCEDE D'INSONORISATION, ET REVETEMENT INSONORISANT
Dans tous les secteurs de la vie, l'environnement doit être de plus en plus protégé des sources de bruit.
Dans l'industrie chimique, ce sont en particulier les turbomachines et les tuyauteries qui représentent des sources d'importantes émissions acoustiques.
Les éléments d'installation et tuyauteries qui émettent des bruits sont actuellement, et habituellement, recouverts de laine minérale, laquelle est elle-même revêtue d'un capot en tôle. Le capot en tôle est, en présence d'une forte émission de bruits, revêtu sur sa face intérieure d'un revêtement anti-vrombissement, en un matériau élastique. En présence de spécifications particulièrement sévères portant sur la réduction du bruit, on utilise en outre des matelas en plomb ou en caoutchouc plombé, pour servir de revêtement anti-vrombissement endessous de la tôle du capot.
Présentent alors un inconvénient les risques pour la santé qui découlent de la laine minérale, ainsi que le fort encombrement en hauteur, qui est nécessaire pour assurer une isolation acoustique efficace.
L'utilisation d'un matelas en caoutchouc plombé, bien que conduisant à un encombrement en hauteur quelque peu réduit, a aussi pour conséquence une augmentation du coût et du poids de l'isolation. Par ailleurs, les matelas en caoutchouc plombé ne sont pas inoffensifs pour la santé.
Pour éviter quelques-uns des inconvénients mentionnés ci-dessus, on peut coller ou pulvériser une isolation plastique sur une tuyauterie à isoler. Cette opération, qui est techniquement onéreuse, ne conduit cependant pas à une nette amélioration de la réduction du bruit.
L'invention vise donc à mettre à disposition un procédé simple pour réduire les émissions sonores, ainsi qu'un revêtement insonorisant, facile à fabriquer, pour
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éléments d'installation émettant des bruits, en particu- lier pour les tuyauteries, dans le but d'arriver à une grande insonorisation, pour un faible encombrement et un poids peu élevé.
Ce but est atteint par le procédé décrit dans les revendications. On y applique directement sur l'élément d'installation ou la tuyauterie émettant des bruits une couverture ou une enveloppe, souple, à effet insonorisant, en caoutchouc ou en plastique, et, dans les zones de fixation, qui ne représentent qu'une fraction de la surface couverte ou enveloppée, en particulier dans les zones ponctuelles, linéaires et/ou bidimensionnelles individuelles, on l'appuie contre l'élément d'installation ou la tuyauterie émettant des bruits, ou on l'y fixe. La diminution de l'émission sonore peut être réalisée par amortissement acoustique ou insonorisation, ou par une combinaison des deux mécanismes.
On préfère un procédé dans lequel on applique sur la couverture ou l'enveloppe souple mentionnée ci-dessus au moins une couverture ou une enveloppe insonorisante supplémentaire, et, dans les zones de fixation, qui ne représentent qu'une fraction de la surface couverte ou enveloppée, en particulier dans des zones ponctuelles, linéaires et/ou bidimensionnelles individuelles, on l'appuie contre la couverture ou l'enveloppe souple mentionnée, ou on l'y fixe.
Dans chaque cas, la pression d'appui doit être adaptée aux circonstances particulières. Les paramètres décisifs sont surtout la fréquence des oscillations du corps émetteur, ainsi que les fréquences propres et le comportement en amortissement des matériaux utilisés. La pression d'appui doit être suffisamment grande pour arriver à un couplage acoustique entre le matériau amortisseur ou insonorisant et le corps émetteur, mais elle doit être suffisamment petite pour que la couverture ou l'en-
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veloppe ne se lient pas au corps en vibration pour donner un monobloc vibrant.
De préférence, on applique au moins une autre couverture ou enveloppe insonorisante sur la couverture ou l'enveloppe insonorisante mentionnée, ou sur les plusieurs couvertures ou enveloppes insonorisantes mentionnées, de façon qu'une ou plusieurs cavités soient incluses entre au moins deux couvertures ou enveloppes, et/ou une ou plusieurs cavités à l'intérieur d'au moins une autre couverture ou enveloppe.
On préfère en outre un procédé dans lequel, dans les zones qui ne sont pas remplies d'une couverture ou d'une enveloppe insonorisante, on a installé des écarteurs contre lesquels est disposée une couverture ou une enveloppe insonorisante supplémentaire. Ces écarteurs peuvent, par eux-mêmes, présenter une fonction d'amortissement du son ou insonorisante. De préférence, ils ont une structure élastique.
On préfère aussi un procédé dans lequel une couverture ou une enveloppe en un matériau de revêtement est disposée sur la ou les couvertures ou enveloppes mentionnée ci-dessus.
Selon l'invention, il est mis aussi à disposition un revêtement insonorisant, pour éléments d'installation émettant des bruits, en particulier des tuyauteries. Ce revêtement insonorisant se caractérise par une couverture ou une enveloppe souple, insonorisante, en caoutchouc ou en un matériau plastique, qui est appliquée directement sur la surface de l'élément d'installation ou de la tuyauterie, et qui, dans les zones de fixation, qui représentent une fraction de la surface couverture ou enveloppée, en particulier dans des zones ponctuelles, linéaires et/ou bidimensionnelles individuelles, est appuyée contre l'élément d'installation émettant des bruits, ou contre la tuyauterie, ou y est fixée.
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On préfère un revêtement insonorisant comportant au moins une couverture ou une enveloppe insonorisante supplémentaire, disposée sur la couverture ou l'enveloppe souple mentionnée ci-dessus. La couverture ou l'enveloppe insonorisante supplémentaire est alors, dans les zones de fixation, qui ne représentent. qu'une fraction de la surface couverte ou enveloppée, en particulier dans des zones ponctuelles, linéaires et/ou bidimensionnelles individuelles, appuyée contre la couverture ou le revêtement souple mentionné, ou y est fixée.
Pour déterminer la pression d'appui, on peut utiliser ce qui a été dit à propos du procédé.
De préférence, on applique au moins une autre couverture ou enveloppe insonorisante sur la couverture ou l'enveloppe insonorisante mentionnée, ou sur les plusieurs couvertures ou enveloppes insonorisantes mentionnées, de façon qu'une ou plusieurs cavités soient incluses entre au moins deux couvertures ou enveloppes, et/ou une ou plusieurs cavités à l'intérieur d'au moins une autre couverture ou enveloppe insonorisante.
On préfère en outre un revêtement insonorisant, dans lequel des écarteurs sont disposés dans des zones qui ne sont pas remplies d'une couverture ou d'une enveloppe insonorisante supplémentaire, et dans lesquelles est disposée une couverture ou une enveloppe insonorisante supplémentaire. Les écarteurs sont de préférence réalisés en un matériau élastique, et peuvent par eux-mêmes remplir une fonction insonorisante ou d'amortissement des bruits.
De préférence, dans le cas d'un revêtement insonorisant, on applique une couverture ou une enveloppe en un matériau de revêtement au-dessus de la ou des couvertures ou enveloppes.
L'invention est expliquée ci-après à l'aide des Figures 1 à 4, dans l'exemple d'une enveloppe installée
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sur une tuyauterie. Sur les dessins :
La Figure 1 présente des vues en coupe de revêtements de tuyauterie insonorisants ;
La Figure 2 présente une comparaison, en fonction de la fréquence, du niveau sonore d'une tuyauterie comportant un revêtement de l'état actuel de la technique et un revêtement insonorisant selon l'invention ;
La Figure 3 présente une comparaison, en fonction de la fréquence, du niveau sonore d'une tuyauterie, comportant un revêtement supplémentaire de l'état actuel de la technique et un revêtement insonorisant supplémentaire selon l'invention ;
La Figure 4 présente une comparaison des affaiblissements d'insertion pour différents revêtements insonorisants d'une conduite pour granulés en alu.
La Figure 1 présente l'isolation d'une tuyauterie, usuelle dans l'état actuel de la technique. Sur la surface d'une tuyauterie, on a disposé un matériau absorbant 1, qui est entouré d'une gaine en tôle 3 servant de matériau de couverture. Avec la tuyauterie présentée ici, qui correspond à des émissions importantes de bruits, on dispose en outre sur la face intérieure de la gaine en tôle un revêtement anti-vrombissement 2. Le matériau absorbant est habituellement est une laine minérale. Cette dernière ne présente aucun danger pour la santé et exige un espace relativement grand pour réduire d'une manière efficace les émissions sonores.
La Figure Ib présente une insonorisation selon l'invention, présentant une efficacité comparable. On y applique directement, sur la surface de la tuyauterie, une double couche 4 constituée d'un matériau insonorisant en caoutchouc, caoutchouc plombé ou matériau plastique. Ce matelas combiné est pressé sur la tuyauterie ou est fixé à cette dernière par l'intermédiaire d'éléments de serrage 5 tels que des fils métalliques ou des bandes,
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en certaines zones individuelles. La pression d'appui ou de fixation dépend de l'émission sonore dans chaque cas particulier, et en particulier de la fréquence émise. La pression d'appui optimale doit être ainsi déterminée au coup par coup, sur la base de valeurs expérimentales.
Du fait de la compression des couches insonorisantes sur la surface du corps émetteur de bruit, il se crée un couplage partiellement acoustique, qui conduit à une diminution des sons particulièrement efficace. Il est alors important que la fixation ou la compression ne se fasse que sur une partie relativement petite de la surface enveloppée de la tuyauterie, et en particulier seulement au niveau de certaines zones ponctuelles, linéaires ou bidimensionnelles. Sinon, le couplage devient trop fort, ce qui dégrade de nouveau l'effet d'insonorisation. Au lieu d'une double couche, on peut aussi, selon l'invention, utiliser une couche unique ou une couche multiple d'un matériau insonorisant.
L'utilisation d'une telle isolation réduit considérablement l'encombrement du revêtement insonorisant. Dans l'exemple présenté, on arrive, avec une amélioration de l'insonorisation, à une réduction de l'encombrement jusqu'à 80 %. Un autre avantage découle de ce que l'enveloppe peut être fabriquée à partir de déchets de plastiques recyclables, ce qui correspond à une importante économie de matériau et de coût.
La Figure lc décrit une autre enveloppe connue pour tuyauteries. La gaine en tôle 3, servant de matériau de couverture, au-dessus du matériau absorbant 1, ici de la laine minérale, reçoit sur sa face intérieure un matelas de caoutchouc plombé 6, pour arriver à une meilleure isolation contre les bruits. Pour arriver à une insonorisation comparable à celle du dispositif représenté sur la Figure la, il suffit d'une couche de laine minérale considérablement plus mince, de sorte que l'encombrement
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total de l'isolation de la tuyauterie n'est que d'environ 35 % de l'épaisseur de l'isolation en laine minérale présentée sur la Figure la. Présentent alors un inconvénient tant le coût que le poids de l'isolation, de même que l'absence de compatibilité des matelas en caoutchouc plombé avec l'environnement.
La Figure ld présente donc une autre forme de réalisation selon l'invention. Comme sur la Figure lb, deux matelas insonorisants 7 sont, à l'aide d'éléments de serrage 8, et sous une certaine pression de compression, appuyés ur des zones partielles de la surface du tube, ou encore sont fixés à cette dernière. Grâce à des écarteurs 9, on produit une couche d'air servant de couche supplémentaire 10 de matériau insonorisant, ici un revêtement anti-vrombissement. On prévoit enfin, comme couche extérieure, une gaine en tôle 3. La couche d'air entre les couches 7 d'une part et la couche 10 d'autre part augmente encore considérablement la diminution des sons.
Pour un encombrement à peine plus grand que dans le procédé d'insonorisation classique décrit sur la Figure 1, on arrive à un effet d'insonorisation nettement meilleur, surtout dans le domaine des moyennes fréquence et des hautes fréquences. Le besoin en matériau en est aussi
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réduit. Au lieu de deux couches 7, on peut aussi n'utiliser qu'une couche, ou un grand nombre de couches.
On arrive à un effet analogue si l'on dispose audessus du premier matelas insonorisant une couche insonorisante supplémentaire, par exemple elle aussi en laine minérale, et qui comporte des cavités ou englobe des cavités de ce type avec le premier matelas souple.
Par rapport à l'insonorisation par un matelas en caoutchouc plombé selon la Figure lc, la forme de réalisation de l'invention représentée sur la Figure ld conduit à une diminution bien meilleure des sons, en particulier aux hautes fréquences. Simultanément, on a besoin
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d'une quantité nettement plus petite de matériau, et la tuyauterie est sollicitée par un poids nettement plus faible, car on ne fait plus appel aux matelas lourds en caoutchouc plombé. L'épaisseur, qui en revanche est plus grande, ne présente dans de nombreuses applications aucun caractère décisif.
La Figure 2 présente le niveau acoustique mesuré en fonction de la fréquence, pour une conduite de granulés d'alu de 230 m de longueur, sans protection acoustique, et avec l'enveloppe selon la Figure la ou l'enveloppe selon la Figure lb. Les valeurs de mesure obtenues sont reprises sur le Tableau 1.
Tableau 1 Niveau sonore en dB (A) d'une conduite de granulés d'alu de 230 m de longueur.
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<tb>
<tb>
Fréquence <SEP> Sans <SEP> inso-Enveloppe <SEP> de <SEP> Enveloppe <SEP> de
<tb> moyenne <SEP> de <SEP> norisation <SEP> la <SEP> Figure <SEP> la <SEP> la <SEP> Figure <SEP> 1b
<tb> l'octave
<tb> 63 <SEP> 61,0 <SEP> 67,0
<tb> 125 <SEP> 67,0 <SEP> 67,0
<tb> 250 <SEP> 76,0 <SEP> 69, <SEP> 0 <SEP> 62,0
<tb> 500 <SEP> 93,0 <SEP> 80,0 <SEP> 78,0
<tb> 1000 <SEP> 106,0 <SEP> 87,0 <SEP> 85,0
<tb> 2000 <SEP> 117,0 <SEP> 92,0 <SEP> 89,0
<tb> 4000 <SEP> 118,0 <SEP> 87, <SEP> 0 <SEP> 85,0
<tb> 8000 <SEP> 115,0 <SEP> 78,0
<tb> 121, <SEP> 7 <SEP> 94, <SEP> 4 <SEP> 91,7
<tb>
Pour une réduction de l'épaisseur allant jusqu'à 80 %, on arrive ainsi à une meilleure insonorisation qu'avec les systèmes d'isolation usuels utilisant de la laine minérale et une gaine de tôle.
La Figure 3 présente une comparaison de l'isolation contre les bruits, utilisée jusqu'à maintenant en présence d'une forte émission sonore, selon la Figure lc, et une isolation de tube hautes performances selon l'in-
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vention, selon la Figure Id. Les niveaux sonores obtenus pour une conduite de granulés d'alu de 230 m de longueur sont présentés sur le Tableau II.
Tableau II Niveau sonore en dB (A) d'une conduite de granulés d'alu de 230 m de longueur.
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<tb>
<tb>
Fréquence <SEP> Sans <SEP> inso-Enveloppe <SEP> de <SEP> Enveloppe <SEP> de
<tb> moyenne <SEP> de <SEP> norisation <SEP> la <SEP> Figure <SEP> 1c <SEP> 1a <SEP> Figure <SEP> 1d
<tb> l'octave
<tb> 63 <SEP> 61, <SEP> 0 <SEP> 67,0
<tb> 125 <SEP> 67,0 <SEP> 56, <SEP> 0 <SEP> 64,0
<tb> 250 <SEP> 76,0 <SEP> 64, <SEP> 5 <SEP> 61,0
<tb> 500 <SEP> 93, <SEP> 0 <SEP> 77, <SEP> 0 <SEP> 63, <SEP> 0
<tb> 1000 <SEP> 106, <SEP> 0 <SEP> 83,5 <SEP> 64,0
<tb> 2000 <SEP> 117, <SEP> 0 <SEP> 89, <SEP> 6 <SEP> 68,0
<tb> 4000 <SEP> 118, <SEP> 0 <SEP> 87, <SEP> 5 <SEP> 71,0
<tb> 8000 <SEP> 115,0 <SEP> 83, <SEP> 0 <SEP> 75,0
<tb> E <SEP> 121, <SEP> 7 <SEP> 92, <SEP> 9 <SEP> 78,0
<tb>
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l
D'une comparaison des niveaux acoustiques, il ressort que l'isolation phonique selon l'invention, avec une couche d'air entre deux couches d'amortissement, conduit,
sur la presque totalité de la gamme de fréquences, à des résultats nettement meilleurs.
La Figure 4 présente enfin une comparaison des affaiblissements d'insertion, pour différents revêtements insonorisants pour une conduite de granulés en Alu. Les affaiblissements d'insertion mesurés, en dB (A), ressortent du Tableau III.
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Tableau III Niveau sonore en dB (A) d'une conduite de granulés d'alu de 230 m de longueur.
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<tb>
<tb>
Fréquence <SEP> Enveloppe <SEP> de <SEP> la <SEP> Figure
<tb> moyenne <SEP> de <SEP> la <SEP> 1b <SEP> 1c <SEP> Id
<tb> l'octave
<tb> 63-6, <SEP> 0-6, <SEP> 0
<tb> 125 <SEP> 0,0 <SEP> 11,0 <SEP> 3,0
<tb> 250 <SEP> 7,0 <SEP> 14,0 <SEP> 11,5 <SEP> 15,0
<tb> 500 <SEP> 13,0 <SEP> 15,0 <SEP> 16,0 <SEP> 30,0
<tb> 1000 <SEP> 19,0 <SEP> 21,0 <SEP> 22,5 <SEP> 42,0
<tb> 2000 <SEP> 25,0 <SEP> 28,0 <SEP> 27,5 <SEP> 49,0
<tb> 4000 <SEP> 31,0 <SEP> 33,0 <SEP> 30,5 <SEP> 47,0
<tb> 8000 <SEP> 37,0 <SEP> 32,0 <SEP> 40,0
<tb> E <SEP> 27, <SEP> 0 <SEP> 30,0 <SEP> 29,0 <SEP> 44,0
<tb>
Même cette comparaison met en évidence les meilleures propriétés d'insonorisation des isolations de tuyauterie, telles que décrites dans les revendications.
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SOUNDPROOFING PROCESS, AND SOUNDPROOFING COATING
In all areas of life, the environment must be increasingly protected from noise sources.
In the chemical industry, it is in particular turbomachinery and piping that represent sources of significant acoustic emissions.
The installation components and pipes that emit noise are currently, and usually, covered with mineral wool, which is itself covered with a sheet metal cover. The sheet metal cover is, in the presence of a strong emission of noise, coated on its inner face with an anti-roaring coating, in an elastic material. In the presence of particularly strict specifications relating to noise reduction, mattresses made of lead or leaded rubber are also used, to serve as an anti-buzzing coating below the sheet of the hood.
The health risks that arise from mineral wool therefore present a drawback, as well as the high overall height, which is necessary to ensure effective acoustic insulation.
The use of a leaded rubber mattress, although leading to a somewhat reduced overall height, also results in an increase in the cost and weight of the insulation. Furthermore, leaded rubber mattresses are not harmless to health.
To avoid some of the drawbacks mentioned above, plastic insulation can be glued or sprayed onto a pipe to be insulated. This operation, which is technically expensive, does not however lead to a marked improvement in noise reduction.
The invention therefore aims to provide a simple method for reducing noise emissions, as well as a sound-absorbing coating, easy to manufacture, for
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installation elements emitting noise, in particular for pipes, with the aim of achieving high soundproofing, for a small footprint and a low weight.
This object is achieved by the method described in the claims. It is applied directly to the installation element or the piping emitting noises a flexible cover or envelope, with soundproofing effect, made of rubber or plastic, and, in the fixing zones, which represent only a fraction of the covered or wrapped surface, in particular in the individual point, linear and / or two-dimensional areas, it is pressed against the installation element or the noise-emitting piping, or is fixed there. The reduction in noise emission can be achieved by acoustic damping or soundproofing, or by a combination of the two mechanisms.
A method is preferred in which at least one additional soundproofing blanket or covering is applied to the above-mentioned blanket or flexible covering, and, in the fixing areas, which represent only a fraction of the covered area or wrapped, in particular in individual point, linear and / or two-dimensional zones, it is pressed against the cover or the flexible envelope mentioned, or fixed there.
In each case, the contact pressure must be adapted to the particular circumstances. The decisive parameters are especially the frequency of the oscillations of the emitting body, as well as the natural frequencies and the behavior in damping of the materials used. The contact pressure must be large enough to achieve an acoustic coupling between the damping or sound-absorbing material and the emitter body, but it must be small enough for the cover or the
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veloppe does not bind to the vibrating body to give a vibrating monobloc.
Preferably, at least one other sound-absorbing cover or envelope is applied to the mentioned sound-absorbing cover or envelope, or to the several sound-absorbing covers or envelopes, so that one or more cavities are included between at least two covers or envelopes , and / or one or more cavities inside at least one other cover or envelope.
A method is also preferred in which, in the areas which are not filled with a soundproofing blanket or envelope, spacers have been installed against which an additional soundproofing blanket or envelope is arranged. These spacers can, by themselves, have a sound-absorbing or sound-absorbing function. Preferably, they have an elastic structure.
A method is also preferred in which a cover or an envelope of a coating material is placed on the above-mentioned cover (s) or envelopes.
According to the invention, a sound-absorbing covering is also made available for installation elements which emit noise, in particular pipes. This sound-absorbing coating is characterized by a flexible, sound-absorbing cover or envelope, made of rubber or a plastic material, which is applied directly to the surface of the installation element or of the piping, and which, in the fixing zones , which represent a fraction of the covered or wrapped surface, in particular in individual point, linear and / or two-dimensional areas, is pressed against or fixed to the noise-emitting installation element, or against the piping.
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A sound-absorbing covering is preferred, comprising at least one additional sound-absorbing covering or covering, arranged on the covering or the flexible covering mentioned above. The additional soundproofing blanket or envelope is then, in the fixing areas, which only represent. that a fraction of the covered or enveloped surface, in particular in individual point, linear and / or two-dimensional areas, pressed against the fixed cover or flexible covering mentioned, or is fixed there.
To determine the contact pressure, what has been said about the process can be used.
Preferably, at least one other sound-absorbing cover or envelope is applied to the mentioned sound-absorbing cover or envelope, or to the several sound-absorbing covers or envelopes, so that one or more cavities are included between at least two covers or envelopes , and / or one or more cavities inside at least one other soundproofing cover or envelope.
A soundproofing coating is further preferred, in which spacers are arranged in areas which are not filled with an additional soundproofing cover or envelope, and in which an additional soundproofing cover or envelope is arranged. The spacers are preferably made of an elastic material, and can by themselves fulfill a soundproofing or noise damping function.
Preferably, in the case of a sound-absorbing covering, a covering or an envelope made of a covering material is applied above the covering (s) or envelopes.
The invention is explained below using Figures 1 to 4, in the example of an installed casing
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on a pipe. In the drawings:
Figure 1 shows sectional views of soundproofing pipe coverings;
Figure 2 presents a comparison, as a function of frequency, of the sound level of a pipe comprising a coating of the current state of the art and a sound-absorbing coating according to the invention;
Figure 3 presents a comparison, as a function of frequency, of the sound level of a pipe, comprising an additional covering of the current state of the art and an additional sound-absorbing covering according to the invention;
Figure 4 shows a comparison of the insertion losses for different sound absorbing coatings in an aluminum pellet pipe.
Figure 1 shows the insulation of piping, common in the current state of the art. On the surface of a pipe, an absorbent material 1 has been placed, which is surrounded by a sheet metal sheath 3 serving as covering material. With the piping presented here, which corresponds to significant emissions of noise, there is also on the inner face of the sheet metal sheath an anti-roaring coating 2. The absorbent material is usually a mineral wool. The latter poses no danger to health and requires a relatively large space to effectively reduce noise emissions.
Figure Ib shows soundproofing according to the invention, having a comparable effectiveness. A double layer 4 made of a soundproofing material made of rubber, leaded rubber or plastic material is applied directly to the surface of the piping. This combined mattress is pressed on the piping or is fixed to the latter by means of clamping elements 5 such as metal wires or bands,
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in certain individual areas. The pressing or fixing pressure depends on the sound emission in each particular case, and in particular on the frequency emitted. The optimal contact pressure must therefore be determined on a piecemeal basis, based on experimental values.
Due to the compression of the sound absorbing layers on the surface of the noise emitting body, a partially acoustic coupling is created, which leads to a particularly effective reduction in sounds. It is then important that the fixing or compression is done only on a relatively small part of the wrapped surface of the piping, and in particular only at certain point, linear or two-dimensional areas. Otherwise, the coupling becomes too strong, which again degrades the soundproofing effect. Instead of a double layer, it is also possible, according to the invention, to use a single layer or a multiple layer of a sound-absorbing material.
The use of such insulation considerably reduces the size of the soundproofing coating. In the example presented, we get, with an improvement in soundproofing, a reduction in overall dimensions up to 80%. Another advantage stems from the fact that the envelope can be produced from recyclable plastic waste, which corresponds to a significant saving in material and cost.
Figure lc depicts another known envelope for piping. The sheet metal sheath 3, serving as a covering material, above the absorbent material 1, here mineral wool, receives on its inner face a mattress of leaded rubber 6, in order to achieve better insulation against noise. To achieve soundproofing comparable to that of the device shown in Figure la, a layer of mineral wool is considerably thinner, so that the bulk
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total pipe insulation is only about 35% of the thickness of the mineral wool insulation shown in Figure la. A disadvantage then presents both the cost and the weight of the insulation, as well as the lack of compatibility of the lead rubber mattresses with the environment.
Figure ld therefore shows another embodiment according to the invention. As in FIG. 1b, two soundproofing mattresses 7 are, by means of clamping elements 8, and under a certain compression pressure, pressed on partial areas of the surface of the tube, or else are fixed to the latter. Thanks to spacers 9, an air layer is produced serving as an additional layer 10 of sound-absorbing material, here an anti-roaring coating. Finally, there is provided, as an outer layer, a sheet metal sheath 3. The air layer between the layers 7 on the one hand and the layer 10 on the other hand considerably increases the reduction in sounds.
For a space requirement barely larger than in the conventional soundproofing process described in FIG. 1, a soundproofing effect is clearly improved, especially in the field of medium frequencies and high frequencies. The material requirement is also
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reduced. Instead of two layers 7, it is also possible to use only one layer, or a large number of layers.
We arrive at a similar effect if we have above the first soundproofing mattress an additional soundproofing layer, for example also made of mineral wool, and which has cavities or encompasses cavities of this type with the first flexible mattress.
Compared to soundproofing with a leaded rubber mattress according to Figure 1c, the embodiment of the invention shown in Figure 1d leads to a much better reduction in sounds, in particular at high frequencies. At the same time, we need
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significantly less material, and the piping is stressed by a significantly lower weight, because we no longer use heavy lead rubber mattresses. The thickness, which on the other hand is greater, does not present in many applications any decisive character.
Figure 2 shows the acoustic level measured as a function of frequency, for a 230 m long aluminum granulate pipe, without acoustic protection, and with the casing according to Figure la or the casing according to Figure lb. The measurement values obtained are shown in Table 1.
Table 1 Noise level in dB (A) of a 230 m long aluminum granulate pipe.
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<tb>
<tb>
Frequency <SEP> Without <SEP> inso-Envelope <SEP> of <SEP> Envelope <SEP> of
<tb> mean <SEP> of <SEP> normalization <SEP> the <SEP> Figure <SEP> the <SEP> the <SEP> Figure <SEP> 1b
<tb> the octave
<tb> 63 <SEP> 61.0 <SEP> 67.0
<tb> 125 <SEP> 67.0 <SEP> 67.0
<tb> 250 <SEP> 76.0 <SEP> 69, <SEP> 0 <SEP> 62.0
<tb> 500 <SEP> 93.0 <SEP> 80.0 <SEP> 78.0
<tb> 1000 <SEP> 106.0 <SEP> 87.0 <SEP> 85.0
<tb> 2000 <SEP> 117.0 <SEP> 92.0 <SEP> 89.0
<tb> 4000 <SEP> 118.0 <SEP> 87, <SEP> 0 <SEP> 85.0
<tb> 8000 <SEP> 115.0 <SEP> 78.0
<tb> 121, <SEP> 7 <SEP> 94, <SEP> 4 <SEP> 91.7
<tb>
For a reduction in thickness of up to 80%, this leads to better soundproofing than with the usual insulation systems using mineral wool and sheet metal sheath.
Figure 3 presents a comparison of the noise insulation, used until now in the presence of a high noise emission, according to Figure lc, and a high performance tube insulation according to the invention.
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vention, according to Figure Id. The noise levels obtained for a 230 m long aluminum granulate pipe are presented in Table II.
Table II Noise level in dB (A) of a 230 m long aluminum granulate pipe.
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<tb>
<tb>
Frequency <SEP> Without <SEP> inso-Envelope <SEP> of <SEP> Envelope <SEP> of
<tb> mean <SEP> of <SEP> normalization <SEP> the <SEP> Figure <SEP> 1c <SEP> 1a <SEP> Figure <SEP> 1d
<tb> the octave
<tb> 63 <SEP> 61, <SEP> 0 <SEP> 67.0
<tb> 125 <SEP> 67.0 <SEP> 56, <SEP> 0 <SEP> 64.0
<tb> 250 <SEP> 76.0 <SEP> 64, <SEP> 5 <SEP> 61.0
<tb> 500 <SEP> 93, <SEP> 0 <SEP> 77, <SEP> 0 <SEP> 63, <SEP> 0
<tb> 1000 <SEP> 106, <SEP> 0 <SEP> 83.5 <SEP> 64.0
<tb> 2000 <SEP> 117, <SEP> 0 <SEP> 89, <SEP> 6 <SEP> 68.0
<tb> 4000 <SEP> 118, <SEP> 0 <SEP> 87, <SEP> 5 <SEP> 71.0
<tb> 8000 <SEP> 115.0 <SEP> 83, <SEP> 0 <SEP> 75.0
<tb> E <SEP> 121, <SEP> 7 <SEP> 92, <SEP> 9 <SEP> 78.0
<tb>
EMI9.2
l
From a comparison of the acoustic levels, it appears that the sound insulation according to the invention, with a layer of air between two damping layers, leads,
over almost the entire frequency range, with significantly better results.
Figure 4 finally presents a comparison of the insertion losses, for different sound-absorbing coatings for an aluminum pellet pipe. The insertion losses measured, in dB (A), are shown in Table III.
<Desc / Clms Page number 10>
Table III Noise level in dB (A) of a 230 m long aluminum granulate pipe.
EMI10.1
<tb>
<tb>
Frequency <SEP> <SEP> envelope of <SEP> the <SEP> Figure
<tb> mean <SEP> of <SEP> la <SEP> 1b <SEP> 1c <SEP> Id
<tb> the octave
<tb> 63-6, <SEP> 0-6, <SEP> 0
<tb> 125 <SEP> 0.0 <SEP> 11.0 <SEP> 3.0
<tb> 250 <SEP> 7.0 <SEP> 14.0 <SEP> 11.5 <SEP> 15.0
<tb> 500 <SEP> 13.0 <SEP> 15.0 <SEP> 16.0 <SEP> 30.0
<tb> 1000 <SEP> 19.0 <SEP> 21.0 <SEP> 22.5 <SEP> 42.0
<tb> 2000 <SEP> 25.0 <SEP> 28.0 <SEP> 27.5 <SEP> 49.0
<tb> 4000 <SEP> 31.0 <SEP> 33.0 <SEP> 30.5 <SEP> 47.0
<tb> 8000 <SEP> 37.0 <SEP> 32.0 <SEP> 40.0
<tb> E <SEP> 27, <SEP> 0 <SEP> 30.0 <SEP> 29.0 <SEP> 44.0
<tb>
Even this comparison highlights the best soundproofing properties of pipe insulations, as described in the claims.