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DISPOSITIF POUR AUTORISER L'ACCES
A ET/OU L'UTILISATION D'UN BIEN La présente invention se situe dans le domaine des systèmes de protection et de contrôle destinés à surveiller l'accès à ou l'utilisation d'un bien, par exemple l'accès à et l'utilisation d'un véhicule ou l'accès à un local protégé.
La plupart des systèmes de protection connus, qu'ils soient télécommandés ou non, ne sont opérationnels que lorsqu'ils sont activés par l'utilisateur. Cela entraîne souvent des oublis d'activation ou de désactivation du système, d'où risque fréquent de vol. Un autre inconvénient de ces systèmes connus se situe au niveau des coupures du câblage électrique des différents circuits à bloquer, ceux-ci étant souvent trop visibles et donc vite contournés.
Sur le plan pratique et au niveau du confort, l'accès à un véhicule nécessite souvent l'utilisation d'une clé ou d'une télécommande ou une manipulation pour former un code d'accès. Cela peut s'avérer parfois très contraignant, surtout par temps de pluie, par exemple, pour des entrées ou sorties répétées avec des colis à transporter : c'est notamment le cas de livreurs.
Par le document WO-A-92/02911 est connu un dispositif de contrôle automatique pour un système antivol comportant une partie fixe dans le véhicule et une partie mobile portée par l'utilisateur. La partie fixe émet un code radio périodique et automatique toutes les x se-
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condes, cela à une fréquence FI. Lorsque la partie mobile se trouve à une distance de moins de deux mètres du véhicule, le récepteur compris dans la partie mobile réceptionne le code. Après vérification, il envoie à son tour un code à fréquence F2 vers la partie fixe.
Cela permet d'activer ou de désactiver le système antivol.
Le document EP-A-0521547 décrit un système coupecircuit. Il comprend également une partie fixe dans le véhicule et une partie mobile portée par le propriétaire. La partie fixe émet normalement en continu et entraîne un échange de quatre codes successifs. Lorsque les codes sont corrects, l'autorisation de démarrage du moteur du véhicule est accordée.
Ces systèmes connus présentent les inconvénients suivants. En premier lieu, au niveau de l'émission continue de la partie fixe, ce procédé apporte des risques au niveau du brouillage des fréquences et des codes lorsque deux véhicules placés côte à côte possèdent le même système de protection. Le fait de passer à côté du véhicule protégé sans y pénétrer, active et désactive inutilement le système. Il y a également danger de piratage, car le système ne comporte pas de protection contre l'abus d'activation. En outre, lorsque le propriétaire oublie ou laisse délibérément la partie portable dans le véhicule, le système de protection est rendu totalement inefficace. De plus, la partie portable ne comporte pas de protection contre le piratage des codes.
De plus, la partie fixe des systèmes connus est placée en général sous le tableau de bord et coupent un ou deux circuits de commande du moteur. Il est donc très
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facile de rétablir les connexions. Les fils, trop facilement repérables, sont souvent à l'origine de vols de véhicules avec système de protection électronique.
La présente invention a pour but de remédier à ces différents inconvénients. A cet effet, elle propose un dispositif comprenant un support codé portable et une centrale de surveillance qui se trouve en état d'attente lorsque le bien est sous protection et qui se trouve activé en réponse à un signal d'activation préalablement choisi par le détenteur du bien de manière à lancer une demande de signal ou code d'accès. Le support codé peut être réalisé sous différentes formes d'exécution.
L'invention trouve son application dans divers domaines d'utilisation : accès à un local ou une habitation, à un véhicule ou un bien, par exemple.
Le dispositif ne nécessite aucune manipulation de télécommande pour permettre à une personne autorisée de pénétrer dans un véhicule ou autre bien. La simple action manuelle qui incombe à cette personne pour y accéder est d'activer la centrale, par exemple en établissant simplement un contact électrique ou en levant simplement une clenche de porte ou une poignée de portière d'un véhicule. Dans ce dernier cas, cette manoeuvre déverrouillera le véhicule via le verrouillage central et éventuellement via le système de blocage moteur. Son utilisation est plus efficace et plus pratique.
Lorsque l'installation ou le véhicule surveillé est sous protection, la centrale de surveillance se trouve en état d'attente et n'émet pas de signal. Il ne peut
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donc pas être brouillé ou activé inutilement comme le sont les systèmes connus. La centrale de surveillance ne se trouve activée pour déverrouiller le système protégé que lorsque, et uniquement lorsqu'elle reçoit un signal d'activation approprié qui peut être choisi librement par le propriétaire du bien à protéger.
De plus, l'invention assure la protection même lorsque le propriétaire ou l'usager autorisé quitte le bien protégé en oubliant d'emporter le module portable. Dans ce cas, en effet, la centrale de surveillance lancerait automatiquement une demande de code d'accès après un laps de temps prédéterminé et comme cette demande ne serait pas suivie de l'acte que cette demande appelle, la centrale se trouverait automatiquement remise en mode blocage, ce qui mettrait donc automatiquement le bien sous protection et, dans le cas d'un véhicule, rendrait tout démarrage impossible. Le déblocage ne peut alors se faire que par une procédure de déblocage initiée par une action manuelle sur le module portable.
Pour l'application de l'invention à un véhicule, la centrale de surveillance est avantageusement complétée par l'insertion d'un ou plusieurs micromodules décodeurs dans des circuits de fonctionnement du moteur, par exemple un boitier d'injection électronique, le circuit d'alimentation en carburant, etc. L'avantage de cette disposition réside en ce qu'il est ainsi impossible de faire démarrer le moteur et de partir avec le véhicule en court-circuitant simplement les fils de contact.
L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide de dessins.
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La figure 1 est un schéma simplifié d'un premier mode d'exécution de l'invention.
La figure 2 illustre un mode de réalisation du module portable.
La figure 3 est un schéma simplifié d'un deuxième mode d'exécution de l'invention, particulièrement adapté pour l'utilisation sur un véhicule.
La figure 4 montre un schéma simplifié d'un troisième mode d'exécution convenant également pour installation sur un véhicule.
Se reportant à la figure 1, le signe de référence 10 désigne une centrale fixe installée en un endroit quelconque de l'installation à surveiller ou protéger, par exemple un local, ou une habitation. Le signe de référence 20 désigne un module portable porté par une personne autorisée à avoir accès au bien protégé. La centrale 10 comprend un microcontrôleur de commande 11 qui supervise la commande des circuits électriques à protéger et assure la signalisation appropriée. Le microcontrôleur de commande 11 répond à un microcontrôleur d'accès 12 organisé pour contrôler et gérer les demandes d'accès.
La centrale 10 et le module portable 20 communiquent entre eux à distance par échange de signaux codés à fréquence radioélectrique. Pour ce faire, la centrale 10 est dotée d'un émetteur-récepteur 13 et de même le module portable 20 est doté d'un émetteur-récepteur 21.
Conformément à l'invention, le microcontrôleur d'accès 12 se trouve normalement en attente et n'émet pas de code. Il ne peut donc pas être brouillé ou activé inutilement comme le sont les systèmes connus. Il n'est pas non plus activé à distance à partir du module por-
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table. Au contraire, ici le microcontrôleur d'accès se trouve validé et en fonction lorsque, et uniquement lorsqu'il reçoit un signal d'activation indépendant approprié symbolisé par le signe de référence A sur la figure 1. Ce signal d'activation A peut être généré par un moyen quelconque au choix du propriétaire, par exemple : une poignée de porte, une clé, un bouton ou autre.
Une fois activé, le microcontrôleur d'accès émet un code et il s'établit alors un échange de quatre codes au moins avec le module portable 20. Celui-ci comporte un microprocesseur programmé 22. Le premier code est émis par la centrale à une fréquence fl. En réponse à ce premier code, le module portable 20, stil se trouve dans un rayon de deux mètres environ par exemple, émet un deuxième code à une fréquence f2. La centrale 10 re- çoit ce code et répond en émettant un troisième code choisi par programme parmi plusieurs codes mémorisés. En réponse à ce troisième code, le module portable émet lui aussi un quatrième code choisi par programme parmi plusieurs codes mémorisés dans un microprocesseur 22.
En réponse à ce quatrième code valable, qui conclue alors le code d'accès, la centrale 10 déverrouille le système surveillé pendant un temps déterminé pour autoriser l'accès à l'endroit ou au bien protégé.
Ce déverrouillage est maintenu pendant un laps de temps prédéterminé, par exemple dix secondes, pendant lequel laps de temps l'usager doit poser l'acte correct, par exemple ouvrir une porte.
Le dispositif ne nécessite aucune manipulation de télécommande pour permettre à une personne autorisée d'avoir accès à un bien ou de pénétrer dans un véhicule ou local. La simple action manuelle qui incombe à cette
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personne pour y accéder est d'activer la centrale, par exemple en levant simplement une clenche de porte ou une poignée de portière d'un véhicule ou en établissant simplement un contact électrique.
Si, dans le laps de temps imparti l'acte correct attendu de l'usager n'a pas été posé, le déverrouillage est annulé et le microcontrôleur d'accès 12 lance un nouvel échange de codes comme décrit plus haut. L'échange de codes peut être répété deux fois par exemple. A chaque échange, les troisième et quatrième codes sont différents. Dans le cas où le troisième échange de codes n'est pas suivi de l'acte correct attendu, le microcontrôleur d'accès 12 remet la centrale en attente et bloque l'accès de façon permanente. Cet état de blocage ne peut être levé que par une procédure de déblocage à partir d'une action manuelle sur le module portable 20.
Celui-ci comporte un bouton de contact 23 permettant de couper l'émission de codes par le module portable et par conséquent d'interrompre l'échange de codes avec la centrale 10 et remettre ainsi la centrale en attente.
Un avantage particulier de l'invention réside en ce que, si d'aventure le module portable était laissé à l'intérieur du local ou du véhicule protégé, le microcontrôleur 12 de la centrale lancerait automatiquement une demande de code d'accès après un laps de temps prédéterminé (par exemple 15 secondes) et après le nombre prédéterminé d'échanges de codes (par exemple trois) non suivis de l'acte attendu, comme exposé cidessus, la centrale se trouverait mise en mode blocage, plaçant ainsi automatiquement le local ou véhicule protégé sous protection.
Un autre avantage de l'invention est que le module portable peut aisément être programmé pour travailler avec
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plusieurs modules fixes, le module portable servant ainsi de porte-clés.
L'utilisation de l'invention sur un véhicule se déroule comme suit. L'utilisateur portant le module portable, à la ceinture par exemple (voir figure 2), s'approche du véhicule protégé et actionne la poignée de la portière. La centrale alors activée lance un échange de codes et l'utilisateur a dès lors un laps de temps de quelques secondes, par exemple dix, pour ouvrir la portière, s'asseoir, refermer la portière et mettre le contact pour démarrer le moteur. Si ce laps de temps imparti est dépassé, un nouvel échange de codes s'établit à la mise sous contact. Après trois échanges incomplets, par exemple, la centrale se met en mode blocage, ce qui rend le démarrage dès lors impossible.
Si l'on ouvre la portière du véhicule et que le conducteur est extrait de son siège (car jacking), le microcontrôleur 12 de la centrale lance une demande de code dès que la portière se trouve refermée. Ne recevant alors pas de code en retour, le microcontrôleur 12 met automatiquement la centrale en mode blocage, rendant ainsi tout démarrage impossible ou coupant le moteur.
Pour l'application de l'invention à un véhicule, le système décrit dans ce qui précède est avantageusement complété par l'insertion d'un ou plusieurs micromodules dans des circuits de fonctionnement du véhicule. Cette variante du système suivant l'invention est illustrée en figure 3.
En aval de la centrale 10, le schéma montre deux micromodules 30. Chaque micromodule comprend essentiellement un décodeur 31 associé à un relais 32 dont le contact 33 est inséré en série dans le fil de commande d'origi-
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ne de l'organe à protéger (par exemple un fil de contact) ou un fil d'un circuit électrique ou électronique existant du véhicule (par exemple le boitier d'injection électronique).
Le décodeur 31 reçoit et décode un code que lui envoie le microcontrôleur de commande 11 et, si le code reçu est correct, il actionne le relais 32 qui ferme alors le circuit de commande protégé. L'avantage de cette disposition des micromodules décodeurs en série dans les circuits de fonctionnement réside en ce qu'il est ainsi impossible de mettre le moteur en marche et de partir avec le véhicule en court-circuitant les fils du circuit.
L'intérêt et l'avantage considérables de l'aspect de l'invention consistant à incorporer des micromodules décodeurs dans le circuit protégé lui-même peuvent être obtenus également avec un système dans lequel le microcontrôleur de la centrale consiste lui-même en un module portable. Un tel système simplifié, dont toute télécommande est absente, est illustré en figure 4. La centrale 10 comprend un microprocesseur 11 connecté en parallèle sur un contact inséré dans le circuit de commande du circuit protégé, par exemple le circuit moteur d'un véhicule. Le microprocesseur 11 est validé par un signal A appliqué par un contact 40. Le module portable est constitué par un microprocesseur intégré à une clé 20 à introduire dans une embase 24.
Lorsque cette clé microprocesseur se trouve enfichée, la centrale 10, dûment validée par la fermeture du contact, déverrouille le circuit protégé et transmet sur le fil 101 (fil d'origine du véhicule) un code approprié (fixe ou variable) que le micromodule 30 décode avant de rendre le circuit protégé actif.