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DESCRIPTION "Procédé de dégradation biologique des graisses et déchets graisseux".
L'invention concerne un procède de dégradation biologique des graisses et dechets graisseux, notamment des graisses séparées d'eaux usees avant leur traitement par des boues activées.
Les graisses et déchets graisseux représentent une part importante de la composition des eaux usees de toutes origines, de l'ordre de 10 a 40% de la demande
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chimique en oxygène < . CCO totale, et même plus lorsque les eaux usees proviennent directement d'abattoirs ou de l'industrie alimentaire.
Ces graisses qui sont exprimées généralement en matieres extractibles a l'hexane (MEH) sont mal dégradées par le traitement par boues activées, étape essentielle de l'dépuration des eaux usees, et pour éviter qu'elles ne s'accumulent dans les boues activées en nuisant à l'activité et au post-traitement de cellesci. les graisses sont séparées des eaux usees dans un degraisseur et déversees dans un bac à graisses ou on les laisse s'accumuler. Lorsque le bac est plein, il est vidange et les graisses durcies sont déversees dans des decharges.
Il est evident qu'une telle solution bien que peu coûteuse n'est pas satisfaisante et tend a être interdite par les réglementations. Par ailleurs, il s'avère que les eaux usées rej e1 : ees contiennent encore une quantité importante. pouvant aller jusqu'a 40% de la DCO totale, de graisses non éliminées difficilement biodegradables.
Il a été suggere de dégrader les graisses en utilisant des bacteries lyophilisees. Des essais effectues avec des produits actuellement disponibles dans le commerce donnent effectivement de bons résultats mais leur emplor augmente l'investissement (stockage et
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distribution des produits) et le coût d'exploitation (prix des produits).
Un article de Ting-Chi Hsu et al paru dans
Biotechnology and Bioengineering, Vol SSV, p. 1829-1839 (1983) traite de la cinétique de la dégradation de l'huile d'olive dans les boues activées, l'huile d'olive étant utilisee en laboratoire comme representant des graisses des eaux usées. La conclusion en est que l'huile d'olive est dégradée par les boues activées plus lentement que les autres produits presents dans les eaux usees, ce qui exliaue les ennuis que provoque la presence de graisses au cours de l'épuration des eaux usees, et la faible efficacite du traitement vis-a-vis d'elles.
Par ailleurs les graisses et déchets graisseux de diverses origines, et notamment dans l'industrie alimentaire, posent des problèmes similaires quant à leur rejet soit dans des décharges soit dans les eaux usées.
L'invention fournit un procédé de degradation biologique de graisses et dechets graisseux, caractérisé en ce qu'on introduit les graisses dans une cuve de dégradation en presence de boues activées en milieu aqueux, on injecte de l'air de manière à satisfaire la plus élevee des deux valeurs suivantes : apport d'oxygène correspondant a la DCO et brassage correspondant à un gradient de vitesse minimum de 100 s", on ajoute du phosphore et de l'azaie pour maintenir à au moins 5/1 le rapport azote/phosphore en parties pour 100 parties de carbone organique tout en maintenant le pH entre 6, 5 et
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8, 5 et de préférence entre 7 e1 7, 5, et on retire de la cuve un produit à teneur en graisses réduite.
Les boues activees in-roduites dans la cuve de dégradation sont soit des boues activées provenant du traitement d'eaux usees degraissees soit les boues activées obtenues dans une cuve de dégradation lors du
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procede de dégradation biologique des graisses et déchets graisseux selon l'invention (boues acclimatees).
Dans l'application can : iculiàre aux graisses et déchets graisseux provenant des eaux usees, le prccede comprend les étapes suivantes : on separe de façon connue les déchets graisseux des eaux usées avant : le traitement de celles-ci par des boues activees. on les envoie dans une cuve de degradation contenant des boues activees (soit directement. soit en transitant par un bac a graisses d'où ils sont repris avec de'eau), on injecte de l'air de maniere a satisfaire la lus élevee des deux valeurs suivantes : apport d'oxvgene correspondantàlaDCCetbrassagecorrespondantaun gradient de vitesse minimum de 100 s-1, on ajoute du
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phosphore e1 :
de l'aocce cur main'cenir a au moins 5/1 le rapport azote/phosphore en parties pour 100 parties de carbone organique tout en maintenant le pH entre 6,5 et 8,5 et de préférence entre 7 et 7,5, et on retire de la cuve un produit à teneur réduite en graisses. Celui-ci est envoyé à l'étape normale de traitement des eaux usees par des boues activées ou renvoyé en tète de l'installation.
Selon le temps de séjour dans la cuve de dégradation, la réduction de la teneur en graisses peut être partielle, auquel cas l'élimination des graisses se poursuit lors du traitement ultérieur par les boues activées, ou pratiquement totale.
Par ailleurs l'alimentation de la cuve de dégradation
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e1 : l'enlèvement du produis peuvent être effectues en semi-ccn-cinu avec arrêt pencdique de l'agitation. decantat-on et : enlevement d'une partie du surnageant au en continu avec enlèvement d'un mélange d'eau et de boues activees acclimatees, en veillant a assurer le temps de sejour approprie. Ce melange peut donc être décante pour recycler une partie des boues activées acclimatées et assurer le temps de sejour necessaire des
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coues dans la t--,, ive de boues dans la cuve de dégradation, temps qui peut être supérieur au temps de séjour de l'eau.
L'invention sera mieux compries d'apres la description des experiences effectuées sur l'application particulière aux eaux usées, de façon non limitative. faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une representation schematique du procédé selon l'invention e-c la figure 2 est une représentation schématique d'un dispositif de mise en oeuvre.
Les eaux usees sont introduites après dégrillage (filtration sur grille) dans un dégraisseur 1 où, sous l'action de fines bulles d'air, les graisses 2 se rassemblent à la surface et sont déversées dans un bac a graisses 3 où elles forment progressivement un gâteau 4 dur au fond du bac.
Une partie de ce gateau est prelevee, en fond de bac avec injection d'eau pour remise en suspension, et envoyée par la pompe 5 dans une cuve de dégradation 6. Le bac à graisses 3 a ete utilisé pour faciliter la réalisation des travaux à l'échelle expérimentale. Il est bien entendu que, dans une installation industrielle, les graisses 2 rassemblées à la surface du dégraisseur 1 peuvent être déversées directement dans la cuve de dégradation 6, le bac intermédiaire 3 et la pompe 5 n'étan1 : alors plus nécessaires. La cuve 6 contient des boues activées en proportion variable de l'ordre de 10% à 40%. Le démarrage de la dégradation est d'autant plus rapide que cette proportion est élevée. lorsque les boues activées utilisées n'on1 : pas été acclimatées sur des graisses.
Une soufflante 7 fournit de l'air à un dispositif d'aeration 8. Un dispositif doseur < non represente) permet l'introduction d'azote et de phosphore. Enfin un dispositif de régulation du pH permet de maintenir celui-ci entre 6,5 et 8,5 et de préférence entre 7 et 7, 5.
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Les eaux usées utilisées pour l'expérience présentaient initialement les caractéristiques suivantes Tableau l
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<tb>
<tb> --------------------------------------DCO <SEP> totale <SEP> MEH
<tb> Bilan <SEP> des <SEP> graisses <SEP> ---------------------------------------
<tb> (mg/l) <SEP> (mg/l) <SEP> % <SEP> DCO*
<tb> ----------------------------------------------------------Eau <SEP> brute <SEP> 883 <SEP> 70 <SEP> 20
<tb> Eau <SEP> traitée <SEP> 65 <SEP> 5,2 <SEP> 20
<tb> Boues <SEP> activees <SEP> 2751 <SEP> 170 <SEP> 15
<tb> Bac <SEP> à <SEP> graisses <SEP> 37 <SEP> 000 <SEP> 10 <SEP> 800 <SEP> 73
<tb> Gâteau <SEP> 214 <SEP> 000 <SEP> 74 <SEP> 500 <SEP> 87
<tb> -----------------------------------------------------------
<tb>
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1 g MER = 2, 5 ? DCO (hypothèses On voit que.
si la DCO de l'eau traitée a baisse. elle provent encore pour 20% des graisses qui n'one pas été éliminées par le dégraissage et le traitement par les boues activees, et qui s'accumulent alors dans les boues en excès. Le gâteau accumulé au fond du bac à graisses pose des problèmes de rejet en raison de sa DCO très importante et de ses difficultés de biodégradation.
Une expérience a été realisee en pilote sur ces eaux usees en utilisant une installation telle que représentée a la figure 2. avec une cuve de dégradation d'une capacité de 1 m3.
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L'aération a éte calculee pour une DCO de 40 000 à 60 000 mg/1, ce qui correspond a un gradient de vitesse de l'ordre de 300. S-1 er. provoque une forte agitation. Il a été constate que l'aceration doit correspondre à la DCO présente. Par conre, si la DC8 est relativement faible, l'aeration doit cependant assurer un gradient de vitesse d'au moins 100 s-1 et on pourra être amené à utiliser une aération bien supérieure à celle correspondant à la DCG dans ce but d'agitation.
Il est nécessaire d'ajouter du phosphore et de l'azote. car les graisses n'en contiennent pas ou insuffisamment pour maintenir l'activite biologique des bactéries, contrairement à ce qui se passe dans des
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boues activées classiques où les quantités d'azote et de phosphore présentes dans les eaux usées conviennent. Cet ajout de phosphore et d'azote est détermine pour maintenir le rapport C/N/P à au moins 100/5/1.
L'expérience a été effectuée en semi-continu, c'est- à-dire qu'après la mise en route de l'installation (acclimatation des boues actives d'environ 2 à 3 semaines), les graisses ont alors eté introduites a des intervalles de 2-3 jours avec enlèvement simultane après décantation du surnageant d'eau traitee en quantité équivalente. Pendant l'experience, le pH a été maintenu à une valeur neutre ou faiblement alcaline (pH de 7 à 7,5). Des valeurs allant de 6,5 à 8,5 ne modifient que faiblement l'activiste des bac-ceries.
Parallèlement, des experiences pilotes ont éte menees avec utilisation de bacteries lyophilisées dans les conditions d'aération preconisées par le fabricant, avec deux produits du commerce n 1 et n 2.
Les résultats obtenus sont reunis dans le Tableau II suivant Tableau II
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<tb>
<tb> Produit <SEP> 1 <SEP> Produit <SEP> 2 <SEP> INVENTION
<tb> ----------------------------------------------------------Entree <SEP> Sortie <SEP> Entrée <SEP> Sortie <SEP> Entrée <SEP> Sortie
<tb> DCO
<tb> g/l <SEP> 34,3 <SEP> 12,3 <SEP> 39,4 <SEP> 4,8 <SEP> 39,4 <SEP> 2,69
<tb> % <SEP> d'élimination <SEP> 64,2 <SEP> 87,8 <SEP> 93,2
<tb> ----------------------------------------------------------MEH
<tb> g/l <SEP> 12,6 <SEP> 2,7 <SEP> 9,93 <SEP> 0,14 <SEP> 9,93 <SEP> 0,28
<tb> % <SEP> d'élimination <SEP> 76,4 <SEP> 98,6 <SEP> 97,1
<tb> ----------------------------------------------------------Matières <SEP> solides
<tb> (g/l) <SEP> 14,0 <SEP> 5,9 <SEP> 16,1 <SEP> 2,45 <SEP> 16,1 <SEP> 0,85
<tb> Matières <SEP> volatiles
<tb> (%) <SEP> 87,3 <SEP> 89,4 <SEP> 88,5 <SEP> 84,3 <SEP> 88,
0 <SEP> 83,6
<tb> -----------------------------------------------------------
<tb>
Le temps de séjour noves des graisses dans la cuve de dégradation a ete de l'ordre de 10 jours en régime
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a-câ-ciannaira. un. ansta-ce qu'en utilisant le procédé selon l'invention, plus de 95% des graisses sont
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éliminées, avec une diminution concomittante de la DCO et de la teneur en matières solides. Le surnageant d'eau traitee peut être envove soit au traitement par les boues activees (trait plein sur la figure 1) ou en tête d'installation (trait interrompu sur la figure 1).
Une quantité convenable des boues activées acclimatées doit être enlevee periodiquement pour purger la cuve de dégradation. Une partie de ces boues ac-eivees
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peut être envoyée en tète d'installation, avant dégraissage, et le restant est envoyé a un traitement des eaux usées par boues activées.
Des essais ont montre que la degracation des graisses peut se faire en continu. une fois l'installation mise en route, en veillant a etablir un temps de sejour suffisant dans la cuve de dégradation et en prelevant un melange d'eau et de biomasse (boues activees acclimatées).
Ce melange peut : être envoyé en totalité à un traitement par boues activées classique des eaux usees être renvoye en totalite en tête de l'installation être décante pour séparer de l'eau des boues activees (contenant encore une partie de graisses et déchets graisseux) dont une partie est envoyee en tête d'installation, l'excedent étant envoyé au traitement par boues activees des eaux usees être décanté comme précédemment, avec renvoi d'une partie des boues activées décantees dans la cuve de degradation et envoi de l'excedent au traitement des boues activées des eaux usees.
Il est alors possible de reduire le temps de séjour en ne realisant qu'un traitement partiel des graisses. En effet puisqu'une partie de la biomasse acclimatee aux graisses est retiree de la cuve de dégradation et envoyee dans le bassin de traitement par boues activées. le traitement des graisses se poursuit dans celles-ci. Le temps de séjour dans la cuve peut alors être réduit à
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moins de 10 jours, avec une elimination d'environ 75% par exemple. Le melange retire pouvant aussi être envove an partie ou en totalise en tête d'installation, la dégradation commence alors a se faire des dégraissage.
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Il semble que les résultais inattendus obtenus par utilisation des boues activées pour dégrader les graisses, qui jusqu'a maintenant s'accumulaient sans dégradation dans la biomasse. soient liés à la 1 combinaison des éléments suivants - l'apport quasi exclusif de graisses aux bactéries qui s'y acclimatent relativement rapidement (2 a 3 semaines), alors que dans les conditions classiques de traitement : des eaux usees. les bactéries vivent sur les autres composants et ne s'attaauent pas aux graisses.
- une agitation importante qui divise et maintient en suspension les micelles de graisses en donnant ainsi une surface de contact beaucoup plus grande avec les bactéries, dont on sait qu'elles entourent lesdites micelles, - le maintien du pH à une valeur sensiblement constante (de préférence 7 à 7, 5) alors que, dans les essais avec des bactéries lyophilisés. on constate des variations relativement importantes, - l'ajout permanent d'azote et de phosphore pour un rapport N/P d'au moins 5/1 en parties pour 100 parties de carbone organique.
Le procédé a été décrit pour une station d'épuration des eaux usées, mais peut bien entendu s'appliquer à la dégradation de graisses recueillies d'autres manieres (vidange de dégraisseurs, abattoirs,...) par utilisation initiale comme biomasse de boues activées provenant d'une station d'épuration.
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DESCRIPTION "Method of biological degradation of fats and fatty waste".
The invention relates to a process for the biological degradation of greases and fatty wastes, in particular greases separated from used water before their treatment with activated sludge.
Fats and greasy waste represent a significant part of the composition of wastewater of all origins, in the range of 10 to 40% of demand
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chemical oxygen <. Total CCO, and even more when the wastewater comes directly from slaughterhouses or the food industry.
These greases, which are generally expressed as extractable materials with hexane (MEH), are poorly degraded by the treatment with activated sludge, an essential step in the purification of used water, and to prevent them from accumulating in activated sludge. by harming their activity and post-processing. the fats are separated from the used water in a degreaser and poured into a grease trap where they are allowed to accumulate. When the bin is full, it is emptied and the hardened grease is poured into landfills.
It is obvious that such a solution, although inexpensive, is not satisfactory and tends to be prohibited by regulations. Furthermore, it turns out that the wastewater re e1: ees still contains a significant amount. up to 40% of the total COD, of non-eliminated fats which are difficult to biodegradable.
It has been suggested to break down fat using freeze-dried bacteria. Tests carried out with products currently available on the market do indeed give good results, but their use increases investment (storage and
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product distribution) and operating cost (product price).
An article by Ting-Chi Hsu et al appeared in
Biotechnology and Bioengineering, Vol SSV, p. 1829-1839 (1983) deals with the kinetics of degradation of olive oil in activated sludge, olive oil being used in the laboratory as a representative of fats in wastewater. The conclusion is that olive oil is degraded by activated sludge more slowly than the other products present in the waste water, which exliaue the troubles caused by the presence of grease during the treatment of waste water, and the low efficiency of the treatment vis-à-vis them.
In addition, greases and fatty wastes of various origins, and in particular in the food industry, pose similar problems as regards their discharge either into landfills or into waste water.
The invention provides a process for the biological degradation of grease and fatty waste, characterized in that the grease is introduced into a degradation tank in the presence of activated sludge in an aqueous medium, air is injected so as to satisfy most high of the following two values: supply of oxygen corresponding to COD and mixing corresponding to a minimum speed gradient of 100 s ", phosphorus and azay are added to maintain the nitrogen / phosphorus ratio at least 5/1 in parts per 100 parts of organic carbon while keeping the pH between 6, 5 and
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8, 5 and preferably between 7 e1 7, 5, and a product with reduced fat content is removed from the tank.
The active sludge introduced into the degradation tank is either activated sludge from the treatment of degreased waste water or the activated sludge obtained in a degradation tank during
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process for the biological degradation of grease and fatty waste according to the invention (acclimatized sludge).
In the can: iculiàre application to grease and greasy waste from used water, the procedure comprises the following stages: the greasy waste from waste water is separated in a known manner before: the treatment of the latter with active sludge. they are sent to a degradation tank containing active sludge (either directly or by passing through a grease trap from which they are taken up with water), air is injected so as to satisfy the highest level of two following values: supply of oxygen corresponding to the DCC and brewing corresponds to a minimum speed gradient of 100 s-1, we add
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phosphorus e1:
aocce cur main'cenir has at least 5/1 the nitrogen / phosphorus ratio in parts per 100 parts of organic carbon while maintaining the pH between 6.5 and 8.5 and preferably between 7 and 7.5, and a product with reduced fat content is removed from the tank. This is sent to the normal wastewater treatment stage with activated sludge or returned to the head of the installation.
Depending on the residence time in the degradation tank, the reduction in the fat content may be partial, in which case the elimination of fat continues during the subsequent treatment with activated sludge, or practically total.
In addition, the supply to the degradation tank
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e1: the removal of the product can be carried out in semi-ccn-cinu with pencdique stop of the agitation. decantate and: removal of part of the supernatant continuously with removal of a mixture of water and acclimated active sludge, taking care to ensure the appropriate residence time. This mixture can therefore be decanted to recycle part of the acclimated activated sludge and ensure the necessary residence time for
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layers in the t-- ,, ive sludge in the degradation tank, time which may be greater than the residence time of the water.
The invention will be better understood from the description of the experiments carried out on the particular application to wastewater, without limitation. made with reference to the accompanying drawings in which: Figure 1 is a schematic representation of the method according to the invention e-c Figure 2 is a schematic representation of an implementation device.
The used water is introduced after screening (filtration on a grid) in a degreaser 1 where, under the action of fine air bubbles, the grease 2 collects on the surface and is poured into a grease trap 3 where it gradually forms a hard 4 cake at the bottom of the pan.
Part of this cake is taken from the bottom of the tank with water injection for resuspension, and sent by the pump 5 to a degradation tank 6. The grease tank 3 was used to facilitate the performance of the work at the experimental scale. It is understood that, in an industrial installation, the greases 2 collected on the surface of the degreaser 1 can be poured directly into the degradation tank 6, the intermediate tank 3 and the pump 5 are no longer necessary. The tank 6 contains activated sludge in variable proportion of the order of 10% to 40%. The start of the degradation is all the more rapid as this proportion is high. when the activated sludge used has not been acclimated on grease.
A blower 7 supplies air to an aeration device 8. A metering device (not shown) allows the introduction of nitrogen and phosphorus. Finally, a device for regulating the pH makes it possible to maintain it between 6.5 and 8.5 and preferably between 7 and 7.5.
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The wastewater used for the experiment initially had the following characteristics Table l
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<tb>
<tb> -------------------------------------- DCO <SEP> total <SEP> MEH
<tb> Balance <SEP> of <SEP> fats <SEP> ----------------------------------- ----
<tb> (mg / l) <SEP> (mg / l) <SEP>% <SEP> COD *
<tb> ----------------------------------------------- ----------- Raw <SEP> water <SEP> 883 <SEP> 70 <SEP> 20
<tb> Treated water <SEP> <SEP> 65 <SEP> 5.2 <SEP> 20
<tb> Activated sludge <SEP> <SEP> 2751 <SEP> 170 <SEP> 15
<tb> Bac <SEP> to <SEP> weights <SEP> 37 <SEP> 000 <SEP> 10 <SEP> 800 <SEP> 73
<tb> Cake <SEP> 214 <SEP> 000 <SEP> 74 <SEP> 500 <SEP> 87
<tb> ----------------------------------------------- ------------
<tb>
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1 g MER = 2.5? COD (hypotheses We see that.
if the COD of the treated water drops. it still comes from 20% of the fats which have not been eliminated by degreasing and treatment with active sludge, and which then accumulate in excess sludge. The cake accumulated at the bottom of the grease trap poses rejection problems due to its very high COD and its biodegradation difficulties.
An experiment was carried out as a pilot on this wastewater using an installation as shown in Figure 2. with a degradation tank with a capacity of 1 m3.
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The aeration was calculated for a COD of 40,000 to 60,000 mg / l, which corresponds to a speed gradient of the order of 300. S-1 st. causes strong agitation. It was noted that the aeration should correspond to the COD present. On the other hand, if the DC8 is relatively low, the aeration must however ensure a speed gradient of at least 100 s-1 and it may be necessary to use aeration much greater than that corresponding to the DCG for this purpose. agitation.
It is necessary to add phosphorus and nitrogen. because fats do not contain it or insufficiently to maintain the biological activity of bacteria, contrary to what happens in
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conventional activated sludge where the quantities of nitrogen and phosphorus present in the wastewater are suitable. This addition of phosphorus and nitrogen is determined to maintain the C / N / P ratio at least 100/5/1.
The experiment was carried out semi-continuously, that is to say that after the start-up of the installation (acclimatization of active sludge of approximately 2 to 3 weeks), the fats were then introduced 2-3 day intervals with simultaneous removal after decantation of the treated water supernatant in equivalent quantity. During the experiment, the pH was maintained at a neutral or slightly alkaline value (pH from 7 to 7.5). Values ranging from 6.5 to 8.5 only slightly modify the bac-ceries activist.
At the same time, pilot experiments were carried out with the use of freeze-dried bacteria under the aeration conditions recommended by the manufacturer, with two commercial products n 1 and n 2.
The results obtained are collated in Table II according to Table II
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<tb>
<tb> Product <SEP> 1 <SEP> Product <SEP> 2 <SEP> INVENTION
<tb> ----------------------------------------------- ----------- <SEP> input <SEP> input <SEP> input <SEP> input <SEP> output
<tb> COD
<tb> g / l <SEP> 34.3 <SEP> 12.3 <SEP> 39.4 <SEP> 4.8 <SEP> 39.4 <SEP> 2.69
<tb>% <SEP> of elimination <SEP> 64.2 <SEP> 87.8 <SEP> 93.2
<tb> ----------------------------------------------- ----------- MEH
<tb> g / l <SEP> 12.6 <SEP> 2.7 <SEP> 9.93 <SEP> 0.14 <SEP> 9.93 <SEP> 0.28
<tb>% <SEP> of elimination <SEP> 76.4 <SEP> 98.6 <SEP> 97.1
<tb> ----------------------------------------------- ----------- Solid <SEP> materials
<tb> (g / l) <SEP> 14.0 <SEP> 5.9 <SEP> 16.1 <SEP> 2.45 <SEP> 16.1 <SEP> 0.85
<tb> Volatile materials <SEP>
<tb> (%) <SEP> 87.3 <SEP> 89.4 <SEP> 88.5 <SEP> 84.3 <SEP> 88,
0 <SEP> 83.6
<tb> ----------------------------------------------- ------------
<tb>
The residence time of new fats in the degradation tank was of the order of 10 days in regime
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a-ca-ciannaira. a. ansta that by using the process according to the invention, more than 95% of the fats are
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eliminated, with a concomitant decrease in COD and solids content. The treated water supernatant can be either treated with active sludge (solid line in Figure 1) or at the top of the installation (broken line in Figure 1).
A suitable quantity of the acclimatized activated sludge must be removed periodically to purge the degradation tank. Some of this ac-eive sludge
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can be sent to the installation head, before degreasing, and the rest is sent to a wastewater treatment using activated sludge.
Tests have shown that fat degracation can be done continuously. once the installation is started, taking care to establish a sufficient residence time in the degradation tank and taking a mixture of water and biomass (acclimated activated sludge).
This mixture can: be sent in full to a conventional activated sludge treatment for used water, be returned in its entirety to the head of the installation, be decanted to separate active sludge from the water (still containing a portion of grease and greasy waste) a part of which is sent to the head of the installation, the excess being sent to the treatment by activated sludge of the wastewater to be decanted as before, with a part of the activated sludge decanted back to the degradation tank and sending of the excess the treatment of activated sludge from wastewater.
It is then possible to reduce the residence time by carrying out only a partial treatment of fats. In fact, since part of the biomass acclimated to fats is removed from the degradation tank and sent to the treatment tank with activated sludge. fat processing continues in them. The residence time in the tank can then be reduced to
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less than 10 days, with an elimination of around 75% for example. The removed mixture can also be envove an part or totalized at the top of the installation, the degradation then begins to be degreased.
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It seems that the unexpected results obtained by using activated sludge to degrade fats, which up to now have accumulated without degradation in biomass. are linked to the 1 combination of the following elements - the almost exclusive supply of fats to bacteria which acclimatize relatively quickly (2 to 3 weeks), whereas under conventional treatment conditions: used water. bacteria live on the other components and do not attack fat.
- significant agitation which divides and keeps the fat micelles in suspension, thus giving a much greater contact surface with bacteria, which are known to surround said micelles, - maintaining the pH at a substantially constant value (of preferably 7 to 7, 5) whereas, in tests with lyophilized bacteria. there are relatively large variations, - the permanent addition of nitrogen and phosphorus for an N / P ratio of at least 5/1 in parts per 100 parts of organic carbon.
The process has been described for a wastewater treatment plant, but can of course be applied to the degradation of grease collected in other ways (emptying of degreasers, slaughterhouses, ...) by initial use as sludge biomass activated from a treatment plant.