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Dispositif de traitement de liquides photographiques Introduction L'invention se rapporte aux dispositifs de traitement de liquides photographiques et plus particulièrement au recyclage des révélateurs, fixateurs, bains de blanchiment et de l'eau de lavage utilisés dans le traitement du film et plus spécialement encore dans les processus automatiques, les dispositifs de traitement de préférence étant fournis sous forme modulaire d'extension de dispositifs de traitement de film existants. L'invention se rapporte également à la récupération de l'argent contenu dans les solutions de produits chimiques de fixation utilisés pendant le traitement du film.
Etat de l'art antérieur Les dispositifs de traitement automatique de film sont couramment utilisés pour le traitement de film photographique. Ces dispositifs consistent généralement en une cuve contenant le révélateur chimique et une cuve contenant le fixateur chimique qui sont utilisés pendant le traitement du film. Les produits chimiques des solutions de développement et de fixation s'épuisent pendant les
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processus et des produits chimiques frais doivent régulièrement être ajoutés aux cuves de développement et de fixation pour remplacer ceux consommés pendant le traitement. Une certaine quantité de solution épuisée est versée à la décharge pour faire place aux adjuvants.
Le but de l'invention est de réduire au minimum la consommation des produits chimiques de la chaîne de traitement automatique de film, de prolonger la durée de vie utile des solutions de développement et de fixation, de réduire le coût du traitement du film et de réduire la quantité de déchets chimiques.
La récupération de l'argent contenu dans les solutions de fixateur épuisé par le traitement du film est connue. Elle fait normalement appel à l'électrolyse qui peut réduire la concentration d'argent de la solution de fixateur à environ 300 mg/1. Les appareils de récupération de l'argent par électrolyse existants ne donnent malheureusement pas entière satisfaction.
Il est également connu de passer la solution de fixateur épurée après électrolyse par un filtre, p. e. en paille de fer, afin de diminuer davantage la concentration d'argent dans la solution de fixateur à évacuer. Cette méthode permet de réduire la concentration d'argent à environ 50 mg/1. Cette concentration est trop élevée pour pouvoir
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verser la solution de fixateur épuisée à la décharge, puisque la loi fixe la concentration maximum à 1 mg/1. La solution de fixateur épuisée pose donc un problème de déchets toxiques.
Le but de la présente invention est d'éliminer ces problèmes.
Exposé de l'invention Selon l'invention elle consiste d'un dispositif de traitement de liquides photographiques, comprenant des moyens de pompage de liquide de traitement d'un réservoir passant par un filtre d'arrêt de substances indésirables et retour du liquide filtré vers le réservoir, des moyens de détection associés au filtre pour surveiller l'état du filtre et de déclencher une alarme lorsque l'état du filtre passe en dessous d'un seuil de performances prédéterminé.
Il est conseillé de disposer de moyens de contrôle connectés aux engins de pompage, aux moyens de détection et aux circuits d'alarme pour un fonctionnement régulé du dispositif.
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Dans une réalisation de l'invention, le moyen de pompage est conditionné par l'état du filtre détecté. De préférence, le dispositif de contrôle conditionne l'arrêt de la pompe lorsque l'état du filtre passe en dessous d'un seuil de performances prédéterminé.
Dans une autre réalisation, le dispositif de contrôle conditionne l'arrêt du dispositif lorsque l'état du filtre passe en dessous d'un seuil de performances prédéterminé.
Une mise en oeuvre préférée de l'invention prévoit une annulation d'alarme. L'annulation d'alarme sera de préférence limitée à un temps prédéterminé.
Dans une autre réalisation, le moyen de détection est donné par un débitmètre associé au filtre qui mesure le débit du liquide passant dans le filtre.
Dans une autre réalisation encore, le moyen de détection est donné par un capteur de pression qui mesure la pression du liquide passant dans le filtre. Le capteur de pression sera de préférence un capteur de pression différentielle placé en dérivation sur le filtre et qui mesure la chute de pression du liquide passant dans le filtre.
Une autre réalisation prévoit un réservoir d'adjuvants connecté au réservoir de liquide de traitement, une vanne de sortie du réservoir d'adjuvants dont le fonctionnement
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est conditionné par les moyens de contrôle pour réguler l'ajout d'adjuvants du réservoir d'adjuvants au réservoir du liquide de traitement.
Une autre réalisation prévoit des moyens de détection de la concentration des produits chimiques désirables dans le liquide de traitement, ces moyens étant connectés au dispositif de contrôle qui contrôle l'ajout d'adjuvants au réservoir de liquide pour maintenir la concentration des produits chimiques désirables du liquide de traitement dans des limites souhaitées prédéterminées.
Dans une autre réalisation, un capteur de température est installé pour mesurer la température du liquide de traitement, le capteur de température étant relié au dispositif de contrôle.
Des moyens de régulation de la température qui maintiennent la température du liquide de traitement dans des limites souhaitables prédéterminées peuvent être prévues pour la facilité.
Dans une autre réalisation, le filtre est adapté pour extraire les bromures solubles du liquide de traitement.
Le filtre est de préférence un filtre de tête fin positif.
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Dans une réalisation fortement préférée, le filtre est un filtre à deux étages dont le premier extrait la gélatine du liquide de traitement et le second, en aval du premier étage, arrête les bromures solubles contenues dans le liquide de traitement. L'insertion d'un conduit de dérivation entre les étages du filtre pour la régulation du débit du liquide passant dans le deuxième étage est préférée.
Dans une autre mise en oeuvre, le dispositif comprend en outre des moyens de récupération de l'argent résiduel du liquide de traitement comprenant une cellule électrolytique d'extraction électrolytique de l'argent du liquide, la cellule électrolytique disposant de moyens de détecter la concentration d'argent dans le liquide ainsi que des moyens pour ajuster la tension appliquée aux électrodes en fonction de la concentration d'argent détectée.
Préférentiellement, les moyens de détection de l'argent sont prévues pour détecter la concentration d'argent à des intervalles de temps prédéterminés. La mesure de la concentration d'argent par les moyens de détection en fonction du courant d'électrolyse généré est fortement souhaitable.
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Dans une mise en oeuvre fortement préférée, la cellule électrolytique comporte une cuve à électrolyte recevant le liquide de traitement qui constitue une solution électrolytique, une anode et une cathode placées dans la cuve, une entrée du liquide et une sortie du liquide et des moyens de détection du niveau du liquide dans la cuve ajustant la source de courant électrique appliqué à la cellule en fonction du niveau de liquide détecté dans la cellule.
L'invention sera plus facilement comprise par la description ci-après de certaines formes de réalisation, données uniquement à titre d'exemple, et en se référant aux dessins associées, dans lesquels ; la fig. 1 est une représentation schématisée d'un dispositif de traitement de développement selon l'invention ; la fig. 2 est un schéma de principe illustrant un dispositif de contrôle du dispositif ; la fig. 3 est une vue verticale d'un pavé de touches faisant partie du dispositif de contrôle ; la fig. 4 est une illustration schématisée du pavé de touches en service ;
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la fig. 5 est un schéma électrique du circuit électronique du dispositif de contrôle. la fig. 6 est une représentation schématisée d'un capteur de pression différentielle faisant partie du dispositif ;
la fig. 7 est la représentation schématisée d'un autre dispositif de traitement de révélateur ; la fig. 8 est la représentation schématisée d'un dispositif de traitement de fixateur ; la fig. 9 est un organigramme illustrant le fonctionnement du dispositif de traitement de fixateur ; la fig. 10 est une représentation schématisée d'une cellule électrolytique faisant partie du dispositif de traitement de fixateur ; la fig. 11 est une vue en coupe schématisée de la cellule ; la fig. 12 est la représentation schématisée montrant le dispositif de traitement de révélateur et le dispositif de traitement de fixateur en service traitant des liquides d'un dispositif automatique de développement de film ;
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la fig. 13 est la représentation schématisée d'un autre dispositif de traitement de révélateur ;
la fig. 14 est une vue verticale d'un boîtier faisant
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partie du dispositif de traitement : et la fig. 15 est une vue en coupe verticale du carénage.
En se référant aux dessins, et initialement les Figs. 1 à 6, ceux-ci représentent un dispositif de traitement de révélateur suivant l'invention généralement identifié par le chiffre de référence 1. Le dispositif 1 est destiné au traitement de liquide révélateur contenu dans un réservoir 2 d'un dispositif de traitement automatique de film. Une pompe 3 pompe le liquide du réservoir 2 à travers un filtre 4 qui en extrait des substances indésirables et retourne le liquide filtré au réservoir 2.
Dans le cas présent, le filtre 4 est un filtre de tête positif de 10 microns retenant les bromures solubles contenues dans le révélateur. Les moyens de détection 5 surveillent l'état du filtre 4. Un dispositif de contrôle 6 est connecté à la pompe 3, aux moyens de détection 5 et à une alarme 7 qui est actionnée pour signaler le colmatage du filtre 4.
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Les moyens de détection 5 peuvent être équipés d'un ou de plusieurs débitmètres de mesure du débit du liquide passant dans le filtre 4. Dans une configuration préférée (cfr. fig. 6), les moyens de détection 5 utilisent un capteur de pression différentielle 10 installé en dérivation sur le filtre 4. Lorsque la pression différentielle du filtre 4 atteint une valeur prédéterminée, une alarme est déclenchée signalant le colmatage du filtre 4.
On utilisera de préférence un capteur de pression à semi-conducteurs dont l'élément détecteur est composé de quatre résistances piézo-électriques pratiquement identiques incrustées dans la surface d'un mince diaphragme rond en silicone 11. La pression du liquide fait fléchir le diaphragme 11 produisant une contrainte dans le diaphragme 11 et à fortiori dans les résistances incrustées. La valeur des résistances variera en fonction de la pression appliquée au diaphragme 11. Une variation de pression est donc convertie en variation de résistance. Les résistances sont interconnectées en pont de Wheatstone à quatre branches actives. Le signal de sortie généré par le pont complet a une tension proportionnelle à la pression appliquée.
Etant donné que les sédiments s'accumulent dans le filtre 4, la pression différentielle du filtre 4 croît proportionnellement. Le résultat est un signal de sortie croissant qui peut être visualisé sur un afficheur. Lorsque la pression différentielle atteint un niveau prédéterminé de débit minimum acceptable de révélateur passant par le
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filtre 4, l'alarme 7 est actionnée.
Les figs. 2 à 5 montrent le contrôleur de façon plus détaillée. Le contrôleur 6 utilise un microprocesseur 15 qui pilote le fonctionnement du dispositif. Le microprocesseur est connecté sur le bus système 16. Un convertisseur analogique-numérique 17 est connecté sur le bus 16. Les signaux en provenance de chaque capteur de pression différentielle 10 sont appliqués au convertisseur analogique-numérique via le multiplexeur analogique 18. Quoique non utilisé dans cette réalisation, l'application via le multiplexeur analogique 18 d'un signal provenant d'une cellule électrolytique de concentration 19 (associée à un dispositif de traitement du fixateur décrit plus loin) et d'un capteur optionnel de température 20 (de mesure de la température du liquide de traitement).
Un afficheur LCD 22 (LED en option), un pavé de touches 23 et un décodeur de touches 24 sont également connectés au bus 16. Le pavé de touches 23, illustré à la fig. 3, comporte une touche Mode 25, une touche Haut 26, une touche Bas 27 et une touche Enter 28. Ainsi que le montre la fig.
4, des pressions successives sur la touche Mode font défiler à l'afficheur 22 les divers paramètres mesurés. Le premier élément 30 de la séquence d'affichage est le nom du dispositif. Une pression sur la touche Mode 25 commute l'afficheur sur l'affichage de débit 31 de filtre qui
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permet à l'opérateur de visualiser les débits d'un ou de plusieurs filtres 4 du dispositif. Une nouvelle pression sur la touche Mode 25 fait apparaître un troisième élément d'affichage 32 qui montre le seuil d'alarme de faible débit. Ce seuil peut être modifié facilement en actionnant, suivant le cas, les touches Haut 26 ou Bas 27 validant la nouvelle valeur du seuil par la touche Enter 27. L'élément affiché suivant est une fonction d'annulation d'alarme 33.
Les deux éléments suivants 34 et 35 de la séquence sont réservés à la première mise en service du dispositif par le technicien qui peut ainsi vérifier le bon fonctionnement de toutes les fonctions du dispositif. Les affichages 34,35 sont ensuite retirés de la séquence. L'affichage d'annulation d'alarme 33 est suivi par l'affichage 37 permettant à l'utilisateur d'afficher la concentration d'argent dans la solution du fixateur. Celui-ci est redondant pour le dispositif de développement mais sera utilisé dans le dispositif de traitement du fixateur décrit plus loin. L'affichage suivant 38 permet à l'utilisateur d'afficher la durée de fonctionnement du dispositif.
Cet affichage est suivi d'un affichage 39 de la quantité d'argent qui, à nouveau, ne fonctionne que dans le dispositif fixateur décrit plus loin et affiche la quantité d'argent récupéré dans la solution de fixation.
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Lorsque le débit du révélateur dans le filtre 4 devient inférieur au seuil d'alarme prédéterminé, le contrôleur actionne l'alarme 7. L'alarme 7 peut être coupée par l'utilisateur en pressant simultanément une des touches 25, 26, 27,28 du pavé de touches 23. Cette action initialise un temporisateur de 8 heures qui met l'alarme 7 hors service pour une durée de 8 heures. Si après cette période la condition d'alarme est toujours présente l'alarme 7 sonne à nouveau.
L'utilisateur ne peut déconnecter l'alarme 7 que trois fois après quoi elle fonctionnera en continu jusqu'à la disparition de la condition d'alarme.
Un connecteur d'extension 42 et un port série 43 sont également connectés sur le bus dispositif 16.
Le microprocesseur 15 pilote l'opération d'un relais d'alarme 46 et un relais de pompe 47 de la pompe 3. Quoique non utilisé dans le dispositif de traitement du révélateur 1 mais associé au dispositif de traitement du fixateur qui sera décrit plus loin, le microprocesseur 15 peut également piloter les courants d'essai, fort, faible et moyen d'une cellule associée au dispositif de traitement du fixateur.
Un ou plusieurs détecteurs optiques de niveau à contacts de la cellule électrolytique peuvent être raccordés au microprocesseur 15.
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Il sera apprécié que le progiciel d'opération du dispositif peut facilement être changé si nécessaire pour adapter le dispositif aux besoins particuliers rendant ainsi le dispositif très souple. En service, le liquide révélateur est acheminé du réservoir 2 par la pompe 3 en passant par le filtre 4 qui retient les substances indésirables du révélateur et le liquide filtré est ensuite renvoyé dans le réservoir 2 par le pompe 3. Lorsque l'alarme reste activée en permanence après trois annulations, la pompe 3 est également arrêtée. La pompe est également arrêtée par le contrôleur 6 dans le cas où le débit du filtre 4 deviendrait inférieur au niveau prédéterminé.
Il est également envisagé que le microprocesseur 15 puisse être connecté au dispositif automatique de traitement de film pour arrêter le dispositif automatique de traitement de film lorsque la pompe 3 est arrêtée.
La fig. 7 montre un autre dispositif de traitement de révélateur 60. Les éléments similaires à ceux décrits plus haut sont indiqués par les mêmes numéros de référence. Dans ce cas ci, le dispositif de recyclage du révélateur utilise un filtre à deux étages c. à. d. un filtre primaire 62 en polypropylène de 20 microns et un filtre secondaire de tête positif 63 de 10 microns. Inséré entre les filtres 62,63 se trouve un répartiteur de débit, dans le cas présent, une vanne à trois voies 64 qui divise la solution de révélateur en amont du filtre secondaire 63 permettant un tiers de la
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solution de passer par le filtre secondaire 63 tandis que deux tiers de la solution passent par une dérivation 65 où ils se mélangent à la sortie du filtre secondaire 63 pour retourner au réservoir de révélateur 2 via la pompe 3.
Des capteurs de pression différentielle 10 sont montés en dérivation de chaque étage des filtres 62,63 et connectés au contrôleur 6 qui affiche la quantité du liquide révélateur passant dans chaque étage de filtrage 62,63. Le contrôleur 6 actionne une alarme sonore et visuelle lorsque le débit dans chaque filtre 62,63 devient inférieur au débit prédéterminé signalant ainsi que le filtre 62,63 doit être changé. Les seuils d'alarme 76,68 des filtres sont ajustés à l'aide du pavé de touches 23 du contrôleur 6 comme décrit plus haut. La diminution du débit dans un des filtres 67,68 en dessous du débit prédéterminé provoque un changement d'état de la sortie d'un comparateur. Ce signal est appliqué à une porte temporisée. La porte conditionne l'activation de l'alarme sonore en fonction de l'état actif ou inactif du temporisateur.
Dans le cas normal lorsque le temporisateur est inactif, l'alarme est activée dès qu'une condition d'alarme apparaît. Lorsque l'opérateur actionne une des touches 25,26, 27, 28 du pavé de touches du contrôleur 6 l'alarme sonore est désactivée pour la durée de temporisation. Le temporisateur est normalement réglé pour une durée de 6 à 8 heures suivant la calibration.
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Un réservoir d'adjuvant 70 est relié par une vanne de régulation 71 à un circuit de circulation 72 en aval des filtres 62,63. Ceci permet l'injection de produits chimiques concentrés pour rétablir les produits chimiques du révélateur consommés pendant le traitement du film. La vanne de régulation 71 est pilotée par le contrôleur 6. Le contrôleur 6 peut être connecté au dispositif de traitement automatique du film pour mesurer la quantité de film traité, le contrôleur 6 pilotant alors l'injection de l'adjuvant proportionnellement au débit du film.
En service, au fur et à mesure que le révélateur est utilisé, le révélateur du réservoir 2 du dispositif automatique de traitement de film circule dans le dispositif de traitement du révélateur 60 et retourne au réservoir 2. Le filtre primaire 62 sépare de la solution les particules en suspension telles que les précipités gélatineux tandis que le filtre secondaire 63 extrait les bromures solubles.
La fig. 8 montre plus particulièrement un dispositif de traitement du fixateur 80 selon l'invention. Le dispositif de traitement de fixateur 80 est similaire au dispositif de traitement de révélateur décrit ci-dessus et les éléments constitutifs similaires sont indiqués par les mêmes numéros de référence. Le dispositif 80 comprend une cellule électrolytique, décrite plus loin, en passant par laquelle
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l'argent contenu dans la solution de fixateur épuisée est récupéré de la solution par procédé électrolytique. Un filtre à charbon 82 est situé en aval de la cellule. Un capteur de pression différentielle 10, monté en dérivation du filtre 82, est connecté au contrôleur 6 pour afficher le débit du fixateur passant par le filtre 82. Le contrôleur 6 pilote également le fonctionnement de la cellule 81.
En aval du filtre 82 se trouve une pompe 3 qui alimente en fixateur, provenant d'un réservoir 85, un dispositif de traitement automatique de film, passant la solution par la cellule 81, par le filtre 82 et la retourne vers le réservoir 85. Similaire au dispositif de traitement du révélateur, un réservoir d'adjuvant 84 est relié par une vanne de régulation au circuit de circulation 89 du fixateur pour injecter dans la solution les adjuvants chimiques concentrés pour rétablir les produits chimiques consommés par le traitement. L'injection d'adjuvant est ici également pilotée par le contrôleur 6 qui peut piloter l'ajout d'adjuvant proportionnellement à la quantité de film traité par le dispositif automatique de traitement de film.
La cellule 80 peut avantageusement être pilotée pour régler la concentration d'argent dans la solution de fixateur entre 0.1 et 10 g/l. La concentration de l'argent peut donc ainsi être maintenue à tout niveau souhaité comme p. e. 1 g/l. Ceci est un avantage puisqu'autrement la concentration
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d'argent pourrait atteindre 4 à 9 g par litre et même davantage. Le film traité passe dans le fixateur et puis dans l'eau de lavage. Le dispositif, objet de la présente invention, maintenant la concentration d'argent à un niveau relativement faible, réduit la pollution en minimalisant le passage de l'argent dans l'eau de lavage.
Un organigramme de fonctionnement du dispositif de traitement de fixateur est donné par la fig. 9.
Les figs. 10 et 11 montrent la cellule 81. La cellule 81 comprend une cuve à électrolyte 90 pour accueillir la solution de fixateur. La cuve 90 est pourvue d'un raccord d'entrée 91 du fixateur du côté du fond de la cuve 90 et d'un raccord de sortie 92 du fixateur situé en haut de la cuve 90. Un détecteur optique de niveau 52 (déjà mentionné en se référant à la fig. 2), situé près du bord supérieur de la cuve 90, est connecté au microprocesseur 15 qui détermine le courant électrique appliqué à la cellule 81 en fonction du niveau du liquide dans la cellule 81. Aucun courant est appliqué à la cellule 81 et aucun essai peut être effectué aussi longtemps que le capteur optique de niveau 52 ne détecte du liquide. Si le liquide n'atteint pas le détecteur de niveau dans les 15 minutes qui suivent la mise en marche du dispositif, l'alarme 7 est actionnée.
Si la condition d'alarme reste présente plus de 24 heures, le dispositif est arrêté.
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Une barre de carbone faisant office d'anode 93 est placée au centre de la cuve. Une cathode 94 en acier inoxydable est fixée dans la cuve 90 séparée de l'anode associée 93. La fig. 11 montre que l'anode 94 est formée d'une tôle pliée en forme de C. Des câbles électriques (non illustrés) assurent la connexion de l'anode 93 et de la cathode 94 à une alimentation pilotée par le microprocesseur 15.
Le microprocesseur 15 de l'unité de contrôle 6 (fig. 2) gère le fonctionnement de quatre pilotes de courant, c. à. d. un pilote de courant fort 48, un pilote de courant moyen 49, un pilote de courant faible 50 et un pilote de courant d'essai 51, tous reliés à la cellule 81. Le convertisseur analogique-numérique 17 relie le microprocesseur 15 à la cellule 81.
En service, un courant est envoyé dans la cellule 81 qui génère une tension destinée au convertisseur analogique-numérique 17. Le microprocesseur évalue le signal numérique et change, si nécessaire, l'affichage de la concentration d'argent dans le fixateur sur l'afficheur 22.
En se référant maintenant à la fig. 12, on représente un équipement automatique de traitement de film 100 auquel sont couplés un dispositif de traitement de révélateur 60
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et un dispositif de recyclage de fixateur 80 selon l'invention. Le dispositif de traitement de film 100 comprend un réservoir à révélateur 2 et un réservoir à fixateur 85 respectivement pour les solutions de révélateur et de fixateur utilisées pour le traitement du film. Une cuve d'eau de lavage classique 109 fait également partie du dispositif de traitement de film 100.
Pendant le fonctionnement du dispositif de traitement 100, du révélateur du réservoir 2 circule dans le dispositif de traitement de révélateur 60 et retourne dans le réservoir à révélateur 2 pour régénérer le révélateur usagé et le fixateur circule de façon similaire dans le dispositif de traitement de fixateur 80 puis retourne vers le réservoir à fixateur 85. Ceci permet de minimaliser l'ajout de révélateur dans le réservoir 2 et de fixateur dans le réservoir 85, réduisant ainsi la consommation de produits chimiques dans le dispositif de traitement 100. Des trop-plein 110, 111 montés sur les réservoirs 2,85 déversent respectivement l'excédant de révélateur et de fixateur.
La fig. 13 illustre un autre dispositif de traitement de révélateur 120 qui ressemble fortement au dispositif de traitement de révélateur de la fig. 7 et les éléments constitutifs similaires sont identifiés par les mêmes numéros de référence. Dans cette version, des débitmètres 122 montés en aval de chaque filtre remplacent les capteurs
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de pression différentielle et mesurent le débit du révélateur. Tous les débitmètres sont connectés au contrôleur 6.
Les Figs. 14 et 15 représentent le carénage 130 associé à chacun des dispositifs de traitement. Le carénage 130 est en matière plastique et les divers éléments de chaque dispositif sont montés à l'intérieur du carénage 130.
Il est envisageable qu'un dispositif de blanchiment puisse être installé similaire au dispositif de traitement de fixateur excepté qu'un courant de cellule plus important sera nécessaire pour extraire l'argent du liquide de blanchiment.
Un dispositif de traitement de l'eau de lavage mettant en oeuvre des moyens de destruction d'algues qui ont tendance à se développer dans l'eau de lavage est également envisageable. Ces moyens peuvent comprendre un digesteur anaérobie ou, alternativement, un ioniseur générateur d'ozone qui pétille dans l'eau de lavage pour détruire les algues, bactéries, etc.
Il sera apprécié que le dispositif de recyclage de révélateur et le dispositif de recyclage de fixateur selon l'invention réduisent favorablement la consommation de
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produits chimiques du dispositif automatique de traitement de film en recyclant efficacement les solutions de révélateur et de fixateur.
Il sera apprécié que l'invention ne se limite pas aux réalisations décrites ici et que celles-ci peuvent être différentes tant dans leur construction que dans les détails.