<Desc/Clms Page number 1>
Housse pour le séchage de peaux.
La présente invention concerne une housse utilisable dans le processus de séchage de peaux (fourrures), où les peaux fraîches sont disposées sur une planche généralement légèrement pointue et adaptée au type de peau en question et prévue pour amener, par des canaux et des échancrures ou découpages dans la planche, un courant d'air conditionné en contact avec le côté intérieur des peaux, la housse ayant la forme
EMI1.1
d'un sac allongé en ma". d'un sac allongé en matériau absorbant la graisse et perméable à l'air.
Ces housses remplissent plusieurs buts, à la fois parce qu'elles protègent la planche contre les salissures du côté intérieur de la peau et qu'elles contribuent au séchage de la peau en absorbant sa graisse.
Les housses connues sont faites de papier relativement grossier et ont le plus souvent la forme de tubes légèrement coniques entourant la partie centrale de la planche mais non sa partie extrême. Cette forme de réalisation est une conséquence nécessaire du fait que le papier présentant les propriétés nécessaires de solidité et d'absorption n'est pas suffisamment poreux ou perméable à l'air pour que le courant d'air passant à travers la planche peut puisse pénétrer à traver la housse et venir en contact avec le côté intérieur de la peau. La housse doit, par conséquent, être plus courte que la planche elle-même afin que quelques uns de ses orifices d'air puissent ainsi être dégagés. L'air peut alors circuler entre le côté intérieur de la peau et le côté extérieur de la housse.
En vue d'établir des conditions de ventilation raisonnables, les housses connues se terminent typiquement au niveau de la base de la queue de la peau montée, ce qui veut dire qu'il est nécessaire d'appliquer ici une pièce séparée dite
<Desc/Clms Page number 2>
"papier de queue"afin de protéger la partie de la planche se trouvant vis-à-vis de la queue ouverte. Il faut attacher ladite pièce de papier séparément ce qui rend le processus de mise en place difficile et le prolonge.
Comme mentionné ci-dessus, l'un des buts de la housse est de protéger la planche contre salissures telles que restes de chair, de sang etc. provenant du côté intérieur de la peau. Le dégagement nécessaire de la planche entrave ce but, étant donné qu'il implique justement un contact direct entre le côté intérieur de la peau et la planche. Ceci implique, d'une part, que la planche se salit et, d'autre part, qu'il faut nettoyer la planche après emploi, ce qui demande du temps et implique une augmentation des coûts.
Afin de résoudre le problème de l'enveloppement incomplet, on a proposé, selon la demande de brevet internationale NO PCT/FI85/00049 (publication NO W086/00091, de préparer un sac de protection s'adaptant à la planche de séchage ou de manière qu'il se forme lui-même autour de celle-ci. Ce sac connu consiste en deux bandelettes de papier qui au moyen de cordons adhésifs sont collées le long des bords de la planche. En vue de l'adaptation à l'extrémité pointue de la planche de séchage, le sac est en plus formé soit avec
EMI2.1
"les un nombre de cordons adhésifs secondaires parallèles aux bords de la planche et qui par enfilage de la planche sont déchirées séparément sur une longueur correspondant aux rebords de l'extrémité pointue ou avec un cordon adhésif essentiellement semblable à l'extrémité pointue.
En plus des complications de fabrication qu'implique l'emploi de cordons adhésifs secondaires ou façonnés, cette disposition présente l'inconvénient qu'il y aura, autour de l'extrémité pointue de la planche de séchage, des pans qui par suite de la rigi-
<Desc/Clms Page number 3>
dite naturelle du papier doivent être repliés sur l'extrémité pointue, avant que la peau non-traitée soit placée autour de la planche de séchage. Dans le cas où l'adaptation à la planche de séchage est effectuée en arrachant des cordons adhésifs parallèles, il se produira, de plus, souvent des difficultés pour l'enlèvement du sac parce que celui-ci, à cause de restes de matière adhésive, se colle partiellement à la planche.
Par ladite forme de sac proposée on peut préparer des sacs individuels en arrachant d'un rouleau, des sacs de la même longueur et ayant lesdits cordons adhésifs séparés par des perforations transversales.
Malgré la possibilité d'adaptation recherchée, ladite forme de sac ne résoud pas un autre inconvénient des housses connues qui consiste en ce que celles-ci ne sont pas élastiques ou flexibles et ne peuvent alors pas s'adapter facilement aux tailles différentes des planches, telles que celles utilisées p. ex. pour des peaux de visons mâles et femelles, respectivement.
En conséquence, i. l est nécessaire d'acheter et d'avoir en stock autant de tailles de housses qu'il y a de planches et il faut s'assurer que la tailles correcte est choisie toutes les fois que l'on applique une housse sur une planche.
Une housse selon l'invention se distingue des housses connues en ce qu'elle a la forme d'un tube de largeur uniforme de matériau souple façonnable et élastique, qui est perméable à l'air de façon essentiellement homogène et possède une certaine élasticité naturelle, p. ex. des fibres non-tissées en polypropylène.
De même que pour ladite forme proposée, on obtient, du fait que la housse est en soi perméable à l'air, qu'elle peut couvrir la planche entière et ainsi protéger celle-ci contre les salissures, ce qui rend inutile le nettoyage de la planche chaque fois elle a
<Desc/Clms Page number 4>
été utilisée ou pour le moins réduit la nécessité d'un nettoyage éventuel. On obtient en même temps une absorption efficace de la graisse de la peau, car la housse est maintenant bien en contact avec le côté intérieur de la peau entière. Une conséquence favorable est en outre qu'il sera plus facile de retirer la peau de la planche après séchage achevé, parce que la peau n'a pas la possibilité d'adhérer à la planche.
En vertu de la perméabilité uniforme à l'air de la housse, on obtient, de plus, à la différence de matériaux en papier du type utilisé dans les housses conventionelles ainsi que dans ladite forme proposée, une répartition d'air améliorée pendant le processus de séchage et ainsi un séchage plus égal des peaux. Cependant, l'invention entraîne en particulier l'avantage qu'il est possible, dans certaines limites, de ne faire usage que d'une taille de housse, parce que la housse façonnable,
EMI4.1
- à des tail'Les flexible et élastique s'dapte facilement à des tailles différentes de planche. Si la largeur de la planche est un peu plus grande que la largeur de la housse à l'état non tendu, la housse s'élargit un peu, tandis qu'à l'inverse la housse en forme de sac forme des plis souples autour de la planche et ainsi s'y façonne étroitement.
En raison de l'aptitude de la housse à se fa-- çonner et de son élasticité ainsi que de sa forme en tube de largeur uniforme on obtient l'avantage de rationalisation supplémentaire que les housses peuvent être fournies sous forme de tubes"sans fin"sur bobines au lieu de housses individuelles de longueurs prédéterminées à arracher au moyen de perforations.
Selon un mode d'exécution de la housse, les housses individuelles selon l'invention sont, dans ce but, obtenues par découpe d'une bobine à une longueur désirée et fermeture transversale à l'une des extrémi- tés de la longueur découpée. Lors de l'emploi, on peut
<Desc/Clms Page number 5>
alors dérouler une longueur convenable de tube, la couper et la fermer et la housse est ensuite prête à l'emploi. La fermeture et la découpe peuvent être effectuées de manière avantageuse quelconque, en utilisant, pour la fermer, par exemple du ruban adhésif, des agrafes ou le soudage à chaud.
L'invention va maintenant être décrite de manière plus détaillée, en référence au dessin quelque peu schématique, montrant une planche avec une housse selon l'invention et une peau, cette dernière étant pour plus de clarté omise de la moitié droite du dessin.
Comme on peut le voir, une peau 1 à sécher est enfilée sur une planche 2 légèrement pointue qui avant la mise en place de la peau est couverte d'une housse
EMI5.1
2, fa4te de 3 allongée, selon l'invention. La planche 2, faite de -rale 4 contibois, comporte une fente ou rainure centrale 4 conti- nue qui d'un point prés de la pointe de la planche s'étend pratiquement sur la longueur entière de la peau. La rainure 4 communique avec des échancrures 5 à peu près semi-circulaires s'étendant des bords latéraux étroits de la planche et parallèlement au plan de la planche. Le courant d'air est amené comme illu-
EMI5.2
cube central 7 stré par la flèche 6 à travers un tube central 7 inséré dans la bouche de la peau et la housse et ressort par la fente 4. L'air se répartit ainsi le long de la planche par les échancrures 5 et la fente 4 elle-même.
La housse 3 ayant la forme d'un sac ou d'un
EMI5.3
-té m4 bas allongé est enfilée par l'extrémité mince de la planche et fixée à l'état tendu près de l'extrémité large de la planche au moyen de pointes 8 ou d'autre
EMI5.4
ce de f ibres en manière convenable. La housse est faite de fibres en polypropylène non-tissées et en vertu de son élasticité naturelle, elle s'adaptera à la taille de la planche en question.
<Desc/Clms Page number 6>
Pour plus de clarté la peau est, dans le dessin, montrée comme entourant la planche de façon lâche. En pratique, la peau épouse pourtant étroitement la planche 2 et la housse afin d'obtenir, d'une part, le contact nécessaire avec le côté intérieur de la peau pour l'absorption de la graisse dans la housse et, d'autre part, parce que la planche 2 doit aussi jouer
EMI6.1
le rôle de planche de dis4U le rôle de planche de distension. La peau 1 est, de manière conventionelle non-montrée, fixée à la planche 2.
La housse selon l'invention ne doit nécessairement pas être faite en fibres de polypropylène, car d'autres matériaux ayant des propriétés similaires quant à la perméabilité à l'air, la flexibilité de conformation et l'élasticité naturelle peuvent être utilisée de même.