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Procede et dispositif pour donner une courbure a une feuille de matière thermoplasticrue et fabrication de panneaux feuilletés comprenant une telle feuille.
La présente invention concerne un procédé pour donner une courbure prédéterminée ä une feuille de matière thermoplastique dans lequel une telle feuille thermoplastique est bombée en la plaçant contre une face d'un moule de bombage ayant une surface de la courbure voulue, en chauffant la feuille thermoplastique et en la faisant ou en la laissant prendre la forme de la dite surface. L'invention concerne egalement un dispositif pour donner une courbure prédéterminée ä une feuille de matiere thermoplastique.
Des panneaux feuilletés verre-plastique sont souvent utilises lorsque le panneau est susceptible d'être soumis ä l'impact. Des feuilles thermoplastiques situees ä l'interieur d'un tel panneau peuvent absorber de l'energie lors d'un impact contre le panneau, protégeant ainsi de manière efficace l'espace situe derrière un tel panneau utilisé en guise de fenetre. Une feuille thermoplastique constituant un feuillet exterieur du panneau servira ä empecher que des fragments de verre se detachent du panneau si celui-ci casse, réduisant ainsi le risque de blessure par des éclats de verre. Des panneaux courbes de ce type peuvent etre utilisés en tant que parebrise ou autre vitrage de vehicules de différents types, notamment d'avions et d'automobiles.
Il est evidemment bien connu d'utiliser un film flexible mince de matiere adhesive thermoplastique, teile que du polyvinylbutyral, pour former un vitrage feuillete, mais il existe une tendance accrue d'utiliser aussi des matières thermoplastiques plus rigides puisque celles-ci presentent des propriétés de resistance ä l'impact appréciables. De tels panneaux sont parfois évoqués sous le nom de "vitrages anti-agression" ou de "vitrages anti-balles", et ils peuvent offrir une protection contre le tir d'armes
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ä feu.
Les polycarbonates et les polymetacrylates sont des exemples de matière thermoplastiques relativement rigides. Le fait que ces matières sont beaucoup plus raides que les matieres qui sont habituellement assemblees au verre par feuilletage, telles que le polyvinylbutyral, fait apparaltre un probleme considerable : si la matière thermoplastique n'épouse pas bien la forme d'une feuille de verre bombée ä laquelle elle doit etre solidarisée, des forces reactives apparaltront dans la matière thermoplastique du panneau feuillete et tendront ä l'ecarter du verre et ä d61aminer le panneau.
Le problème est particu- lierement epineux lorsque le panneau feuilleté a un faible rayon de courbure et également autour des bords du panneau feuillette, oü les contraintes se concentrent. 11 est doublement malheureux ä cet égard que des parebrise de véhicules présentent souvent une courbure plus importante sur ou pres de leurs bords.
11 est de ce fait souhaitable de donner aux feuilles de matière thermoplastique une courbure predeter- minée voulue avant le feuilletage. La matière thermoplastique peut etre chauffée et on peut la laisser fléchir pour se conformer ä un moule de bombage de dimensions et de forme appropriées. Mais ceci ne resout pas le probleme de délaminage, spécialement autour du panneau, parce qu'on a remarqué que, lorsque la feuille de matière thermoplastique se refroidit apres bombage, ses bords ont tendance ä se recroqueviller, de sorte qu'elle ne se conformera pas ä la courbure voulue à cet endroit. Un tel manque de conformité augmente aussi les difficultés de formation d'une bonne liaison entre les feuilles dans un procédé de feuilletage.
Un tel recroquevillement peut disparaltre naturellement au cours du feuilletage, mais des contraintes résiduelles subsistent dans la matière thermoplastique tendant ä provoquer le délaminage autour des bords du panneau feuillete. Même si la feuille thermoplastique doit etre utillsée en tant que telle sans feuilletage, un tel
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recroquevillement des bords est indésirable parce qu'il provoque des distorsions optiques aux bords de la feuille, et 11 rend la pose en Chassis plus difficile.
Un des principaux objets de la présente invention est de ppermettre de donner une courbure prédéterminée a. une feuille de matière thermoplastique qui réduit, et dans des formes préférées de réalisation, qui elimine ce problème.
La presente invention concerne un procédé pour donner une courbure prédéterminée à une feuille de matière thermoplastique dans lequel une telle feuille thermoplastique est bombee en la plaçant contre une face d'un moule de bombage ayant une surface de la courbure voulue, en chauffant la feuille thermoplastique et en la faisant ou en la laissant prendre la forme de la dite surface, caractér1sé en ce qu'une telle feuille thermoplastique est surdimensionnée et est bombée en la plaçant contre un moule de bombage dont une portion de surface possede les dimensions et la courbure requises et est entourée d'une bordure, on chauffe la feuille thermoplastique et on la fait ou on la laisse prendre la forme de la dite portion de surface tandis que ses marges surdimenslonnes sont supportées par la dite bordure,
et on refroidit ensuite la feuille thermoplastique & une allure suffisamment lente pour maintenir une telle forme, et en ce que la feuille thermoplastique est ensuite mise ä dimension.
En opérant de cette manière, la tendance de la matière thermoplastique ä se recroqueviller sur ses bords est réduite, et 11 est beaucoup plus simple d'obtenir la courbure voulue sur la totalité de la feuille qui dolt être utilisée en tant que ou dans un vitrage. Un tel recroquevillement peut être limit6 & une bande peripherique relativement étroite qui est enlevée lors de la mise ä dimension, et peut même être entièrement éliminé. Dès lors, on obtient un degré de conformité tres élevé de la feuille thermoplastique ä la courbure prédéterminée requise, ce qui assure que la feuille thermoplastique est de la
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forme voulue pour faciliter le montage en chassis ou le feuilletage ultérieur, et réduit fortement la tendance au délaminage.
Un autre probleme peut survenir lorsqu'on bombe des feuilles thermoplastiques. On a remarqué qu'une certaine ondulation superficielle peut apparaltre dans la matiere thermoplastique après refroidissement, sauf Si la matière thermoplastique a pu se refroidir ä une vitesse très faible. Ceci implique un programme de production très lent qui est incompatible avec une fabrication ä échelle industrielle. Un tel profil ondulé augmente également les difficultés de formation d'une bonne liaison entre les feuilles dans un procédé ultérieur de feuilletage. De telles ondes peuvent disparaltre naturellement par pressage pendant le procédé de feuilletage, mais des contraintes résiduelles restent dans la matière thermoplastique, ce qui tend provoquer un délaminage, spécialement des bords.
Même si la feuille thermoplastique est ä utiliser en tant que telle, sans feuilletage, une telle ondulation est préjudiciable parce qu'elle provoque des distorsions optiques.
Des facteurs qui semblent rendre ce probleme plus aigu sont la conductibilité thermique relativement faible et le coefficient de dilatation thermique lineaire relativement élevé des matières thermoplastiques particulièrement concernees.
Le problème de l'obtention ou du maintien d'une qualité superficielle élevée de la matière thermoplastique tout en reduisant la duree requise pour le refroidissement pourrait donc être résolu en contrölant la vitesse de refroidissement que manière que toute irrégularité de la contraction de la feuille thermoplastique pendant son refroidissement après bombage puisse etre compensee par un ecoulement plastique ä l'intérieur de la matière. En d'autres termes, un refroidissement plus rapide peut etre toléré pendant que la matiere thermoplastique est plus chaude et plus molle, mais lorsque la matière se refroidit
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et devient plus visqueuse, la vitesse de refroidissement doit tre rédulte.
Certaines formes spécialement préférées de réallsation de l'invention reposent sur notre découverte que ceci est tout A fait inexact. Nous avons en fait découvert l'exactitude du contraire. Pour cette raison, dans les formes préférées de réalisation de l'invention, tandis que la matlère thermoplastique reste en contact avec la dite portion du surface du moule de bombage, on la falt ou la on laisse refroidir depuis son maximum de temperature pendant une première période Åa une premlere vitesse de refroidissement, et ensuite pendant une seconde periode ä une seconde vitesse de refroidissement qui est plus élevée que la première.
A notre grande surprise, nous avons trouvé que la vitesse de refroidissement est davantage critique lorsque la matlere thermoplastique est pres de la température maximum à laquelle elle est chauffée pour le bombage et que c'est ä de telles temperatures que la vitesse de refroidissement doit être le plus soigneusement contrôlé, alors que des vitesses de refroidissement plus élevées peuvent etre acceptées à des températures plus basses afin d'obtenir un temps de refroidissement total acceptable et d'obtenir une feuille thermoplastique de régularité superficelle acceptable. Ainsi qu'on l'a Signale, c'est le contraire de ce qu'on pourrait attendre, et nous ne pouvons à present en expliquer la raison.
Les avantages d'une conformatlon précise d'une feuille thermoplastique à une courbure prédéterminée sont particulièrement manifestes dans des cas où la feuille doit ensuite etre solidarisée ä une ou plusieurs autre (s) feuille (s) ayant la meme courbure pour former un panneau feuilleté, et des lors, dans son second aspect, l'invention concerne un procédé de fabrication d'un panneau feuilleté transmettant la lumière comprenant au moins une feuille incurvée de matlère thermoplastique solidarisée ä au moins une feuille incurvée en verre, ce procédé compre-
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nant le bombage des dites feuilles a une courbure prédé- terminee et leur solidarisation subsequente l'une à l'autre, caractérisé en ce qu'une telle feuille thermoplastique est incurvée par un procédé tel que déflni ci-dessus,
et en ce que la feuille thermoplastique et au moins une feuille incurvée de verre sont assemblees et l'assemblage est soumis ä des conditions de température et de pression pour effectuer la solidarisation des feuilles en un panneau feuilleté.
Avantageusement, la ou chaque dite feuille thermoplastique est mise ä dimension après solidarisation en un panneau feuilleté. Ceci facilite la découpe precise de la feuille de matière thermoplastique à la dimension et ä la forme correctes.
Une telle feuille thermoplastique peut être solidarisee entre deux feuilles de verre de même forme.
Dans ce cas, toutes contraintes résiduelles dans la matiere thermoplastique seront réparties sur l'une et l'autre des ses faces solidarisées. La concentration de contraintes ä tout point de la jonction verre/plastique sera des lors approximativement la moitie de ce qu'elle serait si la matiere thermoplastique était seulement solidarisée & une face d'une feuille de verre. L'invention est pour cette raison particulièrement avantageuse dans des proce- dés de fabrication d'un panneau feuilleté du type dans lequel de la matiere thermoplastique est exposée sur au moins une face principale du panneau.
De préférence, une telle feuille de verre et une telle feuille thermoplastique sont disposées de part et d'autre d'un film adhésif thermoplastique et une plaque de moulage incurvée en verre est mise en contact avec la ou chaque face exposée de matière thermoplastique, et l'assemblage ainsi formé est soumis ä des conditions de temperature et de pression telles que les feuilles de verre et de matière thermoplastique se solldarisent l'une & l'autre. L'emploi d'une telle plaque de moulage favorise une régularité de surface élevée de la matiere thermoplastique
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en contact avec elle.
Dans de telle formes de reallsation, on préfère que la ou chaque plaque de moulage incurvée en verre et la ou chaque feuille incurvée de verre destinee ä faire partie d'un panneau feuilleté solent assemblées et bombées en meme temps a la courbure voulue. Ceci constitue un moyen tres approprié de s'assurer que les deux ou toutes les feuilles de verre reçoivent la même courbure.
La matière thermoplastique peut avoir été mise en feuilles par extrusion. En general, des feuilles extrudées ont une qualité de surface assez pauvre et elles ne sont pas suffisamment planes pour permettre une vision sans deformation, ce qui les exclut de différents usages. Toute irrégularité d'épaisseur de la matière thermoplastique peut rendre un tel panneau feuilleté insatisfaisant au point de vue commercial et meme dangereux lorsqu'une bonne visibilité est importante, comme pour des parebrise de véhicules. Pour cette raison, il est connu de rectifier toute irrégularité de surface des feuilles thermoplastques en soumettant les feuilles ä un traitement de conditionnement de surface.
On a trouve que, meme si on peut rectifier beaucoup d'irrégularités de surface en chauffant la feuille thermoplastique de manière & la ramollir pendant qu'elle est soumise ä une pression entre une paire de plaques de moulage, une certaine ondulation de surface apparat néanmoins dans la matière thermoplastique apres refroidissement et remise ä la pression atmosphérique à la fin du traitement de conditionnement, même si on laisse la matiere thermoplastique se refroidir ä une vitesse très lente et si la matière thermoplastique n'adhere pas aux plaques de moulage avec lesquelles elle est en contact.
Ici encore, ce probleme est d'autant plus aigu que la difference entre les coefficients de dilatation thermique lineaire de la plaque de moulage et de la matière thermoplastique augmente, et il doit aussi être imputable à cette différence.
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Afin de résoudre ce problème, on préfère conditionner les surfaces d'une feuille thermoplastique par un procédé comprenant la prise en sandwich de la feuille thermoplastique entre une paire de plaques de moulage en verre et l'application au sandwich de conditlons de température et de pression de maniere ä ramollir la matière thermoplastique et ä executer le conditionnement requis des surfaces, et, avant d'enlever les dites plaques de moulage, faire ou laisser refroidir la matière thermoplastique depuis son maximum de temperature pendant une pre- miere période ä une première vitesse de refroidissement, et ensuite pendant une seconde période ä une seconde vitesse de refroidissement qui est plus élevée que la première.
Ceci permet également une réduction du temps de refroidissement nécessaire, et permet en même temps un degré élevé de régularité de la feuille thermoplastique conditionnée en surface.
Nous mettons en evidence l'utilisation de plaques de moulage en verre parce qu'elle est particulierement avantageuse di fait de la commodite avec laquelle une telle plaque de moulage peut etre mise en forme tout en presentant une régularité de surface élevée, même si. la difference entre les coefficients de dilatation thermique du verre et de nombreuses matieres thermoplastiques concernées est assez importante.
On prefere specialement qu'une feuille de verre flotte constitue la surface de moulage de la ou de chaque plaque de moulage en verre. En raison de la maniere dont il est fabrique, le verre flotté a une régularité de surface tres élevée sans qu'un traitement ultérieur de surfaçage soit necessaire. L'emploi de verre flotte ayant une épaisseur nominale comprise entre 4mm et 8mm, par exemple 6mm, est spécialement recommandé parce que le verre flotte de cette épaisseur présente la meilleur qualité de surface.
Dans des formes de réalisation qui utilisent
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cette caractéristique préférée de l'invention, on préfère que plusieurs sandwichs constitues d'une feuille thermoplastique et de plaques de moulage en verre forment un sandwich multicouches, de sorte que toutes les feuilles thermoplastiques qui le constituent soient conditionnées simultanément. Ceci represente une utilisation plus efficace de l'installation et procure de la sorte un procédé plus economique.
Avantageusement, le traitement de conditionnement de surface est execute avant le bombage de la matiere thermoplastique. Ceci évlte la nécessité de fabriquer plusieurs plaques de moulage bombées ayant chacune la meine courbure prédéterminée. La matiere thermoplastique peut subir le conditionnement de surface ä plat, et ceci simplifie fortement le processus.
On a trouve que l'importance de la reduction de l'ondulation ou des contraintes irrégulières dans la matiere thermopastique par le contröle du refroidissement depend de la vitesse de refroidissement au cours des première et seconde perlodes de refroidissement, et aussi de la temperature à laquelle commence le refroidissement non contröle.
Pour cette raison, l'adoption d'une ou de plusieurs des caracteristiques préférées suivantes de l'invention est recommandée : la duree de la ou au moins une, et de preference chaque, première Periode de refroidissement est telle que la temperature de la matière thermoplastique tombe de 200c & 60oc ; la durée de la ou au moins une, et de preference chaque, première période de refroidissement est comprise entre 40 et 90 minutes ; la somme des durées de la ou au moins une, et de préférence chaque, première et seconde periode de refroidissement est comprise entre 90 et 150 minutes ;
la durée de la ou au moins une, et de préférence chaque, seconde période de refroidissement est telle que la temperature de la matière thermoplastique tombe de
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100"C ; la duree de la ou au moins une, et de preference chaque, seconde periode de refroidissement est telle que la température de la matière thermoplastique tombe de aooc.
Pour des raisons similaires, il est egalement avantageux d'adopter une ou les deux caractéristiques préférées suivantes : pendant la ou au moins une, et de preference chaque, première période de refroidissement, on fait ou on laisse refroidir la matière thermoplastique ä une vitesse
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qui ne depasse pas 20C par minute, et qui de préférence ne dépasse pas 1"C par minute ; et pendant la ou au moins une, et de preference chaque, seconde période de refroidissement, on fait ou on laisse refroidir la matière thermoplastique à une vitesse qui ne depasse pas 50c par minute, et qui de préférence ne dépasse pas 2, 5OC par minute.
On a trouvé que de telles vitesses de refroidissement sont tout-A-fait compatibles avec des rendements de production industrielle courants.
On notera que la matière thermopastique ne doit adherer ä la plaque de moulage ni au cours du traitement de conditionnemant de surface, ni au cours du traitement de feuilletage. Si l'émimination ultérieure de la plaque de moulage s'avere en fait toujours possible pratiquement, elle abimerait cependant quasi inévitablement la surface de la matière thermoplastique si une telle adherence se produisait. Certaines feuilles de matière thermoplastique n'adhérent normalement pas au verre pendant les traitements envisagés, à condition d'utiliser un enduit ou un adhésif particulier. D'autres matières peuvent adherer si on ne prend pas certaines précautions pour eviter cette adherence.
Afin d'empêcher l'adhérence de manlere süre, il peut donc être préférable que la ou chaque plaque de moulage en verre porte une couche anti-adhérente, par exemple d'un produit fluorocarbone tel qu'un fluoro-alkyl-
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sulfonate, spécialement avec radical alkyl C14 & C18.
Comme mentionné déjà ci-dessus, plusieurs problemes concernes par certaines formes de réalisation de la présente invention sont d'autant plus aigus que le coefficient de dilatation thermique lineaire de la matiere thermoplastique est plus élevé. Pour cette raison, des formes de réalisation de l'invention dans lesquelles le coefficient de dilatation thermique linéaire de la matiere de la ou d'au moins une feuille thermoplastique est au moins 43. 10-6 oc-l, c'est-Åa-dire environ 5 fois celui du verre sodo-calcique ordinaire, présentent une valeur commerciale particulièrement importante.
La valeur commerciale de ces formes préférées de réalisation de l'invention dans lesquelles la matière des feuilles thermoplastiques a un coefficient de dilatation thermique linéaire relativement élevé ne depend pas toujours uniquement de la resolution des difficultes dues ä l'importance de la contraction thermique. D'autres propri- etes de la matière thermoplastique doivent aussi Atre prises en consideration.
Dans certaines formes préférées de réalisation de l'invention, la ou au mois une feuille thermoplastique est une feuille de polycarbonate. Les polycarbonates ont, outre leur coefficient de dilatation thermique, des propiétés physiques particulièrement intéressantes qui justifient leur incorporation dans des panneaux feuilletés destinas ä différents usages, en particulier leur aptitude ä dissiper de l'energie en cas de rupture ou de tentative de rupture du panneau feuilleté. Des métacrylates presentent également de bonnes propriétés pour les buts poursuivis, ainsi que certains chlorures de polyvinyl et certains polyurethanes.
D'autres proprietes de la matière des feuilles thermoplastiques sont également importantes. Par exemple, une résistance élevée aux griffes revêt une importance commerciale considérable lors de la manipulation d'une feuille thermoplastique, par exemple avant son incorpora-
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tion dans un panneau feuillete, et spécialement pour toute surface exposee en matiere thermoplastique d'un panneau feuillete fini.
Quoiqu'il soit parfois possible de sélectionner la matière des feuilles thermoplastiques pour sa bonne resistance ä l'abrasion, en raison de sa dureté, 11 est en general plus aisé d'augmenter la durete superficielle de la feuille par application d'une couche appropriée, par exemple au moyen d'une résine synthétique qui peut, pour l'une ou l'autre raion, ne pas conveiilr pour former la totalité de l'épaisseur de la feuille. Pour cette raison, dans des formes préférées de réalisation de l'invention, la ou au moins une feuille thermoplastique porte au moins un revêtement superficiel qui est, ou que l'on peut traiter pour devenir, plus dur que la matière thermoplastique de cette feuille.
Dans de telles formes preferees de réalisation, il convient particulierement que ce traitement du/des revêtement(s) superficiel(s) soit effectué pendant le conditionnement de surface. Un tel traitement peut aussi être effectu6 pendant le bombage. Ceci évite la nécessité d'un traitement séparé, et realise donc une économie de temps et, dans le cas d'un traitement thermique, d'energie calorifique.
Un revatement superficiel de melamine est avantageux en raison de ses propriétés excellentes pour les buts que l'on poursuit. D : autres matières de revetement qui peuvent être avantageusement utilisées sont des résines polysiloxane et des resines polymérisables par faisceau d'electrons ou par ultra-violet, par exemple celles décrites dans la demande de brevet britannique n 2 131 324 A.
Avantageusement, la portion de surface du moule de bombage et la bordure du moule de bombage sont constituées d'éléments séparables. Cette disposition facilite la Separation du moule de bombage et de la feuille de matière thermoplastique mise en forme, et permet l'utilisation de matériaux différents pour les portions séparables du moule
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de bombage.
Les matériaux constituant les portions du moule de bombage ne sont pas critiques. La forme de la portion de surface du moule de bombage ayant les dimensions et la courbure voulues est cependant tres importante. De prefs- rence, la dite portion de surface du moule de bombage de dimensions et de courbure voulues est constituee par une face d'une feuille incurvée en verre. 11 est beaucoup plus facile d'obtenir avec du verre plutöt qu'avec toute autre mati-ere une portion de surface du moule de bombage de courbure précise et de haute qualité superficielle. La bordure peut etre réalisée en polytetrafluorethylene ou en bois, par exemple.
La forme de la surface de moulage du moule de bombage est particulièrement importante dans les cas oü les feuilles thermoplastiques doivent ensuite être solidarisées ä une feuille de verre incurvée. Si la matière thermoplastique doit se conformer de manlère precise au verre auquel on doit la solidariser, il est evident que cette portion du moule de bombage doit aussi s'y conformer de manière precise. La manière la plus simple de s'en assurer est que la dite portion de surface du moule de bombage de dimensions et de courbure voulues soit constituee par une face de la feuille incurvée en verre ä laquelle la feuille thermoplastique doit ensuite etre solidarisee.
Des formes de réalisation de l'invention incorporant cette caractéristique sont des lors préférées. L'adoption de cette caractéristique préférée implique que la surface de moulage du moule de bombage soit changée pour chaque feuille thermoplastique. Ceci n'est pas desavantageux, meme lorsqu'on fabrique des séries, par exemple, de parebrise devant être adaptés ä des automobiles de même modèle, et qui doivent pour cette raison avoir les mêmes dimensions et courbure nominales. En fait, dans la production d'une serie donnée de panneaux incurves destinés ä des parebrise de véhicules, on sait qu'on peut tolérer une petite variation de courbure d'un panneau ä
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l'autre.
Toutefois, on a remarque qu'une conformité préeise entre une feuille thermoplastique et une feuille de verre ä laquelle la feuille thermoplastique dolt être solidarisée est exigée et peut souvent être plus contraignante, et ceci justifie des lors l'utilisation en tant que forme de bombage de la feuille incurvée en verre ä laquelle la feuille thermoplastique doit être solidarisée.
Evidemment, pendant le bombage d'une serie de feuilles thermoplastiques ä la mêroe courbure nominale dans un tel cycle de production, 11 n'est généralement pas necessaire de changer la bordure de la forme de bombage.
De preference, on fait ou laisse la matlère thermoplastique prendre la forme d'une surface de moulage concave. On a trouvé que ceci simplifie l'obtention de la conformité de surface voulue.
11 est particulièrement important d'obtenir une bonne conformite sur les bords de la feuille thermoplastique après mise ä dimension. Afin de favoriser cette conformité, on prefere que la courbure de la bordure du moule de bombage soit plus forte que celle du bord de la portion de surface du moule de bombage de dimensions et de courbure voulues. De maniere surprenante, on a trouve que cette disposition donne les meilleurs résultats, meine lorsqu'on fait ou laisse la matière thermoplastique prendre la forme d'une surface de moulage concave.
La presente invention inclut une feuille de matière thermoplastique transmettant la lumière qui a été bombée par un procédé tel que decrit ci-dessus ; elle inclut un panne au feuilleté transmettant la lumière comprenant au moins une feuille de verre incurvée solidarisee à au moins une telle feuille bombee de matière thermoplastique, ainsi qu'un panneau feuilleté transmettant la lumiere fabriqué par un procédé tel que décrit ci-dessus.
La presente invention s'étend ä un dispositif pour donner une courbure prédéterminée à une feuille de matière thermoplastique, caractérisé en ce qu'il comprend une moule de bombage ayant une surface de dimensions et de
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courbure requises et une bordure, des moyens pour chauffer et ramollir une feuille thermoplastique de manière qu'elle se conforme à la dite surface de bombage, tandis que les bords de la dite feuille sont en partie supportés par la dite bordure, et des moyens pour permettre un refroidissement contrôlé de la feuille thermoplastique de maniere qu'elle conserve la forme de la surface de moulage du moule de bombage.
Ce dispositif offre une solution tres simple pour conformer une feuille de matière thermoplastique à une feuille incurvée en verre. La bordure de la forme de bombage peut être utilisée pour supporter une portion marginale d'une feuille thermoplastique de manière & la laisser se dilatater et se contracter librement lors de son chauffage et de son refroidissement, et en combinaison avec les moyens permettant le refroidissement contrôlé, elle permet le refroidissement plus uniforme de la feuille thermoplastique, reduisant ainsi le risque de distorsion de la feuille dü & une contraction irrégulière.
Avantageusement, la surface de moulage du moule de bombage est délimitée par une face d'une feuille incur- vée en verre. 11 est très facile de réaliser une forme de bombage incurvée en verre possédant une surface lisse de haute qualité. De préférence, la dite feuille de verre est une feuille de verre flotte. Le verre forme par le procédé de flottage a une qualité de surface particulierement bonne sans qu'il soit necessaire de lui faire subir des traitements de surface spéciaux.
Le moule de bombage a de préférence une surface de moulage concave. On a trouve qu'il est plus simple de conformer une feuille thermoplastique ä une face concave de courbure donnée plutöt qu'a une face convexe de meme courbure.
Dans des formes préférées de réalisation de l'invention, la courbure de la bordure est plus plus forte que la courbure du bord de la surface de moulage proprement dite du moule de bombage. On a trouve que cette
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disposition est particulièrement interessante lorsque la courbure qu'on desire donner ä la feuille thermoplastique a un rayon relativement petit, spécialement au voisinage des bords de la surface de moulage du moule de bombage, et lorsqu'on désire conferer une courbure gauche ä la feuille de matière thermoplastique.
La présente invention sera maintenant décrite plus en détails, au moyen d'exemples, en se référant aux dessins schématiques annexes dans lesquels :
La figure l est une representation d'une forme de réalisation d'un dispositif selon l'invention ;
La figure 2 est un graphique représentant des cycles de temperatures de deux procédés speciflques pour conformer une feuille de matière thermoplastique z une feuille incurvée en verre, selon la présente invention ;
La figure 3 est est une coupe schématique d'un dispositif pour conditionner la surface d'une feuille de matière thermoplastique avant de la conformer à une feuille de verre ;
La figure 4 est une coupe schématique d'un dispo- sitif pour solidariser un panneau feuilleté incurvé;
et
La figure 5 représente un cycle pression-temperature qui est utilise dans un exemple spécifique d'un procédé pour conditionner la surface d'une feuille de matière thermoplastique.
FIGURE 1
Dans la figure 1, un autoclave l contient un dispositif de chauffage de voüte 2 connecté ä une allmen- tation variable V. A l'interieur de l'autoclave 1 se trouve un dispositif de bombage qui est constitue de deux parties et est porté par plusieurs supports 3. La première partie du moule de bombage consiste en une feuille, de preference en verre, et de preference en verre flotte, qui délimite une surface de moulage 4 de dimensions et de courbure requises. Une bordure 5 entoure le bord de la feuille de verre constituant la surface de moulage 4. Une feuille de matière thermoplastique 6 est représentée, se
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conformant ä la surface de moulage 4 du moule de bombage et ä la surface de la bordure 5.
La périphérie de la surface de moulage 4 du moule de bombage est substantiellement contigüe ä la peripherie interne de la bordure 5 du moule de bombage ä la surface de travail de la forme de moulage, et la bordure 5 est disposee de telle maniere que le rayon de courbure de la bordure 5 du moule de bombage est plus petit que celui de la marge de la surface de
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moulage 4 du moule de bombage.
EXEMPLE 1 On desire conformer une feuille de polycarbonate ä la face concave d'une feuille de verre ayant une courbure prédéterminée voulue. La feuille de verre est placée dans le dispositif représenté ä la figure 1 pour constituer la surface de moulage 4 du moule de bombage, et une feuille plane, surdimensionnee de polycarbonate est déposée au-dessus de la surface de moulage 4 du moule de bombage et de la bordure 5. Le dispositif de chauffage 2 est ensuite mis en route, en prenant soln de s'assurer que la feuille de verre constituant la surface de moulage 4 et la feuille de polycarbonate 6 sont chauffées de maniere aussi uniforme que possible, et la feuille de polycarbonate est chauffée jusqu'à une température d'environ 1550C en environ deux heures un quart ainsi que l'indique la ligne continue de la figure 2.
Cette temperature est maintenue pendant environ une heure, ä la fin de laquelle le polycarbonate s'est affaissé et a épouse la forme de la feuille de verre constituant la surface de moulage 4 ; on réduit ensuite la puissance fournie au dispositif de chauffage 2 en agissant sur l'alimentation variable V, de sorte que le polycarbonate refroidit à partir de sa temperature maximum pendant une première periode d'environ une heure un quart a raison de 0. 50C par minute. L'alimentation est de nouveau réduite et on laisse le polycarbonate refroidir ä raison de 1"C par minute pendant une seconde periode de refroidissement, egalement d'une heure un quart.
Lorsque le polycarbonate a atteint la temperature
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de 50 C, on ouvre l'autoclave et on laisse le polycarbonate refroidir naturellement. Les bords surdimensionnes du polycarbonate sont ensuite decoupes à dimension. La feuille de polycarbonate a un degré très élevé de conformite avec la feuille de verre 4, meme sur ses bords.
En variante de cet exemple, on desire conformer le polycarbonate ä une face convexe d'une feuille incurvée en verre. Pour effectuer cette opération, la feuille incurvée en verre est bombée par une technique connue en soi en contact face ä face avec une seconde feuille de verre dont la face concave correspond a la face convexe de la première feuille. Dans ce cas, c'est la seconde feuille de verre qui est placee dans le dispositif de la figure 1 en tant que moule de bombage.
Dans une seconde variante de cet exemple, le polycarbonate est soumis à un chauffage plus rapide et reste plus longtemps à son maximum de température. Cette variante de procede est particullerement appropriee pour obtenir une courbure gauche et/ou de faibles rayons de courbure, et elle est représentée en trait interrompu dans la figure 2. La température du polycarbonate est portée à 140 C en une heure environ et ensuite ä 1550C en une demiheure. 11 reste ä cette température pendant environ deux heures et demie, et est ensuite soumis au cycle de refroidissement décrit ci-dessus.
FIGURE 3
La figure 3 représente un autoclave 7 dans lequel est disposé un sandwich comprenant une feuille 8 en matiere thermoplastique, par exemple en polycarbonate, disposée entre deux plaques de moulage planes 9 en verre, constituées de verre flotté de 6mm. Chaque plaque de moulage en verre 9 porte sur chacune de ses faces un revetement facultatif anti-adhésif constitue par exemple d'un fluoro-alkyl-sulfonate de potassium tel que FC129 de
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3M.
Un tel revêtement anti-adherent peut etre déposé par pulverisation ou par immersion.
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On notera que plusieurs sandwichs constitués d'une feuille thermoplastique telle que celle indiquee en 8 et de plaques de moulage en verre 9 portant sur chacune de leurs faces un revêtement anti-adherent peuvent former un sandwich multicouche, de sorte que toutes les feuilles thermoplastiques qui le constituent solent conditionnées simultanément.
Un tore en matière élastomère est fendu pour définir des levures 11 qui sont placées en contact avec les marges des plaques de moulage 9 (externes) de manière ä délimiteur un espace 12 autour des tranches du sandwich. Cet espace 12 est en communication avec une pompe ä vide (non représentée) via une canalisation 13. L'espace tintérieur 14 de l'autoclave 7 est connecte à une autre pompe (également non représentée) via une seconde canalisation 15. L'autoclave est pourvu de moyens de chauffage qui ne sont pas représentés sur le dessin.
EXEMPLE 2
Une feuille extrudée de polycarbonate de 6mm d'épaisseur nominale est assemblee entre des feuilles de verre flotté de 6mm d'épaisseur servant de plaques de moulage. Le verre est préalablement revêtu sur chacune Je ses faces d'un agent anti-adhérent. Le sandwich est placé ä l'interieur du dispositif représenté ä la figure 3 et est soumis aux cycles de température et de pression repre-
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sentes ä la figure 5.
La pression P14 (trait continu dans la figure 5), ä l'interieur 14 de l'autoclave, qui agit sur les faces principales du sandwich est augmentée pendant une période d'environ une heure de 105Pa jusqu'ä environ 13.105Pa, et elle est maintenue à cette valeur pendant environ 3 heures.
11 importe que la pression P14 sur les faces prin-cipales du sandwich soit exercée par un milieu fluide, tel que du gaz, plutöt que par calandrage ou par l'utilisation de toute forme de presse mécanique, parce que ceci assure une pression uniforme sur ces faces, ce
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qui, a son tour, conduit ä un traitement plus uniforme de la feuille de matiere thermoplastique.
La pression P13 (trait interrompu dans la figure 5) ä l'intérieur du conduit 13 est redulte ä environ 1333Pa de maniere ä éviter l'emprisonnement d'air entre le polycarbonate et les plaques de moulage, et est maintenue ä cette valeur basse pendant environ 2 heures, et elle est ensuite portee environ 13.105Pa, par exemple en ouvrant une communication entre les canalisations 13 et 15.
La temperature T (trait d'axe dans la figure 5) de la feuille de polycarbonate est elevee jusqu'à 140 C ä 150 C sur une periode de 75 minutes, et elle est maintenue à cette valeur pendant 30 minutes. On laisse ensuite refroidir le polycarbonate ä raison de 0, 5 C/mln pendant une premiere periode d'environ 60 minutes, et la vitesse de refroidissement est ensuite portee z envoron l C/min pendant une seconde periode de refroidissement d'environ 75 minutes.
A la fin de cette seconde periode de refroidissement, lorsqu'une durée totale de 4 heures s'est écoulée, la température du polycarbonate est environ 50oC, et ä ce stade, on laisse revenir la pression à l'intérieur de l'autoclave ä la pression atmosphérique et on laisse le sandwich, qui est & l'interieur, refroidir naturellement.
L'autoclave peut alors être ouverte apres environ 15 autres minutes, et le polycarbonate et les plaques de moulage peuvent être enlevés.
A la fin du procédé, l'épaisseur de la feuille de polycarbonate s'est rédulte ä environ 5mm et que sa surface est substantiellement plane, ce qui permet de voir tres clairement à travers elle.
La feuille de polycarbonate résultante est tout- ä-fait capable de satisfaire au test de distorsion optique décrit au "Moniteur Belge" du 4 fevrier 1981, pages 1165 ä 1170.
En variante de cet exemple, une face d'une feuille de polycarbonate est prérevêtue d'une résine melamine. La feuille de polycarbonate portant le revetement est
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ensuite soumise ä un traitement de conditionnement de surface substantiellement identique au cycle mentionné cidessus ; on trouve après ce traitement que le revêtement superficiel a polymerise in situ. Le revêtement superficiel resultant est plus dur et resiste mieux aux griffes que le polycarbonate non revetu. On obtient la meine regu- larité de surface.
La feuille de polycarbonate resultante conditionnée superficiellement est alors bombée A une courbure prédéterminée par un procédé tel que celui établi dans l'exemple 1.
Le produit du procédé de cet exemple convient parfaitement pour etre incorporé dans un vitrage feuille- té, par exemple en tant que feuillet exterieur de ce vitrage.
FIGURE 4
Un dispositif approprié pour solidariser un panneau feuilleté par unprocédé selon l'invention est illustra dans la figure 4. En falt, ce dispositif est. tres similaire ä celui illustre dans la figure 3, et on alloue les memes références numériques aux differentes parties du dispositif dans la figure 4 que dans la figure 3.
Un sandwich est constitue d'une feuille incurvée en verre 4, d'une feuille de matiere thermoplastique qui s'y conforme 6, et d'un film intermédiaire 16 de matière adhesive thermoplastique. On représente en traits interrompus un second film adhésif 17 entre la feuille de matière thermoplastique 6 et une seconde feuille incurvée en verre 18, pour solidariser, si nécessaire, cette seconde feuille de verre au panneau feuilleté ä former. Si la feuille de matière thermoplastique 6 doit constituer un feuillet externe du panneau feuilleté fini, le second film 17 de matiere adhesive est alors omis. La totalité du sandwich est assujettie au moyen d'un tore 10 et placée dans l'autoclave ainsi qu'on l'a décrit en se référant ä la figure 1.
La premlère feuille de verre 4 peut porter un revetement favorisant l'adhérence et la seconde feuille de
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verre 18 peut porter un revetement favorisant l'adherence ou un revêtement empêchant l'adherence, selon qu'elle doit ou ne dolt pas être solidarisée dans le panneau feuilleté, comme on le souhalte. En variante, la seconde feuille de verre 18 est omise.
On notera qu'on peut, par un procédé selon cet aspect de l'invention, solidariser en un panneau feuilleta autant de feuilles de matiere thermoplastique et de verre entre lesquelles sont insérées des films de matière adhesive, qu'on le désire. Seulement ä titre d'exemple, le sandwich ä solidariser en panneau feuilleta comprend un sous-ensemble consistant en quatre feuilles de verre entre lesquelles sont insérés seulement des films de matière adhésive, ce sous-ensemble etant pourvu d'un autre film adhesif pour y solidariser une feuille unique de matière thermoplastique sur une face de ce sous-ensemble.
EXEMPLE 3
Afin de fabriquer un parebrise incurve de vehi- cule, on constitue un sous-ensemble forme d'une feuille de verre et d'une feuille de polycarbonate entre lesquelles est inséré un film adhésif de polyurethane. La feuille de verre a 6mm d'épaisseur et elle peut être prérevetue, si necessaire, d'une couche favorisant l'adherence. Le polyuréthane utilise a 2mm d'épaisseur. La feuille de polycarbonate utilisée est le produit revetu de mélamine des exemples 2 et 1, tel que décrlt ci-dessus, le revêtement de melamine se trouvant évidemment ä l'oppose du verre.
Une plaque de moulage en verre 18 portant un revêtement empechant l'adhérence est ensuite assemblée contre la feuille de polycarbonate, et l'ensemble est enferme dans le tore fendu et place dans l'autoclave, où 11 est soumis aux cycles de pression et de temperature pour en effectuer la solidarisation en un panneau feuilleté.
Dans une première periode du traitement de solidarisation, la pression agissant sur les faces pricipales de l'ensemble est maintenue proche de la pression atmos-
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phérique, tandis que les espaces entre les feuilles sont soumis ä de la basse pression en réduisant la pression dans la canalisation 7 pour effectuer le dégazage du sandwich. On augmente la temperature dans l'autoclave.
Ensuite, dans une seconde période, l'intérieur 6 du tore 4 est mis en communication avec le reste de l'intérieur 8 de l'autoclave, et la pression y est augmentée pendant que l'ensemble est chauffé pour effectuer la solidarisation finale.
On trouve ä la fin du procédé que le panneau feuilleté est fermement solidarisé et que ses surfaces sont substantiellement régulières et permettent de voir clairement ä travers lui. Le panneau feuillette resultant est tout-à-fait apte à satisfaire au test de distorsion optique décrit dans le "Moniteur Belge" du 4 février 1981, pages 1165 ä 1170.
EXEMPLE 4
En variante de l'exemple 3, le sous-ensemble 4, 16,6 est simultanement solidarise au second film 17 de matière adhesive (de nouveau du polyurethane de 2mm d'epaisseur) et à la seconde feuille de verre 18 qui, dans cet exemple, est revetue d'une couche d'impression l'adhérence.