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"Procédéetdispositifdepompagedeliquide par voie pneumatique".
La présente invention est relative à un procédé de pompage pneumatique pour pomper un liquide, notamment pour remonter l'eau d'un puits à la surface, comprenant l'immersion dans le liquide à pomper d'une cuve remplie d'un gaz et présentant une pression sensiblement ambiante, I'ouverture automatique et simultanée, dans la cuve immergée, d'une entrée de liquide si tuée en bas de la cuve et d'une sortie de gaz située au haut de la cuve et présentant une section d'ouverture plus petite que t'entree de liquide, louverture et la fermeture de l'entrée de liquide et de la sortie de gaz étant obtenus par un déplacement simultané d'organes d'obturation correspondants mutuellement reliés de façon solidaire, leur ouverture résultant de la différence entre la pression externe du liquide à pomper et la pression interne de la cuve,
différence dont la force agit sur l'organe d'obturation de l'entrée de liquide dans le sens d'ouverture et sur l'organe d'obturation de la sortie de gaz dans le sens de fermeture, la pénétration du liquide à pomper dans la cuve par l'entrée de liquide ouverte et, à la suite de cette pénétration, I'expulsion du gaz par la sortie de gaz ouverte, avec passage préalable
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du gaz à travers un conduit d'amorçage ouvert dans la partie supé- rieure de la cuve et raccordé à la sortie de gaz en formant une boucle vers le bas, le remplissage du conduit d'amorçage par du liquide uniquement par son ouverture située dans la partie supérieure de la cuve, la fermeture simultanée de l'entrée de liquide et de la sortie de gaz lorsque la cuve et le conduit d'amorcage sont remplis de liquide,
à la suite de l'équilibrage entre la pression externe et la pression interne de la cuve, I'introduction de gaz sous pression dans la cuve par une entrée de gaz située au haut de la cuve, avec application par l'intermédiaire du liquide contenu dans la cuve et dans le conduit d'amorcage d'une force de pression sur les organes
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d'obturation susdits, cette force agissant sur l'organe d'obturation de l'entrée de liquide dans le sens de fermeture et sur l'organe d'obtu- ration de la sortie de gaz dans le sens d'ouverture, le refoulement du liquide contenu dans la cuve sous t'effet de la pression du gaz introduit par une sortie de liquide communiquant avec la partie infé- rieure de la cuve et raccordée à l'extérieur à un conduit de refoule- ment,
le vidage du liquide de Ja cuve et l'entrée en contact de gaz sous pression avec !'organe d'obturation de la sortie de gaz pendant l'opération de vidage, ainsi qu'une nouvelle ouverture automatique de l'entrée de liquide et de la sortie de gaz de la cuve sous l'action simultanée de la pression externe du liquide à pomper et de la pression interne du gaz contenu dans la cuve. L'invention concerne également un dispositif de pompage pneumatique pour pomper un liquide, notamment pour remonter l'eau d'un puits à la surface, comprenant une pompe pneumatique et une cuve immergée dans le liquide d'alimentation qui se remplit de liquide automatiquement dès que le liquide contenu est vidé et qui est vidée sous l'action d'un gaz comprimé alimenté dans la cuve depuis la pompe pneumatique.
Elle concerne plus particulièrement un tel dispositif dans lequel la cuve comporte une entrée de liquide située en bas de la cuve et une sortie de gaz située au haut de la cuve et présentant une section d'ouverture plus petite que J'entrée de liquide, un organe d'obturation de l'entrée de liquide et un organe d'obturation de la sortie de gaz mutuellement reliés de façon solidaire pour permettre leur déplacement simultané entre une position d'ouverture et une position de fermeture, ces organes d'obturation étant agencés de telle sorte qu'une pression externe ä la cuve exerce une force qui, sur l'organe d'obturation de l'entrée de liquide, agit dans le sens d'ouverture et, sur l'organe d'obturation de la sortie de gaz, dans le sens de fermeture, et qu'une pression interne de la cuve exerce une force qui,
sur I'organe d'obturation de l'entrée de liquide, agit dans le sens de fermeture et, sur l'organe d'obturation de la sortie de gaz, dans le sens d'ouverture, un conduit d'amorçage ouvert dans la partie supérieure de la cuve et raccordé à la sortie de gaz en formant une boucle vers le bas, une entrée de gaz située au haut de la cuve et mise en communication
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à l'extérieur avec la pompe pneumatique, une sortie de liquide com- muniquant avec la partie inférieure de la cuve et raccordée à t'exte- rieur à un conduit de refoulement, ainsi qu'éventuellement un élément de filtrage devant l'entrée d'eau.
Dans les pays où l'emploi de puits est encore fréquent et notamment dans les pays en voie de développement, il est nécessaire de disposer de dispositifs de pompage très simples, robustes, aisés à manipuler, et surtout peu susceptibles d'être endom- mages, que ce soit par les conditions atmosphériques ou par la nigh- gence ou la brutalité des utilisateurs.
On connaît déjà un procédé et un dispositif du genre ci-dessus, décrits dans le brevet beige nO 903 111. Par ce procédé la cuve est immergée dans l'eau du puits, en étant donc inaccessible à l'utilisateur à moins de la remonter. Seul reste en surface un système de pompage de gaz, le gaz comprimé étant alimenté par un simple tuyau à la cuve. Celle-ci se remplit automatiquement dès qu'elle est vide et, dès qu'elle est pleine, elle se ferme, en permettant de vider son contenu par l'admission du gaz sous pression à l'intérieur.
Le dispositif de pompage suivant ce brevet s'est toutefois avéré insatisfaisant par une trop grande complexité. 11 est connu qu'il est plus aisé de contrôler l'étanchéité d'un organe d'obturation tel qu'une soupape lorsque la force appliquée sur celle-ci fest par un liquide, et non par un gaz. Dans ce but, le procédé suivant le brevet beige 903.111 prévoit que la force de pression soit appliquée sur la soupape de sortie du gaz parl'intermédiaire du milieu liquide pendant la quasi totalité de l'étape de vidage de la cuve. Cette exigence a compliqué l'agencement interne de la cuve en élevant trop fortement le prix de revient de celle-ci.
D'autre part rien n'était prévu ni pour lester, ni pour maintenir la cuve en bonne position,
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et le risque de voir le bas de la cuve et donc son ouverture d'entrée d'eau, s'embourber au fond du puits était grand.
La présente invention a également pour but la mise au point d'un procédé et dispositif de pompage, tels que décrits au début, qui surmontent les inconvénients précités. Les dispositifs
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doivent être aisés à fabriquer et à mettre en oeuvre. Leur fabrication doit être bon marché et leur montage simple. 11 doit présenter un minimum de pièces détachées, si possible aucune fixation détachable, et en tout cas pas d'assemblage accessible par vissage, boulonnage, encliquetage, etc. De tels agencements sont inévitablement une cause rapide de détérioration du dispositif étant donné le peu de douceur des usagers courants de tels dispositifs de pompage.
En gros le dispositif doit pouvoir comprendre une pompe à air, une cuve immergée, un tuyau avantageusement flexible qui les relie, et un tuyau avantageusement flexible qui relie la cuve à la surface, seule la pompe devant réellement être manipulée par l'utilisateur. Toutes les opérations autres que celles du pompage d'air à l'intérieur de la cuve étant automatiques. Le dispositif doit aussi etre léger et aisément portable.
Pour résoudre ces problèmes, il est prévu suivant l'invention un procédé, tel que décrit au début, qui comprend, lors de l'étape de vidage, une évacuation ralentie du liquide contenu dans le conduit d'amorçage par un passage restreint mettant en
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communication le bas de la boucle de celui-ci et la partie inférieure de ta cuve, l'entre en contact du p de introduit sous pression dans la cuve, I'entrée en contact du gazla cuve avec l'organe d'obturation de la sortie de gaz ayant lieu largement avant la fin du vidage, dès que, dans le conduit de refou- lement, est formée une colonne de liquide dont la masse est suffisante pour maintenir les organes d'obturation fermés.
Suivant un mode de réalisation de l'invention, le procédé comprend un guidage non étanche au liquide d'un moyen servant à relier mutuellement de manière solidaire lesdits organes d'obturation, à travers le passage restreint précité.
Suivant un mode de réalisation avantageux de l'invention, le procédé comprend le refoulement du liquide contenu dans la cuve depuis la partie inférieure de la cuve vers la sortie de liquide et ensuite le conduit de refoulement, selon une voie complètement isolée des autres parties de la cuve, et en particulier du conduit d'amorçage.
On prévoit également, suivant l'invention, un dispo-
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sitif tel que ceux decrits au debut dans lequel le bas de la boucle du conduit d'amorcage est en communication avec la partie inferieure de la cuve par un passage restreint et est disposé à un niveau inter- médiaire entre le haut et le bas de la cuve.
Suivant une forme de réalisation de l'invention, t'entree de liquide et la sortie de gaz sont disposés axialement l'une au-dessus de l'autre, leurs organes d'obturation sont mutuellement reliés de manière solidaire par une tige, et la cuve comporte un tuyau droit raccordé à son extrémité supérieure à la sortie de gaz et présentant ä son extrémité inférieure un passage pour ladite tige, qui assure un guidage, non étanche au liquide, de celle-ci à travers le tuyau, et un tube disposé à coté du tuyau droit avec son extrémité supérieure ouverte dans la partie supérieure de la cuve et raccordé, par son extrémité inférieure légèrement courbée, au tuyau droit au niveau intermédiaire susdit,
ce tube courbé et la partie supérieure du tuyau droit formant la boucle susdite du conduit d'amorçage tandis que la partie inférieure du tuyau droit pourvue d'un passage pour le guidage de la tige forme ledit passage restreint.
Suivant une autre forme de réalisation de l'invention le dispositif comprend un bac à lest fixé de manière solidaire au bas de la cuve, ce bac pouvant etre rempli sur place de sable, de gravier, ou d'une autre matière pesante quelconque, et servant non seulement à lester la cuve mais aussi, lorsque la cuve est au fond du liquide d'immersion, à maintenir t'entree de liquide ä distance de ce fond.
Suivant une forme de réalisation particulière de l'invention, la pompe pneumatique consiste en une pompe à air manuelle comportant un cylindre, un piston coulissant à t'interieur de ce cylindre, une tige de piston raccordée d'une part au piston et d'autre part à un manche d'actionnement, une bague de guidage
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de la tige de piston qui ferme le cylindre de manière étanche d'un coté, et un bouchon de fermeture qui ferme le cylindre du cote opposé et qui est pourvu d'un orifice de passage communiquant avec un raccord de sortie d'air comprimé permettant la mise en communication de t'entree de gaz de la cuve avec la pompe pneumatique,
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le piston séparant dans le cylindre une chambre d'aspiration avec laquelle communique une admission d'air et une chambre de refou- lement qui est en communication avec l'orifice de passage susdit, le piston étant déplaçable par le manche entre une première position dans laquelle la chambre d'aspiration présente son plus grand volume et une deuxieme position dans laquelle elle présente son plus petit volume, le piston ayant une forme assurant un intervalle entre le cylindre et tui-meme et présentant un joint d'étanchéité qui est entraîné par lui dans ses déplacements et qui obture cet intervalle pendant le déplacement du piston entre sa deuxième et sa première position et libère cet intervalle pendant le déplacement du piston entre sa première et sa deuxième position,
l'orifice de passage susdit étant muni d'une soupape de retenue qui empêche le retour dans le cylindre d'air comprimé expulsé hors de ce dernier et donc introduit dans la cuve.
D'autres formes de réalisation suivant l'invention ressortiront également des revendications qui suivent.
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après, à titre non limitatif, et avec référence aux dessins annexés.
La figure 1 représente une vue en perspective de la cuve d'un dispositif de pompage suivant l'invention.
La figure 2 représente une vue en coupe axiale de cette cuve.
La figure 3 représente une vue en coupe axiale, à t'état éclaté, de la pompe pneumatique à main d'un dispositif de pompage suivant l'invention.
La figure 4 représente une vue du dessous, depuis le plan IV-IV, de la figure 3.
La figure 5 représente un détail de la pompe de la figure 3, en position de descente du piston.
La figure 6 représente ce meme détail, en position de montée du piston.
La figure 7'représente une vue du dessus, depuis le plan VII-VII, de la figure 3.
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Sur les dessins, les éléments identiques ou analogues sont désignés par les mêmes références.
Le dispositif de pompage suivant l'invention tel qu'illustré sur les figures i a 3 est décrit en tant que dispositif pour remonter l'eau d'un puits à la surface. 11 est évident que son utilisation n'est pas limitée ä ce seul but et qu'il peut être mis en oeuvre pour le pompage de n'importe quel liquide à l'aide de n'importe quel gaz comprimé.
Ce dispositif comprend essentiellement une pompe pneumatique I et une cuve 2 à immerger dans l'eau du puits non représenté. La cuve 2 comprend une entrée d'eau 3 située en bas de la cuve, une sortie. d'air 4 située au haut de la cuve et présentant une section d'ouverture plus petite que J'entrée d'eau 3, une entrée
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d'air 5 située au haut de la cuve et raccordée à la pompe 1, par exemple par un conduit flexible courant 6, et une sortie d'eau 7 communiquant avec la partie inférieure de la cuve et raccordée à l'extérieur à un conduit de refoulement 8, avantageusement un simple conduit flexible, qui permet la remontée de l'eau au haut
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du puits, à la surface.
L'entrée d'eau 3 est pourvue d'un organe d'obturation 9 qui est agencé de façon que la pression de l'eau du puits exerce sur lui une force dans le sens de l'ouverture, tandis que la pression du contenu de la cuve 2 exerce sur lui une force dans le sens de la fermeture. La sortie d'air 4 est également pourvue d'un organe d'obturation 10 qui est agencé de façon que la pression de l'eau du puits exerce sur lui une force dans le sens de la fermeture, tandis que la pression du contenu de la cuve 2 exerce sur lui une force dans le sens de l'ouverture.
Dans l'exemple de réalisation illustré sur les figures I et 2, t'entree d'eau 3 et la sortie d'air 4 sont disposés axialement l'une au-dessus de l'autre et leurs organes d'obturation 9 et 10 sont reliés de manière solidaire par une tige 11. La cuve 2 comporte un tuyau droit 12, par exemple cylindrique, qui est raccordé à son extrémité supérieure à la sortie d'air 4. A son extrémité inférieure le tuyau droit 12 est suivant l'invention partiellement fermé par
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une paroi frontale 13 percée d'un orifice 14 qui à Ja fois assure le guidage de la tige 11 dans son mouvement de coulissement vers le haut et vers le bas et permet un passage restreint pour du liquide.
Par conséquent la réalisation du tuyau droit 12 ne demande pas un usinage précis permettant un coulissement étanche de la tige
11 dans t'orifice 14, au contraire ce dernier doit permettre un léger passage d'eau ainsi qu'il sera décrit dans la suite. Un guidage 32 quelconque de la tige 11 peut être prévu également dans le haut du tuyau 12, ce guidage devant permettre le passage de liquide ou de gaz sans entrave.
Ainsi qu'il ressort de la figure 2, un tube 15 est prévu à côté du tuyau droit 12. Le tube est ouvert dans la partie supérieure de la cuve et il est raccordé par son extrémité inférieure légèrement courbée au tuyau droit 12, à un niveau intermédiaire entre le haut et le bas de la cuve. Dans l'exemple de réalisation illustré il est raccordé un peu plus haut qu'à mi-hauteur de la cuve.
Le tube courbe 15 et la partie supérieure 63 du tuyau 12 forment ensemble ce que l'on peut appeler un conduit d'amorçage qui est donc ouvert en 33 dans la partie supérieure de la cuve et est raccordé à la sortie d'air 4 en formant une boucle vers le bas. Le bas de cette boucle est en communication avec la partie inférieure de la cuve 2 par le passage restreint formé par l'orifice 14 de la paroi frontale 13 de l'extrémité inférieure du tuyau droit 12. Cet agencement permet de réaliser à un très faible coOt un conduit d'amorçage en boucle vers le bas et un guidage de la tige 14 dans une partie
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de ce conduit. tt ne nécessite par l'agencement côte ä côte d'un encombrent conduit d'amorçage en U à côté d'un tuyau droit, comme dans la technique antérieure.
Selon l'exemple de la figure 2, la sortie d'eau 7 est en communication avec la partie inférieure de la cuve 2 par un conduit de sortie 16 qui est agencé parallèlement au tuyau droit 12, tout en étant complètement isolé du reste de la cuve, et en particulier du tuyau 12 et du tube 15. Cet agencement simplifie également le dispositif, car on ne doit plus prévoir aucun raccordement entre ce conduit de sortie et un autre tuyau ou tube de la cuve,
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comme dans la technique antérieure.
La cuve 2, telle qu'illustrée, comporte deux demicoques 17 et 18, de préférence en une matière capable de résister à une pression d'eau importante, présentant chacune une bride périphérique 19,20. Un couvre-joint 21, par exemple en matière caoutchouteuse, recouvre les bords de ces brides 19,20 en les retenant ensemble et en étanchéifiant l'assembl l'assemblage.
La demi-coque supérieure 17 est pourvue d'une anse 22 permettant de suspendre la cuve ä un câble ou cordage 23. Cette demi-coque présente en outre un large orifice au sommet qui est obturé de manière étanche par un bouchon 24. Ce bouchon est en une matière appropriée quelconque, par exemple en un caoutchouc dur. 11 est traversé par la sortie d'air 4, par l'entrée
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d'air 5 et par la sortie d'eau 7. 11 supporte donc tous les organes internes de la cuve, tels que les organes d'obturation 9 et 10 réunis par la tige 11, le conduit de sortie 16 et le conduit d'amorçage 15, 63. Ce bouchon et ces organes forment ensemble une unité tres aisément montable sur l'orifice de sommet de la cuve, et cela par des moyens courants quelconques non représentés.
La demi-coque inférieure 18 est supportée sur un bac à lest par t'intermediaire d'éléments de support qui, dans l'exemple de réalisation illustré sur les figures ! et 2, est forme
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par une plaque 26 carrée, dont les coins 27 sont repliés vers le haut et soudés à la demi-coque inférieure 18. La plaque 26 est soudée également par le bas au bac à lest 25. Par le repliage vers le haut des coins 27 de la 26, des ouvertures 28 vers métalliquel'intérieur du bac à lest 25 sont formées et elles permettent le remplissage sur place de ce bac par exemple par du sable ou de la terre.
La présence du bac à lest 25 permet de descendre la cuve 2 au fond du puits en position droite et de maintenir à distance du fond t'entree d'eau 3 lorsque la cuve parvient au fond du puits.
Un filtre grossier, tel qu'une crépine 29, peut avantageusement être inséré entre la plaque 26 et t'entree d'eau 3.
Le fonctionnement d'un dispositif de pompage
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suivant l'invention tel que décrit ci-dessus va etre décrit de manière plus détaillée On peut par exemple prévoir une cuve d'une contenance d'un peu plus de 10 t, ce qui correspond au volume d'un seau. Avantageusement la section de couverture de sortie d'air est inférieure à la moitié de la section de t'ouverture d'entrée d'eau pour permettre un bon fonctionnement automatique de la cuve ; elle est même de préférence
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égale à 1/2, de la section de l'ouverture de l'entrée d'eau.
Sur le bord du puits, on introduit tout d'abord du lest, par exemple du sable, dans le bac à lest 25, on raccorde le conduit flexible 8 à la sortie d'eau 7 par le raccord 30 prévu
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sur le bouchon 24 et le conduit flexible 6 de la pompe 1 à t'entree d'air 5, par le raccord 31 prévu sur le bouchon 24, puis on descend la cuve 2, à l'aide du câble de suspension 23, à l'intérieur du puits jusqu'à ce que la cuve soit complètement immergée et par exemple jusqu'à ce qu'elle soit déposée au fond. Là elle est maintenue en position droite par le bac 25 qui tient l'entrée d'eau 3 à l'écart de la boue du fond du puits.
L'entrée d'eau et la sortie d'air sont alors automatiquement ouvertes sous la pression de l'eau extérieure très superieure ä la pression de l'intérieur de la cuve. La force agissant sur l'organe d'obturation 9 est en effet nettement supérieure à celle agissant sur l'organe d'obturation 10 qui est re ! ie au précédent de manière solidaire par la tige 11. Par la large ouverture de l'entrée d'eau 3 J'eau pénètre par le bas dans Ja cuve en la remptissant en quelques secondes. Pendant ce temps l'air contenu dans la cuve est repoussé vers le haut où t'ouverture 33 du conduit d'amorçage permet son évacuation vers la sortie d'air 44 ouverte.
L'orifice 14, s'il permet un tout petit passage d'eau à l'intérieur du tuyau 12, est trop restreint pour que celui-ci soit rempli jusqu'au niveau du bas de la boucie du conduit d'amorçage 15, 63 avant que la cuve ne soit déjà remplie d'eau. Le conduit d'amorçage est donc libre pour permettre l'évacua- tion de l'air encore contenu dans le haut de la cuve lorsque l'eau termine le remplissage. En fin de remplissage 1'eau remplit le conduit d'amorçage.
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Lorsque la cuve 2 et le conduit d'amorçage 15,
63 sont remplis d'eau, il y a équilibrage entre la pression interne et la pression externe, et déjà, par simple gravité, les organes d'obtu- ration 9 et 10 redescendent prendre appui sur leur siège, en fermant ltentrée d'eau 3 et la sortie d'air 4.
Quelques coups de pompe ä main 1, dont le fonctionnement d'un exemple de réalisation sera décrit plus en détail dans la suite, introduisent de l'air comprime dans la partie supérieure de la cuve par l'entrée d'air 5. L'augmentation de pression dans la cuve a pour effet d'appliquer fermement l'organe d'obturation 9 sur son siège et par voie de conséquence ce dernier entraîne l'organe d'obturation 10 dans le même sens.
En effet, la force de la pression de l'air comprimé transmise à l'organe d'obturation 9 par le milieu aqueux est supérieure à celle transmise par ce même milieu aqueux à l'organe d'obturation 10, à la suite de la différence de section des ouvertures entre l'entrée d'eau 3 et la sortie d'air 4. L'augmentation de la pression gazeuse a aussi pour effet de refouler de l'eau à l'intérieur du conduit de sortie 16, puis dans le conduit flexible 8. En montant dans celui-ci l'eau parvient à un niveau largement supérieur au niveau de l'eau du puits.
On a remarqué que, dès qu'une colonne d'eau d'une masse suffisante pour maintenir les organes d'obturation fermes se trouvait dans le conduit flexible 8 et le conduit de sortie 6, il n'était plus nécessaire d'assurer d'une manière absolue qu'il n'y ait pas de contact entre l'air contenu dans la cuve et t'organe d'obturation 10. Dans le cas illustré cet objectif est atteint lorsque la colonne s'élève de 4 à 5 m au-dessus du niveau de l'eau du puits.
Le niveau intermédiaire auquel le bas de la boucle du conduit d'amorçage peut donc être prévu suivant l'invention se situe à un niveau beaucoup plus élevé que ce n'était le cas selon l'état de la technique décrit au début, ce qui a permis l'agencement simple prévu selon l'exemple de réalisation illustré d'un tuyau droit 12 à mi-hauteur duquel est raccordé un tube 15 courbé à sa partie inférieure.
Au cours du vidage de la cuve 2 le conduit d'amorcage se vide de manière ralentie par le passage restreint de l'orifice
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14. Lorsque de fair parvient au bas de la boude et remonte par le tuyau droit 12 en contact avec l'organe d'obturation 10 fermé,
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la force due à la pression du liquide de la cuve comprimé par l'air contenu dans la cuve et à la colonne du conduit 8 est suffisante pour maintenir la cuve fermée. Celle-ci le reste jusqu'à ce que la colonne d'eau soit interrompue, c'est-à-dire lorsque de l'air pénètre au bas du conduit de sortie 16. A ce moment il y a réouverture de t'entree d'eau et de la sortie de gaz et le cycle recommence.
La pompe pneumatique illustrée sur les figures
3 à 7 consiste en une pompe à air manuelle I comportant un cylindre
34, un piston 35 coulissant à t'interieur du cylindre, une tige de piston 36 raccordée d'une part au piston 35 et d'autre part à un manche d'actionnement 37, une bague de guidage 38 pour la tige de piston 36, cette bague fermant le cylindre 34 de manière étanche d'un côté, et un bouchon de fermeture 39 qui ferme le cylindre 34 du côté opposé. Ce bouchon 39 est pourvu d'un orifice 40 qui permet un passage d'air entre le volume intérieur du cylindre et l'extérieur.
Le piston 35 divise le cylindre 34 en une chambre d'aspiration 41 et une chambre de refoulement 42.
Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 3, le manche 37 et la tige de piston 36 sont prévus sous la forme de profilés creux. La cavité 45 du manche est ouverte à ses deux extrémités et elle communique en son centre avec la cavité 44 de la tige de piston. Enfin la cavité 44 communique avec la chambre d'aspiration 41 par une ouverture d'admission 43.
Le piston 35 est, par l'intermédiaire du manche 37, déplaçable entre une première position dans laquelle la chambre d'aspiration présente son plus grand volume et une deuxième position dans laquelle elle présente son plus petit volume. Le piston 35 et le cylindre 34 sont mutuellement agencés de manière à créer un mince intervalle 46 entre eux.
Le piston 35 comporte une rainure périphérique 47 dans laquelle est logé un joint d'étanchéité torique 48 qui est entraîné par le piston 35 pendant son déplacement. Ce joint 48 est capable d'obturer l'intervalle 46 précité pendant le déplacement
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du piston entre sa deuxième position et sa première position, c'est- à-dire dans l'exemple de réalisation illustré pendant son déplacement vers le bas. Le joint 48 est capable de libérer l'intervalle 46 précité pendant le déplacement en sens inverse du piston 35.
Ainsi qu'il ressort en particulier sur les figures 5 et 6, dans l'exemple de réalisation illustré, la rainure périphérique 47 du piston 35 présente une partie 49 de profondeur adaptée à l'épais- seur du joint, dans laquelle le joint vient se loger lors de la descente du piston 35, ainsi qu'une partie 50 de profondeur supérieure à l'épais-
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seur du oint, dans laquelle le joint vient se loger lors de la du piston 50. Un pan incliné 51 fond des deux parties 49 et 50 de la rainure 47.
Le piston 35 présente également du côté chambre de refoulement 42 une fente diamétrale 62. Celle-ci communique, à ses extrémités avec la partie 50 de la rainure périphérique 47.
Suivant l'invention, I'orifice de passage 40 est muni d'une soupape de retenue qui empêche le retour dans le cylindre de la pompe 1 d'air comprime expulsé précédemment hors de ce dernier et donc introduit dans la cuve 2.
Dans l'exemple de réalisation illustre sur la figure 3, le cylindre 34 de la pompe est supporté sur un support de pompe 51, qui comporte une plaque d'assise 52 à poser sur le sol et un tronçon de support à introduire dans le cylindre 34. Dans t'exempte de réalisation illustré, le tronçon comprend deux parties, une partie supérieure présentant l'orifice de passage 40 et donc formée par le bouchon 39 décrit précédemment, et une partie inférieure 53 de diamètre inférieur au bouchon 39. Le bouchon 39, de préférence en matière souple, par exemple caoutchouteuse, est enfonce sur le sommet de la partie 53 du tronçon de support et il coopère avec elle de manière étanche, de façon connue.
La partie 53 du tronçon de support et le bouchon 39 forment ensemble, en coopérant, un logement 54 pour un organe d'obturation en forme de rondelle 55. Celle-ci est déptaçable entre une position supérieure où elle obture complètement !'ouverture de passage 40 du bouchon 39 et une position inférieure où elle prend appui sur des ergots 56 faisant saillie au
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fond du logement 54. Le diamètre de la rondelle 55 est tel qu'elle permet le passage d'air périphériquement lorsqu'elle repose sur les ergots. Entre les ergots débouche dans le logement 54 un alésage axial 57 qui est lui-même mis en communication avec 1'extérieur par un raccord 58 faisant saillie latéralement par rapport à l'axe de la pompe.
A l'état d'assemblage des pièces de la pompe, état qui n'est pas représenté, le cylindre 34 recouvre complètement le tronçon de support. Une fente axiale 59 prévue au bas du cylindre 34 permet le passage du raccord latéral 58. Dans cette position, une perforation 60 en sens radial dans le tronçon de support se trouve en face de deux perforations 61 prévues sur le cylindre 34 et dont une seule est représentée. On peut alors passer à travers ces perforations une goupille de blocage non représentée, ou un élément de fixation analogue.
Une pompe, teile que décrite ci-dessus, peut être avantageusement utilisée dans tout dispositif de pompage comportant une pompe pneumatique et une cuve immergée dans un liquide qui se remplit de liquide automatiquement dès que le liquide contenu est vidé et qui est vidée sous l'action du gaz comprimé alimenté dans la cuve depuis la pompe pneumatique. Lorsqu'elle est mise en oeuvre avec la cuve 2 illustrée sur les figures 1 et 2, le conduit flexible 6 rattaché au raccord 31 de ltentrée d'air 5 de la cuve 2 est raccordé au raccord 58 de la pompe.
Pour enfoncer le piston 35, on prend appui par les pieds sur la plaque d'assise 52 et on applique une force manuelle sur le manche 37 en direction du bas. Au cours du déplacement du piston 35 dans ce sens, le joint torique 48 occupe la position représentée sur la figure 6 et obture de manière étanche l'intervalle
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46 prévu entre le piston 35 et le cylindre 34. 11 se crée une dépression dans la chambre d'aspiration 41 qui aspire de l'air extérieur à l'inté- rieur du cylindre 34, par la cavité 45 du manche 37, la cavité 44 de la tige de piston 36 et l'ouverture d'admission 43.
On remonte ensuite le piston 35 en effectuant une traction vers le haut sur le manche 37. Le joint torique est
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entraîné par le piston dans son déplacement mais il occupe alors la position représentée sur la figure 5. Comme on peut le voir sur cette figure, dans cette position, le passage d'air entre l'intervalle
46, la partie supérieure 49 de la rainure 47, sa partie 0 inférieure 50 et la fente diamétrale 62 est parfaitement libéré par le joint torique 48. L'air aspiré dans la chambre 41 est transféré ainsi dans la chambre de refoulement 42 au cours de la remontée du piston 35. Lors de la descente suivante du piston cet air est expulsé de la chambre 42 par le passage 40, le logement 54 de la soupape antiretour, I'alésage 57 laissé ouvert par la rondelle 55 appliquée sur les ergots 56 et le raccord 58.
A la fin du refoulement, toute réintroduction de l'air expulsé hors de la pompe est rendu impossible, car la rondelle 55 s'applique alors immédiatement contre le passage 40 en l'obturant.
Comme on peut le remarquer, cette pompe, comme la cuve illustrée sur les figures I et 2, ne comprend aucun moyen à visser, boulonner, etc. qui sont rapidement dégradés. Alors que la cuve forme une unité monobloc, qui lorsqu'elle est montée ne doit plus être par la suite examinée ou entretenue, la pompe comprend globalement deux pièces le cylindre muni de son manche et du piston et le support de pompe. Ces deux pièces sont fixées par une simple
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goupille d'utilisation aisée et éventuellement aisément remplaçable. Concernant la seule pièce d'usure, le joint torique 48, il est prévu de pouvoir emmagasiner quelques joints de rechange 64 sur la partie amincie 53 du support de pompe.
11 doit être entendu que la présente invention n'est en aucune façon limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus et que bien des modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre du présent brevet.