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PROCEDE D'OBTENTION D'UN COMPLEMENT DE NOURRITURE
POUR ANIMAUX A FOURRURE OU A PLUMES
La présente invention est relative à un procédé d'obtention d'un complement nutritif pour animaux à fourrure ou ä plumes, notamment pour oiseaux, en particulier pour gallinacés tels que faisans, perdreaux, cailles, paons, dindons, poulets, etc...
On sait que diverses espèces d'oiseaux, en particulier ceux destinés ä la chasse, comme les faisans et perdreaux, manifestent lorsqu'ils sont ä l'etat de poussins, une agressivité telle qu'ils s'attaquent aux plumes de leurs congénères ä un stade précoce du developpement de celles-ci. Ces phénomènes s'accompagnent de saignements des oiseaux attaques, voire meme de cannibalisme qui décime les couvées de poussins.
On constate que, par exemple, des couvées de poussins manifestent quelques jours apres leur eclosion une nervosité telle qu'il y a lieu de surveiller ces couvées pour déceler les individus qui blessent d'autres oiseaux ou du moins ralentissent le développement du plumage de ceux-ci.
On sait aussi que les animaux ä fourrure, tels que chiens, chats, lapins, ragondins, visons, etc... manifestent périodiquement des mues, au cours desquelles ils perdent des quantités importantes de poils.
La presente invention a pour objet un procédé d'obtention d'un complément nutritif pour animaux ä
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fourrure ou ä plumes, notamment pour oiseaux, en particulier pour gallinacés.
Le complément nutritif obtenu par le procédé suivant l'invention permet un développement rapide du plumage des poussins des oiseaux, sans provoquer de phenomenes d'agressivité et de cannibalisme.
Administré ä des animaux à fourrure, le complement nutritif suivant. l'invention permet de raccourcir la durée des mues.
D'autres avantages du complément nutritif suivant la presente invention apparaîtront dans la suite du present mémoire.
Conformement ä la presente invention, on obtient un complément nutritif liquide, en traitant des plumes ou poils provenant par exemple d'un abattoir ou d'une tannerie, ä l'aide d'une solution aqueuse d'une base physiologiquement acceptable, en séparant la phase liquide obtenue des produits non dissous, tels que traces de sang, sels minéraux, etc... et en neutralisant la phase liquide au moyen d'un acide physiologiquement acceptable.
Comme solution de traitement des plumes ou poils, on utilise de preference une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium ou éventuellement d'un autre metal alcalin ou alcalino-terreux.
La phase aqueuse résultant du traitement des plumes ou poils par la solution aqueuse d'un, hydroxyde de metal
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alcalin ou alcalino-terreux a un pH d'environ 14 et elle est neutralisée jusqu'à un pH da 7 ä 8 à l'aide d'un
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acide physiologiquement acceptable tel que l'acide chlorhydrique ou le gaz carbonique.
La phase liquide neutralisée est éventuellement concentree jusqu'ä une densité d'environ 1, 2 par traitement. thermique à une temperature d'environ 60 ó C.
Le produit obtenu se présente sous forme d'un liquide brun légèrement sirupeux. 11 peut etre administré ä des animaux ä une dose d'environ 1 ä 6 ml par litre d'eau ä consommer par les animaux.
Le procédé suivant l'invention est illustré par les exemples suivants : Exemple 1 : 50 kg de plumes de faisans provenant d'un abattoir ont été traités pendant environ 2 mois à la temperature ambiante par une solution de 10 kg d'hydroxyde de sodium dans 100 litres d'eau, en mélangeant périodiquement le mélange de plumes et de solution de NaOH. Ce traitement a permis d'obtenir une phase liquide dont le pH était voisin de 14. Après avoir separe cette phase liquide des
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produits insolubles, par decantation ou filtration sous pression ou sous vide, cette phase liquide a ete neutralisee jusqu'ä un pH d'environ 7 ä l'aide d'acide chlorhydrique ä 23"Baume. Pendant ce traitement, il s'est produit un dégagement d'hydrogene sulfure.
Le produit liquide neutralisé a été finalement concentré par chauffage à une temperature d'environ 60 C jusqu'ä une densite de 1, 2.
Ce produit concentre contenait environ 25 % de
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keratine et environ 25 % de chlorure de sodium, qui sert d'agent de conservation et est favorable pour le gout du produit.
Des essais effectues sur des groupes de faisans de chasse issus de la même couvée ont révélé que l'administration de doses de 4 ml du complement nutritif suivant l'invention par litre d'eau permet d'obtenir plusieurs avantages appréciables, notamment une croissance plus rapide des plumes, une economie d'energie pour le chauffage des locaux d'élevage, l'absence de cannibalisme et une croissance plus rapide des oiseaux qui restent plus paisibles et consomment moins de nourriture.
Ces avantages ressortent des essais comparatifs suivants :
ESSAIS COMPARATIFS
Deux groupes de faisans de chasse issus de la même couvée ont été nourris ä l'aide d'une farine du commerce contenant 28 % de protéine brute, 30 % d'amidon, du sucre et des vitamines A, D-et E.
Les deux groupes de poussins comportaient chacun 500 individus.
Quatre ml par litre du complement nutritif obtenu dans l'exemple 1. ont été ajoutés à l'eau des abreuvoirs du premier groupe de poussins, tandis que l'eau des abreuvoirs des poussins du second groupe ne
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contenait pas le complement nutritif en question.
Les observations et mesures suivantes ont été
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faites :
Les poussins ont été places pendant la première semaine après l'éclosion dans une éleveuse ä une température de 30 0 C. Les poussins du premier groupe étaient calmes, alors que les poussins du second groupe étaient nerveux. 11 fallait de plus surveiller les poussins du second groupe pour déceler les poussins qui donnaient des coups de bec à leurs congénères et qui endommageaient ainsi le pied des plumes en développement, principalement les rémiges primaires et secondaires des ailes, ainsi que les plumes caudales.
Lors de la deuxième semaine, les poussins du deuxième groupe ont été placés dans une éleveuse ä 28 0 C. 11 a fallu é1iminer les poussins qui attaquaient le plumage de leurs congénères, ces attaques provoquant des saignements de certains poussins et l'apparition de cannibalisme entre certains poussins. Les rémiges primaires, secondaires et caudales avaient une dimension d'environ 4 mm. Les poussins du premier groupe presentaient, au terme de cette période, un plumage plus développé que ceux du deuxième groupe. Ainsi, ils etaient recouverts complètement de duvet et possédaient des rémiges primaires, secondaires et caudales ayant une dimension d'environ 8 mm. Gräce à ce développement plus rapide du plumage, la temperature de l'éleveuse du premier groupe a pu être réduite a 25 C.
Pendant la troisième semaine, les poussins du deuxième groupe ont été places dans l'éleveuse ä une température de 25 0 C. Leur plumage n'était pas encore assez développé pour que le pied des rémiges ne soit plus visible. De plus, il. a fa11u brû1er au fer chaud la pointe cornée de la mandibule superieure du bec de tous
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les individus pour éviter le cannibalisme. Les poussins du premier groupe présentaient un plumage tel que le pied des rémiges n'jetait plus visible. Ils étaient donc complètement recouverts de plumes, ce qui assurait aux poussins une protection contre les attaques éventuelles de leurs congénères et contre le froid. Ainsi, la température de l'eleveuse a pu être abaissée à 20 * C.
De plus, les poussins du premier groupe étaient calmes et ne présentaient aucun caractère d'agressivité.
Lors de la quatrième semaine d'élevage ä 23 0 C, les becs brûlés des poussins du deuxieme groupe commençaient ä repousser. Ceci a nécessité une surveillance accrue des poussins pour éviter tout cannibalisme puisque leur plumage n'était pas encore assez développé pour leur assurer une protection efficace contre les attaques de leurs congénères. Ainsi, le pied des rémiges caudales étaient toujours visibles.
Les poussins du premier groupe n'avaient plus besoin de chauffage et ont pu être placés dans des volières abritées (15 * C) grâce au premier plumage qui les recouvrait complètement. Les poussins du premier groupe étaient calmes et paisibles et ne nécessitaient aucune attention particuliere.
Lors de la cinquième semaine d'élevage, il a fallu brûler ä nouveau au fer chaud la pointe cornée de la mandibule supérieure des becs des poussins du second groupe pour éviter que ces poussins n'attaquent le pied des rémiges caudales encore visibles de leurs congénères
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et pour éviter tout cannibalisme. La temperature de l'éleveuse a du etre maintenue entre l8. et 20 C. Les poussins pesaient environ-160 grammes.
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Les poussins du premier groupe pouvaient, quant ä eux, rester dans des volières extérieures munies d'un toit pour les abriter de la pluie. Les poussins de ce groupe, qui avaient consomme la même quantité de nourriture que les poussins du deuxieme groupe, pesaient environ 200 grammes, soit environ 20 % de plus que ceux du deuxième groupe.
A la sixieme semaine, les poussins du deuxieme groupe ont pu etre mis en volières extérieures abritées lorsque la temperature extérieure était supérieure ä 15 0 C.
Quant aux poussins du premier groupe, ils étaient calmes et paisibles et ne présentaient aucun signe de blessures. Aucune surveillance n'etait donc requise pour ces poussins.
Les poussins du premier groupe avaient de plus un poids supérieur d'environ 20 ä 30 % ä celui des poussins du deuxième groupe.
Pendant la septième semaine, il a fallu brûler les mandibules superieures des becs des poussins du deuxième groupe pour éviter tout cannibalisme. Le taux de mortalité due aux coups de bec des poussins entre eux dans ce groupe était à ce moment d'environ 5 %, alors qu'il était nul pour les poussins du premier groupe. Ces derniers avaient un poids supérieur d'environ 30 à 35 % ä celui des poussins du deuxième groupe.
A partir de la huitieme semaine, il a fallu placer sur le bec de tous les oiseaux du. deuxième groupe un appareil en matiere plastique qui empêchait les oiseaux d'entre blesses par la pointe des becs de leurs
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congénères. Si l'on ne désirait pas placer cet appareil, il aurait fallu bruler tous les 15 jours la partie supérieure des becs des oiseaux.
Les oiseaux issus du premier groupe n'ont pas dû porter d'appareil, ni. subir le brûlage des becs, puisque, lors des mues successives, le corps des oiseaux restait toujours complètement couvert, ceci leur assurant une protection contre les attaques de leurs congénères.
De plus, la consommation de nourriture était de loin inférieure à celle des oiseaux du deuxieme groupe.
Cette différence de consommation était encore accentuee pendant des périodes de mauvais temps.
Lorsque les oiseaux issus du premier groupe ont été aptes ä consommer une nourriture concassée la place de farine, une dose de complement nutritif comprise entre 0, 15 et 0, 25 ml par jour et par individu a été ajoutée à la nourriture. En période de mue, la dose était de 0, 25 ml par jour et par individu.
Les essais décrits ci-dessus montrent ä l'évidence les avantages résultant de l'administration d'un complément nutritif suivant la presente invention.
Exemple 2 :
On a procédé comme dans l'exemple 1, si ce n'est qu'on a utilise des poils provenant d'une tannerie, constitués essentiellement de poils de cheval ou de bovins.
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Des essais sur des chiens, en utilisant un complément nutritif selon l'exemple 1 ou 2, ont révélé que la durée des mues peut etre raccourcie pratiquement de 50 %.
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PROCESS FOR OBTAINING A SUPPLEMENT OF FOOD
FOR FUR OR FEATHER ANIMALS
The present invention relates to a process for obtaining a nutritional supplement for fur or feathered animals, in particular for birds, in particular for gallinaceous animals such as pheasants, partridges, quails, peacocks, turkeys, chickens, etc.
It is known that various species of birds, in particular those intended for hunting, such as pheasants and partridges, manifest when they are in the state of chicks, such aggressiveness that they attack the feathers of their congeners to an early stage of their development. These phenomena are accompanied by bleeding from attacked birds, or even cannibalism which decimates broods of chicks.
It is noted that, for example, broods of chicks manifest a nervousness a few days after their hatching such that it is necessary to monitor these broods to detect individuals which injure other birds or at least slow down the development of the plumage of those -this.
It is also known that fur-bearing animals, such as dogs, cats, rabbits, nutria, mink, etc., periodically show moults, during which they lose significant quantities of hair.
The subject of the present invention is a process for obtaining a nutritional supplement for animals
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fur or feathered, in particular for birds, in particular for gallinaceae.
The nutritive supplement obtained by the process according to the invention allows rapid development of the plumage of bird chicks, without causing phenomena of aggressiveness and cannibalism.
Administered to fur animals, the following nutrient supplement. the invention makes it possible to shorten the duration of the moults.
Other advantages of the nutritional supplement according to the present invention will appear in the remainder of this specification.
In accordance with the present invention, a liquid nutritive supplement is obtained by treating feathers or hairs from, for example, a slaughterhouse or a tannery, using an aqueous solution of a physiologically acceptable base, by separating the liquid phase obtained from undissolved products, such as traces of blood, mineral salts, etc., and by neutralizing the liquid phase using a physiologically acceptable acid.
As a treatment solution for feathers or hair, an aqueous solution of sodium hydroxide or optionally another alkali or alkaline earth metal is preferably used.
The aqueous phase resulting from the treatment of feathers or hair with the aqueous solution of a metal hydroxide
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alkaline or alkaline earth has a pH of around 14 and is neutralized to a pH from 7 to 8 using a
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physiologically acceptable acid such as hydrochloric acid or carbon dioxide.
The neutralized liquid phase is optionally concentrated to a density of about 1.2 per treatment. thermal at a temperature of around 60 ó C.
The product obtained is in the form of a slightly syrupy brown liquid. It can be administered to animals at a dose of about 1 to 6 ml per liter of water to be consumed by the animals.
The process according to the invention is illustrated by the following examples: Example 1: 50 kg of pheasant feathers from a slaughterhouse were treated for approximately 2 months at room temperature with a solution of 10 kg of sodium hydroxide in 100 liters of water, periodically mixing the mixture of feathers and NaOH solution. This treatment made it possible to obtain a liquid phase whose pH was close to 14. After having separated this liquid phase from the
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insoluble products, by decantation or filtration under pressure or under vacuum, this liquid phase was neutralized to a pH of about 7 using hydrochloric acid at 23 "Balm. During this treatment, it occurred release of hydrogen sulfide.
The neutralized liquid product was finally concentrated by heating at a temperature of about 60 C to a density of 1.2.
This concentrated product contained approximately 25% of
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keratin and about 25% sodium chloride, which serves as a preservative and is favorable for the taste of the product.
Tests carried out on groups of hunting pheasants from the same clutch have revealed that the administration of doses of 4 ml of the nutritive supplement according to the invention per liter of water makes it possible to obtain several appreciable advantages, in particular more rapid growth. rapid feathering, energy saving for heating breeding premises, the absence of cannibalism and faster growth of birds which remain more peaceful and consume less food.
These advantages emerge from the following comparative tests:
COMPARATIVE TESTS
Two groups of hunting pheasants from the same brood were fed with commercial flour containing 28% crude protein, 30% starch, sugar and vitamins A, D- and E.
The two groups of chicks each included 500 individuals.
Four ml per liter of the nutritive supplement obtained in Example 1. were added to the water of the drinkers of the first group of chicks, while the water of the drinkers of the chicks of the second group did not
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did not contain the nutrient supplement in question.
The following observations and measures have been
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do:
The chicks were placed for the first week after hatching in a brooder at a temperature of 30 ° C. The chicks of the first group were calm, while the chicks of the second group were nervous. It was also necessary to monitor the chicks of the second group to detect the chicks which pecked their congeners and which thus damaged the feet of the developing feathers, mainly the primary and secondary flight feathers, as well as the tail feathers.
During the second week, the chicks of the second group were placed in a brooder at 28 ° C. It was necessary to eliminate the chicks which attacked the plumage of their congeners, these attacks causing bleeding of certain chicks and the appearance of cannibalism between certain chicks. The primary, secondary and caudal flight feathers were approximately 4 mm in size. The chicks of the first group presented, at the end of this period, more developed plumage than those of the second group. Thus, they were completely covered with down and had primary, secondary and caudal flight feathers with a dimension of about 8 mm. Thanks to this faster development of the plumage, the temperature of the brooder of the first group could be reduced to 25 C.
During the third week, the chicks of the second group were placed in the brooder at a temperature of 25 ° C. Their plumage was not yet sufficiently developed so that the flight feathers were no longer visible. Moreover, he. has to burn with hot iron the horny tip of the upper mandible of everyone's beak
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individuals to avoid cannibalism. The chicks of the first group had plumage such that the flight feathers no longer shed visible. They were therefore completely covered with feathers, which provided the chicks with protection against possible attacks by their fellows and against the cold. Thus, the temperature of the brooder could be lowered to 20 * C.
In addition, the chicks of the first group were calm and showed no aggressive character.
During the fourth week of culture at 23 ° C., the burnt beaks of the chicks of the second group began to regrow. This necessitated increased surveillance of the chicks to avoid cannibalism since their plumage was not yet sufficiently developed to provide them with effective protection against attacks by their congeners. Thus, the feet of the tail feathers were still visible.
The chicks of the first group no longer needed heating and were able to be placed in sheltered aviaries (15 ° C) thanks to the first plumage which completely covered them. The chicks in the first group were calm and peaceful and did not require any special attention.
During the fifth week of breeding, the horny tip of the upper mandible of the beaks of the chicks of the second group had to be burned again with a hot iron to prevent these chicks from attacking the foot of the tail feathers still visible from their congeners
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and to avoid cannibalism. The temperature of the brooder must have been kept between l8. and 20 C. The chicks weighed approximately-160 grams.
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Chicks of the first group could, for their part, stay in outdoor aviaries with a roof to shelter them from the rain. The chicks in this group, who had eaten the same amount of food as the chicks in the second group, weighed about 200 grams, about 20% more than those in the second group.
At the sixth week, the chicks of the second group could be put in sheltered outdoor aviaries when the outside temperature was higher than 15 ° C.
As for the chicks of the first group, they were calm and peaceful and showed no signs of injury. No surveillance was therefore required for these chicks.
The chicks in the first group also weighed about 20-30% more than the chicks in the second group.
During the seventh week, it was necessary to burn the upper mandibles of the beaks of the chicks of the second group to avoid any cannibalism. The mortality rate due to pecking between chicks in this group was around 5% at the time, while it was zero for chicks in the first group. The latter weighed about 30 to 35% more than the chicks of the second group.
From the eighth week, it was necessary to place on the beak of all the birds of the. second group a plastic device which prevented birds from being injured by the tips of their beaks
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congeners. If one did not wish to place this apparatus, it would have been necessary to burn every 15 days the upper part of the beaks of the birds.
The birds from the first group did not have to wear a device, nor. undergo the burning of the beaks, since, during successive moults, the bodies of the birds always remained completely covered, this ensuring them a protection against the attacks of their congeners.
In addition, food consumption was far lower than that of birds in the second group.
This difference in consumption was further accentuated during periods of bad weather.
When the birds from the first group were able to consume a crushed food instead of flour, a dose of nutritional supplement of between 0.15 and 0.25 ml per day per individual was added to the food. During the moulting period, the dose was 0.25 ml per day per individual.
The tests described above clearly show the advantages resulting from the administration of a nutritional supplement according to the present invention.
Example 2:
The procedure was as in Example 1, except that hairs from a tannery were used, essentially consisting of horse hair or cattle hair.
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Tests on dogs, using a nutritional supplement according to Example 1 or 2, have revealed that the duration of the moults can be shortened by almost 50%.