Ensemble d'une mosaïque porteuse d'un véhicule automobile et d'au moins un panneau de carrosserie, jeu d'au moins deux mosaïques porteuses et panneau de carrosserie.
L'invention concerne un ensemble d'une mosaïque porteuse d'un véhicule automobile et d'au moins un panneau de carrosserie, un jeu d'au moins deux mosaïques porteuses et un panneau de carrosserie.
Dans un véhicule automobile, les pièces de carrosserie sont découpées les unes par rapport aux autres selon des critères esthétiques et techniques qui sont globalement toujours les mêmes. C'est grâce à ce découpage quasi universel que l'on peut parler de peau de pare-chocs, d'ailes avant, d'ailes arrière, etc.
Pourtant, d'un véhicule à l'autre, les découpages ne sont pas rigoureusement les mêmes, les pièces de carrosserie pouvant être plus ou moins étendues.
On définit donc les points de fixation des pièces de carrosserie par rapport à la caisse en blanc du véhicule, de même que l'on prévoit des moyens de réglage de l'accostage entre pièces de carrosserie contiguës spécifiques à chaque véhicule.
Ce découpage est figé pour un véhicule donné, ce qui limite les possibilités de variantes entre différentes versions du véhicule, ainsi que lors du restyling du véhicule.
La présente invention vise à proposer une solution qui permet un redécoupage à volonté des pièces de carrosserie, tout en respectant les points de fixation prévus sur la caisse en blanc du véhicule.
L'invention a pour objet une mosaïque porteuse de pièces de carrosserie destinée à servir de peau de pare-chocs d'un véhicule automobile, munie de fixations à la caisse en blanc du véhicule, caractérisée en ce qu'elle comporte : - au moins une partie destinée à demeurer visible une fois la mosaïque porteuse montée sur le véhicule et constituant une partie de la peau de pare-chocs, au moins une zone d'accueil pour un panneau de carrosserie, des moyens de fixation d'un panneau de carrosserie sur cette zone d'accueil, et en ce que le panneau de carrosserie est réalisé par découpe ou thermoformage et constitue une autre partie de la peau de pare-chocs.
Grâce à l'invention, on peut découper librement la carrosserie sur la mosaïque porteuse, notamment en fonction du niveau de gamme du véhicule ou de son évolution esthétique, sans avoir à redéfinir la partie structurelle du véhicule, c'est-à-dire sa caisse en blanc et les points de fixation des pièces de carrosserie sur cette caisse en blanc. En effet, la mosaïque porteuse assure l'interface entre la caisse en blanc et les panneaux de carrosserie, quelles que soient les délimitations entre les panneaux de carrosserie contigus.
En d'autres termes, l'invention permet une standardisation de la partie structurelle du véhicule.
Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, la mosaïque porteuse comporte, en périphérie de chaque zone d'accueil, une gorge de fixation pour un panneau de carrosserie, tandis que le panneau de carrosserie correspondant comporte un rebord périphérique en saillie de sa face interne (dirigée vers l'intérieur du véhicule après montage sur le véhicule) destiné à s'engager dans cette gorge.
La retenue du rebord dans la gorge peut être assurée par encliquetage ou par des moyens rapportés, tels que des agrafes. De manière préférée, la retenue d'un panneau de carrosserie sur la mosaïque porteuse consiste en un moyen libérable uniquement lorsqu'un élément voisin de la mosaïque porteuse est déplacé.
Cet élément voisin peut être le capot du véhicule, dont la mise en position ouverte libère un panneau de carrosserie bloqué par coulissement dans sa zone d'accueil sur la mosaïque porteuse. L'élément voisin peut aussi être un bloc optique qui immobilise un panneau de carrosserie jouxtant ce bloc optique. Dans une autre variante, le moyen libérable n'est accessible que depuis la face de la mosaïque porteuse dirigée vers l'intérieur du véhicule, de sorte que le démontage du panneau n'est possible que si la mosaïque porteuse est démontée ou si l'on y accède par l'intérieur du véhicule. Ces différentes variantes ont pour finalité d'empêcher le vol dudit panneau.
Conformément à l'invention, les panneaux de carrosserie peuvent être réalisés selon différentes techniques simples, notamment celles ne nécessitant qu'un faible investissement industriel, comme la découpe ou le thermoformage. Le choix de moyens de fabrication plus simples est rendu possible par le fait que le panneau peut être une simple peau, sans renfort ni pattes de fixation pour des organes rapportés, car si des renforts ou des pattes de fixation sont requises dans cette région du véhicule, ils sont prévus sur la mosaïque porteuse et non sur les panneaux de carrosserie.
De plus, les panneaux de carrosserie, plus petits qu'une pièce de carrosserie conventionnelle de l'état de la technique, requièrent des presses moins puissantes et, s'ils sont peints, des chaînes de peinture dimensionnées pour des pièces moins encombrantes que des pièces de carrosserie conventionnelles.
L'invention permet de réduire les coûts de réparation du véhicule, en limitant les surfaces de carrosserie à remplacer après un petit choc. Seuls le ou les panneaux de carrosserie endommagés sont remplacés, alors que la mosaïque porteuse et les autres panneaux de carrosserie sont conservés.
Pour le traitement des chocs, la mosaïque porteuse selon l'invention peut intégrer un absorbeur, destiné à se retrouver intercalé entre une poutre de chocs, solidaire de la caisse en blanc, et un panneau de carrosserie.
Conformément à l'invention, la mosaïque porteuse comporte une ou des parties visibles, c'est-à-dire des parties qui ne sont pas des zones d'accueil de panneaux de carrosserie. Ces parties visibles peuvent être des régions non techniques de la mosaïque porteuse, mais essentiellement esthétiques, comme des grilles d'entrée d'air, des ouvertures d'entrée d'air aptes à recevoir des grilles d'entrée d'air, des parties basses couramment non peintes ou teintées masse. Ces parties visibles forment des parties extérieures visibles et sont directement exposées à la vue d'un observateur du véhicule qui les porte. Aucun élément, comme une vitre ou une glace, n'est interposé entre ces parties visibles et l'observateur.
Ainsi, la mosaïque porteuse peut être considérée comme comportant d'une part une partie technique, incluant par exemple des absorbeurs, des renforts, des supports d'organes fonctionnels tels que des optiques, des moyens de réglage de l'accostage avec des pièces de carrosserie voisines de la mosaïque porteuse, cette partie technique constituant une ou plusieurs zones d'accueil pour des panneaux de carrosserie, et d'autre part une partie esthétique, visible depuis l'extérieur du véhicule car non recouverte de panneaux de carrosserie, pouvant de plus recevoir des éléments décoratifs tels que des grilles d'entrée d'air.
Grâce à l'invention, on peut modifier le découpage entre les panneaux de carrosserie. On peut aussi changer les panneaux de carrosserie d'un véhicule à l'autre, en fonction de son niveau de gamme ou de finition, en conservant la même mosaïque porteuse. La mosaïque porteuse peut être réalisée par injection de matière thermoplastique, à l'aide de moyens industriels relativement lourds, ce qui n'est pas préjudiciable car cette mosaïque porteuse est commune à plusieurs véhicules de gammes et finitions différentes. Elle est donc destinée à être fabriquée en un nombre élevé d'exemplaires, permettant un amortissement des investissements. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, une mosaïque porteuse présente au moins deux variantes et, dans l'une de ces variantes, les zones d'accueil pour panneaux de carrosserie sont remplacées par des surfaces constituant elles-mêmes les panneaux de carrosserie. Dans ce mode de réalisation, la partie technique de la mosaïque porteuse disparaît au profit des panneaux intégrés, ce qui a pour conséquence de réduire les propriétés de tenue mécanique de la mosaïque porteuse. Mais une telle variante peut
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être considérée comme suffisante pour certains véhicules à bas coût destinés à certains usages.
Dans ce cas, la mosaïque porteuse peut être intégralement peinte ou, de préférence, teintée dans la masse, ce qui est davantage cohérent avec une constitution de véhicule à bas coût.
L'invention a donc également pour objet un jeu d'au moins deux mosaïques telles que décrites ci-dessus, dans lequel : les deux mosaïques porteuses comprennent des fixations à la caisse en blanc du véhicule qui sont identiques entre les deux mosaïques porteuses - une première au moins des deux mosaïques porteuses comporte des zones d'accueil pour des panneaux de carrosserie, une deuxième au moins des deux mosaïques porteuses comporte, aux emplacements des zones d'accueil sur la première mosaïque porteuse, des panneaux formés d'un seul tenant avec ladite deuxième mosaïque porteuse. L'invention concerne également un panneau de carrosserie tel que décrit ci-dessus.
Un panneau de carrosserie comporte, de façon avantageuse, un rebord périphérique en saillie de sa face interne (dirigée vers l'intérieur du véhicule après montage sur le véhicule) destiné à s'engager dans une gorge de la mosaïque porteuse.
Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, un panneau de carrosserie assure, en ayant une partie transparente, une fonction de signalisation, voire d'éclairage. La source lumineuse peut alors consister en une série de diodes électroluminescentes logées dans la mosaïque, au droit de la partie transparente du panneau.
L'invention a enfin pour objet un pare-chocs pour véhicule automobile comprenant un ensemble tel que défini ci-dessus et une poutre de choc se trouvant au droit de l'absorbeur de la mosaïque.
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre d'exemples de réalisation décrits en référence aux dessins suivants, qui sont fournis à titre purement indicatif et ne présentent aucun caractère limitatif. la figure 1 représente, en perspective, une mosaïque porteuse et trois panneaux de carrosserie, la figure 2 représente la mosaïque porteuse et les panneaux de carrosserie de la figure 1 , les panneaux étant mis en place sur la mosaïque porteuse, la figure 3 représente un panneau de carrosserie, la figure 4 est une vue en perspective analogue à la figure 2, - les figures 4A et 4B sont des sections selon A-A et B-B de la figure 4, la figure 4'A représente une variante de la figure 4A,
Ia figure 5 est une vue analogue à la figure 1 d'un autre mode de réalisation, la figure 5C est une section selon C-C (positionnée sur la figure 4) de la figure 5 après mise en place des panneaux de carrosserie, la figure 6 est une vue en perspective de la mosaïque et des panneaux de carrosserie de la figure 2 montés sur un véhicule automobile, la figure 7 est une vue éclatée de la figure 6, et la figure 8 est une vue analogue à la figure 7 d'une mosaïque et de panneaux de carrosserie selon encore un autre mode de réalisation.
La mosaïque porteuse 10 de la figure 1 est destinée à servir de peau de pare-chocs pour un véhicule automobile V comme cela est représenté sur la figure 6. Le véhicule V comporte, entre autres, des ailes A, un capot C et deux blocs optiques BO fixés à la caisse du véhicule V. Le capot C, les ailes A et la mosaïque porteuse 10 recouvrent chacun partiellement chaque bloc optique BO. A cet effet, la mosaïque 10 est munie de fixations
(non représentées) à la caisse en blanc du véhicule, c'est-à-dire, dans le cas présent où la mosaïque est destinée à un avant de véhicule, une ou des ailes, un ou des éléments de carrosserie autoporteurs, une face avant technique, une poutre de chocs, montée aux extrémités avant des longerons du véhicule, une structure de caisse.
Dans d'autres modes de réalisation non représentés, la mosaïque porteuse peut se fixer à un ouvrant ou une structure d'ouvrant, ou encore, à l'arrière du véhicule, à des flancs de caisse ou à une structure de caisse de type jupe ou plancher.
La mosaïque porteuse 10 se divise globalement en deux parties, à savoir une partie inférieure 12 et une partie supérieure 14. La partie inférieure 12 est destinée à rester visible lorsqu'elle est montée sur le véhicule comme cela est représenté à la figure 6 où l'on voit qu'elle constitue la partie inférieure de la peau de pare chocs. La partie technique 14 est destinée à supporter et à être recouverte par un ou plusieurs panneaux de carrosserie 30,32. Ces panneaux 30, 32 constituent la partie supérieure de la peau de pare-chocs.
La partie esthétique 12 comporte une face avant 16 (par rapport aux dessins) sensiblement lisse, munie à chacune de ses extrémités de deux ouies d'entrée d'air 18 et de deux ouvertures 20 destinées à recevoir des feux anti brouillard. La partie 12 s'étend sur toute la largeur du véhicule V. Le bord inférieur 17 de la partie 12 forme le bord inférieur avant du véhicule V. Chaque bord latéral 19A, 19B de la partie 12 forme une partie du bord latéral de la mosaïque 10.
La partie supérieure 14 de la mosaïque porteuse se délimite en trois zones : une zone centrale 22 et deux zones latérales 24. Toutes ces zones 22, 24 comportent un fond 26, 28 ajouré pourvu de nervures 29 s'étendant en saillie des fonds 26, 28. La partie 14 n'étant pas visible une fois la mosaïque 10 montée sur le véhicule V, les ajours n'ont pas
d'effet sur l'esthétique du véhicule V. De plus, ces ajours permettent de réduire le poids de la mosaïque 10.
Chacune de ces zones 22, 24 constitue une zone d'accueil pour chaque panneau de carrosserie, 30, 32, dont chacun est représenté au-dessus de la zone à laquelle il correspond.
Chaque zone d'accueil 22, 24 est délimitée par un bord rentrant 34 qui positionne la paroi de fond 26, 28 en retrait de la face 16 sensiblement lisse de la partie inférieure de la mosaïque porteuse, de manière que le panneau de carrosserie correspondant 30, 32 se retrouve sensiblement à affleurement de cette face 16. Le bord rentrant 34 de chaque zone d'accueil est doublé d'une nervure 36, mieux visible sur les figures 4A, 4B.
Chaque panneau de carrosserie 30, 32 comporte un bord tombé 38 à sa périphérie, comme on le voit sur la figure 3 et sur les sections 4A, 4B. Le bord périphérique 38 est en saillie de sa face interne et sera dirigé vers l'intérieur du véhicule après montage. Le bord tombé 38 pénètre dans une gorge 44 formée par le bord rentrant 34 de la zone d'accueil et la nervure 36 voisine. Des languettes d'encliquetage 40 prolongent le bord tombé 38 de chaque panneau, en étant réparties régulièrement à la périphérie de celui-ci. Ces languettes d'encliquetage 40 assurent la retenue du panneau dans sa zone d'accueil, par coopération de forme avec des orifices 42 ménagés dans le bord rentrant 34 et dans la nervure périphérique 36 de chaque zone d'accueil, comme on le voit sur les sections 4A,
4B.
De façon alternative, la retenue du bord tombé 38 des panneaux de carrosserie dans la gorge 44 peut être assurée par des moyens rapportés, comme des agrafes 46 visibles sur la figure 4'A. A l'interface entre deux panneaux de carrosserie contigus, la mosaïque porteuse comporte deux gorges 44, 45 comme on le voit sur la section 4B, entre le bord rentrant 34 commun aux deux zones d'accueil 22, 24 et chaque nervure 36, ce qui assure un accostage maîtrisé des deux panneaux de carrosserie 30 et 32.
On voit, sur les figures 2 et 6, qu'une fois mis en place sur leurs zones d'accueil, les panneaux 30,32 n'offrent plus aucune prise et que, pour les démonter, il est nécessaire de les pousser à travers les ajours prévus dans les zones d'accueil, depuis leur face arrière
(par rapport aux dessins), c'est-à-dire depuis la face intérieure de la mosaïque porteuse.
Les panneaux 30, 32 peuvent être réalisés par thermoformage, avec éventuellement utilisation d'un film décoratif évitant le passage en peinture de chaque panneau.
L'utilisation de film surmoulé ou thermoformé est rendue possible dans les panneaux de carrosserie selon l'invention par le fait que ces panneaux sont relativement petits et peu galbés.
Comme représenté sur la figure 7, le véhicule V comprend un pare-chocs 46. Ce pare-chocs 46 comprend la mosaïque 10, les panneaux 30, 32 ainsi qu'une poutre de choc 47. Une fois montée sur le véhicule automobile, la mosaïque porteuse 10 est destinée à être, au moins en partie, en regard de la poutre de choc 47. En l'espèce, la partie 14 est destinée à être agencée en regard de la poutre de choc 47. Cette poutre de choc 47 est destinée à être fixée rigidement à des longerons 48A, 48B du véhicule V. Les nervures 29 formées en saillie des parois de fond 26, 28 des zones d'accueil peuvent servir d'absorbeur pour des petits chocs. Elles se trouvent par conséquent de préférence au droit de la poutre de choc 47. De plus, les nervures 29 sont dimensionnées de façon à soutenir les panneaux 30, 32. De cette façon, les nervures 29 assurent une fonction anti-cloquage permettant d'obtenir une bonne qualité-perçue. La mosaïque porteuse selon l'invention peut ainsi respecter des cahiers des charges relativement exigeant, en termes de réparabilité, car les panneaux de carrosserie jouent le rôle de pièces sacrificielles.
Grâce à l'invention, on peut obtenir un excellent état de surface des panneaux de carrosserie du fait que ces derniers ne portent, sur leur face intérieure, ni nervure de renfort, ni saillie de fixation pour un quelconque organe, l'ensemble de ces fonctions dites techniques étant porté par les zone d'accueil de la mosaïque porteuse.
Dans une version dite de base de la mosaïque porteuse, les zones d'accueil sont remplacées par des panneaux de carrosserie réalisés d'un seul tenant avec la partie inférieure de la mosaïque porteuse. Dans cette version de base, la mosaïque porteuse comprend la partie inférieure 12 constituant la partie inférieure de la peau de pare-chocs et les panneaux de carrosserie constituant la partie supérieure de la peau de pare-chocs. Ainsi, dans cette version, la mosaïque forme, à elle-seule, la peau de pare-chocs.
Dans ce cas, aucune nervure n'est prévue sur les panneaux de carrosserie et le cahier des charges de tenue mécanique ou de réparabilité de la mosaïque porteuse est nécessairement moins performant. Toutefois, cette version minimale, qui peut être obtenue par simple remplacement de blocs amovibles dans le moule de la mosaïque porteuse, peut permettre de réaliser une version à très bas coût d'un véhicule automobile.
Dans le mode de réalisation de la figure 5, les panneaux ne comportent pas de bord tombé 38 sur leur bord inférieur, et sont agencés pour être mis en place dans leurs zones d'accueil par coulissement vers le bas.
Dans ce cas, l'immobilisation de chaque panneau résulte de son blocage en position de fin de coulissement.
Le bord inférieur de chaque panneau passe sous la face visible 16 de la mosaïque porteuse, comme on le voit sur la figure 5C. La retenue en position de chaque panneau peut résulter de la mise en place d'agrafes ou du serrage d'un élément voisin tel qu'un bloc optique ou un capot comme cela est représenté sur la figure 6.
Dans le mode de réalisation représenté à la figure 8, la mosaïque 50 comprend une partie 52 destinée à demeurer visible une fois la mosaïque porteuse montée sur le véhicule V et constituant une partie centrale de la peau de pare-chocs du véhicule V. La mosaïque 50 comprend également deux organes de support 52A, 52B venu de matière avec la partie 50 et disposés de part et d'autre de la partie 52. Chaque organe 52A, 52B comprend un logement 54A, 54B pour les deux blocs optiques BO.
Chaque organe 52A, 52B comporte également une zone d'accueil 54A, 54B pour les ailes A du véhicule V. Chaque zone d'accueil 54A, 54B présente deux pattes 55B, 55C chacune munie de moyens de fixation de chaque aile A.
En outre, chaque organe 52A, 52B comporte respectivement une zone d'accueil 56A, 56B pour deux autres panneaux de carrosserie 58A, 58B. Chaque zone 56A, 56B comprend une patte 55A ainsi que des moyens de fixation de chaque panneau 58A, 58B. Dans l'exemple, les moyens de fixation des ailes A et des panneaux 58A, 58B comprennent des trous 60 destinés à recevoir des organes de fixation élastiques portés par les ailes A et les panneau 58A, 58B, par exemple des clips 61.
Les panneaux 58A, 58B sont réalisés par thermoformage et constituent deux autres parties de la peau de pare-chocs. La mosaïque porteuse peut être réalisée par injection de matière thermoplastique, par exemple en polypropylène.
Il est bien entendu que les modes de réalisation qui viennent d'être décrits ne présentent aucun caractère limitatif et qu'ils pourront recevoir toutes modifications désirables sans sortir pour cela de cadre de l'invention.