WO2006084958A1

WO2006084958A1 - Double parois

Info

Publication number: WO2006084958A1
Application number: PCT/FR2005/000286
Authority: WO
Inventors: Leonid Volodymyrovytch Makhovskyy; Patrice Pague
Original assignee: Makhovskyy Leonid Volodymyrovy; Patrice Pague
Priority date: 2005-02-09
Filing date: 2005-02-09
Publication date: 2006-08-17

Abstract

Un moyen d'assemblage de murs en forme de parallélogramme à doubles parois. Les planches sont empilées et consolidées à l'aide de mortaises et de tenons FIG : 1/2-1(2-3) . Les doubles parois sont reliées entre elles par des entretoises en forme de parallélogramme FIG : 1/2-1(5) dont les extrémités verticales sont ouvragées à la forme souhaitée venant se glisser dans les rainures verticales des planches des parois, mortaisées à la forme choisie et prévues à cet effet, par exemple en forme de queue d'aronde FIG : 1/2-2 (6). Les coins des angles définis le plus souvent à l'équerre au moyen de pièces triangulaires FIG : 2/2- 3-4 dont les deux côtés utiles de l'angle sont ouvragés à la forme souhaitée de manière à se glisser dans les rainures longitudinales mortaisées à la forme choisie et prévues à cet effet aux deux extrémités d'une des faces des planches des parois, la forme pouvant être par exemple en forme de queue d'aronde FIG : 2/2-3.

Description

DOUBLE PAROIS

L'invention se rapporte à la construction de locaux à parois constituées d'éléments préfabriqués et peut être utilisée lors de la construction de chalet en madrier.

Une des méthodes de construction de locaux en bois consiste à planter quatre piliers verticaux aux angles puis à clouer dessus des planches de manière à former la paroi. Les planches peuvent être seulement clouées à l'extérieur ou bien à l'extérieur et à l'intérieur.

Il existe d'autres moyens pour construire des locaux en bois par exemple la méthode qui permet d'éviter les piliers verticaux et qui consiste à découper les extrémités des madriers de manière à pouvoir les empiler à l'équerre alternativement, d'une paroi et de l'autre, de manière à créer un assemblage solide et à peu prêt étanche.

Un mode connu de consolidation des angles avec entaillage en demi bois est la méthode traditionnelle la plus utilisée étant réputée plus ou moins fiable.

Il existe diverses sortes de cloisons en bois soit : constituées d'un empilage de madriers soit : de deux planches avec un vide entre les deux et assemblées avec divers moyens.

Les cloisons quelque soit le modèle, présentent des inconvénients concernant les assemblages aux extrémités exemple : les madriers sont découpés de sorte que pour un simple empilage, on obtiens un assemblage solide ; mais un de ses inconvénients est de favoriser l'introduction de l'humidité à cet endroit.

Quant aux cloisons à doubles parois, elles nécessitent un dispositif complémentaire onéreux pour réaliser un assemblage à l'équerre avec incorporation d'isolant.

Le défaut de cette méthode de consolidation réside en ce que les extrémités des madriers restant ouverts, sont assujetties aux influences atmosphériques.

La méthode proposée exclue toute humidité de s'infiltrer dans les extrémités des madriers. Ce problème est résolu aux deux extrémités par une rainure longitudinale mortaisée sur une longueur estimée en fonction de la consolidation désirée, en insérant de façon à consolider l'ensemble, la pièce d'angle de forme triangulaire aux côtés latéraux ouvragés et à la forme souhaitée et préalablement enduite de colle. La forme des côtés latéraux du triangle et des rainures mortaises pouvant être par exemple en forme de queue d'aronde.

LES INCONVENIENTS :

Les procédés classiques de construction en bois ont divers inconvénients par exemple les piliers d'angle qui sont des pièces lourdes et onéreuses.

Les assemblages d'angles retiennent l'humidité et de se fait se détériorent assez vite.

La construction classique d'abri en bois nécessite une certaine technicité et surtout beaucoup de main d' œuvre et de nombreux outils. INTERET DU DISPOSITIF :

Le dispositif revendiqué ci-dessus présente de nombreux avantages notamment l'économie, la simplicité de mise en œuvre et la lutte contre l'humidité. Les cloisons sont constituées de deux sortes de pièces de matériaux appropriés et plus généralement réalisées en bois.

A) Les éléments faciaux sont analogues à des planches de parquet avec tenons et mortaises sur les faces d'assemblages séchées jusqu'à 20% d'humidité résiduelle pour le bois avec une particularité en plus, d'avoir sur î'une des faces des entailles mortaisées perpendiculaires à la grande longueur des planches et à la forme souhaitée. Du même côté et aux deux extrémités, des entailles longitudinales mortaisées à la forme choisie par exemple en forme de queue d'aronde FIG : 1/2 - 2.

B) Les entretoises qui sont des planches de matériau convenable séchées jusqu'à 8% d'humidité résiduelle pour le bois, à la forme de parallélépipède limitées en largeur par une découpe spécifique sur les deux côtés latéraux et dont l'épaisseur par exemple est de 60 mm FIG : 1/2 - 2. Le choix de découpe sur le deux côtés latéraux, peut être par exemple en forme de queue d'aronde.

L'empilement contigu des entretoises entre les parois de la double cloison a un pas de 400 à 700 mm et dont l'orientation des fibres du bois forme des angles contraires au plan horizontal. Les cloisons sont assemblées deux à deux, le plus souvent à l'équerre au moyen d'une pièce d'assemblage d'angle constituée d'un triangle rectangle ou à peu prêt isocèle de matériau convenable par exemple en bois de hêtre ou autre, dont l'hypoténuse FIG : 1/2 - 2 (7) est brut de sciage mais dont les deux côtés utiles du triangle sont façonnés par exemple en queue d'aronde FIG : 1/2 - 2 (6), pour être glissée dans les rainures longitudinales mortaisées à la forme appropriée par exemple en forme de queue d'aronde et situées aux extrémités des planches décrites ci avant et figurant au croquis FIG : 2/2 - 3 (2).

Il est utile de noter que la longueur de l'entretoise est prévue pour solidariser plusieurs rangées de planches et que ses extrémités non usinées ne sont pas nécessairement d'équerre de manière à immobiliser les planches des parois intérieures et extérieures à des niveaux différents si nécessaire.

Avantages :

L'invention présente entre autres les avantages :

- d'économiser les piliers verticaux

- de permettre un assemblage plus étanche à l'humidité

- mise en œuvre beaucoup plus simple sans le moindre outil du fait de son procédé de montage. MISE EN ŒUVRE :

Les éléments décrits ci avant ont pour but de construire les cloisons de locaux avec de petits moyens.

1) Pour se faire par exemple pour construire un hangar, on peut édifier une construction rectangulaire en disposant quatre planches de type de celles qui ont des rainures longitudinales aux deux extrémités FIG : 2/2 -3 et en les assemblant avec de chaque côté une équerre comme décrite dans le paragraphe précédent.

2) La phase suivante consistera à disposer à l'intérieur du parallélogramme ainsi construit, un second parallélogramme sans les rainures longitudinales aux extrémités. Puis rendre solidaire les deux cadres avec des entretoises en forme de parallélépipède, en glissant les formes découpées des deux côtés latéraux de ces, entretoises dans les rainures verticales prévues à cet effet et dont la forme peut être par exemple en queue d'aronde FIG : 1/2 - 1.

On peut empiler autant de hauteur que souhaitée sur le même principe.

DESCRIPTION COMPLEMENTAIRE :

Toutes les découpes sont pratiquées avec un jeu suffisant pour permettre un assemblage facile et d'autre part un encollage convenable des assemblages.

LEGENDE DU DESSIN FIG : 1 / 2

1- Planches 5- Entretoises

2- Tenons 6- Queue d'aronde

3- Mortaise des tenons 7- Hypoténuse

4- Mortaise des entretoises 8- Isolation

LEGENDE DU DESSIN

FIG : 2 / 2

1- Planches

2- Triangle

3_^' Mortaise des tenons

4- Tenons

5- Queue d'aronde

Claims

REVENDICATIONS :

Un dispositif permettant de construire des abris de toutes sortes caractérisé par :

Des cloisons réalisées à doubles parois au moyen de planches juxtaposées et assemblées par des tenons et des mortaises. Les deux parois étant elles mêmes solidarisées par des entretoises aux bords taillés et à la forme souhaitée, s 'encastrant dans les rainures mortaisées verticalement en fonction du choix de la forme désirée par exemple au moyen de queue d'aronde. L'espacement entre entretoises est souvent établi ou établi en fonction de la rigidité des cloisons et du support de charge de la couverture de la toiture.

Un moyen d'assemblage angulaire des sus dites cloisons consistant en des encoignures ouvragées sur deux faces selon un profil défini par exemple en queue d'aronde. Les dits profils s 'insérant dans les rainures longitudinales mortaisées à la forme choisi par exemple en forme de queue d'aronde situées aux extrémités des planches et prévues à cet effet.

Dans tout ce qui précède le moyen d'assemblage décrit à savoir rainures et queues d'aronde, est banal et ne constitue pas à lui seul un élément essentiel de l'invention. Le procédé de solidarisation des éléments constitutifs peut être réalisé par d'autres moyens courants obtenant le même résultat par simple insertion de la pièce d'assemblage dans des ramures préparées en usine soit par enlèvement de matière soit par adjonction d'un élément rapporté.