ETRIER DE MAINTIEN
La présente invention concerne un étrier pour la pratique de l'équitation, équipé de moyens pour maintenir dans la position idéale, la chaussure d'un cavalier.
Les étriers connus pour la pratique de l'équitation comprennent un plancher portant une plaquette amovible anti-dérapante destinée à servir d'appui pour la semelle de la chaussure du cavalier.
La plaquette amovible anti-dérapante sert en principe, à empêcher dans une certaine mesure, à la semelle de la chaussure de glisser par rapport au plancher de l'étrier. Cependant, cette plaquette ne permet pas au cavalier de trouver facilement la position optimale de la chaussure par rapport au plancher de l'étrier. Cette plaquette n'est pas non plus apte à maintenir la chaussure dans cette position optimale. Cette position optimale est en effet, telle que la chaussure prend appui sur la plaquette en une position située approximativement au tiers avant de la chaussure.
Cette position varie continuellement au cours d'une séance d'équitation, surtout dans le cas des cavaliers débutants, car ces derniers ne sont pas suffisamment expérimentés pour trouver la bonne position de leur chaussure et de maintenir celle-ci au cours de la chevauchée. Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient.
Suivant l'invention, l'étrier pour la pratique de l'équitation comprenant un plancher portant une plaquette amovible anti-dérapante destinée à servir d'appui pour la semelle de la chaussure du cavalier est caractérisé en ce que ladite plaquette et ladite semelle comportent des moyens complémentaires pour maintenir la semelle de la chaussure dans une position déterminée par rapport à ladite plaquette, lesdits moyens complémentaires adhérant l'un à l'autre dans ladite position déterminée et pouvant se libérer, sous l'effet d'un effort déterminé, notamment en cas de chute du cavalier.
Selon une particularité de l'invention, lesdits moyens comprennent une partie creuse solidaire de ladite semelle et une partie en saillie solidaire de ladite plaquette présentant une forme complémentaire de ladite partie creuse.
Ces parties creuse et en saillie complémentaires destinées à s'emboîter l'une dans l'autre permettent au cavalier de trouver facilement la bonne position de ses chaussures dans les étriers et de maintenir cette position lors de la chevauchée, tout en garantissant la sécurité en cas de chute. Selon une version préférée de l'invention, lesdits moyens comprennent un aimant et une partie en fer susceptible d'être maintenue en position par l'attraction magnétique exercée par ledit aimant.
Cette attraction magnétique permet au cavalier de trouver encore plus facilement la bonne position de ses chaussures dans les étriers, tout en exerçant un effort dé retenue qui favorise le maintien dans cette position.
D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après.
Aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs : la figure 1 est une vue latérale montrant la chaussure d'un cavalier engagée dans un étrier, la figure 2 est une vue en bout de la chaussure et de l'étrier, la figure 3 est une vue en coupe transversale d'une semelle de chaussure ou d'un élément fixé à cette dernière comportant l'un des moyens de maintien selon l'invention, - la figure 4 est une vue en coupe suivant le plan IV - IV de la figure 3, la figure 5 est une vue en coupe transversale du plancher de l'étrier, de la plaquette et de l'autre moyen de maintien selon l'invention, la figure 6 est une vue en coupe selon le plan Vl - Vl de la figure 5, la partie supérieure de cette dernière ayant été enlevée.
Les figures 1 et 2 représentent un étrier 1 pour la pratique de l'équitation comprenant un plancher 2 portant une plaquette amovible 3 anti-dérapante destinée à servir d'appui pour la semelle 4 de la chaussure 5 du cavalier.
Conformément à l'invention, la plaquette 3 et la semelle 4 comportent des moyens complémentaires pour maintenir la semelle 4 de la chaussure 5 dans une position déterminée par rapport à la plaquette 3. Ces moyens complémentaires
peuvent se libérer, notamment en cas de chute du cavalier, pour éviter tout risque de blessure occasionnée par la retenue du pied du cavalier dans l'étrier 1.
Dans l'exemple représenté sur les figures 3 à 6, les moyens complémentaires précités comprennent (voir figures 3 et 4) une partie creuse 6 solidaire de la semelle 4 et (voir figure 5) une partie en saillie 7 solidaire de la plaquette 3 présentant une forme complémentaire de la partie creuse 6 ci-dessus.
Les figures 3 et 5 montrent que les parties creuse 6 et en saillie 7 sont semi- cylindriques, de façon à pouvoir s'emboîter l'une dans l'autre tout en permettant une certaine rotation de la semelle 4 par rapport à la plaquette 3.
Par ailleurs, dans la réalisation représentée, les moyens complémentaires précités comprennent un aimant 8 et une partie en fer 9 susceptible d'être maintenue en position par l'attraction magnétique exercée par cet aimant 8.
On voit sur la figure 5 que l'aimant 8 est fixé dans un logement 10 réalisé dans la plaquette 3.
D'autre part, cet aimant 8 est un bloc parallélépipédique disposé dans un socle 11 en matière plastique fixé dans ledit logement 10 de la plaquette 3, ce socle 11 faisant saillie au-dessus de cette plaquette 3 et l'aimant 8 faisant lui- même saillie au-dessus du socle 11. Par ailleurs, la figure 5 montre également que la partie de l'aimant 8 faisant saillie au-dessus du socle 11 est recouverte par un élément semi-cylindrique 12 en matière plastique apte à épouser le contour intérieur de la partie en fer 9 solidaire de la semelle 4, et laissant traverser les plaquettes 14, afin qu'elles ferment le champ magnétique en contact avec la partie en fer (9). Comme on le voit sur les figures 3 et 5, la partie en fer 9 est une plaquette en fer pliée pour former une surface semi-cylindrique, fixée à l'intérieur d'un évidement pratiqué dans une embase 13 solidaire de la semelle 4 ou pouvant être fixée de façon amovible à cette semelle, au moyen d'une sangle ou analogue.
Dans l'exemple illustré par les figures 5 . et 6, l'aimant en forme de bloc parallélépipédique 8 est disposé entre deux plaquettes 14.
L'aimant 8 est engagé sur un axe horizontal 15 fixé au socle 11 et les deux plaquettes 14 et l'aimant 8 comportent chacun une ouverture 16 traversée par
l'axe 15 et présentant une dimension plus importante que le diamètre de cet axe 15, de telle sorte que les deux plaquettes 14 et l'aimant 8 présentent un certain degré de liberté par rapport à cet axe 15.
La plaquette 3 en matière plastique ou élastomère est de façon connue, engagée d'une manière amovible dans un évidement 17 réalisé dans le plancher 2 de l'étrier 1.
Le dispositif que l'on vient de décrire présente les principaux avantages suivants :
Lorsque le cavalier engage sa chaussure 5 dans l'étrier 1 , il lui suffit de faire glisser la semelle 4 sur la plaquette 3 jusqu'à ce que la partie en creux 6 de la semelle s'emboîte sur la partie en saillie 7 de la plaquette 3.
Dans cette position, la chaussure 5 occupe la position optimale dans l'étrier 1.
Cette position idéale de la chaussure dans l'étrier 1 est maintenue d'une part grâce à l'emboîtement mécanique des deux parties 6 et 7 l'une dans l'autre et d'autre part grâce à l'attraction magnétique exercée par l'aimant 8 sur la plaquette pliée en fer 9.
Grâce à l'emboîtement de formes cylindriques, la semelle 4 c'est-à-dire la chaussure du cavalier peut pivoter suivant un certain angle par rapport à la plaquette 3 c'est-à-dire le plancher 2 de l'étrier.
Si le cavalier désire se libérer de cette position de maintien, il lui suffit de faire pivoter la semelle 4 par rapport à la plaquette 3 pour faire bras de levier par rapport à la surface de cette plaquette 3 afin d'exercer un effort supérieur à la force d'attraction engendrée par l'aimant. A titre indicatif, cette force d'attraction est de l'ordre de 5 à 20 Kg.
En cas de chute du cavalier, le pied de celui-ci ne risque pas d'être retenu dans l'étrier par la force d'attraction de l'aimant. En effet, lors d'une telle chute les efforts exercés seront en tout état de cause supérieurs à ceux nécessaires pour libérer la semelle 4 de l'attraction exercée par l'aimant. Le déboîtement des surfaces 6, 7 est facilité du fait de leur forme cylindrique.
En effet, cette forme permet le déboîtement de ces surfaces lorsqu'un effort de torsion est exercé entre la chaussure et l'étrier.
La partie de la semelle 4 ou l'élément solidaire de celle-ci portant l'un desdits moyens complémentaires d'adhésion à savoir la partie creuse 6 pourrait être recouvert par une plaque de protection amovible ou rétractable.