EMBALLAGE SOUPLE COMPORTANT DES ELEMENTS DE PREHENSIONS
La présente invention concerne un dispositif de préhension pour emballages parallélépipédiques contenant un liquide alimentaire afin de permettre une meilleure prise en main de l'emballage. Plus particulièrement, il s'agit ici d'un récipient de relativement faible capacité, par exemple 20 cl, destiné entre autres au conditionnement de jus de fruits ou de lait en dose individuelle.
Dans l'état actuel, pour utiliser l'emballage en forme de brique, il faut obligatoirement exercer une pression des doigts sur l'emballage pour le maintenir ; cette pression conduit presque systématiquement à laisser s'échapper involontairement le liquide de l'emballage hors du récipient destiné à le recueillir. Cet inconvénient s'accentue lors de l'utilisation de l'emballage par un enfant, une personne âgée ou handicapée.
La présente invention vise à éliminer cet inconvénient, en fournissant un récipient en matière souple du genre considéré, mais qui possède une zone de préhension dépliable qui soit d'une utilisation aisée et sûre pour sa prise en main et qui soit adapté pour être regroupé avec d'autres récipients identiques, tout en pouvant être fabriqué et rempli d'une manière industrielle, à des cadences élevées.
Suivant l'invention, on modifie la forme de découpe du pliage de façon à pourvoir y apposer des languettes aux formes arrondies (pastilles ou oreilles) ou de coller directement ces pastilles sur l'emballage pour liquide alimentaire de sorte que les deux zones de préhension dépliables permettent de maintenir facilement l'emballage sans risque de débordement.
On utilise couramment des récipients en papier carton, revêtu d'une pellicule de matière thermoplastique, pour l'emballage du lait, des jus de fruits, de l'eau minérale, ces emballages étant en général produits à partir d'une feuille continue de matériau mince (ou d'un flanc découpé) généralement constitué de papier dont la face intérieure est recouverte d'une pellicule métallique et la face extérieure d'une pellicule thermoplastique telle que du polyéthylène.
Cet emballage est façonné en un tube, fermé par thermo- soudage, puis mise sous forme parallélépipédique.
L'invention étant caractérisée par deux zones de préhension dépliables intégrées dans la forme de découpe du pliage et par le thermocollage de deux pastilles sur ces dites
zones ou selon une variante de l'invention uniquement par le collage des deux pastilles sur l'emballage d'origine.
Dans le cas des emballages perdus, en carton ou autre matériau mince composite, une solution consisterait à intégrer des zones de collage dans le flan découpé et d'y apposer les pastilles (oreilles) réalisées dans le même matériau que l'emballage ci-dessus décrit.
Une autre solution plus simple mais moins fiable consisterait à coller directement les pastilles (oreilles) sur l'emballage sans en modifier son flan découpé. C'est-à-dire : garder le modèle d'emballage pour liquide alimentaire aujourd'hui commercialisé et ainsi profiter de la partie supérieure du récipient, avec ses deux rabats triangulaires situés de part et d'autre de la zone supérieure de l'emballage pour y coller les deux pastilles.
Quel que soit le système choisi, les deux zones de préhension (pastilles) se rabattent sur les flans de la brique de sorte à optimiser son encombrement (de la même façon qu'il est commercialisé aujourd'hui) et ainsi faciliter son conditionnement qui peut être regroupé par 4, 6, 8 ou 10 récipients identiques. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre et à l'examen des dessins annexés qui représentent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation de l'invention.
La figure 1 est une vue en plan du flan découpé avec les zones de collage pour pastilles intégrées dans le flan. - La figure 2 est une vue en perspective illustrant le principe général du procédé avec ses zones de préhensions dépliées.
Les figures 3, 4 et 5 sont des vues partielles en perspective de l'emballage qui illustrent les diverses phases de fermeture des zones de préhension.
La figure 6 illustre une variante de l'invention, qui consiste à coller les pastilles directement sur les rabats d'angle triangulaire d'une brique classique de liquide alimentaire après pliage de ce dernier.
La figure 7 est une vue en perspective de l'invention intégralement pliée et prête à être conditionnée en groupe.
L'emballage ne provient pas obligatoirement d'un tube divisé par des soudures transversales.
Il peut être réalisé à partir d'un flan (fig. 1) même si cette méthode est moins usuelle.
Toutefois pour mieux comprendre la forme de découpe et le pliage de l'emballage, il faut observer la fîg. 1.
La fig. 1 présente pour objet un flan pour emballage parallélépipédique réalisable dans un matériau souple en feuille ou en film.
D'une manière générale, le flan suivant l'invention est obtenu d'un seul tenant par découpe et rainage appropriés ; de manière conventionnelle, les lignes de pliage que comporte par rainage un tel flan, sont sur la figure schématisée par des traits interrompus lorsqu'elles correspondent à un premier sens de pliage, et par des tirets, lorsqu'elles correspondent à un deuxième sens de pliage, opposé au précédent, les lignes de découpe de ce flan étant, quant à elles, représentées en traits pleins. Quant aux zones grisées, il s'agit des zones de soudure de l'emballage.
L'invention étant caractérisée par la forme de découpe du flan (ou du tube). En effet, comme on le voit sur la fig. 1, le flan de forme rectangulaire comprend des zones en saillies (a) et (b) disposées au niveau d'un bord du flan susceptible de former l'extrémité supérieure.
De préférence, il s'agit de quatre demi-cercles qui serviront de support pour coller les pastilles (c).
Selon un mode de réalisation préférée, les zones (a) et (b) sont disposées dans le prolongement des lignes de pliages (9) et s'étendent de part et d'autre de la dite ligne de pliage (9). Les deux demi-cercles (a) et (b) se rejoignent en un point d'intersection (10) disposé au droit de l'intersection des lignes de pliages formant les rabats d'angles sensiblement triangulaires (5) et (5').
Le mode de façonnage du flan représenté en fig. 1 est similaire à celui décrit pour la fig.2. La fig. 2 représente un emballage obtenu à partir d'un tube de section carré soumis à des opérations successives de soudure transversale (4) et d'une soudure longitudinale (1), d'une forme de découpe finale et façonnée ensuite en emballage de forme parallélépipédique.
Pendant l'opération de façonnage (fïg.3, 4 et 5), il se forme des rabats d'angles sensiblement triangulaires (5) et (5') qui proviennent de l'excédent de matériau qui, pour des raisons de géométrie, ne peut être conformé en parallélépipède.
On a donc deux paires de rabats d'angles sensiblement triangulaires, excédent du dessus (5) et (5') et du dessous (non représenté sur les fig. 2, 3, 4, 5, 6 et 7). On replie alors les rabats d'angles triangulaires du dessous formés au moment du 95 façonnage vers l'intérieur sur le dessous de la boîte auquel on les fixe. Cette technique de façonnage est bien connue...
Après avoir rempli l'emballage ainsi obtenu, on le ferme au moyen de deux volets (3) et (3') que l'on fixe au moyen de soudure sur l'arête (4).
L'arête de soudure (4), formée après façonnage de la boite prolonge le rabat (5) et 100 (5') et les volets supérieurs (3) et (3') le long d'un plan médian perpendiculaire à l'arête (6). En cette étape (fig.3) les zones (a) et (b) sont en regard l'une de l'autre.
En fig. 4, l'arête de soudure (4) est ainsi repliée, le long d'une ligne (7) de façon à venir en contact avec le volet supérieur (3') et le rabat (5').
105 En fig. 5, au moyen d'une ligne de pliage (8), on plie la zone (b) suivant un pliage inverse au pliage (7) de façon à ce que la zone (b) vienne en contact avec le volet supérieur (3) et le rabat (5).
On peut alors coller la pastille (c) sur les zones (a) et (b).
La fixation des pastilles (c) s'effectue par une seule opération de pression collante, durant 110 la phase finale de l'emballage.
On obtient alors notre emballage aux zones de préhensions dépliées (fig.2).
Pour optimiser son encombrement (fig.7), on rabat la pastille (c) et ses zones masquées en partie par le dessin [zone de collage (a) et (b) ainsi que son rabat d'angle (5), (5')] autour de l'arête (6) pour que le dit rabat (5), (5') puisse être fixé à la paroi latérale 115 (2') par des moyens de soudure facilement déchirables.
Selon une variante de l'invention (fig. 6), on peut conserver la forme de découpe habituellement utilisée pour le façonnage d'emballage pour liquide alimentaire et se contenter de fixer les pastilles (c) sur l'arête de soudure (4) durant la phase finale de l'emballage de manière à ne pas modifier les caractéristiques d'origine.
120 Toutefois, les pastilles (c) bénéficiant de peu de surface de collage sur l'arête de soudure (4), il est fort probable qu'elles se détachent malencontreusement lors de manipulations un peu brusques.
L'emballage suivant l'invention, présente un avantage certain sur les emballages connus de ce type dont le maintien est systématiquement sujet à des éclaboussures dues à 125 la pression des doigts sur ce dernier.
Grâce aux deux zones de préhension dépliables conformément à la présente invention, il devient aisé de tenir l'emballage sans risque de débordement de son contenu.
Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée à l'exemple décrit et représenté, elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art, suivant les 130 applications envisagées et sans qu'on s'écarte pour cela du cadre de l'invention.
C'est ainsi que le récipient d'emballage peut être fabriqué de diverses autres façons et recouverts avec d'autres revêtements que ceux décrits.