" Implant intraoculaire" La présente invention est relative à un implant intraoculaire à loger dans une chambre antérieure d'un œil, cet implant comprenant - une partie optique en forme de lentille intraoculaire, et
- un dispositif de fixation capable de fixer l'implant par pinçage d'une partie non mobile d'une surface antérieure iridienne dudit œil. Ces implants ont été conçus principalement pour la correction réfractive des yeux atteints par exemple de myopie, de presbytie, d'hypermétropie et d'astigmatisme. La mise en place d'un implant réfractif de chambre antérieure présente de nombreux avantages. La pose a moins d'effets secondaires que les lentilles de contact ou que des corrections par opération. De plus, l'implantation d'un implant réfractif est réversible, car il peut être changé lorsque ses performances réfractives ne sont pas ou plus adaptées. On connaît déjà divers types d'implants intraoculaires réfractifs de chambre antérieure de l'œil. On peut notamment citer les implants supportés dans l'angle irido-cornéen par des bras souples en forme de Z ou assimilés qui assurent là au moins trois points d'appui, (voir par exemple FR-A- 2.773.318, FR-A-2.782.912, US-A-4.575.374, US-A-5.047.052, US-A- 5.071.432 et US-A-5.300.117). Ici, la taille de l'implant est l'élément déterminant dans le contrôle de sa stabilité. Trop petite, la lentille peut subir un mouvement de rotation et endommager par frottements l'endothélium de la périphérie cornéenne, ce qui pourrait compromettre la transparence de la cornée. Trop grande, le principal risque associé, et de
loin le plus fréquent, est alors une ovalisation de la pupille, la base de l'iris ayant tendance à s'enrouler autour des structures de contact. Le patient peut alors être gêné par des phénomènes d'éblouissement et de diplopie. Le diamètre de la chambre antérieure, qui peut être mesuré de façon approximative par la distance de «blanc à blanc» (à 0,5-1 ,5 mm, près), conditionne le choix des dimensions de l'implant. Dans seulement 80 % des cas, cette méthode de mesure donne des résultats satisfaisants. Outre les erreurs de mesure, les problèmes de fabrication, de gestion de stock et de contrôle d'un nombre élevé de modèles sont également à prendre en considération. Le contact permanent de ces implants avec l'angle irido-cornéen et leur positionnement à proximité de l'endothélium cornéen (cellules nobles) sont aussi des facteurs à considérer dans l'évaluation de la maîtrise du risque à long terme. On connaît par ailleurs des implants intraoculaires de chambre antérieure du type décrit au début (voir par exemple US-A- 4.215.440, EP-B-585362 et US-A-2002/0072796). A la périphérie de la lentille intraoculaire sont agencées une ou plusieurs pinces flexibles fabriquées en un matériau rigide permettant de «pincer» le tissu iridien au niveau de la mi-périphérie du stroma de l'iris (périphérie non mobile de l'iris). De cette façon, la lentille n'entrave en rien les mouvements pupillaires, tout en étant parfaitement centrée. La face postérieure de la lentille optique (en contact avec l'iris) est percée en périphérie d'ouvertures pour assurer le passage naturel de l'humeur aqueuse à travers l'espace pupillaire. Les dernières générations de cette lentille sont disponibles avec une optique convexe-concave, ce qui garantit une distance de sécurité entre le cristallin et l'endothélium cornéen. Ces implants sont disponibles dans une dimension unique et peuvent s'adapter à toutes les morphologies oculaires. Ils n'en présentent pas moins certains inconvénients. Confectionnées en un matériau rigide, l'implantation de ces lentilles fait appel à une chirurgie invasive nécessitant une grande incision et des manipulations à l'intérieur de la
chambre antérieure. La procédure d'implantation est inhabituelle (fixation des pinces), lourde, nécessitant toute la dextérité du chirurgien pour éviter d'endommager l'endothélium cornéen. D'autres dispositifs de fixation, dérivés des pinces indiennes précitées, sont décrits dans la littérature des brevets, par exemple des pinces «couteaux» ou des pinces «écarteurs» (voir US-A-2002/0103537 et WO-99/62434). La présente invention a pour but de mettre au point un implant intraoculaire de chambre antérieure qui ne présente pas les inconvénients précités et qui permette à la fois le maintien de la lentille à une distance de sécurité minimale des tissus fragiles de l'œil, l'utilisation de préférence d'une taille unique d'implant permettant d'éviter des mesures préalables de l'œil du patient, le centrage aisé de l'implant et le placement par une technique chirurgicale peu invasive. On a résolu ces problèmes, suivant l'invention, par un implant intraoculaire de chambre antérieure, tel que décrit au début, dans lequel ledit implant oculaire comprend en outre au moins un dispositif de positionnement destiné à prendre appui dans un angle irido-cornéen de l'œil. De la combinaison des deux types de fixation, par pinçage, d'une part, et par appui dans l'angle irido-coméen, d'autre part, naissent des synergies à différents niveaux. A la différence des implants de chambre antérieure à un seul type de fixation, par appui dans l'angle irido-cornéen, qui ont une tendance prononcée à la cambrure entre leurs deux ou trois sites d'appui angulaire, la pression de l'appui dans l'angle irido-cornéen est suivant l'invention fortement réduite, étant donné la retenue de l'implant par la pince iridienne. La position de fixation de la pince iridienne sur l'iris est quant à elle libre et fonction de la taille de la chambre antérieure. A l'instar des lentilles à fixation par pince iridienne, il existe une taille unique d'implant, ce dernier pouvant s'adapter à toutes les
tailles de chambre antérieure par le simple positionnement de la pince iridienne en position optimale et déterminée par le chirurgien au moment de l'implantation. En corollaire, la mesure de la dimension de la chambre antérieure est accessoire. L'homme de l'art aura compris que le risque d'ovalisation dû à un appui trop important dans l'angle irido-cornéen et/ou une erreur de mesure de la taille de la chambre antérieure est fortement réduit, voire absent suivant l'invention. Par ailleurs, à l'aide de l'implant suivant l'invention, le centrage de la lentille intraoculaire est facilité par le fait que l'implant est positionné manuellement, en comprimant légèrement le dispositif de positionnement servant d'appui angulaire, avant de procéder à la fixation de la pince iridienne. La partie optique peut être décalée légèrement du côté temporal ou nasal dans le cas d'une pupille décentrée, en choisissant de déplacer latéralement la fixation iridienne. La procédure d'implantation est beaucoup plus rapide, simple et sécuritaire, car la fixation de l'unique pince iridienne est effectuée préférentiellement en regard de l'incision. Elle ne nécessite donc pas de rotation de l'implant dans la chambre antérieure, susceptible d'endommager l'endothélium, ni même d'ailleurs la réalisation d'incisions latérales. Suivant une forme de réalisation de l'invention, le dispositif de fixation est avantageusement, par rapport à la partie optique, en position diamétralement opposée au dispositif de positionnement. L'implantation est ainsi peu invasive et nécessite uniquement une petite incision en face de l'endroit où doit être placée la pince de fixation. L'ensemble de l'implant est introduit par là et déployé de manière que le dispositif de positionnement prenne appui dans l'angle irido-cornéen. La pince est ensuite fixée en face de l'incision de manière que la partie
optique soit bien centrée et que l'appui du dispositif de positionnement sur l'angle irido-cornéen ne soit pas trop prononcé. Suivant une autre forme de réalisation de l'invention, le dispositif de fixation est, par rapport à la partie optique, en position latéralement déviée dans un premier sens par rapport à une position diamétralement opposée au dispositif de positionnement et l'implant comprend en outre un dispositif de support destiné à prendre appui sur la surface antérieure de l'iris en position latéralement déviée dans un deuxième sens, opposé au premier, par rapport à ladite position diamétralement opposée. De cette manière trois supports espacés maintiennent la partie optique en place dans la chambre antérieure, d'une manière très sûre. Suivant une forme de réalisation avantageuse de l'invention, la partie optique est en une matière souple au point d'être pliable et le dispositif de fixation est réalisé en une matière de rigidité supérieure à la matière de la partie optique. De manière préférentielle l'implant présente un axe de pliage virtuel qui traverse l'implant en deux parties symétriques ou non. Il peut diviser en deux parties la partie optique et le dispositif de positionnement en matière souple, parties qui peuvent donc être repliées l'une sur l'autre. Selon une forme de réalisation, cet axe de pliage peut aussi passer entre deux bras de pinçage formant le dispositif de fixation et ces deux bras en matière rigide ou semi-rigide sont repliés l'un sur l'autre, ou il peut passer en dehors du dispositif de fixation, par exemple entre le dispositif de fixation et un dispositif de support additionnel. De cette manière il est possible d'insérer aisément l'implant replié par une toute petite incision dans l'œil. Suivant une forme de réalisation perfectionnée de l'invention, la partie optique est disposée dans un premier plan, le dispositif de fixation, le dispositif de positionnement et, le cas échéant, le dispositif de support sont reliés à la partie optique de manière à être disposés dans un deuxième plan parallèle au premier, la partie optique
étant, en position d'implantation, sans contact avec la surface antérieure iridienne. Cette disposition favorise le passage de l'humeur aqueuse dans l'espace pupillaire et facilite les mouvements naturels de la pupille. D'autres formes de réalisation de l'invention sont indiquées dans les revendications annexées. D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après de quelques exemples de réalisation d'implants suivant l'invention, donnés à titre non limitatif et avec référence aux dessins annexés. La figure 1 est une vue en plan d'une forme de réalisation d'implant suivant l'invention. La figure 2 est une vue en coupe suivant le plan ll-ll de l'implant de la figure 1 , en position d'implantation. Les figures 3, 4, 5 et 6 sont des vues en plan de variantes de réalisation de l'invention. La figure 7 est une vue en coupe d'un détail d'une forme de réalisation d'implant suivant l'invention, en position d'implantation. Sur les différents dessins, les éléments identiques ou analogues sont désignés par les mêmes références. L'implant de chambre antérieure suivant l'invention, illustré sur la figure 1 , présente une partie optique circulaire 1 ayant, selon une disposition de l'invention, une face postérieure concave 2 et une face frontale 3 plane, convexe, concave ou multifocale suivant l'ametropie à traiter. Ce modèle avantageux limite les risques de contact avec le cristallin et l'endothélium cornéen, tout en assurant l'effet optique recherché. La courbure des deux faces est déterminée, entre autres, par la puissance focale désirée. La myopie peut être corrigée en combinant une face postérieure d'une puissance focale élevée et supérieure à celle de la face antérieure, et vice versa dans le cas de la presbytie ou l'hypermétropie.
Le diamètre 4 de la partie optique est avantageusement compris entre 5 et 15 mm et préférentiellement entre 5 et 7 mm.
L'épaisseur de cette portion de la lentille est fixée à la fois par la puissance focale désirée, la courbure d'une des deux faces, l'indice de réfraction du matériau et l'épaisseur du corps mort. La partie optique 1 est avantageusement constituée d'un matériau souple hydrophobe ou hydrophile, pliable et déformable à la température d'implantation, et possédant un indice de réfraction de préférence supérieur à 1 ,46. Le module élastique de ce matériau est similaire à celui des lentilles monobloc hydrophiles ou hydrophobes disponibles sur le marché, par exemple de type Acrysof ® (Alcon). De cette façon, la force à appliquer pour plier l'implant est modérée. Par ailleurs, la balance des propriétés viscoélastiques du matériau est avantageusement telle que la lentille implantée retrouve sa forme initiale, de façon contrôlée et progressive. Préférentiellement, la valeur de la tangente Delta qui est le rapport entre les modules de perte (G") et élastique (G') est comprise entre 0,4 et 0,8 à 37 °C. Les matériaux utilisés pour la confection de cette partie otique sont par exemple des copolymères à base de méthacrylate d'hydroxyéthyle (HEMA) ou de (méth)acrylates aromatiques pour les implants principalement hydrophiles et hydrophobes, respectivement. Selon la forme de réalisation illustrée sur la figure 1 , l'implant présente, de part et d'autre de la partie optique 1 , un dispositif de fixation 5 capable de fixer par pinçage une partie non mobile de la surface antérieure iridienne 7 de l'œil, comme décrit par exemple dans le brevet US-A-5.192.319, et un dispositif de positionnement 6 destiné à prendre appui dans l'angle irido-cornéen 8 de l'œil. Il sont donc ici localisés avantageusement à 180° l'un de l'autre dans un plan parallèle au plan de la partie optique. De manière avantageuse, ces dispositifs sont donc situés dans un plan "décroché" par rapport au plan de la partie optique via une zone de jonction 9, 9'. Cette configuration assure une
distance de sécurité entre la partie optique 1 de l'implant et le cristallin 10, contribue à assurer le passage naturel de l'humeur aqueuse à travers l'espace pupillaire et facilite le mouvement de la pupille. En effet la partie optique 1 n'est en aucun endroit en contact avec l'iris. Le dispositif de fixation illustré sur la figure 1 consiste en une pince iridienne 11. Cette pince est constituée de deux bras 12 et 13 fixés par une extrémité à la partie optique 1 en formant entre eux la pince à l'autre extrémité. Ces bras sont au moins partiellement séparés par un espace de pinçage 14. Ces deux bras agissent de concert, pour pincer une zone limitée de la surface antérieure 7 de l'iris située à la mi- périphérie du stroma de l'iris (périphérie non mobile de l'iris) et dans le secteur supérieur. L'espace 14 de la pince est ici localisé en dehors de l'axe de pliage 15 de la lentille. Les deux bras de la pince en position de fixation sur l'iris définissent un espace ouvert 16 entre la partie optique et eux-mêmes (figure 1) ou, comme illustré sur la figure 3, n'en présentent pas. L'espace de pinçage 14 de la pince 12 peut s'étendre à travers les deux bras totalement ou uniquement sur une partie de ceux-ci. De façon préférentielle, ce dispositif de fixation iridienne est confectionné dans un matériau associant les propriétés antagonistes d'élasticité et de plasticité, de telle manière que, sous l'action d'une contrainte externe, il se déforme et maintient cette déformation, même après relâchement de la contrainte, pendant le temps nécessaire à la fixation de la pince. On peut prévoir comme matière appropriée du polyméthacrylate de méthyle. Selon cette caractéristique avantageuse, le chirurgien peut manuellement écarter les pinces, avant de les resserrer sur la partie de tissu de l'iris assurant l'ancrage du dispositif de fixation. L'implant représenté sur les figures 1 et 2 présente en outre un dispositif de positionnement 6 destiné à prendre appui dans l'angle irido-cornéen inférieur 8. Il s'agit d'un anneau elliptique 21 , en forme de caténaire réalisé dans un matériau souple similaire ou non au matériau constituant la partie optique de l'implant. Cet anneau, souple au point de
pouvoir être plié en deux, est, sur la figure 1 , connecté à la partie optique 1 de l'implant via une zone de jonction 9' formée de deux bras de jonction 30 et 31 et confectionnée à partir d'un matériau rigide similaire ou non au polymère utilisé pour le dispositif de fixation iridienne et situées de part et d'autre de l'axe de pliage 15 de l'implant. Par un effet amortisseur, ce type de dispositif au concept particulier et réalisé à partir d'un matériau souple réduit la pression de contact avec l'angle irido-cornéen, le risque de goniosynéchies et minimise la réponse inflammatoire, tout en limitant les risques d'ovalisation pupillaire. L'impression d'un relief particulier prenant la forme de bosses et de vallées 17 sur la face du dispositif en contact avec l'angle irido-cornéen contribue également à la protection de cette région très sensible constituée de cellules nobles, tout en offrant un nombre élevé de points de contact. Au moment de l'implantation, l'anneau elliptique 21 en matière souple autorise un léger écrasement pendant l'introduction et la fixation du dispositif de fixation dans la chambre antérieure de l'œil. La zone de jonction 9' pourvue de deux bras de jonction 30 et 31 en matière rigide contribuent à la stabilité et au centrage de la lentille. Dans le cas illustré, les bras de jonction définissent entre eux un espace ouvert 22. Comme on a pu le voir ci-dessus, l'implant suivant l'invention est avantageusement réalisé à partir de plusieurs matières dont l'étendue est illustrée sur la figure 1 par des cercles concentriques 18 à 20. Le premier cercle 18, qui délimite la partie optique, est en une matière souple au point que la partie optique puisse être pliée en deux. Les éléments situés dans l'anneau compris entre les cercles 18 et 19, c'est-à-dire le dispositif de fixation et les bras de jonction 30 et 31 disposés entre le dispositif de positionnement 6 et la partie optique, sont en une matière de rigidité supérieure à celle de la matière du cercle 18. Les éléments situés dans l'anneau compris entre les cercles 19 et 20,
c'est-à-dire l'anneau elliptique 21 , sont en une matière à nouveau aussi souple que la partie optique 1. La forme de réalisation d'implant illustrée sur la figure 3 comprend un dispositif de fixation 5 dont les deux bras 12 sont en appui l'un contre l'autre entre leur extrémité reliée à la zone périphérique de la partie optique 1 et leur extrémité libre opposée. Ici, l'espace de pinçage 14 est de relativement grande dimension. On pourrait bien entendu prévoir un espace de pinçage qui ne s'étende que sur une partie du dispositif de fixation, en particulier vers l'extrémité libre de celui-ci. Le dispositif de positionnement 6 illustré sur la figure 3 comprend une zone de jonction 9' formée d'un seul bras de jonction 23 en matière rigide. Dans cet exemple de réalisation l'axe de pliage 24 ne divise plus l'implant en deux parties symétriques, comme dans l'exemple de réalisation selon la figure 1. Dans l'exemple de réalisation selon la figure 4, le dispositif de fixation 5 est agencé en position latéralement déviée dans un premier sens (vers la droite du dessin) par rapport à une position diamétralement opposée au dispositif de positionnement 6. L'implant comprend en outre un dispositif de support 25, de préférence en matière rigide (entre les cercles 18 et 19) qui est destiné à prendre appui sur la surface antérieure de l'iris en une position déviée latéralement dans un deuxième sens (vers la gauche du dessin), opposé au premier, par rapport à la position diamétralement opposée susdite. Dans l'exemple illustré sur la figure 4, le dispositif de support 25 a une forme réfléchie dans un miroir de celle du dispositif de fixation 5, le plan de réflexion étant formé par l'axe de pliage 15, à cette différence que le dispositif de support est d'une pièce et qu'il ne présente donc pas d'espace de pinçage 14. La fonction de ce support est d'éviter tout flambage de l'implant ou sa rotation autour de l'axe de pliage.
Dans l'exemple de réalisation représenté sur la figure 5, les dispositifs de fixation 5 et de support 25 sont reliés à la partie optique 1 en un seul endroit de la périphérie de celle-ci. Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 6, le dispositif de fixation 5 se présente sous la forme de deux bras de pinçage
26 et 27 qui présentent entre eux un espace de pinçage 14 et qui sont reliés, non directement à la partie optique 1 , mais au dispositif de positionnement 6 par des éléments de jonction circulaires 28, 29 en une matière rigide (entre les cercles 18 et 19), qui sont donc situés en périphérie de la partie optique 1. Avantageusement, ces éléments de jonction 28, 29 sont disposés dans un plan parallèle à la partie optique 1. Sur la figure 7, on a représenté en coupe une variante de réalisation de l'implant illustré sur la figure 1 , où les bras de jonction 30 et
31 formant la zone de jonction 9' sont évidés en 33, du côté postérieur, ce qui améliore encore davantage le passage de l'humeur aqueuse dans l'espace pupillaire et facilite les mouvements naturels de la pupille. Il doit être entendu que la présente invention n'est en aucune façon limitée aux formes de réalisation décrites ci-dessus et que bien des modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre des revendications annexées. On peut par exemple envisager un dispositif de positionnement en forme de Z ou assimilé, comme dans l'état de la technique cité au début, au lieu de la forme de caténaire adoptée pour les exemples de réalisation illustrés.