TOILETTES A PALIER D'UNE PIECE AVEC LA CUVETTE
La présente invention est relative à des toilettes. Ces toilettes sont du genre dont la cuve est pourvue d'au moins un palier en forme de gouttière, à section droite ouverte, en particulier en forme générale de « U» ou de « C », dans laquelle est engagée en rotation, au moins une pièce formant tourillon, solidaire d'un élément mobile tel qu'un couvercle formant abattant ou une lunette, cet élément mobile pouvant être déplacé entre une position basse en appui sur la cuvette ou sensiblement parallèle au plan supérieur de la cuvette, et une position relevée. On décrit dans le document FR-A-2 354 021 un dispositif pour relier un siège, de préférence avec couvercle, de façon pivotante à une cuvette de WC. Ce dispositif comprend un support susceptible d'être fixé à la cuvette, qui comprend des éléments qui constituent des paliers en forme de gouttière, susceptibles de recevoir à rotation des tourillons solidaires de la lunette et/ou du couvercle des toilettes. Un tel dispositif est relativement simple puisqu'il suffit de mettre en place le support sur la cuvette et de l'y fixer, par exemple par serrage d'une série de vis. D'autres dispositifs tels que ceux décrits dans le document
FR-A-2 475 878 et WO-02 074149 font également usage de moyens permettant d'autoriser la rotation de la lunette ou du couvercle formant abattant par rapport à la cuvette, grâce à des moyens fixés sur la cuvette, tels que des tiges vissées ou similaires. Chacun sait que le problème traditionnellement rencontré avec les toilettes est celui de leur nettoyage. Ce problème est encore plus important lorsque les toilettes sont utilisées dans un endroit public à forte fréquentation, ou dans des lieux dans lesquels le temps donné aux agents d'entretien pour les nettoyer est relativement réduit. C'est notamment le cas des avions et des trains. Les toilettes décrites en référence aux documents précités présentent pour principal inconvénient de comporter différentes pièces d'assemblage qui présentent une multiplicité d'endroits tels que des retours de matière, des angles vifs etc., difficiles d'accès et dont le nettoyage efficace nécessite le démontage complet.
Or, les impératifs de temps et les problèmes d' inaccessibilité font que ce démontage n'est pas opéré de manière régulière. De plus, quand le démontage est mis en œuvre, on rencontre des difficultés liées à la présence de rouille quand les vis sont en métal ou de torsion quand les vis sont en plastique. De ce fait, à défaut d'être correctement nettoyées, les parties correspondantes des toilettes s'encrassent et deviennent visuellement rebutantes. En particulier dans les trains où l'usage des toilettes est fréquent et où le temps alloué aux agents d'entretien est réduit, ceux-ci doivent frotter énergiquement les surfaces a priori les plus chargées de saletés, de sorte qu'on assiste progressivement à une dégradation de l'aspect visuel de ces toilettes. En particulier pour celles qui sont recouvertes d'une couche de revêtement coloré, il n'est pas rare de voir que cette couche est localement absente. Au final, les toilettes sont propres mais leur aspect visuel n'est pas agréable. La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients et, en conséquence, de proposer des toilettes dont la structure autorise un nettoyage efficace, tout en étant facile et rapide à mettre en œuvre. Un objectif secondaire de la présente invention est de proposer des toilettes dont l'enlèvement de l'abattant, de la lunette, ou de l'urinoir qu'elles comportent est aisé, de manière à pouvoir en permettre le nettoyage complet. Tout en conservant ce deuxième objectif, un troisième objectif est également d'empêcher toute personne mal intentionnée de démonter ces éléments mobiles de manière à les subtiliser. Ainsi, la présente invention se rapporte à des toilettes dont la cuvette est pourvue d'au moins un palier en forme de gouttière, à section droite ouverte, en particulier en forme générale de « U » ou de « C », dans laquelle est engagée à rotation, au moins une pièce formant tourillon, solidaire d'un élément mobile tel qu'un abattant formant couvercle, une lunette ou un urinoir, cet élément mobile pouvant être ainsi déplacé entre une position basse en appui sur la cuvette ou sensiblement parallèle au plan supérieur de la cuvette et une position relevée. Ces toilettes sont particulièrement remarquables en ce que le palier est d'une pièce avec ladite cuvette. Ainsi, par exemple, lorsque la cuvette est en céramique, ledit palier constitue un élément formant saillie, qui est moulé en même temps que le reste de la cuvette.
Dans l'hypothèse où les zones de raccordement de ce palier à la cuvette proprement dite sont dépourvues de tout angle vif, notamment rentrant, on comprend que le nettoyage de cette zone est facilement réalisable, notamment à l'éponge. L'absence de tout moyen de fixation du palier à la cuvette, puisqu'il fait corps avec elle, élimine considérablement le nombre de zones dans lesquelles la saleté est susceptible de s'accumuler. Selon un mode de réalisation particulier, ces toilettes comportent des moyens de verrouillage, empêchant le retrait dudit tourillon hors dudit palier, au moins selon l'une des directions radiale et longitudinale. Ces directions radiale et longitudinale sont considérées relativement à l'axe dudit tourillon. Ces moyens s'opposent à ce que des personnes mal intentionnées puissent démonter facilement ledit élément mobile. Dans un mode de réalisation particulier, lesdits moyens de verrouillage en direction radiale sont constitués par la forme même dudit palier, ce qui signifie que les rebords en regard de ladite gouttière présentent un écartement mutuel inférieur au plus grand diamètre du tourillon. Dans ce mode de réalisation, il n'est donc pas nécessaire de recourir à d'autres moyens que le palier lui-même pour constituer les moyens de verrouillage en direction radiale. Dans encore une autre réalisation, les moyens de verrouillage en direction radiale consistent en une pièce amovible qui vient coiffer partiellement l'ouverture dudit palier, de sorte qu'ainsi positionnée, les rebords en regard de cette pièce et dudit palier présentent un écartement mutuel inférieur au plus grand diamètre du tourillon, tandis que lorsqu'elle est enlevée, les rebords en regard de ladite gouttière présentent un écartement mutuel supérieur au plus grand diamètre du tourillon, ce qui rend possible son retrait en direction radiale. Ainsi, il est nécessaire de déplacer la pièce précitée pour pouvoir enlever le tourillon du palier, selon une direction radiale. Il suffit donc que le déplacement de cette pièce amovible ne soit autorisé qu'au personnel d'entretien (par exemple verrouillage/déverrouillage au moyen d'une serrure), pour que les personnes mal intentionnées ne puissent enlever facilement l'abattant ou la lunette. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, lesdits moyens de verrouillage consistent en une languette solidaire de la partie inférieure d'une
porte qui équipe un casier surplombant ladite cuvette, l'ouverture de ladite porte autorisant le retrait dudit tourillon. Grâce à cette structure, l'ouverture de la porte provoque le déplacement de la languette, libérant ainsi l'ouverture dudit palier. Cette porte peut donner accès à un casier permettant par exemple de stocker des objets, notamment du papier-toilette. Mais il peut également permettre d'y loger un mécanisme de la chasse d'eau ou tout autre équipement. Par ailleurs, selon d'autres caractéristiques avantageuses mais non limitatives : - lesdits moyens de verrouillage en direction longitudinale sont déverrouillables, de manière à autoriser le retrait dudit tourillon en direction longitudinale, seulement lorsque cela est souhaité ; - ledit tourillon comporte au moins un ergot formant saillie radiale, la section droite du palier en forme de gouttière est conformée de manière à pouvoir permettre l'engagement dudit tourillon dans ledit palier seulement lorsque ledit élément mobile occupe une position particulière, et la face interne dudit palier comporte au moins une région évidée conformée de telle manière que lorsque ledit ergot est regard de cette région, il est possible de l'engager dans celle-ci tout en rendant alors possible le relevage ainsi que l'abaissement dudit élément, mais en interdisant le déplacement longitudinal du tourillon relativement au palier ; - l'un et/ou l'autre des tourillon et palier comporte(nt) des moyens pour freiner la chute accidentelle dudit élément mobile vers ladite position basse ; - lesdits moyens consistent en au moins un patin, par exemple en matière compressible ; - lorsque les toilettes sont équipées d'une lunette et d'un couvercle formant abattant, ledit tourillon constitue un canal de distribution d'un produit aseptisant en direction de l'espace situé entre ladite lunette et ledit abattant lorsque ceux-ci sont rabattus l'un sur l'autre. D'autres caractéristiques de la présente invention apparaîtront à la lecture détaillée de la description qui va suivre de certains modes de réalisation. Cette description sera faite en référence aux figures annexées dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une première forme de réalisation des toilettes de l'invention ; - les figures 2 et 3 sont des figures, également en perspective, d'un deuxième mode de réalisation des toilettes, celles-ci intégrant un urinoir, lequel est représenté en positions respectivement escamotée et relevée ;
- la figure 4 est une vue partielle d'une lunette de WC équipée de tourillons pour leur engagement dans les paliers d'une cuvette ; - la figure 5 est une vue analogue d'un couvercle formant abattant, également équipé d'un tourillon ; - les figures 6 et 7 sont des vues de côté simplifiées et partielles des toilettes de la figure 1, montrant plus particulièrement l'agencement du tourillon de la lunette par rapport au palier de la cuvette, ainsi que les moyens autorisant ou empêchant son retrait en direction radiale ; - la figure 8 est une vue analogue aux figures 6 et 7, mais montrant un mode de réalisation quelque peu différent ; Les figures 9 à 14 illustrent très schématiquement et partiellement des modes particuliers de réalisation de ces toilettes et notamment : - la figure 9 représente des toilettes équipées d'un casier muni de moyens d'encrage sur le palier de la cuvette ; - la figure 10 est une vue dudit casier présentant des zones en creux ; - la figure 11 est une vue de la cuvette dont le casier est équipé de moyens limitant le retrait de la lunette selon une direction longitudinale ; - la figure 12 est une vue en perspective et partielle d'une lunette qui est elle-même équipée de moyens limitant le retrait de son tourillon selon la direction longitudinale. - aux figures 13 et 14 sont représentés des modes de réalisation du tourillon de l'élément mobile ; - la figure 15 est une vue partielle de côté d'un couvercle formant abattant, dont le tourillon est pourvu d'un ergot constituant un organe de butée ; - la figure 16 est une vue de dessus du couvercle de la figure 5 ; - les figures 17 à 19 montrent des formes de réalisation particulières du palier, dont la conformation garantit l'impossibilité de retirer la lunette selon une direction radiale ; - les figures 20 et 21 sont des vues de détail d'un mode de réalisation de la cuvette équipée de moyens de freinage de la chute du couvercle de la lunette ; - la figure 22 est une vue en perspective d'une forme de réalisation d'un tourillon qui équipe la lunette des toilettes, ce tourillon servant de canal de distribution d'un produit aseptisant ; - la figure 23 est une vue en perspective d'une lunette équipée de tourillons conformes à la figure 22 ;
- les figures 24 et 25 montrent encore une autre forme de réalisation de moyens limitant le retrait du (ou des) tourillon(s) selon la direction longitudinale. A la figure 1 sont visibles des toilettes conformes à l'invention. La cuvette 1 porte ici un élément 4 formant casier, qui est fermé par une porte 40. La lunette 2 et le couvercle 3 sont tous les deux rabattus sur la cuvette. On entend ici par lunette, la partie rabattable, en forme d'anneau ovale ou rond qui s'adapte à l'ouverture des toilettes. La cuvette est pourvue de deux tourillons 20, tandis que le couvercle 3 est pourvu d'un seul tourillon 30, qui est de même section que les tourillons précédents et qui est intercalés entre eux. Ils sont tous les trois engagés dans un palier non visible, solidaire de la cuvette, de sorte qu'il est possible de relever les couvercle et lunette, indépendamment l'un de l'autre par rotation autour de l'axe longitudinal des dits tourillons. Les toilettes visibles aux figures 2 et 3 ont la même structure générale que les précédentes. Elles s'en différencient essentiellement par le fait qu'elles intègrent un urinoir escamotable 5. En position escamotée de la figure 2, l'urinoir se place dans un logement en creux prévu à cet effet dans le corps du couvercle 2. Dans la position relevée de la figure 3, l'urinoir est disposé au dessus et à l'écart de la cuvette, de sorte que son pied 50 d'évacuation de l'urine et d'arrivée d'eau forme un angle aigu avec le plan supérieur de la cuvette 1. Ce pied est articulé relativement au palier (non visible) de la cuvette au moyen d'un tourillon 51 qui s'intercale entre deux tourillons 30 solidaires du couvercle, lesquels sont eux-mêmes intercalés entre deux tourillons 20 solidaires de la lunette 2. La figure 4 montre une forme de réalisation possible de la lunette 2. Celle-ci est ici solidaire de deux tourillons identiques et distants 20, reliés au corps de la cuvette par des pattes 200, lesquelles sont prévues rigides, ou flexibles de manière à pouvoir se déformer sous l'effet d'une force importante. De préférence, ces tourillons sont d'une pièce avec la cuvette. Il s'agit, dans la forme de réalisation représentée, de cylindres pleins. Toutefois, il pouπait s'agir aussi d'éléments tubulaires évidés, obturés ou non à leurs extrémités.
On pouπait aussi avoir affaire à des tourillons de très faible longueur qui s'apparenteraient alors visuellement à des disques. Les tourillons peuvent être de section droite circulaire. Toutefois, cette section pouπait être ovale, l'important étant qu'ils puissent se mouvoir en rotation sur leur propre axe, à l'intérieur du (ou des) palier(s). Le couvercle formant abattant de la figure 5 comporte un tourillon 30 conformé de la même manière que les précédents. Il est relié au couvercle par une patte 300. Bien que cela ne soit pas visible sur la figure, celle-ci est conformée de telle manière que le tourillon 30 puisse s'intercaler entre ceux 20 de la lunette, tout en laissant la possibilité au couvercle de venir s'appuyer sur la lunette. Aux figures 6 et 7 sont visibles des détails de réalisation des toilettes représentées à la figure 1. Comme le montre tout particulièrement la figure 6, ces toilettes sont pourvue d'un palier 6 de réception des tourillons précités, qui est d'une seule pièce avec la cuvette 1. Lorsque la cuvette est obtenue par moulage de céramique, ce palier vient de moulage avec la cuvette. Ce palier 6 a une forme de gouttière, à section droite ouverte approximativement en forme de « C », ou plutôt de « U » dont les ailes parallèles ne sont pas de même longueur. Dans l'exemple de la figure 6, le palier est une gouttière qui court tout le long, ou sensiblement tout le long de la largeur de la cuvette 1. Dans une forme de réalisation différente, il pouπait s'agir d'un alignement de plusieurs paliers séparés deux à deux par un intervalle. La gouttière est ici délimitée par une aile « « avant » 60, c'est à dire tournée vers l'avant de la cuvette, qui présente une faible hauteur et dont le sommet ou rebord supérieur, que l'on peut qualifier de lèvre, est référencé 600. Elle est aussi délimitée par une aile « arrière » 61, opposée à la précédente, qui est beaucoup plus massive et dont le rebord supérieur est référencé 610 à la figure 7. La gouttière a un profil 62 en arc de cercle, dont le diamètre est adapté à celui du (des) tourillon(s) qu'elle est destinée à recevoir, comme le montrent les deux figures. Cette gouttière peut être fermée par construction à ses deux extrémités, comme c'est le cas dans les formes de réalisation des figures 1 à 3. On a référencé d le diamètre des tourillons.
Dans des formes de réalisation non représentées, le palier a une forme qui n'est pas strictement en arc de cercle. Toutefois, il comporte suffisamment de portions de surface courbée et de même rayon pour que le tourillon puisse s'appuyer sur celles-ci et être guidé en rotation sur lui-même (c'est-à-dire autour de son propre axe). Comme mentionné plus haut, la cuvette porte un élément 4 formant casier, qui est fermé par une porte 40. Plus précisément, le casier 4 est en appui sur l'aile arrière 61 du palier. Ce casier peut servir de moyen de rangement de diverses fournitures telles que du papier-toilette. Il peut abriter le système de chasse d'eau des toilettes ou tout autre élément de robinetterie. Bien entendu, dans certains cas, le casier est inexistant. Dans ce cas, la porte est par exemple solidaire du bâti de toilettes suspendues ou dans l'alignement d'une paroi suφlombant la cuvette, comme cela se rencontre dans certains trains. Ce casier est équipé d'une porte frontale 40 qui, comme le montre la figure 7, s'ouvre par articulation autour d'un axe vertical. Cette porte est pourvue à sa base d'une languette 400 qui fait saillie vers l'avant. Dans la position fermée de la figure 6, la languette 400 vient coiffer partiellement l'ouverture du palier 6, de sorte qu'ainsi positionnée, les rebords en regard de cette languette et du palier 6 présentent un écartement mutuel 1 qui est inférieur au diamètre d du tourillon 20. II est donc impossible de procéder au retrait du tourillon et, par voie de conséquence, de l'élément mobile auquel il est rattaché, selon la direction radiale du tourillon représentée par la double flèche f. Par contre, dès que la porte est ouverte, les rebords en regard 600 et 610 du palier présente un écartement mutuel au moins égal au diamètre précité, de sorte que le retrait du tourillon 20 en direction radiale en rendu possible. Une telle structure présente un premier avantage important résidant dans le fait que, dans la mesure où le palier est d'une pièce avec la cuvette, son nettoyage s'en trouve facilité. Il suffit d'engager une éponge ou un chiffon dans la gouttière et autour de celle-ci. Il n'existe pas de recoins, ou angle saillant/rentrant susceptible de
retenir la saleté, ou encore de pièce additionnelle qu'il est nécessaire de démonter pour procéder au nettoyage. En faisant du palier un élément constitutif de la cuvette, on réduit considérablement le nombre de zones dans lesquelles la saleté est susceptible de s'accumuler. Une ouverture peut être prévue dans l'aile avant de la gouttière pour permettre d'évacuer les salissures dans la cuvette. Cette ouverture peut être également utilisée pour recevoir un élément solidaire d'un tourillon qui s'étend en regard d'elle et qui sert à son blocage dans le sens longitudinal. Par ailleurs, la mise en place des lunette et couvercle se fait simplement alors que la porte 40 du casier 4 est ouverte, par un simple mouvement de haut en bas. Le veπouillage de leurs tourillons dans le palier, qui se matérialise par l'impossibilité de les en retirer selon un mouvement essentiellement radial, se fait par simple fermeture de la porte. Si, bien entendu, la porte est équipée d'une serrure, on s'affranchit alors de toute tentative de vol de la lunette et/ou du couvercle. En vue du nettoyage, le personnel ajuste à ouvrir la porte pour avoir un accès complet aux tourillons et au palier. Il lui est alors possible d'en réaliser le nettoyage efficace en un minimum de temps. La porte décrite plus haut peut être prévue coulissante, de manière à pouvoir dégager l'ouverture du palier par un mouvement vertical. Dans encore une variante, la porte pouπait être articulée autour d'un axe horizontal, son ouverture se faisant par un mouvement ascendant. Bien entendu, le casier qui vient d'être décrit pouπait être remplacé par tout élément présentant une pièce saillante qui, lorsqu'elle est en place, réduit l'écartement mutuel entre les bords de l'ouverture du palier, de telle sorte qu'il soit inférieur au diamètre des tourillons. Ainsi, la structure de la figure 8 s'apparente à celle qui vient d'être décrite en référence aux figures 6 et 7. En lieu et place d'un casier 4, on a affaire ici à une sorte de rail 41 en forme de « U » inversé, qui s'adapte sur l'aile aπière 61 du palier. Sa base 411 vient coiffer partiellement l'ouverture du palier, tandis que ses ailes parallèles 410 se positionnent de part et d'autre de ses extrémités. On réalise ainsi, avec la même pièce, le veπouillage des tourillons dans le palier, aussi bien en direction radiale que longitudinale avec la même pièce.
Ce rail, qui peut être en matière plastique, peut par exemple être mis en place par encliquetage élastique. Dans la variante de réalisation de la figure 9 dans laquelle la cuvette 1 est équipée d'un casier 4, la base de celui-ci est pourvue d'ergots d'ancrage 42 qui s'engagent dans des échancrures coπespondantes que présente la partie aπière de la pièce 6 formant palier. Lesdits ergots peuvent notamment s'engager dans les échancrures par glissement. En tout état de cause, ces moyens de liaison doivent être suffisamment résistants et difficiles à séparer pour qu'une personne ne disposant pas d'outils appropriés ne puisse pas procéder à l'enlèvement du casier. Dans la forme de réalisation de la figure 10, le casier 4 est fixé, par tout moyen approprié, à une cloison C. Il est par exemple réalisé en plastique ou en céramique. Sa face supérieure 43 est concave, de sorte qu'elle peut alors faire office de lavabo. Bien entendu, des moyens d'arrivée et d'évacuation d'eau, non représentés, équipent ce lavabo. Ils peuvent être en toute ou partie intégrés dans la cloison C ou à l'intérieur du casier 4. Toujours en référence à cette figure, on remarque que la face avant
44 du casier est également concave. Cette forme a essentiellement pour fonction d'autoriser un appui de la lunette et du couvercle dans une position relevée contre cette face, de telle manière qu'ils forment avec le plan supérieur de la cuvette un angle obtus. Cette position est particulièrement stable. Quand les toilettes sont prévues avec un urinoir intégré (figures 2 et 3), la « concavité » de la face avant est utile pour recevoir ce dernier en position relevée. Dans la variante de réalisation présentée à la figure 11, le casier 4 est pourvu d'une porte 40 qui, en plus de comporter la languette 400 (non visible), est pourvue de part et d'autre de celle-ci, d'une patte 45 formant saillie vers le bas. Comme montré sur la figure, l'orientation de ces pattes est telle qu'en position de fermeture de la porte 40, elles encadrent les extrémités opposées des tourillon en place dans le palier 6, empêchant ainsi leur extraction selon un mouvement dirigé parallèlement à leur axe longitudinal. En référence à la figure 12, le couvercle 3 est pourvu d'une garniture périphérique 31 qui se termine par deux extrémités opposées 32 en forme de doigts qui sont placés dans le prolongement du tourillon 30. La lunette peut, bien entendu, en être équipée de manière similaire.
Après mise en place du tourillon dans le palier 6 et rabattement du couvercle 3 sur la cuvette 1, les doigts sont positionnés de telle manière qu'ils encadrent, voire enseπent les extrémités opposées des ailes avant du palier. On s'assure ainsi du parfait maintien en position du tourillon, selon son axe longitudinal. La figure 13 représente, vue de dessus, une forme de réalisation possible de l'invention. A la figure 14 est représentée une forme particulière du couvercle 3 et de son tourillon associé. Celui-ci est constitué d'un cylindre central 30 de grand diamètre. Il se prolonge à ses extrémités opposées par deux tiges cylindriques 301 de diamètre inférieur, disposées dans l'alignement l'une de l'autre et dans l'axe du cylindre central 30. Le guidage en rotation du couvercle peut alors se faire uniquement au niveau des tiges 301, ce qui nécessite d'avoir recours à un palier en forme de gouttière de dimensions réduites, comparativement à celui qu'il faudrait utiliser s'il devait accueillir le cylindre central 30 de diamètre important. Cette solution, bien que représentée utilisée avec le couvercle est plutôt destinée à être adoptée pour l'urinoir 5, essentiellement en raison de son poids et de son porte à faux importants. Dans la forme de réalisation des figures 15 et 16, le tourillon 30 du couvercle est pourvu d'un ergot radial 302. La mise en place du tourillon dans le palier se fait dans une position angulaire telle qu'elle n'est pas contrariée par la présence de l'ergot 302. Par ailleurs, le palier présente une échancrure (non représentée) positionnée de telle manière que par rotation du tourillon sur lui-même, l'ergot s'engage dans l'échancrure. De cette manière, on s'assure du blocage longitudinal du tourillon relativement au palier 6. A la figure 17 est représentée une forme particulière du palier 6, toujours d'une seule pièce avec la cuvette 1. Dans cette forme de réalisation, les moyens de veπouillage empêchant le retrait du (ou des) tourillon(s) en direction radiale sont constitués par la forme même du palier, ce qui signifie que les rebords en regard de la gouttière présentent un écartement mutuel inférieur au plus grand diamètre du tourillon. Ainsi, en se reportant à la figure, on observe que les rebords 600 et 610 en regard l'un de l'autre présentent un écartement mutuel 1 inférieur au diamètre d de la gouttière et, consécutivement, du tourillon.
Par conséquent, la mise en place et l'enlèvement dudit tourillon ne peut se faire que selon la direction longitudinale, tout mouvement radial étant empêché par la trop petite dimension de l'ouverture du palier. Toujours en référence à la figure 17, on note que le profil 62 de la gouttière s'inscrit intégralement dans un arc de cercle. Tel n'est pas le cas de la variante des figures 18 et 19. Le profil 62 est tel que ses portions d'extrémité 620 qui communiquent avec l'ouverture de la gouttière sont conformées en arc de cercle de même diamètre et sont suffisantes pour assurer le guidage en rotation du tourillon. Par contre, la partie intermédiaire 621 du profil, qui assure la jonction entre les deux portions d'extrémité, est conformée en angle rentrant de manière à ménager une zone dans laquelle le profil est distant du tourillon. Ce dernier est quant à lui équipé d'un ergot 201 formant saillie radiale. Il est de préférence situé sur la partie médiane du tourillon. Comme le montre la figure 18, la forme de l'ergot 201 est prévue pour que, dans une position particulière du tourillon, l'ergot 201 puisse s'engager dans la gouttière, plus précisément dans la zone précitée ménageant un angle rentrant. De plus, le profil 62 présente au niveau de sa face interne une région évidée ou échancrure 63 qui est conformée de telle manière que lorsque l'ergot est en regard de cette région, il puisse s'y engager. Bien entendu, les dimensions de la région évidée 63 sont prévues pour permettre malgré tout la rotation du tourillon, de telle manière que l'élément mobile associé puisse occuper l'une ou l'autre des positions extrêmes rabattue et relevée. Par contre, les rebords opposés de la région évidée 63 constituent des butées longitudinales pour l'ergot 201, qui interdisent tout mouvement de retrait du tourillon hors du palier, selon un mouvement longitudinal. Lorsque cette structure est adaptée au couvercle des toilettes, l'ergot 201 peut par ailleurs être utilisé comme un moyen de déclenchement du système de chasse d'eau. Ainsi, par exemple, lorsque le couvercle est rabattu sur la cuvette, l'ergot se trouve alors dans une position angulaire telle qu'il peut alors piloter des moyens d'actionnement de chasse d'eau. Cet actionnement peut se faire mécaniquement, par exemple par contact de l'ergot avec une pièce mécanique logée dans ladite échancrure 63.
Mais il peut aussi se faire par d'autres moyens, tels que des aimants (l'un porté par l'ergot et l'autre par le système d'actionnement des toilettes) ou des équipements électroniques. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, l'un et/ou l'autre des tourillon et palier associé à un élément mobile 2, 3 ou 5 est pourvu de moyens pour en freiner la chute accidentelle vers la position basse. Il n'est en effet pas rare que des usagers laissent tomber le couvercle ou la lunette des toilettes ce qui, lors du contact avec la cuvette, occasionne du bruit et, dans certains cas, des dégâts (bris de la lunette ou du couvercle).. Deux formes particulières de réalisation de ces moyens sont représentées aux figures 20 et 21. A la figure 20, le tourillon comporte, sur un secteur angulaire de sa périphérie, un patin 33, par exemple constitué d'une matière compressible telle que du caoutchouc. De préférence, le profil 62 du palier 6 est conformé de manière à présenter en regard de la zone balayée par le patin, un retrait de matière 64. Ce retrait s'amenuise dans sa portion d'extrémité qui coπespond aux positions les plus basses de l'élément 3, de sorte que le patin vient en frottement contre la paroi du retrait de matière. Ce faisant, le patin est comprimé et il faut vaincre la force de frottement ainsi générée pour parvenir à rabattre l'élément 3. Le patin sert aussi, de manière accessoire, à rattraper les jeux de fabrication qui peuvent éventuellement exister entre le tourillon et le palier. Dans la forme de réalisation présentée à la figure 21, le patin 33' est solidaire de la paroi du palier 6 et le tourillon 30 présente de préférence une section ovale, de manière à exercer sélectivement une pression su le patin 33', lors de sa rotation sur lui-même. Bien entendu, le patin peut être de toute nature, pourvu qu'il permette de freiner l'élément mobile lors de sa chute. A titre non limitatif, il peut s'agir d'un petit ressort recouvert d'une gaine, d'un élément analogue à un une chambre à air, d'une série de dents déformables venant en contact avec des rugosités formées dans le profil du palier, etc. On a représenté à la figure 22, un mode particulier de réalisation d'un tourillon équipant la lunette, à la figure 23, une lunette ainsi équipée.
Ce tourillon 20 est réalisé sous la forme d'un cylindre creux. Il se prolonge longitudinale par un cylindre 204 de diamètre légèrement inférieur sur lequel peut être emmanché le (ou les) tourillons solidaires du couvercle. Le tourillon 20 est pourvu d'une découpe formant fenêtre 202 et, en regard de celle-ci, d'un tuyau 203 formant buse. Comme le montre la figure 23, le tuyau 203 est orienté de manière à être situé au-dessus de la lunette. Des moyens d'alimentation au produit d'aseptisation diffusé sous la forme d'un brouillard sont alors prévus intégrés à la cuvette, et adaptés pour être distribués au travers de la fenêtre 202 et du tuyau 203 formant buse, en direction du dessus de la lunette. Pour ce faire, la cuvette peut être pourvue d'une canalisation qui affleure à la surface extérieure du tourillon, avec inteφosition d'un joint d'étanchéité rétractable. Des moyens de déclenchement de la diffusion du produit aseptisant, par exemple de type électronique sont prévus pour être activés seulement si la lunette 2 et le couvercle associé sont en position rabattue. De préférence, la face inférieure du couvercle est pourvue de nervures qui se supeφosent aux bords de la lunette. Ce faisant, lorsque le couvercle et la lunette sont en position rabattue, on ménage ainsi un canal fermé dans lequel le produit aseptisant est diffusé. Celui-ci est généré sous la forme d'un brouillard suffisamment fin pour ne pas générer une sensation d'humidité lorsque les toilettes reçoivent un nouvel utilisateur. En référence aux figures 24 et 25, les tourillons qui équipent le couvercle sont chacun pourvu d'un ergot 33, respectivement 33', disposés radialement mais décalés angulairement. Pour réduire les risques de bris de l'ergot 33' quand celui-ci est engagé dans le palier, notamment à cause de l'appui à force de l'usage sur l'abattant, l'ergot peut être prévu rétractable. Ainsi, par exemple, il peut être prévu solidaire d'une lame-ressort noyée dans le tourillon, ou réalisé en caoutchouc.