"Système de démarrage à poulie et courroie pour un moteur thermique de véhicule automobile"
Domaine technique de l'invention La présente invention concerne un système de démarrage pour l'entraînement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile.
Etat de la technique Un système connu de ce type est globalement constitué d'une machine électrique qui entraîne une poulie qui entraîne une courroie qui entraîne une autre poulie solidaire du vilebrequin du moteur à combustion. La machine électrique peut être réversible en fonctionnant en moteur électrique pour provoquer le démarrage du moteur thermique, et fonctionnant en générateur de courant lorsque le moteur thermique a démarré. On a notamment proposé des conceptions faisant appel à une machine électrique réversible à courant continu qui ont été abandonnées du fait de la durée de vie insuffisante des balais, notamment du fait de la très longue durée d'utilisation en générateur de courant. On utilise ainsi désormais des machines électriques à champs tournants. Si l'on utilise uniquement la fonction de démarrage avec la machine électrique fonctionnant en moteur, il demeure possible d'utiliser une machine à courant continu mais il est alors indispensable de désaccoupler le moteur électrique de la poulie dés que le moteur thermique a démarré. Il a déjà été proposé d'intégrer une roue libre dans la poulie du système de démarrage ou dans la poulie du vilebrequin comme dans le document JP-A-2001153010. Toutefois une telle roue libre "tourne" en permanence dès que le moteur thermique a démarré, ce qui nuit à sa fiabilité, et
ceci à une vitesse comprise entre 15.000 et 18.000 tours par minute dans un environnement très contraignant. On peut faire appel à une roue libre débrayable par effet centrifuge mais elle est très coûteuse et encombrante et exige de plus une parfaite lubrification, et donc une parfaite étanchéité. Afin de désolidariser la poulie de la roue libre, on a déjà proposé dans le document US-A-6.378.479 un système de démarrage pour l'entraînement d'un moteur thermique par l'intermédiaire d'une courroie et d'au moins une poulie entraînée en rotation par un moteur électrique par l'intermédiaire d'une roue libre coaxiale à l'arbre de sortie du moteur électrique, du type dans lequel la poulie, fixe axialement est liée en rotation à un élément ou composant de sortie de mouvement coaxial qui appartient à un mécanisme d'accouplement en rotation et qui est susceptible d'être lié en rotation avec un élément ou composant d'entrée de mouvement du mécanisme d'accouplement qui est lié en rotation avec l'arbre de sortie du moteur électrique, plus précisément à l'organe de sortie de la roue libre, et du type comportant des moyens de commande du mécanisme d'accouplement par crabotage qui sont susceptibles de déplacer axialement l'un des deux éléments du mécanisme par rapport à l'autre pour provoquer temporairement leur accouplement et lier ainsi la poulie en rotation avec l'arbre de sortie du moteur électrique, par l'intermédiaire de la roue libre. Une telle conception permet de ne plus faire "tourner" en continu la roue libre. Toutefois la conception proposée dans ce document fait appel à un arbre intermédiaire qui porte la poulie et le mécanisme d'accouplement à crabots, ainsi qu'une cascade de deux pignons pour relier la roue libre au mécanisme. De plus, l'arbre intermédiaire est porté par le bloc du moteur thermique, ce qui aboutit à un très grand encombrement et à une très grande complexité de montage.
Objet de l'invention Afin de remédier à ces inconvénients, l'invention propose un système de démarrage du type mentionné précédemment, caractérisé en ce que la poulie est coaxiale à l'arbre d'entraînement. Ainsi, tout en conservant les avantages inhérents à la chaîne cinématique permettant de désolidariser la poulie du système, la conception de l'invention permet d'obtenir une très grande compacité et ne nécessite plus d'arbre intermédiaire. Selon une autre caractéristique, le système selon l'invention comporte une roue libre qui est interposée entre l'arbre d'induit du moteur électrique et l'élément d'entrée de mouvement du mécanisme d'accouplement, de manière à protéger le moteur électrique contre une vitesse de rotation trop élevée après le démarrage du moteur thermique pouvant aboutir à des dégradations des organes tournants du système. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - l'organe de sortie de la roue libre porte l'organe d'entrée de mouvement du mécanisme d'accouplement, ce qui augmente encore la compacité du système ; - la roue libre est montée mobile axialement, par rapport à la poulie fixe axialement, sous l'action des moyens de commande du mécanisme d'accouplement pour constituer un équipage mobile avec ledit organe d'entrée de mouvement ; - la roue libre est montée coulissante axialement sur un tronçon cannelé de l'arbre d'entraînement ; - le système comporte un carter qui loge le moteur électrique et qui porte à rotation la poulie de manière à constituer un ensemble compact formant démarreur facile à assembler sur un moteur thermique à la manière d'un démarreur conventionnel ; - l'extrémité libre avant de l'arbre d'entraînement est guidée en rotation à l'intérieur de la poulie ; - les moyens de commande du mécanisme d'accouplement sont logés à l'intérieur du carter ;
- l'arbre d'entraînement est coaxial à l'arbre d'induit du moteur électrique ; - l'arbre d'entraînement est relié à l'arbre d'induit du moteur électrique par l'intermédiaire d'au moins un réducteur de vitesse, notamment du type à train épicycloïdal ; - les moyens de commande du mécanisme d'accouplement, par déplacement axial de l'un de ses deux éléments, comportent un électroaimant de commande dont le noyau mobile se déplace selon un axe parallèle à celui du mécanisme d'accouplement ; - le système comporte un levier de renvoi de mouvement sur lequel agit le noyau mobile de l'électroaimant de commande, qui est monté basculant autour d'un axe orthogonal à l'axe de déplacement du noyau et à l'axe du mécanisme d'accouplement, et qui agit sur ledit un élément du mécanisme d'accouplement ; - ledit un élément du mécanisme d'accouplement constitue le noyau mobile de l'électroaimant de commande ; - le système comporte des moyens de rappel élastique dudit un élément du mécanisme d'accouplement vers une position de repos ; - les moyens de rappel agissent axialement sur le noyau mobile de l'électroaimant de commande ; - il est prévu un ressort de rappel de compression qui est interposé axialement entre la face transversale avant dudit un élément et un anneau de butée porté par l'arbre d'entraînement. - les deux éléments du mécanisme d'accouplement comportent deux ensembles complémentaires de dents qui sont susceptibles de s'engager axialement l'un dans l'autre pour leur engrènement mutuel et permettre l'accouplement en rotation des deux éléments ; - l'élément d'entrée de mouvement est un pignon denté et en ce que l'élément de sortie de mouvement est une couronne dentée intérieurement ; - l'inclinaison des dents par rapport à l'axe est comprise entre 0° et 70° ;
- l'inclinaison des dents du pignon est opposée à celle des cannelures dudit tronçon cannelé de l'arbre d'entraînement : - l'équipage mobile est fermé radialement à l'extérieur par une chemise tubulaire en matériau ferro-magnétique ; - l'électroaimant est entouré d'une culasse ferromagnétique globalement tubulaire qui comporte un prolongement annulaire radial vers l'intérieur plat en forme de disque percé, en variante tronconique ; - la chemise est entourée d'une armature électro- magnétique en matériau ferromagnétique qui comporte une jupe annulaire axiale et un disque annulaire avant.
Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre pour la compréhension de laquelle dans on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 a est une vue en coupe axiale d'un premier mode de réalisation de l'invention dans lequel l'électroaimant agit par l'intermédiaire d'un levier ; - la figure 1 b est une vue de détails à plus grande échelle qui illustre notamment le réducteur à deux étages à trains épicycloïdaux ; - la figure 2 est une vue analogue à celle de la figure 1 qui illustre un deuxième mode de réalisation dans lequel l'électroaimant est coaxial à l'équipage mobile comportant la roue libre ; - la figure 3 est une vue de détail à plus grande échelle de la partie gauche de la figure 2 qui illustre une variante de réalisation.
Description de modes de réalisation préférentiels de l'invention
Dans la suite de la description une orientation d'avant en arrière sera utilisée, elle correspond à l'orientation de gauche à droite conformément à la figure 1 a. Le système de démarrage pour l'entraînement d'un moteur thermique, ou démarreur, 10 comporte un arbre de sortie 12 ou arbre d'entraînement qui est entraîné en rotation par l'arbre d'induit 14 d'un moteur électrique 16, ici par l'intermédiaire de deux réducteurs à train épicycloïdal arrière 18 et avant 19 montés en cascade ou série, c'est à dire de manière que leur taux de réduction se multiplient. L'arbre de sortie 12 et l'arbre d'induit 14 sont coaxiaux d'axe X1 . L'extrémité libre arrière 20 de l'arbre de sortie 12 est guidée en rotation par un palier arrière 24, avec interposition d'une douille de guidage arrière 25. Un équipage mobile 28 comprend une roue libre arrière 30 qui entraîne un pignon avant 32. L'équipage mobile 28 est monté coulissant axialement sur un tronçon intermédiaire cannelé 34 de l'arbre de sortie 12 de façon à être solidaire de ce dernier en rotation. Le réducteur à train épicycloïdal avant 19 comporte un ensemble de satellites 36 dont les axes de rotation 38 sont portés par un flasque 40 d'orientation transversale qui est solidaire en translation et en rotation de l'arbre de sortie 12 et qui est fixé sur ce dernier par sertissage. Les satellites 36 sont immobilisés axialement en translation par une plaque 42 emmanchée à force sur les axes 38 des satellites 36. Le réducteur 19 comporte aussi une couronne à denture intérieure 44 qui est réalisée en une seule pièce avec une jupe annulaire axiale externe 33 fixée dans la carcasse ou boîtier 48 du démarreur 10.
Les satellites 36 engrènent avec des cannelures 50 portées par un tronçon avant 52 de l'arbre 13 de sortie de mouvement du train épicycloïdal du réducteur arrière 18. L'extrémité libre avant 59 de l'arbre 13 de sortie du réducteur arrière 18 est guidée en rotation dans un perçage axial borgne 57 qui est réalisé dans la face arrière de l'extrémité libre arrière de l'arbre d'entraînement 12 avec interposition d'une douille de guidage 63. L'extrémité libre avant 59 de l'arbre 13 est calée en translation vers l'avant par une bille de calage 60 qui est logée dans le fond du perçage axial borgne 57. Le réducteur à train épicycloïdal 18 qui est de conception identique à celle du réducteur avant 19 pour standardiser les composants et faciliter leur assemblage, comporte un ensemble de satellites 37 dont les axes de rotation 39 sont portés par un flasque 41 d'orientation transversale qui est solidaire en translation et en rotation de l'arbre 13 de sortie de mouvement et qui est fixé sur ce dernier par sertissage. Les satellites 37 sont immobilisés axialement en translation par une plaque 43 emmanchée à force sur les axes 39 des satellites 37. Le réducteur 18 comporte aussi une couronne à denture intérieure 45 qui est réalisée en une seule pièce avec une jupe annulaire axiale 31 externe fixée dans la carcasse ou boîtier 48 du démarreur 10. Les satellites 37 engrènent avec des cannelures 51 portées par un tronçon avant 53 de l'arbre d'induit 14. L'extrémité libre avant 54 de l'arbre d'induit 14 est guidée en rotation dans un perçage axial borgne 56 qui est réalisé dans la face arrière de l'extrémité libre arrière de l'arbre de sortie 13 avec interposition d'une douille de guidage 58. L'extrémité libre avant 54 de l'arbre d'induit 12 est calée en translation vers l'avant par une bille de calage 61 qui est logée dans le fond du perçage axial borgne 56.
Le démarreur 10 comporte aussi un contacteur électromagnétique 62, de conception générale connue dans le domaine des démarreurs de véhicule automobile, dont un noyau magnétique mobile 64, dont les déplacements sont provoqués par un bobinage ou enroulement annulaire coaxial 65 d'axe X2 parallèle à l'axe X1 , commande le déplacement axial de l'équipage mobile 28 par l'intermédiaire d'un levier 66 qui est monté basculant autour d'un axe intermédiaire Y orthogonal aux axes X1 et X2. Le noyau mobile 64 agit sur l'extrémité supérieure 68 du levier 66, lorsqu'il se déplace vers l'arrière entraîné par le solénoïde 65, de manière à provoquer un déplacement axial correspondant d'arrière en avant de l'extrémité inférieure 70 du levier qui est ici conformée en fourche pour agir sur l'équipage mobile 28. On alimente le contacteur 62 en courant électrique pour provoquer à la fois le déplacement axial de l'équipage mobile 28 vers l'avant et la mise en marche du moteur électrique 16. Le moteur électrique 16 entraîne en rotation l'arbre d'induit 14. Celui-ci transmet ce mouvement de rotation à l'arbre de sortie 12 par l'intermédiaire des deux réducteurs consécutifs 19 et 18. Le carter ou boîtier 48 loge l'ensemble des composants du démarreur qui, pour l'entraînement d'un moteur thermique (non représenté), comporte une poulie rainurée 80 qui est agencée à l'extérieur du boîtier 48, et qui est coaxiale d'axe X1 avec l'arbre d'entraînement 12 dont l'extrémité libre avant 22 est guidée en rotation par la poulie 80 avec interposition d'un roulement à billes avant 82 agencé à l'intérieur de l'alésage axial 84 qui traverse le corps tubulaire 86 de la poulie 80 dont le tronçon avant est rainure extérieurement 88 pour recevoir une courroie 89. Le tronçon arrière 90 du corps 86 de la poulie 80 est de diamètre réduit et il est monté à rotation dans le carter ou boîtier 48 par l'intermédiaire d'un roulement arrière à billes 92 qui est
reçu dans un logement concave 94 formé dans une extrémité avant ouverte tubulaire 96 du carter ou boîtier 48. La conception de la poulie 80 et des roulements 82 et 92 est telle que la poulie 80 est fixe axialement par rapport au carter 48 selon l'axe X1. Le démarreur 10 comporte ainsi, d'arrière en avant, un empilage axial, d'axe X1 , constitué du moteur électrique 16 avec son arbre d'induit 14, les deux réducteurs consécutifs 19 et 18, l'équipage mobile 28 à roue libre 30 et la poulie de sortie de mouvement 80. La roue libre 30 forme l'équipage axial mobile 28 avec sa partie arrière tubulaire étagée 98 et le pignon avant 32 entre lesquels sont interposés les éléments roulants 29 de la roue libre 30. La fourchette 70 du levier 66 agit sur la face arrière 100 de la partie 98 qui, dans sa position axiale arrière de repos représentée à la figure 1 a est en appui axial, par son extrémité axiale annulaire arrière 102 contre une rondelle 104 qui est en appui axial vers l'arrière contre un epaulement radial extérieur 106 de l'arbre de sortie 12. Les déplacement axiaux vers l'avant de l'équipage mobile 28 avec son pignon avant 32 sont limités par une butée axiale avant 110 qui est ici un jonc monté sur l'arbre 12 par un anneau élastique 112 monté dans une gorge 1 16 de l'arbre 12. Pour constituer un mécanisme commandé d'accouplement en rotation, ou embrayage, avec le pignon denté 32, la partie arrière 90 de l'alésage interne 84 (de la poulie fixe axialement 80) est dentée intérieurement avec un groupe de dents pour constituer une couronne dentée intérieurement 1 18 dans laquelle le pignon 32 avec ses dents complémentaires 120 peut pénétrer axialement d'arrière en avant sous l'action de l'effort appliqué à l'équipage mobile 28 par la fourchette 70.
L'inclinaison des dents par rapport à l'axe du pignon 32 est comprise entre 0° et 70° et opposée à celle des cannelures 35, et leur longueur est au moins égale à 2mm. Grâce au mécanisme d'accouplement 32-118, il est possible de désolidariser la poulie en rotation de la roue libre 30 et donc de l'arbre d'entraînement 12 qui ne fonctionne donc pas en continu pendant de très longues périodes de fonctionnement et dans un environnement très contraignant tel que celui d'un moteur thermique. La roue libre 30 est de structure générale connue à galets cylindriques 29 du type couramment utilisé dans les démarreurs à pignon de sortie dont les performances, les qualités et la fiabilité sont parfaitement connues et adaptées au contexte automobile.
De plus, une telle roue libre est de coût réduit et ne nécessite qu'une lubrification réduite. Les cannelures du tronçon 34 de l'arbre d'entraînement 12 sont de préférence des cannelures hélicoïdales 35 dont l'inclinaison par rapport à l'axe est comprise entre 0° et 70°. Le pignon 32 de sortie de mouvement de la roue libre, qui constitue l'élément d'entrée de mouvement du mécanisme commandé d'accouplement, comporte des dents 120 en saillie radialement vers l'extérieur réparties angulairement de manière régulière. Ce sont par exemple des dents d'engrenage "classiques, ou à titre de variantes des profils de cannelures, des profils polygonaux, des lobes, etc. Les dents 119 de la couronne dentée de la poulie 80 sont complémentaires des dents 120, et elles peuvent toutes être chanfreinées à leurs extrémités axiales pour faciliter l'introduction axiale du pignon 32 dans la couronne 118, c'est à dire le crabotage de la roue libre 30 et de la poulie 80. Lorsque l'alimentation de l'actionneur linéaire que constitue le contacteur 62 est coupée, le ressort 67 de rappel du noyau mobile 64 rappelle l'équipage mobile 28, par l'intermédiaire
du levier 66, axialement vers l'arrière contre la butée de repos 104, 106. Lorsque le moteur thermique est démarré, la poulie 80 est entraînée en permanence en rotation une vitesse comprise entre 2.000 et 18.000 tours/minute qui est fonction du régime de rotation du moteur, et du rapport d'entraînement entre la poulie du vilebrequin et la poulie 80 du démarreur 10. Lorsque l'embrayage d'accouplement 32, 1 18 est débrayé, seule la poulie 80 et les roulements 82 et 92 tournent en permanence. Les autres composants coaxiaux du démarreur 10 ne sont pas entraînés en rotation. Avantageusement, le rapport de réduction entre la poulie de vilebrequin et la poulie 80 du démarreur est compris entre 2,5 et 3,5 et, afin d'utiliser un moteur électrique dont le dimensionnement est analogue à celui d'un démarreur conventionnel, le double étage de réduction constitué par les deux réducteurs 18 et 19 permet d'obtenir un rapport total de réduction compris entre 5 et 30, en fonction de la cylindrée du moteur thermique à démarrer. Tous les dispositifs connus pour l'alimentation et le raccordement électrique des démarreurs conventionnels peuvent être utilisés dans le cadre de la présente invention, en particulier pour l'alimentation sous faible tension pendant la période d'engagement axial ou de crabotage du pignon 32 et de la couronne dentée 1 18 de la poulie 80. Dans le second mode de réalisation illustré à la figure 2, le démarreur est encore plus compact avec l'intégration de l'électroaimant de commande coaxialement à l'équipage mobile 28. A cet effet, le logement 94 qui loge le roulement arrière 92 est étage et se prolonge vers l'arrière pour loger l'électroaimant 62 avec son bobinage tubulaire cylindrique 65 qui est entouré d'une culasse ou armature 122 en une ou plusieurs parties en
matériau ferro-magnétique et dont la périphérie cylindrique interne concave délimité un entrefer 124. L'équipage mobile est fermé radialement à l'extérieur par une chemise tubulaire 126 en matériau ferro-magnétique. Au repos, et comme on peut le voir à la figure 2, l'électroaimant est décalé axialement vers l'avant par rapport à l'équipage mobile, avec la face avant 128 de la chemise en retrait par rapport à l'entrefer 124. Les autres composants mécaniques du démarreur sont identiques ou analogues à ceux décrits précédemment. Le ressort de rappel 67 est ici un ressort à boudin de compression qui est interposé axialement entre la face transversale avant du pignon 32 et l'anneau de butée 1 18. Ainsi, seule la longueur axiale totale du démarreur est très légèrement augmentée. Lorsque l'enroulement ou bobine 65 est alimenté en courant électrique, un champ électromagnétique se forme qui provoque une attraction de la chemise 126, et donc de l'équipage mobile 28. Lors de ce mouvement axial vers l'avant, le ressort 67 est comprimé jusqu'à ce que la face transversale avant 130 du pignon 32 vienne en appui contre la face transversale arrière 132 du prolongement tubulaire de la butée 118 qui loge le ressort 67. On provoque ainsi l'accouplement du pignon 32 et de la roue libre 30 avec la poulie 80. Dans la variante de réalisation de la figure 3, la pièce avant de la culasse ferromagnétique 122 comporte un prolongement annulaire radial 134 vers l'intérieur qui est ici en forme de disque percé, tronconique à titre de variante non représentée. De même, la chemise 126 est entourée d'une armature ou culasse électromagnétique 136 en matériau ferromagnétique qui comporte une jupe annulaire axiale 138 et un disque annulaire avant 140 qui est fixé dans une gorge 142 du pignon 32. Le
disque est plat ou tronconique pour être complémentaire du prolongement 134. Bien entendu, la distance axiale entre les faces transversales arrière 135 et avant 141 des prolongements 134 et 140 est supérieure à la course axiale d'accouplement ou d'embrayage de manière à éviter toute usure par frottement. L'armature 136 peut faire fonction de couvercle de fermeture de la roue libre 30 en supprimant la pièce 126. Les épanouissements polaires 134 et 140 permettent d'obtenir, dans un encombrement réduit, une force importante d'attraction électromagnétique et de maintien en position de "travail" ou d'accouplement par crabotage. Avantageusement, pour la commande du démarrage du démarreur illustré aux figures 2 et 3, l'enroulement 65 est branché en parallèle avec le moteur électrique 16, par l'intermédiaire d'un relais qui est commandé par la clef de contact du véhicule ou par le dispositif qui en fait fonction. Il est aussi possible d'alimenter séparément la bobine 65, notamment pour actionner l'électroaimant avant la mise en rotation du moteur électrique afin de faciliter l'accouplement par crabotage. Outre sa compacité "coaxiale", cette conception illustrée aux figures 2 et 3 procure une très bonne protection contre les courts-circuits et les risques d'incendie qui en découlent car le démarreur complet, ainsi que son câble électrique d'alimentation, sont totalement hors de tension en dehors des phases de démarrage.