Elément en plaque avec un chauffage en couche
L'invention se rapporte à un élément en plaque avec un substrat rigide, en particulier avec une vitre, qui est pourvu (e) d'un revêtement plat électriquement conducteur, pouvant être chauffé par l'application d'une tension électrique par au moins deux électrodes situées tout près l'une à côté de l'autre, et étant électriquement divisé par des lignes de séparation pour diriger le flux de courant entre les électrodes par des pistes imbriquées les unes dans les autres d'une façon aussi uniforme que possible sur la surface du revêtement.
De tels chauffages déposés sur du verre ou d'autres substrats transparents (en plastique) sont souvent utilisés pour débarrasser des vitres de fenêtres de la buée ou du givre, afin que l'on puisse voir sans difficulté à travers celles-ci.
De tels éléments en plaque peuvent cependant aussi être posés dans ou sur des bâtiments au lieu de corps chauffants habituels sur des murs ou être intégrés dans ceux-ci. A cet effet, ils ne doivent pas obligatoirement être réalisés sous forme de fenêtres, mais aussi de miroirs, de surfaces décoratives, etc. Le cas échéant, il est également possible d'utiliser de tels éléments en plaque d'une manière générale pour la production de chaleur en surface aussi dans des appareils techniques, par exemple dans des appareils électroménagers, où leur faible épaisseur et leurs surfaces lisses peu sensibles à l'encrassement et très simple à nettoyer peuvent offrir de grands avantages. Si le flux de courant ne doit pas
obligatoirement être réparti uniformément partout lors de l'emploi de l'élément en plaque comme élément chauffant plat ne faisant pas fonction de fenêtre, il est néanmoins avantageux de réaliser ceci au moins de manière approximative, afin d'éviter des surchauffes et des dégâts dans le revêtement chauffant. Certes, on peut, avec des systèmes de couches déposés par les procédés modernes, se baser sur une épaisseur très uniforme de la couche totale, il n'est à l'inverse guère possible de réaliser des épaisseurs de revêtement différentes réparties de façon volontaire sur la surface d'un substrat et dès lors de réaliser des résistances de surface différentes.
Il est connu que l'on peut produire des surfaces ne portant pas de couches sur un substrat par nature entièrement revêtu, par différentes méthodes . A 1 ' aide de masques posés pendant l'opération de revêtement, le substrat reste d'emblée libre de revêtement dans les zones masquées. Pour découvrir des zones partielles revêtues d'un substrat, le revêtement peut être à nouveau enlevé par abrasion mécanique, par voie chimique ou par exemple par des faisceaux laser.
Les caractéristiques d'origine sont divulguées dans le document EP-A2-1 180 915, qui décrit un revêtement chauffant électriquement conducteur et divisé par des découpes linéaires sinueuses en plusieurs pistes conductrices raccordées électriquement en parallèle sur un film de support plat. Les pistes conductrices doivent en principe avoir la même longueur, elles peuvent cependant présenter une largeur variable sur leur longueur, pour influencer de façon volontaire la répartition de la chaleur sur la surface. Les électrodes sont placées à proximité immédiate l'une de l'autre au
bord de l'élément chauffant plat. Selon une forme de réalisation, les pistes ne sont pas séparées les unes des autres sur toute leur longueur, mais il existe des ponts en des endroits où on admet un potentiel électrique approximativement égal . Ceux-ci peuvent cependant aussi conduire à ce que le courant en circulation choisisse le trajet le plus court possible, de telle façon que des zones "actives" déterminées ne sont pas parcourues par le courant et ne sont pas chauffées.
Le document DE-A1-36 44 297 montre une pluralité d'exemples de division de revêtements chauffants d'un pare-brise de véhicule. Les divisions peuvent ainsi être réalisées par des parties de surface non revêtues et/ou par des découpes effectuées mécaniquement ou par un faisceau laser. Elles servent au réglage approprié et à la déviation d'un flux de courant à l'intérieur de la surface revêtue et doivent garantir une densité de courant aussi uniforme que possible dans les surfaces concernées. Toutes les formes de réalisation selon ce document ont en commun que les électrodes actives de l'alimentation électrique sont chacune disposées sur des bords diamétralement opposés ou placés à angle droit l'un par rapport à l'autre de l'élément en plaque, de telle façon que la direction principale fondamentale du flux de courant soit orientée en grande largeur transversalement sur la surface de l'élément en plaque. Pour des bandes respectivement des pistes de même puissance, il peut cependant apparaître rapidement des distributions inégales ou hétérogènes de la température en raison de la puissance spécifique de chauffage inégale, c'est-à-dire de la puissance de chauffage par unité de surface de la
piste. Les pistes situées plus loin à l'intérieur d'un champ de chauffage sont plus courtes et couvrent dès lors une plus petite surface, c'est-à-dire qu'elles présentent toujours des puissances spécifiques plus élevées et donc des températures plus hautes .
L'invention a pour objet de procurer un élément en plaque encore amélioré avec un chauffage en couche structuré en pistes non rectilignes et des électrodes situées l'une près de l'autre, avec lequel on peut obtenir une répartition plus uniforme de la puissance électrique et de la température sur la surface de 1 ' élément chauffant .
Conformément à l'invention, ce problème est résolu par le fait qu'il est prévu dans le sens du flux de courant des zones de surface actives, conductrices du courant et raccordées aux électrodes et des zones de surface passives, sans courant et parallèles aux zones de surfaces actives. Les caractéristiques des revendications dépendantes présentent des formes de réalisation avantageuses de cet objet.
En principe, l'homogénéité de la densité de courant ou du flux de courant dans une piste active non rectiligne d'un revêtement conducteur dépend de sa largeur. Plus la piste est large, à laquelle on suppose une résistance ohmique constante par unité de surface, plus le courant qui la parcourt peut être élevé, mais plus élevée est aussi la densité de courant sur le côté intérieur d'une courbe, d'un coude ou d'une déviation de cette piste. Une division du revêtement en rubans conducteurs actifs aussi étroits que possible, presque comme des fils, serait une approche théoriquement imaginable. Toutefois, l'imbrication recherchée des pistes conductrices
actives entraînerait en l'occurrence inévitablement des différences de longueur et encore des différences de puissance et de gradients de température. Il importe donc de définir un compromis entre l'utilisation et la puissance de chauffage uniformes désirées des pistes d'une part et le réglage d'une densité de courant aussi uniforme que possible sur la surface .
En divisant le champ de chauffage proprement dit en parties de surface actives et passives imbriquées les unes dans les autres, ou en d'autres termes, en parties de surfaces chauffées et non chauffées, on obtient d'abord que des valeurs de pointe se produisant éventuellement dans la répartition de la température soient lissées à l'intérieur de la surface disponible elle-même, du fait que les zones passives servent pratiquement de surfaces de refroidissement ou de puits de chaleur, qui absorbent et évacuent une partie de la chaleur produite.
Par parties de surface actives, on entend celles qui, après l'application de la tension de service, sont parcourues par un courant, qui sont donc raccordées à leurs deux extrémités à des électrodes de polarité électrique différente. Par parties de surface passives, on entend les surfaces sans courant, soit qu'elles ne sont pas ou seulement à une extrémité raccordés à une électrode, soit que leur longueur est interrompue par une découpe ou un évidément . Les surfaces sans courant ne doivent en l'occurrence pas être débarrassées entièrement du revêtement, mais il suffit de les séparer électriquement par des lignes de séparation de la surface à revêtir conductrice du courant. Les pistes actives de même puissance
proposées jusqu'à présent sont divisées en rubans échelonnés, placés parallèlement, dont seuls certains rubans chauffent et certains rubans intermédiaires sont électriquement désactivés. Ainsi, la largeur totale de piste, c'est-à-dire la surface totale de piste devient "réglable" par rapport à la puissance totale de la piste.
Une disposition appropriée pour cette structuration peut être déterminée avec l'assistance de l'ordinateur avec un programme spécialement adapté pour toute surface et toute puissance quelconque de l'élément chauffant. Les lignes de séparation définies peuvent être usinées à l'aide d'un robot dans le revêtement réalisé en continu, par exemple et de préférence à l'aide d'un émetteur laser guidé par un robot conduit par un programme ou des données . On obtient ainsi des images de coupe exactement reproductibles, avec une grande flexibilité pour des dimensions de surfaces différentes sans temps de transformation élevés. En même temps, il en résulte une grande souplesse de l'emplacement des électrodes sur la surface de l'élément chauffant en plaque, qui peut s'écarter de la pose habituelle proche du bord sous la forme de rubans. Bien entendu, on peut également - de façon connue en soi - prévoir sur un élément en plaque conforme à l'invention plusieurs chemins de courant, à brancher le cas échéant indépendamment les uns des autres, pour pouvoir au besoin augmenter ou diminuer par degrés la puissance de chauffage.
La longueur et la largeur du chemin de courant ou des chemins de courant ainsi que la conductibilité de surface (en ohm par unité carrée) du système de couches utilisé sont déterminantes pour l'absorption de puissance électrique et la puissance
de chauffage de l'élément en plaque. Selon la tension de service disponible et prédéterminée dans chaque cas, on peut régler dans de larges limites différentes puissances de chauffage par la disposition du chemin de courant, la température maximale admissible dépendant également du domaine d'utilisation de l'élément en plaque terminé. Par exemple, s'il n'y a pas de risques possibles ou éventuels par contact direct pour les utilisateurs, les températures peuvent se situer nettement au- dessus de 50 °C. Naturellement, des couches adhésives éventuellement appliquées sur la vitre revêtue, par exemple des feuilles adhésives d'une vitre feuilletée, ne doivent pas être dégradées ou ramollies par les températures pouvant être atteintes en service normal .
Lors de la fabrication d'éléments en plaque chauffants sans fonction de fenêtre, on peut le cas échéant se passer d'un antireflets sur la couche conductrice proprement dite, qui se compose par exemple d'argent ou d'un autre métal conducteur, ce qui d'une part simplifie l'alimentation en courant (les couches antireflets diélectriques usuelles ne sont pas ou très peu conductrices) et d'autre part permet d'obtenir des effets décoratifs de surface. La détermination précise des matériaux appropriés pour le système de couches chauffant reste toutefois laissée à l'appréciation de l'homme du métier, à qui il incombe de calibrer la puissance de chauffage désirée.
Pour compléter, on peut prévoir un ou plusieurs capteurs de température pour déterminer la température réelle de l'élément en plaque. De tels capteurs de température peuvent même être des limiteurs de courant (par exemple des conducteurs
froids, dont la résistance électrique/ohmique augmente avec la température) . En variante, il peut être prévu un organe de commutation séparé pour déconnecter le courant de chauffage en cas de menace de surchauffe de l'élément en plaque, et qui peut être commandé par un capteur de température .
La répartition, proportionnelle au courant, des commencements des zones conductrices actives, qui sont par exemple configurées en secteurs angulaires sur les électrodes, est également une caractéristique importante de la présente invention, parce que le problème de l'homogénéisation de la température se manifeste aussi sur les électrodes elles-mêmes. Celles-ci sont a priori les zones ayant la plus forte densité de courant .
Comme matériau de substrat, on envisage en tout premier lieu le verre trempé, mais les avantages de l'invention s'appliquent également à des substrats' en matière plastique. D'autres détails et avantages de l'objet de l'invention découleront également du dessin d'un exemple de réalisation et de sa description détaillée qui suit .
Dans les dessins, qui sont des représentations simplifiées non à l'échelle,
Les figures la et lb montrent une opposition de thermographies de deux éléments en plaque différents avec un revêtement chauffant structuré en pistes, dans lesquelles la Fig. lb est la thermographie d'un élément en plaque conforme à l'invention avec une répartition très homogène de la température,
La figure 2 est une vue schématique d'un élément en plaque conforme à l'invention avec un revêtement chauffant et divisé par des lignes de
séparation,
La figure 3 est une vue de détail de la région des électrodes, respectivement des raccords électriques de l'élément en plaque avec une représentation de principe de la structuration en couches en zones de surface actives et passives selon 1 ' invention.
Dans la figure 1, on a représenté en opposition deux thermographies (prises de vue sous infrarouge) de deux éléments chauffants en plaque avec des revêtements chauffants divisés respectivement structurés par des lignes de séparation. Sur le bord droit des deux photographies, on a porté chaque fois une échelle de température, dans laquelle les couleurs sombres correspondent aux températures relativement basses; plus la couleur est claire dans la photo, plus la partie de surface correspondante est chaude respectivement très chaude . Les lignes de séparation divisant le revêtement chauffant ne peuvent se laisser deviner dans ces vues que par des bandes sombres dans les photos.
La figure la montre une forme de réalisation d'un élément en plaque, dans laquelle une seule piste conductrice active relativement large s'étend le long d'un tracé prédéterminé avec plusieurs coudes, entre les deux électrodes proches l'une de l'autre entourées par un cercle clair. On voit nettement qu'il se forme dans la région des coudes des taches claires, donc chaudes. Celles-ci sont chaque fois situées dans la région intérieure du coude, donc sur le chemin le plus court ("ligne idéale") du courant.
La figure lb montre une forme de réalisation conforme à l'invention de l'élément chauffant en plaque, dont la thermographie fait
apparaître une image en couleurs nettement plus homogène et dès lors une répartition hautement homogène de la température. Ici également, des bandes sombres permettent d'identifier l'effet sur le tracé de lignes de séparation dans le revêtement chauffant. Les taches les plus chaudes se trouvent manifestement dans la région des électrodes elles-mêmes, qui sont ici aussi entourées d'un cercle clair. On pouvait s'y attendre, car c'est ici que la densité de courant est la plus forte. Toutefois, on a également atteint dans cette région, grâce à la structuration du revêtement selon 1 ' invention, une réduction des températures à des valeurs non critiques.
Les thermographies des figures la et lb, qui ne peuvent être représentées ici qu'en noir et blanc, montrent encore plus nettement dans les épreuves originales en couleurs les différences quantitatives entre les deux formes de réalisation.
Selon la figure 2, un tel élément chauffant en plaque 1 conforme à l'invention comprend une vitre
2 - de préférence trempée thermiquement - qui est couverte sur une face d'un revêtement électriquement conducteur complet 3. Celui-ci peut mais ne doit pas être visuellement transparent. De préférence, il se compose d'un système de couche multiple à haute résistance thermique connu en soi, avec au moins une couche métallique, qui peut être déposé avant la trempe de la vitre 2 et supporter sans dommages les températures nécessaires pour la trempe. Le long du bord de la vitre 2, on a tracé dans le revêtement 3 une étroite ligne de séparation 4 à faible distance - 1 à 2 cm - de ce bord. Un ruban extérieur périphérique ainsi obtenu 5, ici souligné en gris clair, est entièrement séparé électriquement du champ central plus grand de la surface revêtue. Il
forme une isolation de bord de l'élément en plaque 1, qui d'une part assure une séparation électrique vers l'extérieur et qui d'autre part empêche une corrosion du revêtement apparaissant éventuellement sur le bord extérieur de se propager dans la surface. Au milieu de ladite surface, il est également prévu un champ 6 en forme de ruban, électriquement séparé.
Ce champ ne doit cependant pas se trouver obligatoirement au centre de la surface, mais il peut également être décentré en liaison avec une disposition appropriée des pistes conductrices actives du revêtement 3. Il ne doit pas non plus être en forme de ruban ou en ligne droite, mais il pourrait aussi prendre une autre forme de surface quelconque ou un tracé coudé ou courbe.
Les lignes de séparation mentionnées ici et dans la suite forment des interruptions à haute résistance ohmique du revêtement, à travers lesquelles aucun courant ne peut passer. Le ruban de bord extérieur 5 est électriquement neutre. En variante, il peut être utilisé de façon connue comme détecteur de rupture, en le divisant et en lui appliquant une basse tension.
En partant de la ligne de séparation périphérique 4 respectivement du ruban de bord 5 de l'élément chauffant en plaque 1, une autre ligne de séparation 7 s'étend sous un certain angle jusqu'au champ séparé 6. De part et d'autre de cette ligne de séparation 7, il est prévu des électrodes semi- circulaires 8, 9 sur la surface de la vitre 2. Les deux électrodes 8, 9 sont reliées, par voie électrique-galvanique, au revêtement 3 et elles doivent chacune être raccordées à un pôle d'une tension électrique d'une façon non représentée. Un dispositif de raccordement approprié a été proposé
dans la demande de brevet plus ancienne DE 102 41 728.8.
Les électrodes 8, 9 sont fabriquées de façon connue en soi en une encre de sérigraphie, résistante à la chaleur et bonne conductrice de l'électricité. De préférence, cette encre ou cette pâte de sérigraphie présente une très haute teneur en argent. Les électrodes 8, 9 sont de préférence imprimées avant la trempe de la vitre 2 et sont cuites pendant le chauffage nécessaire pour la trempe thermique. Si l'on utilise une vitre en matière plastique, une cuisson n'est naturellement pas possible, ou alors de manière atténuée.
Il est en l'occurrence indifférent que les électrodes 8, 9 soit appliquées sur le revêtement 3 déjà déposé ou que le revêtement 3 ne soit déposé qu'après que les électrodes aient été appliquées, par exemple imprimées, sur la vitre.
Une ligne de séparation 10 s'étend en périphérie de l'électrode 8 pratiquement parallèlement à la ligne de séparation isolante 4 jusqu'à l'électrode 9.
Pour prédéterminer un tracé défini du courant de chauffage à travers la surface du revêtement 3, il est prévu de façon connue tout un groupe d'autres lignes de séparation. En l'absence de mesures supplémentaires, un tel dessin des pistes conduirait, lors de l'application de la tension de service, à une augmentation régulière des températures des pistes de l'extérieur vers l'intérieur, parce que les courtes pistes situées à 1 ' intérieur doivent transporter les courants les plus élevés pour une même tension et une même résistance spécifique. Conformément à l'invention, les lignes de
séparation divisent le revêtement 3 en secteurs, dans la région de leur recouvrement avec les électrodes semi-circulaires 8, 9; en outre, elles enferment entre elles des zones actives et passives du revêtement 3 (Fig. 2) . Par ces mesures, la température sur les surfaces des électrodes 8 et 9 elles-mêmes peut également être largement homogénéisée, parce que chacun des secteurs divisés doit supporter une puissance de chauffage spécifique sensiblement égale. Naturellement, chaque secteur doit être mis en contact de la même façon avec la tension d'alimentation électrique. Ceci est effectué simplement en ce que les secteurs ne pénètrent pas jusqu'au point central du cercle (virtuel) des électrodes. Au contraire, les lignes de séparation dans le revêtement 3 se terminent après un court trajet radial dans la région du recouvrement avec les électrodes. Ces dernières restent alors non divisées; seul le revêtement 3 est structuré en secteurs. Entre la ligne de séparation isolante extérieure 4 et la ligne de séparation 10, il peut être prévu une région de la surface non divisée en rubans actifs et passifs, parce qu'il y a là une puissance spécifique convenable réglable simplement, même sans division, par la détermination de la largeur de cette piste extérieure active. On pourrait considérer la puissance électrique spécifique de cette piste extérieure comme référence pour le réglage des puissances correspondantes des autres pistes situées plus à l'intérieur. On voit également dans la thermographie de la Fig. lb que la piste extérieure non divisée, relativement large, est située exactement dans le spectre de températures des zones intérieures qu'elle entoure. A l'aide de la représentation en détail
agrandie de la figure 3, on peut mieux voir la disposition de principe, simplement esquissée dans la figure 2, des zones du revêtement 3 actives 11 et passives 12 pour le chauffage. Il convient de souligner que cette disposition ne correspond pas nécessairement à une forme de réalisation réelle, mais qu'elle n'est destinée qu'à illustrer le principe de l'effet obtenu avec l'invention et du cheminement qui y est décrit . On voit d'abord que les secteurs prévus dans la région de la surface des électrodes 8 et 9 forment entre eux des angles différents. Ces derniers sont adaptés chaque fois aux intensités de courant prévues pour le chemin de courant concerné . On a ici prévu d'emblée que chaque chemin de courant ne transporte pas la même intensité de courant . La mise en contact des électrodes 8 et 9 avec la tension d'alimentation pour l'élément chauffant est prévue des deux côtés dans des régions dans lesquelles les pointes virtuelles des secteurs convergent. Des régions de contact possibles pour l'application de contacts à ressorts sont indiquées dans la figure 3 par des surfaces soulignées en gris.
En outre, on voit que des chemins de courant, qui commencent respectivement se terminent dans un des secteurs, sont encore une fois divisés dans le sens longitudinal en plusieurs bandes par d'autres lignes de séparation, ce qui donne naissance à des zones aussi bien actives, donc conduisant le courant, que passives, donc sans courant. Une bande sans courant peut naturellement aussi être réalisée en interrompant un chemin de courant passant par nature entre les électrodes 8 et 9 et touchant celles-ci avec (au moins) une ligne de séparation transversale, comme la figure 3 le montre en deux
endroits .
Comme ligne de séparation en direction longitudinale respectivement comme zone passive au sens de la présente divulgation et de l'invention revendiquée, on considère en principe aussi une zone de surface débarrassée du revêtement ou libre de revêtement, qui peut s'étendre parallèlement à une des pistes actives.
D'une manière générale, on peut constater que la largeur des bandes passives est d'autant plus grande que le chemin de courant est court, tandis que la largeur des pistes actives doit être réduite en proportion. Dans le présent exemple selon la figure 2, il faut donc prévoir sur les courtes pistes intérieures des zones passives relativement larges, tandis que plus loin vers l'extérieur il ne faut plus prévoir que des zones passives étroites respectivement aucune zone passive dans le cas de la piste extérieure - abstraction faite de la zone isolante tout à l'extérieur située le long de l'arête de la plaque, qui représente naturellement aussi une zone passive au sens d'une surface de refroidissement. Ceci se répercute clairement aussi dans la thermographie de la figure lb, dans laquelle on peut distinguer les zones passives relativement larges autour du centre de l'élément en plaque et les zones actives relativement larges plus près du bord.
Au total, il en résulte un faisceau de chemins de courant de relativement grande longueur et de différentes largeurs, avec lequel toute la surface du revêtement 3 entourée de la ligne de séparation périphérique 4 est utilisée.
Des essais avec un échantillon réalisé suivant l'invention montrent que, même avec une arrivée de courant plus longue ininterrompue, il ne
survient aucune surchauffe locale, ni sur les coudes des pistes de chauffage actives ni sur les électrodes ou à proximité de celles-ci.
Ceci ne montre qu'un exemple de réalisation parmi une multitude de dispositions possibles et utilisables des lignes de séparation définissant le chemin de courant. Il est par exemple possible sans grands frais supplémentaires - par exemple à l'aide d'un robot - d'employer le laser pour produire des lignes de séparation courbes dans le revêtement. D'autres exemples découlent aussi de l'état de la technique discuté dans l'introduction.
Des éléments en plaque du type illustré dans les figures 1 et 2 conviennent par exemple pour un montage dans des vitrages isolants, dans lesquels le cadre d'écartement correspondant doit être simplement collé sur la zone de bord 5.
De même, de tels éléments en plaque peuvent être suspendus directement devant un mur ou être intégrés dans celui-ci, sans être au préalable garnis d'un revêtement arrière, s'il est par ailleurs garanti que la tension électrique de service n'entraîne aucun risque pour l'utilisateur. Enfin, ils peuvent être sans problème intégrés dans des vitres feuilletées, dans lesquelles la face revêtue active pour le chauffage doit être disposée à l'intérieur du feuilleté et il faut utiliser une feuille adhésive appropriée pour les températures de service. Les électrodes 8 et 9 sont elles-mêmes opaques, le cas échéant toutefois elles sont visibles par la face non revêtue de la vitre 2. Elles peuvent dès lors aussi constituer des éléments de décoration, par exemple en formant un logo plat de firme ou de fabricant - s 'écartant ainsi de la simple forme semi-
circulaire montrée dans les dessins. En outre, certains effets de couleur peuvent également être réalisés en colorant la pâte de sérigraphie conductrice utilisée de préférence pour la fabrication des électrodes.