RACCORD POUR UN INSTRUMENT GYNECOLOGIQUE
La présente invention concerne d'une part un raccord pour un instrument gynécologique et d' autre part un instrument gynécologique, notamment pour l'insémination artificielle ou le traitement vétérinaire.
On connaît un instrument gynécologique comprenant un cathéter de transfert de substance à injecter dans l'utérus et une sonde protégeant le cathéter de transfert, pouvant être utilisé notamment pour l'insémination arti icielle.
Un tel instrument gynécologique est décrit dans le brevet EP 189 702 : la sonde de cet instrument gynécologique est munie à une de ses extrémités d'une tête de fixation qui y est fixée de façon étanche et qui fait saillie radialement sur toute sa périphérie vers l'extérieur de la sonde. La tête de fixation est adaptée à être fixée de façon étanche et non traumatisante au col de l'utérus d'un animal. Le cathéter de transfert a une longueur supérieure à la sonde et est adapté à être déplacé longitudinalement dans celle-ci.
L'utilisation de l'instrument gynécologique se fait selon le procédé suivant :
- la mise en place du cathéter de transfert dans la sonde, sans qu'il fasse saillie au-delà de la tête de fixation,
- l'insertion de la sonde dans la cavité vaginale de l'animal (par exemple une truie),
- la fixation de façon étanche de la sonde au col de l'utérus par la tête de fixation,
- le coulisse ent du cathéter de transfert une fois la sonde fixée, de sorte que son extrémité fasse saillie hors de la tête de fixation.
Grâce à l'immobilisation de la sonde dans le col de l'utérus, l'injection de la substance (par exemple de la semence) dans l'utérus se fait naturellement par les contractions utérines positives.
Toutefois, le cathéter de transfert qui est libre de tout mouvement, doit être tenu par l'opérateur pour essayer de maintenir la tête de transfert à une position constante pendant le transfert de la substance, de façon à compenser les mouvements de l'animal qui n'est pas anesthésié.
De plus, l'opérateur ne connaît pas exactement la position de la tête de transfert dans l'utérus, or plus la semence est déposée profondément dans l'utérus, plus le taux de fertilité est élevé.
De plus, lors des contractions utérines négatives de l'animal, une partie de la substance à injecter est refoulée hors de l'utérus, passant entre la sonde et le cathéter de transfert, surtout quand l'instrument gynécologique n'est pas utilisé avec un sachet-dose pour semence tel que celui décrit dans le brevet FR 2 667 504.
Un premier but de la présente invention est de réaliser un instrument gynécologique très simple selon lequel la
position de la tête de transfert reste immobile pendant le transfert de la substance.
Un second but de la présente invention est de réaliser un instrument gynécologique permettant de connaître précisément le lieu du transfert de la substance dans l' utérus.
Un troisième but de la présente invention est de réaliser un instrument gynécologique permettant de déposer la substance au plus profond de l'utérus : à la jonction des cornes utérines, voire dans les cornes.
Un autre but de la présente invention est de réaliser un instrument gynécologique empêchant tout refoulement de la substance hors de l'utérus de l'animal, quelque soit le type de flaconnage utilisé.
La présente invention concerne un raccord ayant la forme générale d'un cylindre creux. Selon la présente invention, le raccord possède au moins un embout s' étendant d'une extrémité axiale jusqu'à une zone médiane, et possédant une surface périphérique interne conformée de façon à permettre une fixation étanche entre le raccord et un cathéter de transfert adapté à transférer une substance dans l'utérus, et une surface périphérique externe conformée de façon à permettre une fixation étanche entre le raccord et une sonde à l'intérieur de laquelle le cathéter de transfert est adapté à coulisser.
La présente invention concerne aussi un instrument gynécologique comprenant, d'une part, une sonde
protectrice munie d'une tête de fixation qui est fixée de façon étanche à une première extrémité de la sonde, qui fait saillie radialement vers l'extérieur de la sonde, et qui est adaptée à fixer de façon étanche la sonde au col de l'utérus d'un animal, et, d'autre part, un cathéter de transfert adapté à transférer une substance dans l'utérus, muni d'une tête de transfert qui est fixée à une première extrémité du cathéter de transfert, ayant une longueur supérieure à celle de la sonde, et adapté à être déplacé longitudinalement dans la sonde de sorte que la tête de transfert fasse saillie au delà de la tête de fixation. Selon l'invention, l'instrument gynécologique comprend un raccord conforme à celui décrit ci-dessus, la sonde étant fixée de façon étanche par sa deuxième extrémité à la surface périphérique externe de l'embout et le cathéter de transfert étant fixé de façon étanche à la surface périphérique interne de l'embout.
Ainsi, grâce à la présente invention, la position de la tête de transfert est constante pendant le transfert de la substance, le cathéter de transfert étant fixé, par l'intermédiaire du raccord, à la sonde qui est elle même fixée au col de l'utérus.
De plus, lors de l'introduction de la substance dans l'utérus, aucun refoulement ne se produit, malgré les contractions utérines négatives. En effet, d'une part, l'air initialement compris entre la sonde et le cathéter de transfert s'y trouve comprimé et empêche la substance d'y pénétrer, et, d'autre part, la tête de fixation fixant de façon étanche la sonde au col de
l'utérus empêche le passage de la substance par l'extérieur de la sonde.
Cet instrument gynécologique est particulièrement adaptée aux grands mammifères, par exemple aux porcins.
D'autres particularités de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs,
- la figure 1 représente une vue en coupe longitudinale d'une tête de fixation d'une sonde à l'intérieur de laquelle est disposé un cathéter de transfert;
- la figure 2 représente une vue en coupe longitudinale d'un instrument gynécologique selon la présente invention, associé à un réservoir de substance à injecter dans l'utérus;
- la figure 3 est un agrandissement de la région III de la figure 2 et représente un premier mode de réalisation d'un raccord selon la présente invention;
- la figure 4 est une vue similaire à la figure 3, le sertissage du cathéter de transfert au raccord permettant un réglage de la position de la tête de transfert; - la figure 5 est une vue en coupe d'un second mode de réalisation d'un raccord selon la présente invention;
- la figure 6 est une vue en coupe d' au autre mode de réalisation d'un raccord selon la présente invention ;
- la figure 7 est une vue en coupe longitudinale de l'extrémité du cathéter d'un instrument gynécologique associé à une paillette utilisée pour le transfert de gamètes;
- la figure 8 est une vue en coupe longitudinale de l'extrémité d'un cathéter ultra fin, muni d'une tête d' injection;
- la figure 9 représente une vue en coupe longitudinale d'une tête de transfert d'un cathéter de transfert associé à un cathéter ultra fin ; et la figure 10 est une vue en coupe longitudinale semblable à la figure 9, la tête de transfert étant conformée de façon à empêcher la pénétration de la tête d'injection du cathéter ultra fin dans le cathéter de transfert .
Dans l'exemple illustré à la figure 1, un instrument gynécologique 1 comprend une sonde protectrice 2 et un cathéter de transfert 6, utilisé pour le transfert d'une substance dans l'utérus, adapté à être coulissé longitudinalement dans la sonde 2.
La sonde protectrice 2 est un tube creux en matière plastique rigide.
Comme on peut le voir à la figure 1, une première extrémité 3 de la sonde protectrice 2 est munie d'une tête de fixation 4.
La tête de fixation 4 est fixée de façon étanche à la première extrémité 3 de la sonde protectrice 2. Elle fait saillie radialement vers l'extérieur de la sonde 2, de façon à pouvoir fixer de façon étanche la sonde 2 au le col de l'utérus de l'animal.
La tête de fixation 4 est traversée longitudinalement par un orifice 5 et fait saillie axialement de cette
extrémité 3 de sorte qu'elle prolonge la sonde 2 et que l'orifice 5 prolonge l'âme de la sonde 2.
La tête de fixation 4 est réalisée en une matière plastique très souple, par exemple en mousse, de sorte que sa fixation au col de l'utérus ne soit pas traumatisante .
Le diamètre de l'orifice 5 est légèrement inférieur au diamètre externe de la sonde 2, de sorte que, une fois la tête de fixation 4 solidarisée à la sonde 2, la matière constituant la tête de fixation 4 se trouve comprimée.
Comme on peut le voir à la figure 1, le diamètre de l'orifice 5 est légèrement inférieur au diamètre interne de la sonde 2.
Le cathéter de transfert 6 est un tube creux en matière plastique relativement souple (plus souple que la sonde 2) et plus long que la sonde 2 (par exemple d'environ 20 cm pour les truies) .
Une première extrémité 7 du cathéter de transfert 6 est munie d'une tête de transfert 8.
Dans les exemples illustrés aux figures 1, 2, 7, 8 et 10, l'extrémité de la tête de transfert 8 est une bille pleine 9 dont le diamètre est légèrement supérieur au diamètre externe du cathéter de transfert 6, et est inférieur au diamètre interne de la sonde 2.
Afin de permettre le transfert de la substance, la tête de transfert 8 comporte des ouvertures transversales 10 situées en arrière de la bille 9.
Le diamètre de la bille pleine 9 est légèrement inférieur au diamètre interne de la sonde 2 de sorte que le cathéter de transfert 6 peut coulisser librement dans la sonde 2.
Comme on peut le voir à la figure 1, le diamètre externe du cathéter de transfert 6 est sensiblement plus grand que le diamètre de l'orifice 5. Une légère poussée est nécessaire pour faire coulisser le cathéter de transfert 6 dans l'orifice 5, le cathéter de transfert 6 comprimant la mousse constituant la tête de fixation 4.
Préalablement à la fixation de la sonde 2 dans l'animal, le cathéter de transfert 6 est disposé dans la sonde 2, la tête de transfert 8 étant disposée de sorte que la bille pleine 9 obstrue l'orifice 5 et y comprime la mousse. Ainsi, la partie de la tête de transfert 8 adjacente aux ouvertures transversales 10, le cathéter de transfert 6 et la substance sont protégés de toute souillure présente dans le vagin pendant la mise en place de la sonde 2.
Une fois la sonde 2 fixée au col de l'utérus de l'animal, le cathéter de transfert 6 est coulissé hors de la tête de fixation 4. La tête de transfert 8 et le cathéter de transfert 6 arrivent ainsi stériles dans le corps de l'utérus de l'animal.
La souplesse du cathéter de transfert 6 est suffisante pour qu'il puisse suivre les chicanes et les méandres du col et du corps de l'utérus. Elle n'est pas excessive de sorte qu'il ne plie pas face à ces obstacles.
Le diamètre externe du cathéter de transfert 6 est inférieur au diamètre externe de la tête de transfert 8, au niveau de leur jonction, de sorte qu'il n'y ait pas de tranche vive pouvant blesser l'animal lors du coulissement du cathéter de transfert 6 dans le corps de l'utérus.
Selon la présente invention, l'instrument gynécologique 1 comporte un raccord 11.
Comme on peut le voir aux figures 2 à 6, le raccord 11 a la forme générale d'un cylindre creux d'axe 12. Dans le présent exemple, le raccord 11 est monobloc.
Le raccord 11 possède un premier embout 13 qui s'étend d'une première extrémité axiale 14 jusqu'à une zone médiane 15, et un deuxième embout 16 qui s'étend d'une deuxième extrémité axiale 17 jusqu'à la zone médiane 15.
Le premier embout 13 possède une surface périphérique interne 18 qui est conformée de façon à permettre une fixation étanche entre le raccord 11 et le cathéter de transfert 6, et une surface périphérique externe 19 qui est conformée de façon à permettre une fixation étanche entre le raccord 11 et la sonde 2.
La sonde 2 est fixée de façon étanche à la surface périphérique externe 19 du premier embout 13 par sa deuxième extrémité 24 (opposée à celle portant la tête de fixation 4) et le cathéter de transfert 6 est fixé de façon étanche à la surface périphérique interne 18 du premier embout 13 par sa deuxième extrémité 25 (opposée à celle portant la tête de transfert 8) .
Dans les modes de réalisation illustrés aux figures 3 et 4, les surfaces périphériques externe 19 et interne 18 sont coniques : comme on peut particulièrement bien le voir à la figure 4, le diamètre externe 20 dans la zone médiane 15 est supérieur au diamètre externe 21 à la première extrémité axiale 14 et le diamètre interne 22 du raccord 11 dans la zone médiane 15 est inférieur au diamètre interne 23 à la première extrémité axiale 14, le premier embout 13 a ainsi une forme bi-conique.
Dans le mode de réalisation illustré à la figure 6, la surface périphérique externe 19 du premier embout 13 comprend un épaulement 46 réalisé sur toute circonférence de la surface périphérique 19, délimitant deux sections 47a, 47b.
Chaque section 47 est une surface cylindrique (en fait très légèrement conique pour pouvoir réaliser facilement le démoulage de la pièce, la conicité n'étant pas visible à l'oeil nu), le diamètre externe 48 de la section 47a située du côté de la zone médiane 15 étant supérieure au diamètre externe 49 de la section 47b située du côté de la deuxième extrémité axiale 17.
Le diamètre interne de la sonde 2 est tel que le sertissage du premier embout 13 du raccord 11 dans la sonde 2 assure la fixation étanche de la sonde 2 au raccord 11. De même, le diamètre externe du cathéter de transfert 6 est tel que son sertissage dans le premier embout 13 du raccord 11 assure la fixation étanche du cathéter 6 au raccord 11.
Une fois la tête de fixation 4 fixée de façon étanche au col de l'utérus et la tête de transfert 8 coulissée hors de la sonde 2, dans le col de l'utérus puis dans le corps de l'utérus, l'opérateur fixe le cathéter de transfert 6 à la sonde 2 par l'intermédiaire du premier embout 13 du raccord 11, créant ainsi une chambre 26 délimitée par la sonde 2, le cathéter de transfert 6 et le raccord 11.
Ainsi, l'air initialement compris dans la chambre 26 s'y trouve comprimé et empêche la substance d'y pénétrer. La tête de fixation 4, fixée de façon étanche à la sonde 2 et au col de l'utérus, empêche le passage de la substance par l'extérieur de la sonde 2.
L'espace défini par la chambre 26 et par l'utérus est donc parfaitement isolé de façon étanche du milieu extérieur par le raccord 11 et par la tête de fixation 4.
En conséquence, lors de l'introduction de la substance dans l'utérus, aucun refoulement ne se produit, malgré les contractions utérines négatives.
Par ailleurs, l'opérateur connaît les mensurations de l'utérus de l'animal (en fonction de son âge et du nombre de mises bas déjà réalisées) . En connaissant les distances respectives séparant la tête de fixation 4 et la tête de transfert 8 du raccord 11, de la gaine 2 et du conduit 6, il détermine la distance séparant la tête de transfert 8 de la tête de fixation 4, et en déduit la position de la tête de transfert 8 dans le corps de 1' utérus .
Comme les ouvertures 10 de la tête de transfert 8 sont transversales, le lieu du transfert de la substance correspond à la position de ces ouvertures transversales 10 (l'utilisation d'une tête de transfert 8 munie d'une ouverture axiale ne permettrait pas de déterminer le lieu du transfert) .
Ainsi, l'opérateur détermine précisément le lieu du transfert de façon à avoir les plus grandes chances de réussite de traitement (en cas d'injection de médicaments) ou de fertilité (en cas d'injection de semence) , à savoir au niveau de la jonction des deux cornes utérines.
De plus, la position de la tête de transfert 8 est constante pendant toute la durée du transfert de la substance : la sonde 2 est fixée de façon fiable à l'animal et le cathéter de transfert 6 est fixé de façon fiable à la sonde 2. L'animal qui n'est pas anesthésié pendant l'injection, peut bouger, les quelques mouvements ne peuvent modifier le positionnement de la tête de transfert 8.
Les figures 2 et 3 illustrent un premier mode de sertissage du cathéter de transfert 6 au raccord 11 : la deuxième extrémité 25 du cathéter de transfert 6 est coincée dans le premier embout 13 du raccord 11.
Selon ce mode de sertissage, la distance séparant la tête de transfert 8 de la tête de fixation 4 dépend de la longueur du cathéter de transfert 6 et elle ne peut pas être modifiée. Ainsi, un opérateur voulant positionner la tête de transfert 8 à proximité de la jonction des cornes utérines doit utiliser un cathéter de transfert 6 dont la longueur est adaptée à la longueur de l'utérus de l'animal qui dépend notamment de l'âge et du nombre de mises bas ; par exemple, pour une truie, la distance séparant la tête de transfert 8 de la tête de fixation 4 est environ de 13 cm si la truie est nullipare, environ 15 cm si elle truie a déjà eu 1 ou 2 mises bas, et environ 20 cm à partir de 2 mises bas.
La figure 4 illustre un second mode de sertissage du cathéter de transfert 6 au raccord 11 selon lequel la distance séparant la tête de transfert 8 de la tête de fixation 4 peut être modifiée.
Selon ce mode de sertissage, le diamètre externe du cathéter de transfert 6 et le diamètre interne minimal 34 du raccord 11 sont tels que le cathéter de transfert 6 peut coulisser dans le raccord 11 suite à un léger effort de l'opérateur, sans altérer l'étanchéité du sertissage entre le cathéter de transfert 6 et le raccord 11.
Le cathéter de transfert 6 comprend, à proximité de sa deuxième extrémité 25, des repères 35 lui permettant de connaître la distance séparant la tête de transfert 8 de la tête de fixation 4, correspondant, par exemple pour la truie aux trois distances situées ci-dessus.
L'étanchéité ainsi réalisée et la connaissance de la position de la tête de transfert 8 dans le corps de l'utérus rendant possible son positionnement à proximité immédiate de la jonction des cornes utérines permettent d'améliorer grandement l'efficacité des traitements vétérinaires, d'obtenir une meilleure fécondité suite à un transfert de spermatozoïdes, et d'obtenir une meilleure nidation suite à un transfert d'embryons.
Par exemple, alors que, classiquement, un porc fournit de la semence pour 50 truies, ce qui permet d'obtenir 600 cochons, en utilisant un instrument gynécologique 1 selon la présente invention, la quantité de semence nécessaire pour obtenir le même taux de fécondité par truie est telle qu'un porc peut fournir de la semence pour 750 truies.
Les formes des surfaces périphériques du premier embout varient en fonction de la rigidité de la sonde et du cathéter de transfert de façon à obtenir un sertissage étanche de la sonde et du cathéter de transfert.
Les figures 2 et 3 illustrent un premier mode d'utilisation de l'instrument gynécologique 1 conforme à la présente invention : l'instrument gynécologique 1 est associé, par l'intermédiaire d'un tuyau souple 28,
à un réservoir 27 contenant la substance à injecter dans l'utérus.
Le réservoir 27 peut être un sachet, un flacon-tube, une bouteille, un sachet ou tout autre dispositif similaire.
Dans l'exemple illustré aux figures 2 et 3, le deuxième embout 16 du raccord 11 est connecté de façon étanche au tuyau souple 28.
Le deuxième embout 16 possède une surface périphérique externe 29 conformée de façon à permettre la fixation étanche entre le raccord 11 et le tuyau 28.
Dans l'exemple illustré à la figure 3, la surface périphérique externe 29 du deuxième embout 16 est conique, le diamètre externe du deuxième embout 16 dans la zone médiane 15 étant supérieur au diamètre externe à la deuxième extrémité axiale 17. Le diamètre interne du tuyau 28 est tel que son sertissage dans le deuxième embout 16 du raccord 11 assure une fixation étanche du tuyau 28 au raccord 11.
Dans l'exemple illustré à la figure 5, la surface périphérique externe 29 du deuxième embout 16 comprend deux épaulements 30, chaque épaulement 30 étant réalisé sur toute circonférence de la surface périphérique 29.
Chaque épaulement 30 délimite deux anneaux 31, et, pour chaque épaulement 30, le diamètre externe 32 de l'anneau 31 situé du côté de la zone médiane 15 est
supérieur à au diamètre externe 33 de l'anneau 31 situé du côté de la deuxième extrémité axiale 17.
La surface périphérique de chaque anneau 31 est cylindrique. Elle pourrait être conique.
Dans l'exemple illustré à la figure 6, la surface périphérique externe 29 du deuxième embout 16 est cylindrique. Cette configuration permet d'avoir une particulièrement bonne fixation avec les tuyaux souples .
La forme de la surface périphérique externe du deuxième embout varie en fonction de la rigidité du tuyau souple de façon à obtenir un sertissage étanche.
La partie médiane 15 du raccord 11 peut comporter un repère 50 permettant de différencier le premier embout 13 destiné à recevoir le cathéter de transfert 6 et la sonde 2 du deuxième embout 16 destiné à recevoir le tuyau souple 28.
Dans le mode illustré à la figure 6, le repère est une collerette annulaire 50 présentant un bord arrondi du côté du premier embout 13 et un bord droit du côté du deuxième embout 16.
Dans le cas d'un sertissage du cathéter de transfert 6 au raccord 11 conformément à celui illustré à la figure 4, le tuyau souple 28 peut être connecté de façon étanche à la deuxième extrémité 25 du cathéter de transfert 6.
La figure 7 illustre un second mode d'utilisation de l'instrument gynécologique 1 conforme à la présente invention : l'instrument gynécologique 1 est associé à une paillette 36.
Préalablement à la fixation de la tête de transfert 8 à la première extrémité 7 du cathéter de transfert 6, la paillette 36 comprenant les gamètes à injecter est fixée dans la tête de transfert 8.
La paillette 36 est solidarisée à la tête de transfert 8 préalablement à la fixation de la sonde 2 au col de l'utérus. Une fois la tête de transfert 8 disposée dans le corps de l'utérus par l'opérateur, celui-ci transfert les gamètes en utilisant un piston souple connecté hermétiquement à l'instrument gynécologique 1.
Ce second mode d'utilisation est particulièrement adapté au transfert de gamètes et d'embryons et permet de n'employer que très peu de substance pour chaque insémination .
Les figures 8 à 10 illustrent un troisième mode d'utilisation de l'instrument gynécologique 1 conforme à la présente invention selon lequel il est associé à un cathéter ultra fin 37.
Le cathéter ultra fin 37 est un tube creux en matière plastique plus souple et plus long que le cathéter de transfert 6.
Le cathéter ultra fin 37 est utilisé pour déposer la substance dans les cornes utérines.
La grande souplesse du cathéter ultra fin 37 lui permet de suivre délicatement la courbure de chaque corne utérine et rend nécessaire l'utilisation du cathéter de transfert 6 dont la moins grande souplesse lui permet de na pas plier face aux obstacles qu' il rencontre lors de son déplacement dans la partie du col de l'utérus située au delà de la tête de fixation 4, ainsi que dans le corps de l'utérus.
La tête de transfert 8 permettant l'utilisation d'un cathéter ultra fin 37 comprend une ouverture axiale 38 qui prolonge l'âme du cathéter de transfert 6.
Une tête d'injection 39 est fixée à une première extrémité 40 du cathéter ultra fin 37. Au niveau de la jonction entre le cathéter ultra fin 37 et la tête d'injection 39, le diamètre externe du cathéter ultra fin 37 est inférieur au diamètre externe de la tête d'injection 39, de sorte qu'il n'y ait pas de tranche vive pouvant blesser l'animal lors de la mise en place du cathéter ultra fin 37 dans l'une des cornes utérines.
Les dimensions, en section droite, du cathéter ultra fin 37 et de la tête d'injection 39 sont telles que le cathéter ultra fin 37 peut coulisser librement dans le cathéter de transfert 6.
Une fois la tête de transfert 8 du cathéter de transfert 6 disposée à proximité de la jonction des
deux cornes utérines, le cathéter ultra fin 37 est coulissé hors de la tête de transfert 8 dans une des cornes utérines.
Afin de permettre le transfert de la substance, la tête d'injection 39 comporte des orifices latéraux 41.
La semence est introduite dans le cathéter ultra fin 37 en plongeant la tête d'injection 39 dans un récipient contenant la semence et en aspirant cette semence à l'aide d'une seringue fixée à la deuxième extrémité du cathéter ultra fin 37. Pour faciliter l'opération d'aspiration, la tête d'injection 39 peut être munie d'un orifice axial.
Le diamètre interne du cathéter ultra fin est tel que La semence est immobilisée dans le cathéter ultra fin 37 par capillarité.
Une fois la tête d'éjection 39 disposée dans la corne utérine, la semence est éjectée à l'aide de la seringue.
Vu que les taux de fertilité des inséminations réalisées directement dans les cornes utérines sont très élevées, vu que la semence ne peut s'écouler librement hors du cathéter ultra fin 37 et qu'en l'introduisant par la tête d'injection 39 il n'est pas nécessaires de remplir l'ensemble du cathéter ultra fin 37, une quantité très faible de gamètes suffit. Par exemple, vingt embryons suffisent par truie.
Selon un mode de réalisation particulier, le cathéter de transfert 6 (qui est relativement rigide) est courbé longitudinalement, la tête de transfert 8 déviant de l'axe défini par la deuxième extrémité 25. Parallèlement, la deuxième extrémité 25 possède un repère angulaire correspondant à la direction selon laquelle la tête de transfert 8 est déportée.
Lors du coulissement du cathéter de transfert 6 hors de la sonde 2, l'opérateur peut orienter la tête de transfert 8 la positionner face à la corne utérine voulue (corne droite ou gauche) , permettant ainsi d'introduire le cathéter ultra fin 37 directement dans cette corne.
Selon le mode de réalisation illustré à la figure 8, la tête de fixation 8 possède un épaulement radial 42 dans l'ouverture axiale 38.
L' épaulement 42 divise l'ouverture axiale 42 en un premier alésage 43 débouchant à l'intérieur du cathéter de transfert 6 et en un deuxième alésage 44 débouchant à l'extrémité axiale externe de la tête de transfert 8.
Le diamètre du deuxième alésage 44 est légèrement supérieur au diamètre externe de la tête d'injection 39, et le diamètre du premier alésage 43 est légèrement inférieur au diamètre externe de la tête d'injection 39 et légèrement supérieur au diamètre externe du cathéter ultra fin 37.
Ainsi, selon ce mode de réalisation, le coulissement du cathéter ultra fin 37 dans le cathéter de transfert 6
est limité par l' épaulement 42 qui empêche la pénétration de la tête d'injection 39 plus en arrière.
En conséquence, le cathéter ultra fin 37 (et les gamètes qui y ont été préalablement introduites) doit être introduit dans le cathéter de transfert 6 par l'ouverture axiale 38 de la tête de transfert avant la mise en place du cathéter de transfert 6 dans la sonde 2.
Le deuxième alésage 44 sert de logement à la tête d'injection 39 jusqu'à la mise en place de la tête de transfert 8 dans le corps de l'utérus. La longueur du deuxième alésage 44 est telle que les orifices latéraux 41 de la tête d'injection 39 se trouvent protégés des souillures vaginales par les parois latérales 45 de l'ouverture axiale 38.
De plus, en utilisant un cathéter de transfert 6 courbé permettant à l'opérateur de positionner la tête de transfert 8 directement à l'entrée de la corne utérine voulue, il est possible de transférer un nombre précis d'embryons dans chaque corne : l'opérateur aspire un premier lot d'embryons, de l'air, et ensuite un deuxième lot d'embryons (l'air introduit dans le cathéter ultra fin 37 et le phénomène de capillarité empêchent les deux lots d'embryons de se rejoindre) ; l'opérateur dispose la tête de transfert 8 face à une première corne utérine, y introduit le cathéter ultra fin 37 et y dépose le premier lot ; l'opérateur rentre le cathéter ultra fin 37 dans la tête de transfert 8, oriente la tête de transfert 8 face à la deuxième corne
utérine, y introduit le cathéter ultra fin 37 et y dépose le deuxième lot.
Il est possible d'utiliser un cathéter ultra fin 37 avec un instrument gynécologique 1 non muni du raccord 11 reliant la sonde 2 au cathéter de transfert 6. Toutefois la position de la tête de transfert 8 n'est ni précise ni fixe.
Bien entendu, la présente invention n' est pas limitée aux modes de réalisation que l'on vient de décrire, et on peut effectuer sur celui-ci de nombreux changements sans sortir du cadre de l'invention.
La tête de fixation 4 peut, par exemple, être réalisée en matière plastique et posséder une surface externe vrillée .
La surface périphérique externe 29 du deuxième embout 16 conique peut comprendre une boursouflure annulaire permettant une fixation plus sûre du tuyau souple 28.