Procédé et dispositif d'inhibition de radiotéléphones et assimilés.
La présente invention concerne un procédé et un dispositif permettant d'effectuer l'inhibition de radiotéléphones et assimilés par une émission radiofréquence de puissance minimum, d'occupation fréquentielle et spatiale contrôlées. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION
Les systèmes de téléphonies mobiles sont composés de trois maillons : les terminaux mobiles, les relais radio, par exemple les stations de base, et le réseau de transmission et de gestion des communications. Les réseaux peuvent être du type analogique par exemple "AMPS" aux Etats Unis d'Amérique ou numérique "GSM" en Europe. On utilisera dans la suite du document indistinctement les termes : réseau radio téléphonique, réseau cellulaire, téléphonie mobile en lieu et place de réseaux de téléphonie mobile. Les télécommunications radio regroupent à la fois les télécommunications analogiques et numériques pouvant transporter aussi bien de la voie que des données. Ces communications sont établies soit entre deux terminaux mobiles soit entre un terminal mobile et un poste fixe installé sur le réseau téléphonique filaire.
On désigne par terminal radio tout téléphone, modem ou module radio intégré ou externe à un autre équipement électronique tel qu'un ordinateur. On utilisera dans la suite du document indistinctement les termes : portable, téléphone mobile en lieu et place de terminal radio. Les liaisons sont bidirectionnelles. On parlera par la suite de communications entrantes pour les liaisons dans le sens station de base vers le terminal, et de communications sortantes pour les liaisons dans le sens du terminal vers la station de base.
Différents procédés et dispositifs ont déjà été décrits pour réaliser l'inhibition des systèmes de téléphonie mobile. Ces systèmes peuvent être classés en deux catégories ou groupes : le premier dit de brouillage par occupation spectrale et le deuxième dit de filtrage d'appels.
Le principe de fonctionnement du groupe des systèmes à occupation spectrale consiste principalement à réaliser une émission radiofréquence à l'intérieur des bandes de fréquences affectées à la téléphonie mobile. On trouve par exemple, des systèmes composés d'un émetteur radiofréquence modulé en fréquence, en amplitude par une source de bruit ou un générateur aléatoire. De tels systèmes à
occupation spectrale sont décrits par exemple dans les demandes publiées WO 98 34412 et WO 00 54538. Cette solution oblige cependant à émettre une puissance répartie dans l'ensemble de la bande de fréquences attribuées pour les radiotéléphones et par conséquent n'est pas optimisée d'un point de vue puissance radiofréquence rayonnée. Une autre solution plus économe en occupation spectrale consiste à émettre une seule porteuse modulée. La fréquence de cette porteuse étant fixée sur la fréquence de la voie de service des stations de base. Hors ces fréquences ne sont pas fixes dans les cellules des réseaux mobiles ce qui oblige à les mesurer avant de les utiliser. Le groupe à occupation spectrale ne permet pas la réalisation des communications liées aux appels dits d'urgence.
Le principe de fonctionnement du groupe des systèmes de filtrage d'appels consiste à intercepter les appels entre les mobiles et les stations de base dans les sens montant et descendant. Un tel système de filtrage d'appel est décrit par exemple dans la demande publiée FR 2.764.145. Ces systèmes sont souvent dénommés "filtrage" car ils permettent de laisser passer certains appels pour des numéros prédéterminés. Hors, les effets de ces appels au cours d'un spectacle sont tout autant indésirables pour les non-destinataires. On ne peut donc pas dire que l'efficacité principale d'un tel système soit atteinte. De plus, ces systèmes nécessitent que les puissances émises soient comparables au niveau transmis par les stations de base situées dans l'environnement immédiat des zones à contrôler car il fonctionne sur un principe similaire au microcellule. Leur directivité reste de plus à démontrer. Le fait que ces systèmes constituent des intercepteurs d'appels pose également un problème vis-à- vis des libertés individuelles car les informations concernant les transmissions peuvent être enregistrées par ces systèmes. L'ensemble des deux groupes est caractérisé par un défaut majeur qui est celui du respect strict de la zone à l'intérieur de laquelle la transmission doit être inhibée sans que des perturbations ne soient engendrées à l'extérieur du périmètre ainsi défini. Ce défaut est intimement lié au niveau de puissance requis à l'émission par ces différents dispositifs et procédés. Pour résoudre le problème de la limitation spatiale de la zone protégée, certains ont envisagé d'utiliser des antennes directives à la sortie des blocs d'émission. Cette solution n'est pas complètement satisfaisante. En effet, le brouillage ne sera effectif que si le rapport signal sur bruit, ou encore porteuse sur bruit, est inférieur à environ 9dB dans le cas des systèmes de téléphonie mobile digitaux et inférieur à environ 18dB dans le cas des systèmes de téléphonie mobile analogiques.
Hors pour atteindre ce critère, il faut considérer les signaux dans les conditions les plus critiques. Deux hypothèses sont alors à considérer. La première concerne le groupe des systèmes à occupation spectrale, on place le récepteur mobile à la position la plus éloignée du brouilleur et la zone à protéger dans l'environnement le plus proche d'une station de base par exemple une salle de spectacles sous l'antenne de la station de base. La deuxième hypothèse concerne les systèmes d'interception, dit de filtrage, le point le plus critique est situé lorsque le système d'inhibition est situé en limite de porté d'une station de base.
Les besoins actuels de systèmes inhibiteurs est également avéré à des fins de sécurité et sûreté dans des sites comme les prisons ou les sites à risques par exemple de classement type Seveso. On doit donc garantir à l'utilisateur que la fonctionnalité de brouillage ou d'inhibition est bien réalisée et effective ce qui nécessite un moyen de contrôle permanent hors les dispositifs définis dans les deux groupes cités précédemment ne possèdent pas de moyens permettant d'assurer ces contrôles.
BUTS DE L'INVENTION
La présente invention a donc pour but de fournir un procédé et un dispositif d'inhibition de radio-téléphones et assimilés qui ne présente pas les limitations des procédés et dispositifs connus et qui, en particulier, permettent aux utilisateurs : - de protéger les salles de spectacles contre les perturbations et les troubles générés par les sonneries intempestives et les communications inopportunes liées à l'utilisation des radiotéléphones. Les salles de spectacles sont définies comme un lieu où l'on diffuse une œuvre de l'esprit, les salles de réunions, les salles de repos, de restauration, les lieux de cultes, - d'éviter les actions coordonnées entre les personnes emprisonnées en milieu carcéral et le milieu extérieur, et ce à encontre des mesures d'isolements définies par les lois en vigueurs,
- d'assurer le contrôle des manifestations et troubles de l'ordre sur la voie publique en contrôlant l'usage des téléphones cellulaires par des bandes organisées, - d'empêcher que des individus, liés au banditisme ou au terrorisme, ne puissent utiliser leurs téléphones cellulaires pendant l'intervention des forces de l'ordre pour leur interception,
- d'empêcher la transmission à distance d'informations confidentielles, entrantes ou sortantes, par exemple pour des sites industriels, des ambassades, des salles de jeux, des salles d'enchères, des salles d'examens ou concours,
- d'éviter des risques d'explosions ou de mises à feu de matières sensibles ou dans des états instables initiés par une perturbation électromagnétique dans des lieux comme par exemple des stations essence, des sites classés à risques de type Seveso,
- de rendre impossible le déclenchement d'un engin explosif ou tout autre dispositif mettant en périls des personnes ou des biens par l'utilisation d'une télécommande, par exemple à bord d'aéronefs, dans des sites industriels à risques,
- d'éviter que des perturbation électromagnétiques puissent engendrer des disfonctionnements d'équipements sensibles à de telles perturbations, à titre d'exemple et de manière non limitatives , dans les milieux hospitaliers, les aéronefs, les centres de contrôle.
On atteint ces buts de l'invention avec un procédé d'inhibition de radio téléphones et assimilés caractérisé en ce que :
- on génère une pluralité de porteuses radiofréquences calées en fréquence sur les canaux des signaux des équipements de radiocommunication, - on élabore des diagrammes de rayonnement d'antenne adaptés à la géométrie de la zone à protéger,
- on transmet la pluralité de porteuses générées dans les diagrammes de rayonnements,
- le cas échéant si plusieurs dispositifs sont utilisés simultanément, on fait varier aléatoirement la fréquence de chacune des porteuses.
Grâce à la génération multiporteuses opérée suivant la présente invention, on obtient l'inhibition des radiotéléphones mobiles et assimilés avec une émission radiofréquence de puissance minimum, d'occupation spectrale et spatiale contrôlée. Cette inhibition permet suivant l'application envisagée, d'améliorer, soit le confort des utilisateurs de lieux de spectacles et autres lieux de recueillement, de communication, de repos, soit la sécurité des personnes et des biens, soit la sécurité et la
confidentialité d'informations, soit la capacité et la sécurité d'intervention des forces de l'ordre dans leurs actions de prévention et de maintien de l'ordre.
Pour la mise en œuvre de ce procédé l'invention fournit un dispositif comprenant :
- a) des moyens pour générer une pluralité de porteuses radiofréquences, - b) des moyens pour élaborer des diagrammes de rayonnement,
- c) le cas échéant si plusieurs dispositifs sont utilisés simultanément des moyens pour décaler aléatoirement les fréquences des porteuses.
DESCRIPTION DES DESSINS
D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et à l'examen des dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est un schéma fonctionnel illustrant le procédé d'inhibition de radiotéléphones et assimilés suivant l'invention,
- la figure 2 est un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation d'un dispositif d'inhibition de radiotéléphones et assimilés suivant l'invention,
- la figure 3 est un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation d'un générateur multi-porteuses de type FM,
- la figure 4 est un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation d'un générateur multi- porteuses de type impulsion, - la figure 5 est un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation d'un générateur multi-porteuses de type synthétiseurs multiples,
- la figure 6 est un schéma fonctionnel utile à la description d'un mode de réalisation d'un système d'inhibition de radiotéléphones et assimilés comprenant au moins un dispositif inhibiteur suivant l'invention, un poste de supervision, des commandes de sécurités et des dispositifs de contrôle,
- la figure 7 est un schéma fonctionnel utile à la description d'un mode de réalisation d'un système d'inhibition de radiotéléphones et assimilés comprenant au moins un dispositif inhibiteur suivant l'invention, un poste de supervision et un dispositif de gestion des appels d'urgences ou prioritaires.
Les éléments identiques dans les différentes figures qui assurent les mêmes fonctions portent les mêmes références et ne seront décrits qu'une fois.
DESCRIPTION DE L'INVENTION
La présente invention réalise la génération d'une multitude de porteuses radiofréquences calées sur les fréquences des canaux alloués aux dispositifs de radiotéléphonie mobiles. Les porteuses générées sont elles-mêmes décalées de manière aléatoire dans le temps pour permettre l'utilisation simultanée de plusieurs dispositifs suivant l'invention en vue d'assurer la couverture complète d'une zone déterminée. Le procédé suivant l'invention est constitué d'un bloc inhibiteur ou d'une pluralité de blocs inhibiteurs, le nombre de bloc(s) inhibiteur(s) dépendant de la surface à couvrir et du niveau de puissance rayonnée maximale autorisée par la réglementation en vigueur.
A titre d'exemple et de manière non limitative, chaque bloc inhibiteur comprend en partie ou en totalité des éléments suivants : - un dispositif radiofréquence permettant de générer le nombre de raies fréquentielles correspondant au nombre de canaux alloués à une station de base ou à l'ensemble des canaux définis par la norme du système de radiotéléphonie à inhiber,
- un dispositif de rayonnement constitué d'une ou plusieurs antennes omnidirectionnelles ou directives. Dans le cas de l'utilisations de plusieurs antennes, celles-ci sont alimentées avec des relations de niveaux et de phases relatives permettant de créer des diagrammes de rayonnement spécifiques en fonctions des zones à couvrir,
- un dispositif permettant le contrôle du bon fonctionnement de l'ensemble des parties constituant le dispositif inhibiteur définit suivant l'invention. Le résultat du contrôle peut être matérialisé localement à l'aide d'un témoin lumineux, d'une alarme auditive ou transmise à distance,
- un dispositif permettant de laisser passer les appels sortants, appels dits de sécurité, - un dispositif permettant de gérer les appels entrants, appels dits prioritaires.
La description qui va suivre concerne d'abord un dispositif de base servant à l'inhibition des terminaux de radiotéléphonie puis d'un dispositif incorporant plusieurs
fonctionnalités permettant d'assurer le contrôle du bon fonctionnement de ce dispositif. Plusieurs dispositifs permettant la génération d'une multitude de porteuses seront également décrits. On terminera la description de l'invention par la description d'un dispositif gérant les appels de sécurité ou prioritaires ainsi que les moyens de contrôles et la mise en réseau.
On se réfère à la figure 1 du dessin annexé où l'on a représenté schénπatiquement le principe qui est à la base du procédé suivant l'invention. On génère une pluralité de porteuses radiofréquences calées sur les fréquences des canaux alloués aux dispositifs de radiotéléphonie mobiles et modulées aléatoirement avec le générateur 4. Les signaux présents à la sortie du générateur, notamment ceux correspondants à la pluralité de porteuses, sont répartis dans une pluralité d'antennes 6.1 à 6.n à l'aide d'un réseau de distribution composé d'atténuateurs et de déphaseurs 5.1 à 5.n. On utilise les relations de phases et d'amplitudes créées par les blocs 5.1 à 5.n pour réaliser des diagrammes de rayonnement d'antenne adaptés à la géométrie de la zone à protéger pour être propres à couvrir la zone considérée. Il en résulte que la pluralité de porteuses ainsi générées est transmise dans les diagrammes de rayonnement correspondants. Dans le cas le plus simple, pour réaliser un diagramme omnidirectionnel, on pourra utiliser une antenne unique 6.1 directement connectée à la sortie du générateur 4. Par la suite dans le reste du document, on utilisera le terme inhibiteur 1 pour regrouper les différents éléments électroniques nécessaires pour réaliser un tel dispositif. Les signaux générés par l'inhibiteur 1 sont reçus par le terminal mobile 2 avec un niveau permettant de réaliser le brouillage des signaux reçus des stations relais 3.1 à 3.n. La différence de niveau requis est au maximum de 9 dB dans le cas d'un système de radiotéléphonie mobile numérique et de 18 dB dans le cas d'un système analogique. Les seuils de 9 et 18 dB sont donnés de manière non limitative à titre d'exemple et ils sont généralement reconnus comme les critères de seuil de brouillage par les opérateurs de radiotéléphonie pour permettre de garantir la qualité des transmissions réalisées.
On se réfère à la figure 2 du dessin annexé où l'on représente un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation d'un dispositif d'inhibition suivant l'invention. Le dispositif 1 comprend une alimentation en énergie 7 avec son entrée 12, un générateur radiofréquence multiporteuses 4, un coupleur bidirectionnel 8, au moins une antenne 6, une pluralité de bloc atténuateurs/déphaseurs 5 si le nombre d'antennes est supérieur à un, une unité centrale 9, une liaison modem 10 avec sa connexion
entrées/sorties 13, une entrée commandes de sécurités14, une interface de sécurités 11 , des moyens d'alarmes 16 qui peuvent être visuelle et sonore. Les commandes de sécurité 15 sont représentées en vue de plus de clarté pour la compréhension de l'exposé bien que n'étant pas obligatoirement intégrées à l'équipement. On génère les porteuses radiofréquences à l'aide du générateur 4. Les initialisations et commandes nécessaires à ce générateur sont réalisées par pilotage à l'aide de l'unité centrale 9. On injecte les signaux issus du générateur 4 dans le coupleur directif 8. On prélève, sur les sorties couplées sens direct et sens réfléchi, une partie du signal transmis en vue de mesurer le taux d'ondes stationnaires présent dans le dispositif. La mesure est réalisée par l'unité centrale 9. Cette mesure est représentative de la bonne adaptation d'impédance entre les antennes 6 et le générateur 4. Si l'on vient à masquer une ou plusieurs des antennes avec pour conséquence la création d'un masque affectant le diagramme de rayonnement correspondant, la valeur du taux d'onde stationnaire, TOS, sera également_affectée en conséquence. On compare le TOS à un seuil d'alarme. Si le seuil est dépassé, on actionne les différentes alarmes du dispositif. Les différents moyens d'alarmes sont les alarmes visuelles et sonores 16 et les alarmes distantes transmises par l'unité centrale 9 à l'aide du modem 10. On injecte le signal sortant du coupleur bidirectionnel dans le réseau d'atténuateurs et déphaseurs puis dans les antennes. Les antennes peuvent être directives ou omnidirectionnelles. On prélève le signal reçu par les antennes à l'aide de la sortie signal réfléchi du coupleur directionnel et on l'injecte dans le dispositif de sécurité 11. Ce dispositif peut être constitué par exemple d'un récepteur de type station relais GSM calé en réception sur les canaux transmis par les terminaux mobiles. On traite les signaux reçus par le dispositif de sécurité 11 avec l'unité centrale 9 pour détecter la présence d'appels dit de sécurité et on déclenche alors les différentes alarmes sonores, visuelles et distantes. On assure le contrôle de la partie alimentation par une entrée dédiée de l'unité centrale connectée à l'alimentation 7. On contrôle toutes les anomalies du type coupure secteur, panne chargeur, limite autonomie batterie pour déclencher les différentes alarmes. La liaison modem peut être astucieusement réalisée à l'aide d'un modem à courants porteurs. De ce fait, on réduit les besoins en câblages au minimum en utilisant pour l'entrée alimentation 12 et l'entrée modem 13 un seul et même câble.
On se réfère à la figure 3 du dessin annexé où l'on représente un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation d'un dispositif de génération multiporteuses à modulation de fréquence.
Le dispositif comprend au moins un générateur radiofréquence, R.F., 26, un circuit de modulation de fréquence 27, au moins un amplificateur de puissance commandé en niveau18, un circuit sommation 19, une sortie radiofréquence 20, des entrées de pilotage 24 et des entrées de commande de gain 25.
On génère une porteuse radiofréquence calée en fréquence au centre de la bande radio allouée aux systèmes de téléphonie mobile à l'aide du générateur R.F. 26. Ce générateur sera par exemple un synthétiseur. On utilise une pluralité de générateur R.F. lorsqu'il y plusieurs bandes radio allouées aux différents opérateurs de radio téléphonie. On module en fréquence le générateur 26 à l'aide du générateur 27. La fréquence de modulation issue du générateur 27 sera égale à l'espacement des canaux alloués dans les systèmes de radiotéléphonie, par exemple et de manière non limitative, cet espacement est de 200 kHz pour les systèmes GSM.
Pour permettre l'utilisation simultanée de plusieurs dispositif inhibiteur suivant l'invention en vue de couvrir une zone déterminée en utilisant un minimum de puissance rayonnée, on fait varier aléatoirement la fréquence du signal de modulation. Par ce fait, on s'affranchit des problèmes liés aux multitrajets qui peuvent produire des trous de couverture dans une zone donnée lorsque plusieurs émetteurs utilisent les même fréquences porteuses. Une variation aléatoire de quelques centaines de hertz est suffisante sur le signal dit d'espacement de canaux.
On amplifie le signal issu du générateur 26 à l'aide d'un amplificateur contrôlé en gain 18. Le contrôle de gain permet d'ajuster la puissance rayonnée par le système toujours dans l'optique de rayonner le moins possible de puissance. On somme les signaux issus des différents amplificateurs à l'aide du circuit 19. Ce circuit peut être par exemple un duplexeur, il jouera alors le rôle de filtre pour les amplificateurs pour éliminer les raies parasites inutiles comme les harmoniques. On dispose en sortie 20 - du générateur 4 d'un signal radiofréquence dont le nombre de raies est proportionnel à l'excursion de la modulation de fréquence et dont l'espacement des raies correspond à la fréquence du générateur 27. Les initialisations des générateurs 26 et 27 sont réalisées par les entrées de pilotage 24 à l'aide de l'unité centrale 9. Le
contrôle du gain des amplis 18 est réalisé par les entrées de commande de gain 25 à l'aide de l'unité centrale 9.
On se réfère à la figure 4 du dessin annexé où l'on représente un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation d'un dispositif de génération multiporteuses à impulsions. Dans cet exemple de réalisation du générateur multiporteuses, on ne décrira que les principes différents avec le mode de réalisation de la figure 3.
Le dispositif comprend au moins un générateur radiofréquence, R.F., 26, au moins un circuit de modulation d'impulsions 20, un circuit de génération d'impulsions 21 , au moins un ampli de puissance commandé en niveau 18, un circuit sommation 19, une sortie radiofréquence 20, des entrées de pilotage 24 et des entrées de commande de gain 25.
On génère des impulsions à une fréquence par exemple égale à la fréquence d'espacement des canaux alloués aux systèmes de radio téléphonie mobile à l'aide du générateur 21. On module les sorties des générateurs 26 par les impulsions issues du générateur 21 à l'aide des dispositifs 20. Les dispositifs 20 peuvent être par exemple les entrées « stand-by » des générateurs 26. On dispose en sortie 20 du générateur 4 d'un signal radiofréquence dont le nombre de raies est proportionnel à la forme et à la récurrence des impulsions issues du générateur 21. Comme décrit précédemment dans le cas de la figure 3, la fréquence des impulsions est modifiée aléatoirement pour permettre l'utilisation simultanée de plusieurs dispositifs.
On se réfère à la figure 5 du dessin annexé où l'on représente un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation d'un dispositif de génération multiporteuses à générateurs multiples. Dans cet exemple de réalisation du générateur multiporteuses, on ne décrira que les principes différents avec le mode de réalisation de la figure 3. On utilise plus particulièrement ce mode de réalisation de préférence lorsque l'on cherche à générer un nombre connu de porteuses par exemple égale au nombre de porteuses allouées à une des cellules du réseau.
Le dispositif comprend une pluralité de générateurs radiofréquences, R.F., 26, un" circuit d'horloge principale 23, des circuits de sommation par bande 29, des amplis de puissance commandés en niveau 18, un circuit sommation 19, une sortie radiofréquence 20, des entrées de pilotage 24 et des entrées de commande de gain 25.
On génère les différentes raies nécessaires dans la bande allouée pour les systèmes de radiotéléphonie à l'aide des générateurs 26. Ces générateurs sont de type synthétiseur. Ils ont tous comme entrée de référence le circuit d'horloge 23. On fait varier aléatoirement la fréquence du circuit de référence horloge 23 ce qui a pour conséquence de faire varier les fréquences des générateurs 26. Par ce fait on peut utiliser, comme décrit précédemment dans le cas de la figure 3, plusieurs dispositifs suivant l'invention sans avoir de problèmes de couverture à l'intérieur du même zone.
On se réfère à la figure 6 du dessin annexé où l'on représente un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation d'un système d'inhibition de radiotéléphones et assimilés suivant l'invention. L'installation comprend au moins un module inhibiteur 1, au moins un dispositif de contrôle de spectre 28, une unité de supervision 17 avec un bus de liaison 13, des commandes de sécurité 15 avec les liaisons vers les entrées sécurité 14 des modules inhibiteurs 1.
On génère une pluralité de porteuses radiofréquences suivant l'invention avec les modules inhibiteurs 1. On assure la mise en route et le contrôle à distance des modules 1 à l'aide de l'unité de supervision 17 et du bus de liaison 13. Le bus de liaison peut être constitué par exemple du réseau d'alimentation électrique dans le cas d'une liaison modem à courants porteurs. On assure le contrôle du spectre rayonné par les modules 1 à l'aide des dispositifs de contrôles 28. Ces dispositifs sont par exemple des récepteurs de type GSM. A l'aide de ces dispositifs, on mesure le niveau de réception pour chacun des canaux alloués à la bande de radio téléphonie et on le compare à un seuil déterminé. En cas d'absence de porteuse radiofréquence pour un canal ou d'un niveau inférieur au seuil fixé, on transmet à l'unité de supervision 17 une alarme. On transmet les alarmes ou informations issues des commandes de sécurité 15 vers les entrées 14 des modules inhibiteurs. Ces commandes de sécurité sont par exemple des alarmes incendies. Dans ce cas les modules inhibiteurs peuvent soit interrompre leur émission directement, soit transmettre le report de l'information au poste de supervision et attendre la commande d'arrêt en provenance du poste de supervision. On se réfère à la figuré 7 du dessin annexé où l'on représente un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation d'un système d'inhibition avec un poste de supervision et un dispositif de gestion des appels d'urgences ou prioritaires. L'installation comprend au moins un module inhibiteur 1, une unité de supervision 17 avec un bus de liaison 13, un dispositif d'affichage 30, un bus de liaison 29 entre le module afficheur 30 et le poste de
supervision, un raccord 33 au réseau de téléphonie fixe 22, au moins un récepteur de message 32.
Un des intérêts du système d'inhibition de radiotéléphone suivant l'invention est d'éviter les gênes causées par les sonneries intempestives et les communications dans un lieu donné. Cependant, on souhaite pouvoir avertir certains des usagés présents dans ces lieux sous protection d'un appel dit d'urgence ou prioritaire. Pour ce faire, on a recours à plusieurs possibilités. L'utilisateur effectue un renvoi d'appel de son terminal radio mobile 2 vers un récepteur de messages 32, par exemple de type pager. Suivant l'invention, on effectue le renvoi d'appels du poste radio mobile 2 vers un numéro fixe par l'intermédiaire du réseau de téléphonie fixe 22. On analyse les informations véhiculée lors des appels issus du réseau de télécommunications fixe 22 avec le poste de supervision 17 connecté au réseau de télécommunications fixe 22 par le raccord 33. Les informations contiennent entre autre le numéro de l'appelant. Dans ce cas, il s'agit d'un numéro correspondant à l'un des terminaux radio mobile 2 présent dans la zone inhibée pour lequel le renvoi d'appel a été réalisé. On transmet ce numéro à l'afficheur 30 pour informer l'utilisateur du terminal.