"Bâton d'appui pour personne, tel qu'une canne ou une béquille, et procédés pour équiper une personne déterminée de ce bâton"
L'invention a trait au redressement des personnes d'une position basse à la position debout.
On sait que certaines personnes, en particulier celles souffrant d'arthrite ou d'arthrose dans les articulations des genoux, ainsi que les personnes obèses ou à jambes faibles ou encore les personnes ayant des problèmes de colonne vertébrale ou d'impotence (en majorité dans la population d'un certain âge), ont des difficultés plus ou moins importantes à opérer ce redressement, en raison de ce qu'en position basse elles ne disposent pas toujours d'un appui qui soit situé à la bonne hauteur pour leurs mains. On a déjà proposé en conséquence d'aménager les bâtons d'appui conventionnels, c'est-à-dire les cannes, béquilles et analogues, afin qu'on puisse les raccourcir par rapport à leur longueur normale d'utilisation en position debout.
En particulier, la demande de brevet français 2 526 281 décrit une canne télescopique munie d'un ressort de rappel automatique vers la position déployée (longueur normale), où un taquet, situé à la jonction entre les deux tubes coopérant à télescopage qui forment cette canne, est prévu pour la verrouiller en position déployée, et éventuellement aussi en position rétractée pour le transport dans une valise. L'utilisateur assis sur un siège qui désire se lever, saisit sa canne en position déployée, libère le taquet de verrouillage puis appuie sur la poignée de la canne pour la raccourcir assez facilement grâce à un dimensionnement adéquat du ressort de rappel.
Le brevet américain 4,252,138 et la demande de brevet européen 0 149 576, proposent d'utiliser deux béquilles télescopiques chacune munie intérieurement d'un ressort sollicitant la béquille dans le sens du déploiement (allongement de longueur) et munie de moyens de verrouillage pour maintenir la béquille en position rétractée (longueur minimale), lesquels moyens de verrouillage présentent une commande de libération située au niveau du moyen de prise en main de la béquille, à savoir, respectivement, une poignée mobile du genre servant à commander les freins de vélo et un bouton sur lequel il faut appuyer puis faire basculer le moyen de prise en main. L'utilisateur désirant se
redresser à partir de la position assise, prend d'abord appui sur les deux béquilles verrouillées en position rétractée puis manœuvre la commande de libération des moyens de verrouillage de l'une des béquilles, et s'appuie ensuite exclusivement sur l'autre béquille de sorte que la béquille dont les moyens de verrouillage ont été libérés se déploie sous l'effet du ressort jusqu'à une position entièrement ou partiellement déployée où elle est à nouveau verrouillée, l'utilisateur manœuvrant alors les moyens de libération de la seconde béquille puis prenant appui sur la première béquille pour permettre à son tour le déploiement de la seconde béquille. Le brevet américain susmentionné propose que l'alternance d'appui sur la première et la seconde béquille pendant que respectivement la seconde et la première béquille se déploient soit renouvelée plusieurs fois pour atteindre la position debout.
La présente invention vise à améliorer les conditions dans lesquelles une personne en position basse peut opérer le redressement à la position debout avec l'aide d'un bâton d'appui à longueur variable en contact avec le sol.
La présente invention propose à cet effet un bâton d'appui pour personne, tel qu'une canne ou une béquille, comportant un moyen de prise en main ; un élément muni d'une surface de contact avec le sol ; un mécanisme à longueur variable disposé entre le moyen de prise en main et ledit élément de sorte que ledit bâton d'appui admette une position rétractée et une position déployée, avec la distance entre le moyen de prise en main et la surface de contact avec le sol qui est plus grande en position déployée qu'en position rétractée ; un moyen élastique pour solliciter ledit bâton d'appui vers ladite position déployée ; et des moyens de verrouillage dudit bâton d'appui en position rétractée ; caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage sont adaptés à ne pouvoir être libérés, à partir d'une configuration où ils verrouillent ledit bâton d'appui en position rétractée, que si ledit moyen de prise en main et ladite surface de contact avec le sol sont rapprochés à encontre dudit moyen élastique d'une distance prédéterminée à partir de ladite position rétractée. Ainsi, le déverrouillage ne peut intervenir que si l'utilisateur du bâton d'appui a été en mesure de vaincre l'effort exercé par le moyen élastique dans le sens de l'allongement du mécanisme à longueur variable.
Or, l'on peut considérer que si l'utilisateur a été en mesure de vaincre cet effort, notamment parce qu'il s'est positionné physiquement d'une manière appropriée vis-à-vis du bâton d'appui, c'est qu'il est en mesure de recevoir, au niveau du moyen de prise en main, un effort similaire en sens inverse, y compris dans le cas où cet effort est particulièrement important, par exemple au moins égal à 15 daN et/ou à 30% du poids de l'utilisateur, soit une intensité suffisante pour aider l'utilisateur à se redresser.
L'invention offre ainsi la possibilité, en toute sécurité, de se servir d'un bâton d'appui en position rétractée pour amorcer le premier soulèvement du corps puis, lorsque s'achève cette phase, et qu'en conséquence l'effort exercé par l'utilisateur sur le bâton d'appui commence à diminuer, pour bénéficier de l'énergie emmagasinée dans le moyen élastique sous la forme d'un effort exercé vers le haut au niveau du moyen de prise en main, lequel effort permet à l'utilisateur de prolonger le redressement du corps jusqu'à la position debout. On observera qu'en outre de la sécurité procurée par le fait que le déverrouillage ne peut intervenir que si l'utilisateur a été en mesure d'exercer l'effort voulu, l'invention permet d'enchaîner sans difficulté la phase de premier soulèvement du corps, durant laquelle une bonne partie du poids du corps est transférée sur le bâton d'appui, et la phase de poursuite du redressement où le bâton d'appui se déploie progressivement alors que l'utilisateur ne transfère sur ce dernier qu'une partie de moins en moins importante de son poids.
On observera encore, à propos des bâtons d'appui antérieurs susmentionnés, que le moyen élastique dont ils sont pourvus doit impérativement ne procurer qu'un effort limité, servant au seul rappel vers la position déployée, sous peine de déséquilibrer brutalement l'utilisateur des deux béquilles (brevet américain 4,252,138 et demande de brevet européen
0 149 576) ou sous peine de ne pas permettre à l'utilisateur de la canne télescopique (brevet français 2 526281) de raccourcir facilement cette dernière.
On notera, toujours à propos de l'état de la technique, mais en dehors du domaine de redressement à la position debout avec l'aide d'un bâton d'appui à longueur variable en contact avec le sol, qu'il avait déjà été proposé différentes mesures pour fournir à une personne en position assise un effort de redressement s'exerçant sur le siège de cette personne.
Ainsi, le brevet américain 4,907,303 propose l'emploi d'un fauteuil dont l'assise est articulée à l'avant (c'est-à-dire à l'opposé du dossier) et sollicitée par un ressort vers une position où elle est inclinée vers le haut et vers le dossier. Un système de verrouillage est prévu pour maintenir l'assise dans une position abaissée où elle est horizontale. Une poignée de déverrouillage de ce système est prévue à l'avant de l'un des bras du fauteuil afin d'être à la portée de l'une des mains de l'utilisateur. Lorsque ce dernier prend place sur le fauteuil, l'assise, sous l'effet du poids de l'utilisateur, pivote vers le bas à rencontre du ressort jusqu'à atteindre la position abaissée où elle est maintenue par le système de verrouillage. Lorsque l'utilisateur désire se relever, il actionne la poignée de déverrouillage, ce qui a pour effet de libérer l'assise qui est donc sollicitée par le ressort dans le sens du relevage, l'assise exerçant ainsi sur l'utilisateur l'effort de redressement susmentionné.
D'autres dispositifs ont été proposés pour transformer un effort exercé vers le bas par les bras de l'utilisateur, en un effort exercé vers le haut sur le siège de cet utilisateur. En particulier, le brevet américain 6,158,804 propose d'utiliser une canne en forme générale de pelle ayant une partie large prévue pour être disposée entre l'assise de la chaise ou fauteuil et le siège de l'utilisateur et ayant une tige dont une portion est prévue pour s'étendre en saillie au-delà de l'arête avant (arête opposée au dossier) de l'assise, un manche en forme de T étant articulé sur la tige de façon à pouvoir être relevé et que l'utilisateur puisse le saisir avec les deux mains. Pour se relever, l'utilisateur se penche vers l'avant afin d'exercer avec ses bras sur le manche un effort dirigé vers le bas, le dispositif basculant alors à la façon d'un levier sur l'arête avant de l'assise, la partie en saillie au-delà de l'assise s'abaissant tandis que s'élève la partie située contre le siège de l'utilisateur.
On observera que le fauteuil et les dispositifs dont il vient d'être question procurent essentiellement un premier soulèvement du corps, alors que l'invention est capable d'assister l'utilisateur jusqu'au redressement complet. On observera encore que le fauteuil et les dispositifs qui viennent d'être mentionnés sont relativement particuliers, et n'ont en tout cas pas la discrétion, tant dans leur conformation que dans leur utilisation, du bâton d'appui proposé par l'invention.
Selon des caractéristiques préférées pour des raisons de simplicité et de commodité tant à la fabrication qu'à l'utilisation :
- le bâton d'appui selon l'invention admet en outre une position de fin de course au-delà de laquelle il n'est plus possible de rapprocher le moyen de prise en main de ladite surface de contact avec le sol ; et ladite distance prédéterminée dont doivent être rapprochés ledit moyen de prise en main et ladite surface de contact avec le sol est la distance entre ladite position rétractée et ladite position de fin de course ; et/ou
- ledit moyen élastique et lesdits moyens de verrouillage sont adaptés à ce que l'effort à exercer pour rapprocher, à partir de ladite position rétractée, ledit moyen de prise en main et ladite surface de contact avec le sol, est au moins égal à 12 daN ; et/ou
- la distance entre le moyen de prise en main et la surface de contact au sol présente un ratio de sa valeur en position déployée sur sa valeur en position rétractée compris entre 1 ,4 et 1 ,8.
Selon d'autres caractéristiques préférées, pour les mêmes raisons, ledit mécanisme à longueur variable disposé entre ledit moyen de prise en main et ledit élément muni d'une surface de contact avec le sol, comporte une tige télescopique. Selon un mode particulier d'exécution des caractéristiques préférées qui viennent d'être exposées, le bâton d'appui comporte deux poignées disposées symétriquement par rapport à ladite tige télescopique.
Ainsi, l'utilisateur peut saisir le bâton d'appui dans une position où il a les bras tendus et où le bâton d'appui est disposé devant lui de façon centrée. Cette position permet d'effectuer l'échange d'effort et d'énergie entre l'utilisateur et le bâton d'appui de façon particulièrement efficace.
De préférence, afin de permettre au bâton d'appui d'avoir, en position normale d'utilisation, une apparence aussi proche que possible de celle d'un bâton d'appui conventionnel, le moyen de prise en main comporte un membre mobile pour adopter une configuration où il constitue une seule poignée ; et en particulier ledit membre mobile est un tronçon rétractable adapté à se loger dans une cavité dudit moyen de prise en main.
Alternativement, ledit moyen de prise en main comporte deux poignées permanentes.
Dans un premier mode préféré de réalisation, ladite tige télescopique comporte un premier tube et un deuxième tube coopérant à télescopage, une gâche fixée à une première extrémité dudit premier tube, un loquet à pousser - lâcher adapté à coopérer avec ladite gâche et fixé à une première extrémité dudit deuxième tube, et un ressort de compression disposé entre ladite première extrémité du premier tube et ladite première extrémité du deuxième tube.
Selon un mode d'exécution particulier du mode de réalisation qui vient d'être exposé, préféré pour les mêmes raisons que celles susmentionnées : le deuxième tube coulisse intérieurement dans le premier tube et ladite première extrémité du premier tube et ladite première extrémité du deuxième tube sont les extrémités supérieures de ces tubes ; et/ou
- un embout est fixé respectivement à la première extrémité du premier tube et à la deuxième extrémité du deuxième tube, et chaque dit embout comporte un tronçon de diamètre correspondant au diamètre intérieur du tube auquel il est fixé et un tronçon de diamètre inférieur disposé intérieurement au premier tube, ledit ressort étant disposé entre l'épaulement existant à la jonction entre le tronçon à grand diamètre et le tronçon à petit diamètre de l'embout du premier tube et l'épaulement similaire de l'embout du deuxième tube ou la tranche de la première extrémité de ce tube, ladite gâche et ledit loquet à pousser - lâcher étant fixés sur l'extrémité libre respectivement de l'un et de l'autre desdits embouts ; et/ou
- le bâton d'appui comporte des moyens pour maintenir le positionnement angulaire relatif entre le premier tube et le deuxième tube ; et en particulier lesdits moyens pour maintenir le positionnement angulaire relatif comportent une rainure longitudinale ménagée dans l'un desdits premier tube et deuxième tube et un téton porté par l'autre desdits tubes.
Dans un mode d'exécution préféré, pour les raisons exposées ci-dessus : - lesdits moyens de verrouillage comportent un loquet à pousser - lâcher ; et en particulier ledit loquet est à pêne quart de tour ; et/ou
- lesdits moyens de verrouillage comportent des moyens de butée délimitant une position de fin de course au-delà de laquelle il n'est plus possible
de rapprocher ledit moyen de prise en main et ladite surface de contact avec le sol.
Selon d'autres caractéristiques préférées, ledit mécanisme à longueur variable comporte une tige télescopique comportant un tube extérieur et un tube intérieur coopérant à télescopage et il comporte un moulinet à système antiretour équipé d'une roue de friction adaptée à coopérer, à travers une fente ménagée dans le tube extérieur, avec la surface externe du tube intérieur pour commander la rentrée du tube intérieur dans le tube extérieur.
Un tel moulinet est particulièrement utile dans les cas où l'utilisateur ne désire ou n'est pas en mesure d'amener le bâton d'appui en position rétractée par utilisation de son poids.
Selon d'autres caractéristiques préférées, pour des questions de sécurité d'utilisation en position déployée, le bâton d'appui comporte des moyens pour maintenir ledit mécanisme à longueur variable en position déployée ; et de préférence, dans le cas où ledit mécanisme à longueur variable est une tige télescopique comportant un tube extérieur et un tube intérieur coopérant à télescopage, lesdits moyens pour maintenir en position déployée comportent un téton et un moyen élastique pour le solliciter vers l'extérieur portés par l'un desdits premier et deuxième tubes et un trou radial adapté à recevoir ledit téton ménagé dans l'autre desdits tubes ; et alternativement lesdits moyens pour maintenir en position déployée comportent une bille sollicitée par un ressort calibré portés par l'un desdits premier et deuxième tubes et un trou orienté radialement ménagé dans l'autre desdits premier et deuxième tubes, ledit trou ayant un diamètre inférieur à celui de ladite bille, ledit ressort étant calibré pour que ladite bille échappe audit trou lorsqu'un effort longitudinal prédéterminé est exercé entre lesdits premier et deuxième tubes.
Selon d'autres caractéristiques préférées, ledit mécanisme à longueur variable comporte une tige télescopique comportant un tube extérieur et un tube intérieur coopérant à télescopage et ledit moyen de prise en main est adapté à être déplacé le long de ladite tige pour changer de position de fixation.
Il est ainsi possible, notamment lorsque l'utilisateur est en position basse, d'ajuster, en fonction des besoins, suivant qu'il est assis sur un siège plus ou
moins haut ou à genoux sur le sol, la distance par rapport au sol du moyen de prise en main.
Dans un deuxième mode préféré de réalisation, ledit mécanisme à longueur variable est formé par une tête de commande et par une tige télescopique, avec :
- ladite tête de commande qui comporte ledit moyen de prise en main et un contre-moyen de prise en main monté mobile l'un par rapport à l'autre, le moyen de prise en main présentant une surface d'appui de paumes, le contre- moyen de prise en main présentant une surface d'appui de doigts, ladite tête de commande admettant une position relâchée, qu'elle prend en l'absence de sollicitation, et une position comprimée à laquelle elle parvient à partir de ladite position relâchée par rapprochement de la surface d'appui de paume et de la surface d'appui de doigts ; et avec
- ladite tige télescopique qui comporte un vérin élastique blocable, lequel vérin présente un bras et présente un corps dans lequel le bras est monté à coulissement, lequel vérin admet une position pleinement rétractée où le bras est rentré au maximum dans le corps et une position pleinement déployée où le bras est sorti au maximum du corps, le bras étant muni à son extrémité opposée au corps d'un téton de déblocage admettant en l'absence de sollicitation une position sortie où il est en saillie par rapport au bras et admettant une position rentrée à laquelle il parvient à partir de la position sortie par enfoncement du téton dans le bras à rencontre d'un effort élastique, ledit vérin étant muni de moyens de blocage pour immobiliser le bras par rapport au corps lorsque le téton de déblocage est dans la position sortie et pour autoriser le coulissement du bras par rapport au corps lorsque ledit téton est dans la position rentrée, le bras étant alors sollicité par un effort élastique vers la position pleinement déployée, le corps portant à son extrémité opposée au bras ledit élément muni d'une surface de contact avec le sol, le bras portant à son extrémité opposée au corps ladite tête de commande, le contre-moyen de prise en main étant fixé rigidement à l'extrémité du bras opposée au corps, le moyen de prise en main étant adapté à coopérer avec le téton de déblocage pour que ce dernier soit en position sortie quant la tête de commande est en position relâchée et pour que le
téton soit en position rentrée quand la tête de commande est en position comprimée ; de sorte
- que lesdits moyens de verrouillage du bâton d'appui comportent les moyens de blocage du vérin et la tête de commande ; que le bâton d'appui est dans sa dite position rétractée quand le vérin est dans la position pleinement rétractée et la tête de commande dans la position relâchée, et est dans sa dite position déployée quand le vérin est dans la position pleinement déployée et la tête de commande dans la position relâchée ; et que le vérin forme au moins en partie ledit moyen élastique pour solliciter le bâton d'appui vers sa position déployée.
Selon des caractéristiques préférées de mise en œuvre de la tête de commande, pour des questions de commodité tant à la fabrication qu'à l'utilisation :
- le contre-moyen de prise en main comporte une douille dans l'alésage de laquelle se trouve ledit téton de déblocage dudit vérin élastique ; et
- ledit moyen de prise en main comporte un doigt engagé dans l'alésage de ladite douille ; et/ou
- ladite tête de commande comporte au moins un ressort entre ledit contre-moyen de prise en main et ledit moyen de prise en main; et/ou - ladite tête de commande comporte un loquet admettant une position de rigidification où la tête de commande est maintenue en position relâchée et une position de libération où la tête de commande peut passer de la position relâchée à la position comprimée.
Selon des caractéristiques préférées de réalisation du vérin élastique, pour des questions de commodité de mise en œuvre et d'utilisation :
- ce vérin élastique comporte un gaz sous pression à l'intérieur dudit corps ; et/ou
- ce vérin comporte un piston fixé à l'extrémité dudit bras située à l'intérieur dudit corps et comporte une tringle disposée dans ledit bras et dans ledit piston, l'une des extrémités de ladite tringle formant ledit téton de déblocage, l'autre extrémité de ladite tringle formant avec ledit piston une valve interdisant ou permettant une circulation de gaz entre deux chambres interne audit corps séparées par ledit piston.
Selon des caractéristiques préférées pour les questions de commodité d'utilisation, et en particulier de sécurité de l'utilisateur et de durabilité du bâton d'appui, celui-ci comporte un tube d'habillage du bras du vérin, ledit tube étant fixé rigidement audit bras et coopérant à télescopage par sa surface interne avec la surface externe dudit corps.
L'invention vise également, sous un deuxième aspect, un procédé pour équiper un utilisateur déterminé d'un bâton d'appui tel qu'exposé précédemment, caractérisé en ce qu'on choisit ledit moyen élastique pour que l'effort à exercer pour rapprocher ledit moyen de prise en main et ladite surface de contact avec le sol à partir de ladite position rétractée soit au moins de 30 % du poids de ladite personne.
Une telle proportion entre le poids de l'utilisateur et l'effort exercé par le moyen élastique convient particulièrement bien pour utiliser ce dernier en tant que moyen de stockage d'énergie pour redresser cet utilisateur d'une position basse à la position debout.
On notera que les moyens élastiques tels qu'un ressort, qui conviennent particulièrement bien pour mettre en œuvre l'invention, exercent en général un effort plus important à l'état comprimé qu'à l'état détendu, et que cette propriété est particulièrement utile dans la présente invention, une personne ayant les bras tendus étant capable d'exercer avec ses mains un effort dirigé vers le bas plus important lorsque ses mains sont à une hauteur peu élevée, correspondant à la position rétractée du bâton d'appui selon l'invention, qu'à une hauteur classique d'utilisation d'une canne (position déployée du bâton d'appui selon l'invention). L'invention vise également, sous un troisième aspect, un procédé pour équiper une personne déterminée d'un bâton d'appui tel qu'exposé ci-dessus, caractérisé en ce qu'on choisit la distance entre ledit moyen de prise en main et ladite surface de contact avec le sol en position rétractée comme supérieure à la hauteur des genoux de cette personne. Une telle distance convient en effet particulièrement bien pour opérer le premier soulèvement du corps à partir d'une position basse, et notamment d'une position assise.
L'exposé de l'invention sera maintenant poursuivi par la description d'exemples de réalisation, donnée ci-après à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés. Sur ceux-ci :
- la figure 1 est une vue en élévation-coupe d'un premier mode de réalisation d'une canne conforme à l'invention en configuration d'usage conventionnel par un utilisateur en position debout ;
- la figure 2 est une vue similaire à la figure 1 , mais avec la canne en configuration d'aide au redressement d'une personne en position basse ;
- la figure 3 est la vue en coupe repérée par lll-lll sur la figure 1 ; - les figures 4 et 5 sont respectivement une vue en élévation et une vue de dessus du loquet à pousser - lâcher dont est muni intérieurement l'un des éléments télescopiques de la canne ;
- la figure 6 est une vue éclatée en élévation de ce loquet ;
- la figure 7 est une vue de dessus similaire à la figure 5, mais avec le pêne de ce loquet qui a pivoté d'un quart de tour ;
- les figures 8 à 10 sont des vues schématiques en perspective montrant respectivement un utilisateur en position assise tenant dans ses mains la canne dans la configuration illustrée sur la figure 2 ; cet utilisateur qui s'est levé de la banquette sur laquelle il était assis en s'appuyant sur la canne ainsi configurée ; et cet utilisateur en position debout tenant dans ses mains la canne dont la tige est en position déployée ;
- la figure 11 est une vue partielle en élévation montrant une variante où la poignée de la canne peut coulisser le long de la tige ;
- la figure 12 est une vue partielle en élévation d'une autre variante de la canne, munie d'un ralentisseur de déploiement de la canne ;
- la figure 13 est une vue partielle en élévation d'une autre variante de la canne, munie d'un moulinet pour faire passer la tige de cette canne de la position déployée à la position rétractée ;
- la figure 14 est une vue similaire à la figure 1 pour un deuxième mode de réalisation d'une canne conforme à l'invention ;
- la figure 15 est une vue partielle en élévation-coupe montrant le piston dont est équipé le bout du bras coulissant du vérin élastique biocable faisant
partie de cette canne, dans une position où la valve comprise dans ce piston opère le blocage du bras par rapport au corps de ce vérin ;
- la figure 16 est une vue similaire mais montrant le piston dans une position où la valve autorise le coulissement du bras par rapport au corps ; - la figure 17 est une vue en élévation-coupe de la partie supérieure de la canne, dans une configuration où la tête de commande est en position relâchée ;
- la figure 18 est une vue similaire en élévation, prise depuis le côté que l'on voit à gauche sur la figure 17 ; - les figures 19 et 20 sont des vues similaires respectivement à la figure
17 et à la figure 18 mais avec la tête de commande qui est dans la position comprimée.
La canne 1 illustrée notamment sur les figures 1 et 2 comporte une tige télescopique 2, un moyen de prise en main 3 disposé à l'une des extrémités de la tige 2 et un embout 4 de contact avec le sol, disposé à l'autre extrémité.
La tige 2 comporte un tube extérieur 5 et un tube intérieur 6 coopérant à télescopage, un ressort hélicoïdal de compression 7 disposé dans le tube 5 et sollicitant le tube 6 à sortir du tube 5, un téton 8 de verrouillage dans la position déployée illustrée sur la figure 1 ainsi qu'un loquet 9 de verrouillage dans la position rétractée illustrée sur la figure 2.
Comme on le voit plus particulièrement sur la figure 3, le tube 5 a une section qui est circulaire sur sa majeure partie tandis qu'elle présente localement une petite excroissance 10 à section en U de sorte que le tube 5 présente intérieurement une rainure 11 disposée au-delà du contour général interne circulaire du tube 5, cette rainure étant orientée suivant la direction longitudinale.
La largeur de la rainure 11 correspond au diamètre du téton 8. Dans le fond de la rainure 11 est ménagé un trou 12, ayant un diamètre correspondant à celui du téton 8.
Le tube 6 présente une section complètement circulaire, avec son diamètre extérieur qui correspond au diamètre intérieur de la portion circulaire du tube 5.
Un trou 13 orienté radialement est ménagé dans le tube 6 pour le passage du téton 8. Ce dernier se raccorde, à l'opposé de son extrémité libre
hémisphérique, à une lame élastique 14 en forme générale d'épingle à cheveux, disposée à l'intérieur du tube 6.
Lorsque, comme montré sur la figure 3, le trou 13 est aligné avec le trou 12, le téton 8 passe au travers du trou 12 et procure donc un verrouillage empêchant le coulissement du tube 5 par rapport au tube 6.
Lorsque le trou 13 n'est pas aligné avec le trou 12, le téton 8, sollicité par la lame élastique 14, est en appui sur le fond de la rainure 11 , ainsi que montré sur la figure 2, ce qui procure un maintien du positionnement angulaire relatif entre les tubes 5 et 6. Comme expliqué ultérieurement, le maintien de ce positionnement est utile au fonctionnement du loquet 9 de verrouillage en position rétractée.
A l'extrémité supérieure du tube 6, c'est-à-dire à l'opposé de son extrémité engagée dans l'embout 4, est fixé un embout 15 présentant un premier tronçon dont le diamètre correspond au diamètre intérieur du tube 6 et présentant un second tronçon de plus petit diamètre disposé coaxialement au premier tronçon, le premier tronçon étant entièrement engagé dans le tube 6 tandis que le deuxième tronçon saille dans le tube 5.
Le loquet 9 est fixé sur l'extrémité supérieure de l'embout 15, c'est-à-dire sur l'extrémité libre du tronçon à petit diamètre. Le contour général externe du loquet 9, qui sera décrit ultérieurement plus en détail à l'appui des figures 4 à 7, est globalement cylindrique et de même diamètre que le second tronçon
(tronçon à petit diamètre) de l'embout 15.
A l'extrémité supérieure du tube 5 est prévu un embout 16 présentant, tout comme l'embout 15, un premier tronçon et un second tronçon coaxiaux, le diamètre du premier tronçon correspondant au diamètre interne du tube 5 tandis que le diamètre du second tronçon est plus petit et correspond à celui du second tronçon de l'embout 15, ce second tronçon étant disposé intérieurement au tube 5.
Sur l'extrémité inférieure de l'embout 16, c'est-à-dire sur l'extrémité libre de son second tronçon (tronçon à petit diamètre) est disposée une gâche 17 servant à retenir, ainsi qu'on l'expliquera ultérieurement, le pêne du loquet 9. La gâche 17 a un contour général cylindrique de même diamètre que le second tronçon de l'embout 16.
Les extrémités du ressort 7 sont en appui respectivement sur l'épaulement existant à la jonction entre le premier et le second tronçon de l'embout 16 et sur l'épaulement existant à la jonction entre le premier et le second tronçon de l'embout 15 ainsi que sur la tranche supérieure du tube 6, cet épaulement et cette tranche étant à fleur l'un par rapport à l'autre.
On va maintenant décrire plus en détail le loquet 9, à l'appui des figures 5 à 7.
Ce loquet bien connu est du type dit à pousser - lâcher (en anglais : push-release) classiquement utilisé pour fermer une porte, notamment d'armoire ou de placard. Ce loquet est décrit de façon complète dans le brevet américain
3,862,773, auquel on pourra se reporter si l'on désire davantage de détails que ceux donnés ci-après.
D'une façon générale, ainsi qu'on le voit mieux sur la figure 6, le loquet 9 comporte une base 18 présentant une semelle de fixation 19, ici fixée sur l'extrémité supérieure de l'embout 15, et un fût 20 présentant un premier tronçon s'étendant entre la semelle 19 et une première rangée de dents 21 , un deuxième tronçon de plus petit diamètre s'étendant entre le premier tronçon et une deuxième rangée de dents 22, et un troisième tronçon de plus petit diamètre s'étendant entre la rangée de dents 21 et une extrémité libre ; un ressort hélicoïdal de compression 23, une rondelle 24 en forme de coupelle, un pêne 25 dont l'alésage interne est bordé par deux rangées de dents 26 et 27 opposées et décalées angulairement ; et une bague d'extrémité 28 présentant sur l'une de ses tranches une rangée de dents 29.
A l'état assemblé, la rondelle 24 est enfilée sur le fût 20, le ressort 23 s'appuie à ses extrémités respectivement sur la semelle 19 et sur l'épaulement situé en bout de la rondelle 24, le pêne 25 et la bague 28 sont également enfilés sur le fût 20, les dents 29 de la bague 28 s'engageant avec les dents 22 du fût 20 et l'extrémité de ce dernier étant écrasée afin que la bague 28 soit sertie sur le fût. L'épaisseur de la bague 28 est à peu près le double de l'épaisseur des dents 22, de sorte que la moitié externe des dents 29 est en saillie par rapport au deuxième tronçon du fût 20, exactement comme le sont les dents 21. Les rangées de dents 26 et 27 du pêne 25 peuvent ainsi coopérer respectivement
avec la rangée de dents 21 du fût 20 et avec la moitié externe des dents 29, suivant que le pêne 25 est sollicité vers la semelle 19 ou vers la bague 28.
Au repos, c'est-à-dire dans la position montrée sur la figure 4, le ressort 23 sollicite la rondelle 24 vers l'opposé de la semelle 19, de sorte que le fond de la rondelle est en contact avec la base 31 du pêne 25, lequel est ainsi sollicité vers la bague 28 de sorte que sa rangée de dents 27 coopère avec la rangée de dents 29. Le pêne 25 est alors dans l'une des deux positions représentées sur les figures 5 et 7.
Le pêne 25 présente du côté de la bague 28 une portion à conformation allongée dont la largeur est constante et inférieure au diamètre interne de la rondelle 24, les deux extrémités rectilignes parallèles de cette portion étant réunies par des extrémités incurvées de diamètre correspondant au diamètre interne de la rondelle 24. La base 31 est de contour circulaire et présente un diamètre externe correspondant au diamètre interne de la bague 24. Les deux positions respectives de repos de la portion allongée du pêne 25 sont situées angulairement à un quart de tour (90°) l'une de l'autre. L'une de ces positions (ici, celle de la figure 5), permet au pêne 25 de passer au travers de l'orifice 30 de la gâche 17, qui a un contour similaire à celui de la partie allongée du pêne 25, tandis que dans l'autre position, ici celle de la figure 7, la partie allongée du pêne 25, qui a tourné d'un quart de tour, ne peut plus passer dans l'orifice 30, et est donc retenue par la gâche 17.
On va maintenant expliquer comment le pêne 25 pivote d'un quart de tour entre la position de la figure 5 et celle de la figure 7 et inversement.
Lorsque le loquet 9 vient à la rencontre de la gâche 17, la portion de cette dernière située autour de l'orifice 30 appuie sur la rondelle 24 de sorte que celle- ci ne peut plus progresser, la partie allongée du pêne 25 passe au travers de l'orifice 30 tandis que la rondelle 24 coulisse le long du fût 20 à rencontre du ressort 23, de même que le pêne 25 du fait de la forme circulaire de sa base 31 , de sorte que le pêne 25 est entraîné vers la semelle 19, que les dents 26 coopèrent avec les dents 21 et qu'en conséquence le pêne 25 fait un huitième de tour. Lorsque l'on relâche l'effort, le ressort 23, qui se détend, entraîne la rondelle 24 vers l'opposé de la semelle 19, et, en conséquence, entraîne le pêne 25 dans le même sens, de sorte que les dents 27 du pêne 25 viennent en
contact avec les dents 29 de la bague 28, et que le pêne 25 fait à nouveau un huitième de tour, ce qui l'emmène dans la position de la figure 7 où sa portion allongée ne peut plus passer au travers de l'orifice 30.
Pour libérer le loquet 9 de la gâche 17, il suffit de les rapprocher à nouveau l'un vers l'autre, le pêne 25 tourne de la même façon d'un huitième de tour lors de l'appui jusqu'en butée et puis à nouveau d'un huitième de tour lors du relâchement, ce qui emmène à nouveau sa portion allongée dans une position semblable à celle de la figure 5, où il peut passer au travers de l'orifice 30. Pour faire passer la tige 2 de la position déployée illustrée sur la figure 1 à la position rétractée illustrée sur la figure 2, on appuie d'abord sur le téton 8 afin qu'il ne soit plus engagé dans le trou 12, puis l'on exerce un effort de raccourcissement à rencontre du ressort 7, les tubes 5 et 6 coulissent l'un par rapport à l'autre avec leur positionnement angulaire relatif qui est maintenu grâce à la coopération du téton 8 avec la rainure 11 , le mouvement se poursuivant jusqu'à ce que le loquet 9 rencontre la gâche 17, la portion allongée du pêne 25 passe au travers de l'orifice 30, et lorsque l'on relâche l'effort, le pêne 25 reste accroché à la gâche 17 de sorte que la tige 2 est verrouillée dans la position rétractée illustrée sur la figure 2. Pour passer de la position rétractée à la position déployée, il faut à nouveau raccourcir la tige 2, c'est-à-dire rapprocher le moyen de prise en main 3 de l'embout 4 jusqu'à ce que l'on soit en butée (dents 26 du pêne 25 contre les dents 21 du fût 20) et, lorsqu'on relâche l'effort de rapprochement, la portion allongée du pêne 25 achève de pivoter, passe au travers de l'orifice 30 et la tige 2 se déploie sous l'effet du ressort 7, jusqu'à ce que le téton 8 soit aligné avec le trou 12, et s'y engage. L'on est alors dans la position déployée illustrée sur la figure 1.
Le moyen de prise en main 3 est fixé à l'extrémité supérieure de la tige 2. Pour cette fixation, il comporte un col 32 dans lequel est engagée intérieurement l'extrémité supérieure du tube 5.
Le moyen de prise en main 3 comporte une portion 33 rétractable dans une cavité 34. Quand la portion 33 y est rétractée, le moyen de prise en main 3 a la forme classique d'une poignée en T asymétrique, ainsi qu'on le voit sur la
figure 1 , tandis que quand la portion 33 est sortie hors de la cavité 34, ainsi qu'on le voit sur la figure 2, le moyen de prise en main 3 devient symétrique, c'est-à-dire qu'il a à peu près la même longueur de chaque côté de la tige 2, de sorte qu'il forme alors deux poignées situées de part et d'autre de la tige 2 pour les mains respectives d'un utilisateur, ainsi que montré sur les figures 8 à 10.
L'embout 4 est du type conventionnel qui comporte un alésage dans lequel est engagée à force l'extrémité du tube 6, l'extrémité de l'embout 4 opposée à celle par laquelle débouche cet alésage étant classiquement fermée et procurant une surface 35 d'appui au sol. On va maintenant décrire à l'appui des figures 8 à 10 comment l'on se sert de la canne 1 pour se redresser jusqu'à la position debout à partir d'une position basse, ici une position assise sur une banquette 40 relativement basse et sans accoudoirs.
L'utilisateur 41 se place tout d'abord, comme toute personne qui va se relever, dans une position où il repose sur l'assise 42 à proximité du bord avant de celle-ci (bord opposé au dossier 43), il saisit avec ses deux mains la canne 1 dans la position rétractée illustrée sur la figure 2 et place cette canne devant lui de façon centrée, verticalement ou très légèrement inclinée. On observera que la longueur à l'état rétracté de la canne 1 est telle que les mains de l'utilisateur se trouvent alors juste au-dessus des genoux.
L'utilisateur 41 se sert alors de l'appui central pour les deux mains procuré par la canne 1 pour commencer à se lever, en appuyant de tout son poids sur la canne 1 , ce qui lui permet de parvenir relativement facilement à la position illustrée sur la figure 9 où il est penché vers l'avant avec les genoux encore légèrement plies.
L'utilisateur, qui n'a alors plus besoin de s'appuyer fortement sur la canne 1 , relâche en partie la pression qu'il exerçait sur celle-ci, ce qui achève de libérer le loquet 9 de la gâche 17, le ressort 7 peut donc se détendre et restituer l'énergie qu'il avait emmagasinée lorsque la tige 2 était passée de la position déployée à la position rétractée, l'allongement de la tige 2 qui s'opère ainsi procurant à l'utilisateur un effort dirigé vers le haut qui l'aide à se déplier pour achever de se redresser jusqu'à atteindre la position debout illustrée sur la figure
10, position dans laquelle la canne 1 est dans la position déployée montrée sur la figure 1.
Il suffit alors à l'utilisateur 41 de rétracter la portion 33 du moyen de prise en main 3 dans la cavité 34 pour disposer d'une canne qui a une apparence tout à fait conventionnelle et qu'il peut utiliser de façon habituelle.
On observera que sur les figures 9 et 10, l'utilisateur a les bras tendus devant lui de sorte qu'il n'a qu'un effort musculaire réduit à développer dans les bras pour bénéficier de la force de redressement appliquée par la canne 1 au niveau de ses mains. Pour faire passer la tige 2 de la canne 1 de la position déployée à la position rétractée, l'utilisateur 41 procède d'une façon similaire, mais en sens inverse : après avoir dégagé le téton 8 du trou 12, l'utilisateur 41 se place dans la position illustrée sur la figure 10, où la canne est disposée devant lui de façon centrée avec les deux bras tendus, puis il se penche vers l'avant de sorte qu'il peut exercer grâce à son poids, et sans déployer un réel effort musculaire au niveau des bras, un effort relativement important sur la canne 1 jusqu'à parvenir à la position de butée où la portion allongée du pêne 25 est passé au travers de l'orifice 30 de la gâche 17, l'utilisateur relâche alors son effort, le pêne 25 reste prisonnier de la gâche 17 et la tige 2 est ainsi verrouillée en position rétractée, et l'utilisateur peut alors s'asseoir par exemple sur la banquette 40.
On notera que l'appui vers le sol dont a disposé l'utilisateur lorsqu'il rétractait la canne 1 , a facilité son abaissement progressif, en lui évitant d'avoir à déployer un réel effort musculaire pour obtenir cette progressivité.
Dans la variante montrée sur la figure 11 , le moyen de prise en main 3 est remplacé par un moyen 3' comportant deux poignées permanentes 45 disposées symétriquement de part et d'autre du tube 5, le col central 46 de fixation du moyen de prise en main 3' sur le tube 5 présentant intérieurement un alésage 47 traversant, c'est-à-dire se poursuivant sur toute l'épaisseur du moyen 3' et débouchant à l'opposé du col 46, de sorte que le moyen 3' peut coulisser le long du tube 5. Pour immobiliser le moyen 3' par rapport au tube 5, il est prévu une série de petits trous orientés radialement 48, dont un seul est visible sur la figure
11 , ces trous étant disposés suivant un alignement longitudinal avec un pas
régulier entre eux, le col 46 étant muni d'un doigt 49 orienté radialement et sollicité vers une position où il saille intérieurement grâce à un ressort 50.
Il est ainsi possible de disposer le moyen de prise 3' à différentes hauteurs par rapport à la tige 5, en fonction des besoins. L'utilisateur peut ainsi ajuster la hauteur de l'appui dont il dispose, ce qui peut être utile dans le cas où il est assis sur un siège particulièrement bas, voire s'il est à genoux ou assis directement par terre.
Dans la variante illustrée sur la figure 12, il est prévu entre les tubes 5 et 6 une sorte de joint à lèvre 51 , situé à l'extrémité inférieure du tube 5, afin de ralentir la sortie du tube 6 hors du tube 5, la lèvre du joint 51 étant orientée tant radialement que longitudinalement vers l'intérieur du tube 5. Ainsi, lorsque le tube 6 rentre dans le tube 5, la lèvre s'efface pour le laisser rentrer, mais lorsque le tube 6 sort du tube 5, la lèvre se plaque contre le tube 6 et ralentit sa sortie.
Le joint 51 permet ainsi d'adoucir l'application de l'effort exercé sur les mains de l'utilisateur après libération du moyen de verrouillage que constituent le loquet 9 et la gâche 17.
Dans la variante illustrée sur la figure 13, il a été rajouté extérieurement au tube 5 un moulinet 52 du type des moulinets de canne à pêche, la fixation se faisant grâce à des consoles 53. Le tambour de ce moulinet est équipé d'une roue de friction 54 qui passe au travers d'une fente 55 ménagée dans le tube 5 et qui rentre en contact avec la surface externe du tube 6. Le moulinet 52 est disposé de sorte que, lorsqu'on le fait tourner dans la position normalement prévue pour enrouler le fil de canne à pêche, la coopération de la roue de friction 54 avec la surface externe du tube 6 fait ce dernier rentrer dans le tube 5. En manœuvrant le moulinet dans ce sens, avec le système anti-retour enclenché, l'on peut arriver aisément à faire passer la tige 2 de la position déployée jusqu'à la position de butée de fin de course entre le loquet 9 et la gâche 17. Il suffit alors de désarmer le système anti-retour du moulinet 52 pour que la tige 2 passe en position rétractée et qu'elle soit utilisable comme montré sur les figures 8 à 10.
Dans une variante non illustrée, la canne 1 est adaptée à ce que, dans la position rétractée, l'on puisse extraire un ensemble correspondant aux embouts 15 et 16, au loquet 9, à la gâche 17 et au ressort 7, qui se maintient alors à l'état
bandé, et que l'on puisse ensuite replacer cet ensemble dans la canne. Ainsi, il est possible de préparer à l'avance un ou plusieurs ensembles à ressort 7 pré bandé que l'on emporte avec soi et installé dans la canne 1 juste avant d'utiliser celle-ci pour opérer le redressement ainsi que montré sur les figures 8 à 10. Dans une autre variante non représentée, le téton 8 qui, en position déployée verrouille complètement les tubes 5 et 6 l'un par rapport à l'autre, est remplacé par une bille de plus grand diamètre que l'orifice 12, cette bille étant sollicitée par un ressort calibré afin que la bille s'efface automatiquement lorsque l'on exerce sur la canne 1 un effort d'intensité prédéterminé dans le sens du raccourcissement, par exemple un effort d'au moins 15 daN.
Dans d'autres variantes non représentées, le loquet 9 et la gâche 17 sont remplacés par un autre type de moyens de verrouillage à pousser - lâcher, voire des moyens de verrouillage de type différent mais adaptés à ne pouvoir être libérés, à partir de la position où ils verrouillent la tige 2 en position rétractée, que si le moyen de prise en main tel que 3 ou 3' et la surface de contact avec le sol telle que 35 sont rapprochés à encontre de moyens élastiques tels que 7 d'une distance prédéterminée à partir de la position rétractée, cette distance étant semblable à celle existant entre la position rétractée illustrée sur la figure 2 et la position où le loquet 9 est complètement en butée contre la gâche 17 (dents 26 du pêne 25 contre les dents 21 du fût 20) ; le ressort 7 est remplacé par un autre moyen élastique capable d'emmagasiner une énergie, par exemple par un volume prédéterminé de gaz tel que de l'air ; la tige telle que 2 fait partie d'un bâton d'appui d'un type autre qu'une canne, notamment une béquille ou une canne multipode ; la tige télescopique 2 est remplacée par un autre mécanisme à longueur variable disposé entre un moyen de prise en main tel que 3 et un élément tel que l'embout 4 muni d'une surface d'appui au sol ; et/ou le moyen de prise en main tel que 3 comporte un membre mobile autre qu'un membre rétractable tel que 33, notamment un membre repliable, rabattable, relevable ou escamotable. On va maintenant décrire un deuxième mode de réalisation de la canne selon l'invention, qui est aujourd'hui le mode de réalisation que l'entité inventive pense être le meilleur.
La canne 101 illustrée sur les figures 14 à 20 comporte une tige télescopique 102, une tête de commande 103 disposée à l'extrémité que l'on voit en haut sur les figures 14 à 20 et un embout 104 de contact avec le sol, disposé à l'autre extrémité de la tige 102. La tige télescopique 102 comporte un vérin élastique biocable 105 présentant un bras 106 et un corps 107 dans lequel le bras 106 est monté à coulissement, et comporte un tube 108 d'habillage du bras 106, coopérant à télescopage par sa surface interne avec la surface externe du corps 107.
A l'extrémité du bras 106 logée dans le corps 107 est prévu un piston 109 présentant une collerette 110 dont le diamètre externe correspond au diamètre interne du corps 107 de sorte que le piston 109 peut glisser vis-à-vis du corps 107.
Dans la collerette 110 est ménagée une gorge radiale dans laquelle est disposé un joint torique 111 assurant une étanchéité entre le piston 109 et le corps 107, de sorte que le piston 109 divise l'espace interne au corps 107 en deux chambres 112 et 113 situées de part et d'autre du piston 109, respectivement du côté où se trouve le bras 106 et de l'autre côté.
Le bras 106 présente en son centre un alésage dans lequel est engagé une tringle 114 dont l'extrémité que l'on voit en bas sur les dessins forme le tiroir d'une valve permettant, comme on le verra ci-après, de mettre en communication ou d'isoler l'une de l'autre les chambres 112 et 113, tandis que l'extrémité de la tringle 114 que l'on voit en haut sur les figures 14 à 20 dépasse de l'extrémité correspondante du bras 106 et forme un téton 115 permettant, comme on le verra ci-après, de commander le déblocage du bras 106 par rapport au corps 107.
Alors que le bras 106 et le piston 109 sont fixés rigidement l'un à l'autre, la tringle 114 peut coulisser par rapport au bras 106 et par rapport au piston 109, par exemple en appuyant sur le téton 115.
Dans la configuration illustrée sur la figure 15, la tringle 114 est dans la position de fin de course qu'elle prend lorsqu'elle est sollicitée dans le sens qui fait saillir le téton 115 hors du bras 106. Cette position de fin de course est procurée grâce à un anneau élastique 116 qui vient contre la face d'extrémité du
piston 110. Dans cette position, la tringle 114 coopère avec un joint torique 117 et empêche toute communication entre les chambres 112 et 113.
La figure 16 montre la position que prend la tringle 114 lorsque le téton 115 est enfoncé dans le bras 106 avec sa face d'extrémité qui est à fleur de celle du bras 106.
On voit qu'il n'y a plus de contact entre le joint 117 et la tringle 114 et qu'en conséquence il existe un passage entre les chambre 112 et 113 matérialisé sur la figure 16 par la flèche 118, le sens de cette dernière correspondante à la circulation existant entre les chambres 112 et 113 lorsque le bras 106 sort du corps 107.
L'intérieur du corps 107, qui est fermé de façon étanche vis-à-vis de l'extérieur, est rempli d'un gaz sous pression.
Par conséquent, lorsque la tringle 114 est dans la position illustrée sur la figure 16, où la circulation de gaz est permise entre les chambres 112 et 113, il s'exerce sur le bras 106 un effort le sollicitant à sortir du corps 107. L'intensité de cet effort correspond au produit de la pression du gaz à l'intérieur du corps 107 par la surface de section du bras 106.
Cet effort varie légèrement le long de la course du bras 106, en raison de la variation du volume disponible pour le gaz dans le corps 107 lors de la rentrée ou de la sortie du bras 106.
On voit donc que quand la tringle 114 est dans la position illustrée sur la figure 15, la valve formée par l'extrémité de la tringle 114 et par le piston 110, en empêchant la circulation de gaz entre les chambres 112 et 113, immobilise le bras 106 par rapport au corps 107, de façon plus ou moins ferme suivant la pression du gaz, alors que dans la position illustrée sur la figure 16, le bras 106 peut coulisser par rapport au corps 107.
Plus précisément, le bras 106 est alors sollicité dans le sens où il sort du corps 107 par un effort dont l'intensité dépend, comme indiqué ci-dessus, de la pression de remplissage en gaz du corps 107 et de la surface de section du bras 106.
Bien entendu, si l'on exerce sur le bras 106 un effort dirigé vers le corps 107 dont l'intensité de la composante axiale est supérieure à celle de l'effort dû à la pression du gaz dans le corps 107, on peut faire rentrer le bras 106 dans le
corps 107, tandis que sinon, tant que l'on reste dans la configuration illustrée sur la figure 16 et que la position pleinement déployée du bras 106 n'est pas atteinte, ce dernier continue à sortir du corps 107.
Pour fixer les positions pleinement déployée et pleinement rétractée du vérin 105, des moyens de butée non illustrées sont prévus entre le corps 107 et le piston 110 ou le bras 106.
La tringle 114 est sollicitée vers la position où le téton 115 est pleinement sorti par un effort dont l'intensité correspond au produit de la pression du gaz remplissant le corps 107 par la surface de section de la tringle 114. On notera qu'il est possible de se procurer des vérins tels que le vérin 105 dans le commerce, notamment des vérins de fabrication BANSBACH commercialisés par la société DYNAM'AIR située à F-25000 BESANCON.
Comme on le voit plus particulièrement sur les figures 17 à 20, la tête de commande 103 comporte un moyen de prise en main 120 et un contre-moyen de prise en main 121 montés mobiles l'un par rapport à l'autre, avec le moyen de prise en main 120 qui présente une surface 122 d'appui pour les paumes respectives des deux mains d'un utilisateur et avec le contre-moyen d'appui 121 qui présente une surface 123 pour les doigts de cet utilisateur.
Le contre-moyen d'appui 121 est fixé rigidement à l'extrémité du bras 106 opposée au corps 107 grâce au filetage 124 prévu à cet effet à cette extrémité du bras 106, le contre-moyen d'appui 121 étant muni d'une douille 125 présentant un alésage taraudé de façon adéquate pour opérer cette fixation rigide.
La douille 125 est liée rigidement, par sa surface extérieure, à une traverse 126 appartenant au contre-moyen d'appui 121. La surface de la traverse 126 qui regarde vers le bas forme la surface 123 d'appui de doigts.
La traverse 126 présente latéralement deux rainures opposées 127 qui s'étendent sur toute sa longueur.
La surface supérieure 128 de la traverse 126 est plate. La douille 125 présente une portion en saillie par rapport à la surface 128.
De chaque côté de la traverse 126, à proximité de ses extrémités, est ménagé en creux par rapport à la surface 128 un trou borgne respectif 129.
La traverse 126 présente du côté inférieur, en saillie par rapport à la surface 123, un col 130. Le tube d'habillage 108 est fixé rigidement à la douille 125 et à la traverse 126, entre lesquelles il est pris en sandwich.
On notera que, pour des questions de commodité de représentation, le tube 108 n'est pas illustré sur les figures 18 et 20.
Sur la traverse 126 est monté un loquet rotatif 131 articulé autour d'un axe de pivotement 132. Le loquet 131 est mobile autour de l'axe 132 entre les positions illustrées respectivement sur les figures 17 et 18 et sur les figures 19 et 20. Dans la position illustrée sur les figures 17 et 18, une patte saillante 133 que comporte le loquet 131 est relevée (voir notamment la figure 17) tandis qu'une cale de blocage 134 (voir la figure 18) est disposée dans la rainure 127 que l'on voit à droite sur la figure 18.
Comme on le verra ci-après, dans cette position, le loquet 131 rigidifie la tête de commande 103 en immobilisant le moyen de prise en main 120 par rapport au contre-moyen de prise en main 121.
Dans la position illustrée sur les figures 19 et 20, à laquelle le loquet 131 parvient à partir de la position de rigidification (figure 17 et 18) en effectuant environ un quart de tour dans le sens où la patte 133 s'abaisse, la cale 134, comme on le voit sur la figure 20, est disposée hors de la rainure 127. Dans cette configuration, la tête de commande 103 peut passer de la position relâchée (figure 17 et 18) à la position comprimée (figures 19 et 20).
La tête de commande 103 comporte, en outre de la traverse inférieure
126, qui appartient au contre-moyen de prise en main 121 , une traverse intermédiaire 140 et une traverse supérieure 141 qui appartiennent au moyen de prise en main 120. Les traverses 126, 140 et 141 ont globalement la même largeur et la même longueur.
La traverse intermédiaire 140 présente une partie centrale 142 ayant globalement la forme d'une barrette plate, deux ailette 143 qui saillent chacune vers le bas à partir d'une tranche respective de la barrette 142 et deux nervures
144 raccordées chacune à une ailette 143 à l'extrémité opposée à la barrette
142, chacune des nervures 144 saillant vers l'intérieur.
Comme on le voit sur la figure 17, trois trous traversant sont ménagés dans la barrette 142, respectivement un trou 145 au centre de celle-ci, dont le diamètre correspond au diamètre extérieur de la douille 125, et, de chaque côté, un trou 146 de même diamètre que les trous 129 et ayant un positionnement par rapport aux extrémités de la traverse 140 similaire au positionnement des trous
129 par rapport à la traverse 126.
La face supérieure de la traverse 141 forme la surface d'appui de paume 122.
La surface inférieure 150 de la traverse 141 est globalement plate, mais présente en saillie, au centre, un doigt 151 dont le diamètre externe est inférieur au diamètre interne de la douille 125. La surface 150 présente également, à un emplacement par rapport à ses extrémités similaire à celui des trous 146 de la traverse 140, des bossages 152 et présente encore latéralement deux nervures opposées 153 qui saillent vers le bas par rapport au plan général de la surface 150.
Les traverses 140 et 141 sont fixées rigidement l'une à l'autre par deux fois quatre vis disposées latéralement, montrées schématiquement sur les dessins par la matérialisation de leur axe.
La tête de commande 103 comporte encore deux ressorts de compression 154 chacun disposé dans un logement formé par l'un des trous
129, par le trou 146 opposé et par le bossage 152 correspondant.
On va maintenant expliquer comment l'on assemble les différents éléments formant la tête de commande 103, c'est-à-dire la douille 125, la traverse 126 munie du loquet 131 , les traverses 140 et 141 ainsi que les ressorts 154.
On assemble tout d'abord les traverses 126 et 140 en engageant les nervures 144 de la traverse 140 dans les rainures 127 de la traverse 126 et en faisant glisser les deux traverses l'une par l'autre jusqu'à ce qu'elles soient superposées avec leurs extrémités alignées. On met alors en place les ressorts 154 dans les trous 129 et 146 puis l'on vient coiffer la traverse 140 avec la traverse 141 , de sorte que les bossages 152 s'engagent chacun dans un trou 146 et l'on met en place les vis latérales servant à fixer l'une à l'autre les
traverses 140 et 141. L'engagement du doigt 151 dans la douille 125 empêche le coulissement des traverses 140 et 141 par rapport à la traverse 140.
On procède ensuite à la mise en place, par sertissage, de la douille 125 et du tube 108 dans la traverse 126. On voit que la tête 103 prend alors, en l'absence de sollicitation, sous l'effet des ressorts 154, la configuration relâchée illustrée sur les figures 17 et 18, où le moyen de prise en main 120 est à l'écart du contre-moyen de prise en main 121. Sous l'effet d'un effort de rapprochement de ces dernier, la tête 103 est deformable jusqu'à prendre la position comprimée, illustrée sur la figure 19, où le moyen de prise en main 120 et le contre-moyen de prise en main 121 sont rapprochés au maximum l'un de l'autre.
On observera que dans la position relâchée de la tête de commande 103, le doigt 151 n'entre pas en contact avec le téton 115, alors que dans la position comprimée illustrée sur la figure 19, le téton 115 est enfoncé dans le bras 106. Ainsi, lorsque la tête de commande 103 est dans la position relâchée, le vérin 105 est bloqué alors que quand la tête 103 est dans la position comprimée, le bras 106 peut se déplacer par rapport au corps 107 avec un effort élastique qui sollicite le bras à sortir du corps 107.
L'embout 104, tout comme l'embout 4, est du type conventionnel qui comporte un alésage dans lequel est engagé à force l'extrémité du corps 107, l'extrémité de l'embout 104 opposée à celle par laquelle débouche cet alésage étant classiquement fermée et procurant une surface 160 d'appui au sol (figure
14).
La tête 103 munie du tube 108 est fixée sur le bras 106 grâce au filetage 124 et à la douille 125.
La canne 101 s'utilise exactement comme la canne 1. En particulier, les explications données à l'appui des figures 8 à 10 pour la canne 20 s'appliquent à la canne 101 , l'effort exercé par l'utilisateur vers le sol sur le moyen de prise en main 120 opérant le déverrouillage du mécanisme à longueur variable formé par la tête de commande 103 et par la tige télescopique 102.
Cependant, au cas où l'utilisateur cesse d'exercer sur le moyen de prise en main 120 un effort dirigé vers le sol ou si l'intensité de cet effort diminue au
point que la tête de commande passe en position relâchée (figures 17 et 18) la canne 101 reste bloquée dans la position qu'elle avait alors atteinte.
On voit que dans la canne 101 , les moyens de verrouillage en position comportent les moyens de blocage du vérin 105 et la tête de commande 103 ; que la canne 101 est dans sa position rétractée quand le vérin 105 est dans sa position pleinement rétractée et la tête de commande 103 dans sa position relâchée tandis que la canne 101 est dans sa position déployée quand le vérin 105 est dans sa position pleinement déployée et la tête de commande dans la position relâchée ; et que le vérin 105 forme avec les ressorts 154 le moyen élastique qui sollicite la canne 101 vers sa position déployée.
Les ressorts 154 sont choisis, compte-tenu de l'effort avec lequel est sollicité le téton 115 hors du bras 106, pour que le fonctionnement de la canne 101 soit similaire à celui de la canne 1.
On observera que dans la canne 101 , il n'est plus possible de rapprocher le moyen de prise en mains 120 de la surface 160 de contact avec le sol au-delà d'une position de fin de course dans laquelle le vérin 105 est en position pleinement rétractée et la tête de commande 103 en position comprimée.
Dans la position rétractée de la canne 101 (vérin 105 pleinement rétracté et tête 103 en position relâchée) les moyens de verrouillage de la canne 101 ne peuvent être libérés que si le moyen de prise en main 120 et la surface de contact avec le sol 160 sont rapprochés à encontre des ressorts 154 puis de l'effort élastique sollicitant le téton 115, d'une distance correspondante au passage de la tête 103 de la position relâchée à la position comprimée.
On observera encore que la tête de commande 103 forme pour l'utilisateur deux poignées disposées symétriquement par rapport à la tige télescopique formée par le vérin 105 et par le tube d'habillage 108.
Les explications données ci-dessus sur l'utilisation de la canne 101 ont supposé que le loquet de verrouillage 131 était dans la position de libération
(figures 19 et 20). Lorsqu'il est dans la position de rigidification (figures 17 et 18), la cale 134 empêche le déplacement de la traverse 140 dans la rainure 127 et maintient donc la tête de commande 103 en position relâchée.
Dans une variante non représentée, le moyen de prise en main tel que 120 agit sur le téton 115 par un levier articulé plutôt que par un doigt rigide tel que 151.
Dans une autre variante non représentée, il n'est pas prévu de loquet de rigidification 131 , les ressorts 154 étant suffisamment puissants.
Dans encore une autre variante non représentée, il n'est pas prévu de ressorts tels que 154, le téton tel que 115 agissant directement sur le moyen de prise en main tel que 120 pour ramener la tête de commande telle que 103 en position relâchée. Dans d'autres variantes non représentées, la tête de commande telle que
103 présente une conformation différente, par exemple dissymétrique par rapport à la tige télescopique afin de ne former qu'une seule poignée ; et/ou afin que le bâton d'appui soit d'un type autre qu'une canne, notamment un béquille ou un bâton d'appui multipode. De nombreuses autres variantes sont possibles en fonction des circonstances, et l'on rappelle à cet égard que l'invention ne se limite pas aux exemples décrits et représentés.