COMPOSITION SOLIDE CONTENANT DES PARTICULES SOLIDES DONT AU MOINS
UNE PARTIE DE FIBRES
La présente invention se rapporte à un stick solide de maquillage ou de soin de la peau, y compris du cuir chevelu, des lèvres, des phanères comme les fibres kératiniques telles que les cheveux, les cils et les sourcils, des êtres humains, et contenant au moins 65 % en poids, par rapport au poids total du stick, de particules solides, les particules solides comprenant des fibres et des poudres. Le stick est en particulier un stick de maquillage, notamment d'une poudre de teint, d'un produit anti-cerne, d'un fard à paupières, d'un fard à joues, d'un produit de tatouage éphémère, d'un eye-liner, d'un crayon à yeux, ou d'un produit de maquillage des cheveux, des cils (mascara pain) et des sourcils, ou bien encore un stick de soin de la peau comme un produit de protection solaire, un produit de soin du visage ou du corps humain, un produit d'hygiène corporelle comme un produit déodorant, ainsi qu'un produit de soin des cheveux. Plus spécialement, l'invention porte sur un stick de maquillage de la peau, en particulier de poudre de teint, de fard à paupières ou de produit anti-cerne, dont l'application se fait facilement sur la peau et conduit à un dépôt poudré, d'aspect naturel, et homogène.
Les fonds de teint actuellement commercialisés se présentent le plus souvent soit sous forme d'un liquide conditionné dans un flacon, soit sous forme d'un produit compacté dans un boîtier. Ces fonds de teint nécessitent l'emploi d'un applicateur tel qu'une éponge, qui se contamine rapidement et doit être nettoyée très souvent, notamment après chaque application. Aussi, les utilisateurs de fonds de teint recherchent de plus en plus des fonds de teint solide sous forme de bâton, en vue de s'abstenir de l'applicateur du type éponge. Un tel fond de teint est d'une utilisation aisée, hygiénique, permettant son application jusqu'à épuisement total du produit, contrairement à un fond de teint classique que l'on applique à l'éponge. De plus, la surface du fond de teint reste lisse alors que la surface d'un produit compacté dans un boîtier se déforme sous la pression des prises successives. Enfin, il doit permettre l'obtention d'un maquillage homogène.
De plus, les compositions de maquillage doivent présenter une bonne tenue dans le temps et en particulier de la couleur. Une mauvaise tenue se caractérise par une modification de la couleur (virage, palissement) ou une modification inhomogène du maquillage au cours du temps, généralement par suite d'une interaction avec le sébum et/ou la sueur sécrétés par la peau. En effet, une composition qui ne tient pas dans le
temps oblige l'utilisateur à se maquiller très souvent. Or à ce jour, les utilisateurs souhaitent embellir leur visage et leur corps en y passant le moins de temps possible.
Il subsiste donc le besoin d'une composition ne présentant pas les inconvénients ci-dessus, conduisant à un dépôt sur la peau ou les lèvres de bonne tenue dans le temps et confortable. De plus, cette composition doit être facile à fabriquer, facile à appliquer, et conférer au dépôt une sensation de confort avec un toucher doux type « peau de pêche », aussi bien lors de l'application qu'au cours du temps.
L'invention a justement pour objet une composition de maquillage ou de soin de la peau et/ou des lèvres du visage et/ou des phanères permettant de remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus et d'avoir les propriétés mentionnées ci-dessus.
De façon surprenante, le demandeur a trouvé que l'utilisation de particules solides comprenant des fibres et des poudres permettait l'obtention d'une composition sous forme rigide en stick dont l'application sur la peau ou les lèvres conduisait à un dépôt ayant des propriétés cosmétiques remarquables. En particulier, le dépôt est souple et confortable. Ce stick lorsqu'il est coloré permet, après application, d'obtenir un dépôt homogène en couleur, et de bonne tenue notamment de la couleur dans le temps.
De façon plus précise, l'invention a pour objet un stick solide, contenant au moins 65 % en poids, par rapport au poids total du stick, de particules solides, les particules solides comprenant des fibres et des poudres, le stick formant un milieu physiologiquement acceptable.
L'invention a aussi pour objet l'utilisation du stick défini précédemment pour obtenir un dépôt, sur les matières kératiniques, souple et/ou confortable et/ou de bonne tenue dans le temps.
Le stick selon l'invention est un produit rigide sous forme de bâton ou de bâtonnet. Le stick peut avoir une forme sensiblement cylindrique, et notamment avoir la forme d'un cylindre ayant une hauteur h (selon un axe longitudinal X) et une section (section perpendiculaire à l'axe longitudinal X) s'inscrivant dans un diamètre d (voir figure 2) tel que le rapport h/d est généralement supérieur à 1 , de préférence supérieur ou égal à
De préférence, la hauteur h du stick va généralement d'environ 10 mm à environ 100 mm, de préférence d'environ 10 mm à environ 50 mm ; le diamètre d de la section va généralement d'environ 10 mm à environ 100 mm, de préférence d'environ 10 mm à environ 50 mm. La forme du stick peut être généralement sensiblement cylindrique mais elle peut être différente selon l'application envisagée. Ainsi toute autre forme de stick est envisageable dans le cadre de la présente invention, en particulier, la section du stick peut être en forme de cercle, d'ovale, de carré, de rectangle.
La présence d'un certain taux de particules solides comprenant des fibres et des poudres permet l'obtention, après compactage des particules solides, d'un stick dur, rigide à température ambiante (environ 20°C) et à pression atmosphérique (environ 1,013. 105 Pa), ne cassant pas lors de l'application répétée sur la peau ou les lèvres.
Selon l'invention, le stick peut présenter une dureté, mesurée à température ambiante (environ 20 °C), supérieure ou égale à 0,8 N, notamment allant d 0,8 N à 5 N, de préférence allant de 0,8 N à 2 N, et encore mieux allant de 0,8 N à 1 ,5 N. La dureté du stick est déterminée par la mesure de la force en compression effectuée à l'aide d'un analyseur de texture de type TA X T2i par la Société RHEO, équipé d'une bille en inox ayant un diamètre de inch, soit 12,7 mm, se déplaçant à la vitesse de mesure de 0.1 mm/s, et pénétrant dans le stick à une profondeur de 0.3 mm. La valeur de la dureté correspond à la force de compression maximale mesurée.
La dureté du stick correspond à un stick auto-porté et pouvant se déliter aisément pour former un dépôt satisfaisant sur la peau et/ou les lèvres et/ou les phanères. En outre, avec cette dureté, le stick de l'invention résiste bien aux chocs. Le stick est en particulier un stick de poudre compactée.
Le stick de l'invention est un stick cosmétiquement ou dermatologiquement acceptable, à savoir formant un milieu physiologiquement acceptable non toxique et susceptible d'être appliqué sur la peau, les lèvres ou les phanères d'êtres humains. Par cosmétiquement acceptable, on entend au sens de l'invention une composition d'aspect, d'odeur et de toucher agréables. Par dermatologiquement acceptable, on entend une composition non toxique et susceptible d'être appliqué sur la peau, les phanères ou les lèvres d'êtres humains.
Selon l'invention, le stick contient au moins 65% en poids, par rapport au poids total du stick, de particules solides comprenant des fibres et des poudres. Par "particules solides", on entend une phase particulaire comportant toutes les matières sous forme de particules solides, insolubles dans la composition, c'est-à-dire des fibres et des poudres (ou matières pulvérulentes), notamment des pigments et/ou des charges.
Les particules solides peuvent être des particules de toute forme (par exemple de forme plaquettaire ou lamellaire, sphérique, oblongue, hexagonale ou polygonale, ou toute forme approchante), quelle que soit leur forme christallographique (par exemple de type cubique, hexagonale ou orthorhombique). Les particules solides peuvent être enrobées au moins partiellement, de préférence totalement, notamment par au moins un composé siliconé, tels que des polydiméthylsiloxanes, et/ou des polymères, notamment des polyéthylènes, et/ou au moins un composé fluoré et/ou au moins un amino acide.
Les particules solides présentent dans le stick selon l'invention comprennent des fibres et des poudres.
Selon l'invention, le stick peut contenir des fibres à titre de particules solides, notamment en une teneur allant de 0,1 % à 30 % en poids, par rapport au poids total du stick, de préférence allant de 1 % à 25 % en poids, de façon encore plus préférée allant de 5 % à 20 % en poids. Par "fibre", on entend toute particule solide à température ambiante et pression atmosphérique, de longueur supérieure au diamètre apparent, et qui est insoluble dans les différents ingrédients du stick. Ces fibres sont le plus souvent et de préférence inertes chimiquement, c'est-à-dire qu'elles ne réagissent pas chimiquement avec les différents ingrédients du stick. Avantageusement, la présence de ces fibres permet d'améliorer l'homogénéité du dépôt lors de l'application du stick sur la peau et les fibres kératiniques.
Ces fibres peuvent présenter des températures de fusion au moins supérieure à 170 °C et mieux supérieure à 200 °C. Elles peuvent être absorbantes ou non, c'est-à-dire capables en particulier d'absorber les liquides éventuels du stick ainsi que les substances biologiques sécrétées par la peau.
Avantageusement, lesdites fibres ont une longueur (ou plus grande longueur) L et un diamètre D tel que L soit très supérieur à D ; D étant le diamètre du cercle dans lequel
s'inscrit la section de la fibre. En particulier, le rapport IJD (ou facteur de forme) est choisi dans la gamme allant de 1 à 2 500, de préférence allant de 1,5 à 500, de manière encore plus préférée allant de 3 à 150.
En particulier, les fibres peuvent avoir une longueur L allant de 0,10 mm à 5 mm, de préférence de 0,10 mm à 1,5 mm et de façon encore plus préférée de 0,15 mm à 0,6 mm. Leur section peut être comprise dans un cercle de diamètre D allant de 10 μm à 100μm, de préférence allant de 10 μm à 60 μm et de façon encore plus préférée de 10 μm à 50 μm. Le poids ou titre des fibres est souvent donné en denier ou décitex (Dtex) et représente le poids en gramme pour 9 km de fil. De préférence, les fibres utilisables dans le stick selon l'invention ont un titre choisi dans la gamme allant de 0,10 à 30 deniers et de préférence allant de 0,18 à 18 deniers.
Les fibres utilisables dans le stick de l'invention peuvent être des fibres d'origine synthétique ou naturelle, minérale ou organique. Elles peuvent être courtes ou longues, plates, cylindriques, lamellaires, unitaires ou organisées par exemple tressées, creuses ou pleines. Leur forme peut être quelconque et notamment de section circulaire elliptique ou polygonale (triangulaire, carrée, hexagonale ou octogonale) selon l'application spécifique envisagée. Leurs extrémités peuvent être quelconques, par exemple trilobées, pointues, arrondies. En particulier, leurs extrémités sont épointées et/ou polies pour éviter de se blesser.
Les fibres peuvent être celles utilisées dans la fabrication des textiles et notamment des fibres de soie, de coton, de laine, de lin, des fibres de cellulose extraites notamment du bois, des fruits, des légumes ou des algues, des fibres de polyamide (Nylon®), de rayonne, de viscose, d'acétate notamment d'acétate de rayonne, les fibres de poly-p- phénylène téréphtalamide notamment de Kevlar®ou aramide, en acrylique notamment de polyméthacrylate de méthyle (PMMA) ou de poly 2-hydroxyéthyl méthacrylate, de polyoléfine et notamment de polyéthylène ou de polypropylène, de verre, de silice, de carbone notamment sous forme graphite, de polytetrafluoroethylène (Téflon®), de collagène insoluble, de polyesters, de polychlorure de vinyle ou de vinylidène, d'alcool polyvinylique, de polyacrylonitrile, de chitosane, de polyuréthane, de polyéthylène phtalate, des fibres formées d'un mélange de polymères tels que ceux mentionnés ci- avant, telles que des fibres de polyamide/polyester, ou des fibres de mélange polyamide - polyéthylène téréphtalate, et leurs mélanges.
On peut aussi utiliser les fibres utilisées en chirurgie comme les fibres synthétiques résorbables préparées à partir d'acide glycolique et ε-caprolactone (Monocryl de chez Johnson & Johnson) ; les fibres synthétiques résorbables du type copolymère d'acide lactique et d'acide glycolique (Vicryl de chez Johnson & Johnson) ; les fibres de polyester téréphtalique (Ethibond de chez Johnson & Johnson).
Par ailleurs, les fibres peuvent être traitées ou non en surface, enrobées ou non, notamment en vue de les rendre hydrophobes. Comme fibres enrobées utilisables dans l'invention, on peut citer des fibres de polyamide enrobées de sulfure de cuivre pour un effet anti-statique (par exemple le R-STAT de chez Rhodia) ou un autre polymère permettant une organisation particulière des fibres (traitement de surface spécifique) ou traitement de surface induisant des effets de couleurs/hologrammes (fibre Lurex de chez Sildorex, par exemple).
On peut aussi utiliser des fibres plates multicouches présentant des propriétés goniochromatiques. De telles fibres sont notamment formées d'une alternance de couches de polyamide et de polyester notamment de polyester téréphtalate.
De préférence, on utilise des fibres d'origine synthétiques et en particulier des fibres organiques, comme celles utilisées en chirurgie.
Les fibres utilisables dans le stick selon l'invention sont préférentiellement sont choisies parmi les fibres de polyamide, de coton, de polyester, de cellulose, de poly-phénylène téréphtamide (généralement para et/ou meta), et leurs mélanges. En particulier, on peut utiliser les fibres de polyamide commercialisées par les Etablissements P. Bonté sous le nom Polyamide 0,9 Dtex 3 mm, ayant un diamètre moyen de 6 μm, un poids d'environ 0,9 dtex et une longueur allant de 0,3 mm à 1 ,5 mm. On peut aussi utiliser les fibres de poly-p-phénylène téréphtalamide de diamètre moyen de 12 μm et de longueur d'environ 1 ,5 mm comme celles vendues sous le nom de Kevlar Floc par la société Du Pont Fibres.
Les poudres présentent dans le stick comprennent les charges et les pigments.
Par charge on entend une poudre, d'origine minérale ou non, synthétique ou non, incolore ou blanche.
Les charges peuvent être choisies parmi les charges de type plaquettaire et les charges de type non plaquettaire.
Les charges de type plaquettaire peuvent être choisies parmi le kaolin, le nitrure de bore, l'oxychlorure de bismuth, les argiles, le mica, le talc, les séricites, l'hydroxyapatite, ou leurs mélanges, de préférence parmi le mica, le talc, les séricites. De façon encore plus préférée ladite charge de type plaquettaire est le talc.
Les charges de type plaquettaire peuvent être présentes en une quantité allant de 45 % à 98 % en poids, par rapport au poids total du stick, de préférence allant de 55 % à 95 % en poids, de manière encore plus préférée allant de 60 % à 90% en poids.
Les charges de type non plaquettaire peuvent être choisies parmi la silice, les poudres de poly-β-alanine, la lauroyl-lysine, l'amidon, les microsphères creuses synthétiques telles que l'Expancel (Nobel Industrie), les microeponges comme le Polytrap (Dow Corning), les microbilles de résine de méthylsilsesquioxane (Tospearls de la Société TOSHIBA, par exemple), le carbonate et l'hydrocarbonate de magnésium, les microsphères de silice creuses (Silica Beads de la Société MAPRECOS), les microcapsules de verre et de céramique, la poudre de polyamide sphérique (telle que le Nylon®), et leurs mélanges.
Par rapport au poids total du stick, les charges de type non plaquettaire peuvent être présentes en une quantité allant de 0,5 % à 33 % en poids, par rapport au poids total du stick, de préférence allant de 1 % à 25 % en poids, de manière encore plus préférée allant de 4 % à 20 % en poids.
Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques, enrobés ou non. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium, de zinc et/ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer et/ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome, le bleu ferrique, et leurs mélanges. Parmi les pigments organiques, comprenant les laques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de baryum, strontium, calcium, aluminium associées à au moins un colorant, par exemple le carmin de cochenille.
Les pigments nacrés peuvent être choisis parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane recouvert avec au moins un oxyde de fer, le mica titane recouvert notamment de bleu ferrique et/ou d'oxyde de chrome, le mica titane recouvert d'au moins un pigment organique du type précité, ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth.
Selon un mode de réalisation préférée de l'invention, le stick peut être anhydre.
Le stick selon l'invention peut comprend en outre un liant. Par liant on entend toute matière autre que des poudres, telle qu'une matière choisie parmi des corps liquides, lipophiles ou hydrophiles, des gélifiants, des dispersants, des polymères dispersés non aqueux (« non aqueous dispersion polymers » ou NAD).
En particulier, le liant peut être une phase, liquide ou solide, de préférence liquide. Le liant est généralement mais pas obligatoirement une phase grasse, et est destiné à conférer au produit fini une certaine cohésion, à donner une douceur et une propriété émolliente au produit de maquillage et à favoriser son adhérence sur la peau. Le liant peut aussi comprendre une phase hydrophile, par exemple aqueuse, ce qui confère au stick des propriétés de fraîcheur à l'application.
De préférence, le stick selon l'invention peut comprendre, généralement à titre de liant solide, de 0,1 % à 30 %, de préférence de 1 % à 15 % en poids, par rapport au poids total du stick, de savon métallique dérivé d'acide organique carboxylique ayant généralement de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par molécule, tels que par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium, et leurs mélanges.
D'autre part, le stick selon l'invention peut contenir, généralement à titre de liant liquide, au moins une huile non volatile et/ou au moins un produit liquide à température ambiante telle qu'une huile volatile et/ou un solvant volatil.
Le stick selon l'invention peut contenir, généralement à titre de liant, au moins une huile non volatile choisie en particulier parmi les huiles hydrocarbonées d'origine minérale, végétale ou synthétique, les esters ou éthers de synthèse, les huiles et/ou les solvants de silicone, les huiles fluorés, et leurs mélanges. L'huile non volatile peut être présente
dans le stick à raison de 1 % à 30 % en poids par rapport au poids total du stick, de préférence de 2 % à 25 % en poids, de manière encore plus préférée de 5 % à 20 % en poids. Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur la peau ou les lèvres à température ambiante et pression atmosphérique au moins une heure et ayant notamment une pression vapeur, à température ambiante et pression atmosphérique, non nulle, en particulier inférieure à 0,01 mm Hg (1,33 Pa). En outre, les huiles silicones non volatiles présentent généralement une viscosité supérieure à 5 cSt à température ambiante et pression atmosphérique.
Comme huiles non volatiles présentes dans la composition selon l'invention, on peut citer notamment :
- les huiles hydrocarbonées d'origine animale telles que le perhydrosqualène ;
- les huiles hydrocarbonées végétales telles que les triglycérides liquides d'acides gras de 4 à 24 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque, les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de colza, de noisette, d'abricot, de macadamia, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, l'huile de jojoba, de beurre de karité ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que les huiles de paraffine et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam ;
- les esters et les éthers de synthèse notamment d'acides gras comme les huiles de formule R!COOR2 dans laquelle Ri représente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée contenant de 1 à 40 atomes de carbone avec Ri + R2 > 10 comme par exemple l'huile de Purcellin, l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl 2- hexyle, le stéarate d'octyl 2-dodécyle, l'érucate d'octyl 2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle ; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, l'hydroxy stéarate d'octyle, l'hydroxy stéarate d'octyl dodécyle, le malate de di-isostéaryle, le citrate de tri- isocétyle, des heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras ; des esters de polyol comme le di-octanoate de propylène glycol, le di-heptanoate de néopentyl glycol, le di- isononanoate de di-éthylèneglycol ; et les esters du pentaérythritol comme le tétra- isostéarate de penta-érythrytyle ; - des alcools gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, le 2- butyl octanol, le 2-hexyl décanol, le 2-undécylpenta décanol, l'alcool oléique ;
- les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées ;
- les huiles siliconées comme les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, linéaires ou ramifiées ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényl trimethicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates ;
- les acides gras ayant au de 12 à 22 atomes de carbone comme l'acide oléique, linolénique et linoléique ; et - leurs mélanges.
Enfin, ladite huile liquide non volatile peut aussi être un composé telle que l'association ester et composé siliconé décrite dans la demande de brevet EP-1.044.677, ou tout autre corps gras cité dans ladite demande, ou les composés particuliers cités dans les demandes de brevet EP-0.923.927 et EP-0.792.633 ou dans le brevet EP-0.583.460.
De plus, le stick peut contenir, généralement à titre de liant, au moins une huile volatile et/ou solvant volatil pouvant être choisi en particulier parmi les huiles volatiles et/ou les solvants volatils hydrocarbonées d'origine minérale, végétale ou synthétique, les esters volatils ou éthers volatils de synthèse, les huiles volatiles et/ou les solvants volatils de siliconé, les huiles volatiles et/ou les solvants volatils fluorés, et leurs mélanges. L'huile volatile et/ou le solvant volatil peut être présent en une teneur allant de 1 % à 30 % en poids, de préférence allant de 2 % à 25 % en poids, et de manière encore plus préférée allant de 5 % à 20 % en poids, par rapport au poids total du stick.
Par "solvant ou huile volatile", on entend au sens de l'invention tout milieu non aqueux susceptible de s'évaporer au contact de la peau ou des lèvres en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Le solvant volatil et/ou l'huile volatile dans la composition selon l'invention sont des solvants organiques et notamment des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 10"2 à 300mm de Hg (1 ,33 à 40 000 Pa), de préférence de 0,1 à 90 mm Hg (13 à 12 000 Pa), de façon encore plus préférée supérieure à 0,3mm de Hg (40 Pa). En outre, les huiles silicones volatiles présentent généralement une viscosité inférieure à 5 cSt à température ambiante et pression atmosphérique.
Comme solvant volatil et/ou huile volatile utilisable dans l'invention, on peut citer les huiles de silicones linéaires ou cycliques ayant une viscosité à température ambiante inférieure à 5 cSt et ayant notamment de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de siliconé volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges.
Comme autre solvant volatil et/ou huile volatile utilisable dans l'invention, on peut citer les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les iso-alcanes (appelées aussi isoparaffines) en C8-C1β d'origine pétrolière, l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars' ou de Permetyls, les esters ramifiés en C8-C16 comme le néopentanoate d'iso-hexyle et leurs mélanges. De préférence, le solvant volatil est choisi parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges.
On peut aussi utiliser des solvants volatils fluorés.
De préférence, on utilise l'isododécane (Permetyls 99 A), les isoparaffines en C8-C16 (Isopars L,E,H), leurs mélanges, éventuellement associés au décaméthyl tétrasiloxane.
Le stick selon l'invention peut comprendre de l'eau, notamment apportée en utilisant comme liant, ou co-liant, une composition à phase continue aqueuse. L'eau peut être présente en une teneur allant de 0,1 % à 23 % en poids, et de préférence allant de 3 % à 20 % en poids, par rapport au poids total du stick.
La phase aqueuse dudit co-liant selon l'invention peut comprendre de l'eau ou une eau florale telle que l'eau de bleuet.
Le stick peut également comprendre un monoalcool inférieur en C2-C6 et/ou un polyol tel que le glycérol, le butylèneglycol, l'isoprèneglycol, le propylèneglycol.
Le stick peut comprendre, en outre, un ou plusieurs gélifiants de la phase aqueuse,
notamment présent avec l'eau, en particulier présent dans la phase aqueuse du liant.
Parmi ces gélifiants, on peut citer les polymères hydrophiles comme les copolymères acide acrylique/acrylate d'éthyle et les polymères carboxyvinyliques. Des exemples de tels polymères ou copolymères sont notamment les "carbomer" (CTFA) vendus par la société GOODRICH sous la dénomination Carbopol ou le polyglycérylméthacrylate vendu par la société GUARDIAN sous la dénomination Lubragel ou encore le polyglycérylacrylate vendu sous la dénomination Hispagel par la société HISPANO CHIMICA ou enfin le mélange polyacrylamide/Ci3-C-|4 lsoparaffin/Laureth7 vendu par la société SEPPIC sous la dénomination Sepigel.
Comme autres gélifiants utilisables dans l'invention, on peut citer : les dérivés de polysaccharides, tels que les dérivés cellulosiques comme la carboxy-méthylcellulose, l'hydroxyméthylcellulose, l'hydroxypropylcellulose, la cellulose microcristalline ; les polymères de xanthane, de gellane, de rhamsan, les alginates, la maltodextrine, l'amidon et ses dérivés, l'acide hyaluronique et ses sels, la gomme de karoya, la farine de caroube, les dérivés de guar notamment l'hydropropylguar.
On peut encore utiliser comme polymère hydrophile les polyéthylèneglycols (PEG) et leurs dérivés, les polyvinylpyrrolidones et leurs dérivés.
Le stick selon l'invention peut contenir, en outre, au moins un composé gras pâteux à température ambiante. Par "corps gras pâteux" au sens de l'invention, on entend des corps gras ayant un point de fusion allant de 20 à 55 °C, de préférence 25 à 45°C, et/ou une viscosité à 40 °C allant de 0,1 à 40 Pa.s (1 à 400 poises), de préférence 0,5 à 25 Pa.s, mesurée au Contraves TV ou Rhéomat 80, équipé d'un mobile tournant à 240 tr/min (pour « tour par minute »). L'homme du métier peut choisir le mobile permettant de mesurer la viscosité, parmi les mobiles MS-r3 et MS-r4, sur la base de ses connaissances générales, de manière à pouvoir réaliser la mesure du composé pâteux testé.
Selon l'invention, on peut utiliser un ou plusieurs corps gras pâteux. De préférence, ces corps gras sont des composés hydrocarbonés, éventuellement de type polymérique ; ils peuvent également être choisis parmi les composés silicones et/ou fluorés ; ils peuvent aussi se présenter sous forme d'un mélange de composés hydrocarbonés et/ou silicones et/ou fluorés. Dans le cas d'un mélange de différents corps gras pâteux, on utilise de
préférence les composés pâteux hydrocarbonés (contenant principalement des atomes de carbone et d'hydrogène et éventuellement des groupements ester), en proportion majoritaire.
Parmi les composés pâteux susceptibles d'être utilisés dans la composition selon l'invention, on peut citer les lanolines et les dérivés de lanoline comme les lanolines acétylées ou les lanolines oxypropylènées ou le lanolate d'isopropyle, ayant une viscosité de 18 à 21 Pa.s, de préférence 19 à 20,5 Pa.s, et/ou un point de fusion de 30 à 55°C et leurs mélanges. On peut également utiliser des esters d'acides ou d'alcools gras, notamment ceux ayant 20 à 65 atomes de carbone (point de fusion de l'ordre de 20 à 35°C et/ou viscosité à 40 °C allant de 0,1 à 40 Pa.s) comme le citrate de tri-isostéaryle ou de cétyle ; le propionate d'arachidyle ; le polylaurate de vinyle ; les esters du cholestérol comme les triglycérides d'origine végétale tels que les huiles végétales hydrogénées, les polyesters visqueux comme l'acide poly(12-hydroxystéarique) et leurs mélanges. Comme triglycérides d'origine végétale, on peut utiliser les dérivés d'huile de ricin hydrogénée, tels que le "THIXINR" de Rhéox.
On peut aussi citer les corps gras pâteux silicones tels que les polydiméthylsiloxanes (PDMS) ayant des chaînes pendantes du type alkyle ou alcoxy ayant de 8 à 24 atomes de carbone, et un point de fusion de 20-55°C, comme les stearyl diméthicones notamment ceux vendus par la société Dow Corning sous les noms commerciaux de DC2503 et DC25514, les cétyl diméthicones par exemple celle vendue par la société Goldschmidt sous le nom commercial Abil Wax 9814 et leurs mélanges.
Avantageusement, la composition peut contenir au moins une matière colorante. La matière colorante peut être choisie parmi les colorants lipophiles, les colorants hydrophiles, les pigments et les nacres habituellement utilisés dans les compositions cosmétiques ou dermatologiques, et leurs mélanges. Cette matière colorante est généralement présente à raison de 0,01 % à 30 %, de préférence de 2 à 30 % et de façon encore plus préférée de 3 % à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition, si elle est présente.
Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le D&C Red 17, le D&C Green 6, le β-carotène, l'huile de soja, le D&C Yellow 11 , le D&C Violet 2, le D&C orange 5, le jaune quinoléine, le rocou, et leurs mélanges. Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène, et leurs mélanges.
Les pigments et les nacres sont ceux décrits précédemment et font partie des particules solides présentes dans le stick.
Le stick de l'invention peut comprendre, en outre, au moins un additif, usuellement utilisé dans le domaine concerné, et choisi notamment parmi les antioxydants, les huiles essentielles, les conservateurs, les parfums, les cires, les produits pâteux à température ambiante décrits précédemment, les neutralisants, les polymères liposolubles ou dispersibles dans le milieu, les gélifiants de phase grasse, les actifs cosmétiques ou dermatologiques comme par exemple des émollients, des hydratants, des vitamines, des acides gras essentiels, des filtres solaires, les dispersants et leurs mélanges. Ces additifs peuvent être présents dans la composition à raison de 0 % à 20% (notamment de 0,01 % à 20 %), de préférence de 0,01 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition (si présents).
Bien entendu l'homme du métier veillera à choisir les éventuels additifs complémentaires et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée.
Le stick selon l'invention peut être fabriqué par un procédé comprenant une étape de mélange des différents ingrédients sous forme pulvérulente dans un dispositif mélangeur, les ingrédients sous forme liquide ou semi-pâteuse étant ajouté en fin de mélange, puis une étape de désagglomération dans un dispositif broyeur, et enfin une étape de compactage dans un dispositif presseur ou compacteur, lesdits dispositifs étant des dispositifs connus du domaine cosmétique ou dermatologique. Elle peut être fabriquée par le procédé qui consiste à mélanger les différents ingrédients, le liant étant ajouté à la fin du mélange, puis à désagglomérer le tout jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène. Le mélange homogène obtenu peut alors être coulé dans un dispositif de pressage ou de compactage approprié.
La pression de compactage du mélange est généralement comprise entre 200 et 700 kg/cm2. Le mélange homogène est versé dans un moule, de forme correspondant à la forme désirée du stick à obtenir, et la pression est appliquée au moyen d'un piston avec évacuation de l'air, jusqu'à obtention dudit stick.
L'invention a encore pour objet un procédé cosmétique, de maquillage ou de soin des matières kératiniques des êtres humains et notamment de la peau, des lèvres et des phanères, comprenant l'application sur les matières kératiniques du stick tel que décrit ci-dessus.
Les exemples qui suivent illustrent la mise en œuvre du procédé de l'invention et les produits obtenus. Tous les exemples ont été mis en oeuvre au moyen d'un dispositif de compactage tel que représenté dans les figures. Parmi ces figures,
• La figure 1 représente une coupe schématique dudit dispositif de compactage en coupe longitudinale
• La figure 2 représente de façon schématique le stick réalisé par le dispositif de compactage
• La figure 3 représente schématiquement le stick dans un conditionnement 9.
Le dispositif de compactage comprend une cellule de mise en œuvre 1 possédant une chambre de compression 3 de forme cylindrique, dans laquelle est susceptible de pénétrer un piston 2 lié à un plateau supérieur de presse (non représenté). La chambre 3 repose sur un support amovible 4 qui l'obture en partie basse, et est pourvue d'un fritte 5 et un conduit 6 d 'évacuation d'air.
Les sticks 7 fabriqués dans les exemples sont de forme cylindrique et présentent un axe longitudinal X tel que représenté aux figures 1 et 2, de diamètre d égal à 2 cm et de longueur h égal à 2,1 cm.
Le stick 7 est disposé dans un conditionnement classique 9, tel que représenté à la figure 3, comprenant un poussoir 8 pour permettre de faire sortir l'extrémité du stick au fur et à mesure de son usure.
L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples suivants. Les quantités sont données en pourcentage massique.
Mode Opératoire des sticks des exemples
L'ensemble des composés pulvérulents (incluant les fibres) est tout d'abord mélangé dans un mélangeur à turbine (marque : Baker-Perkins) ou mélangeur à ruban (marque
Lôdige), puis désaggloméré dans un broyeur à broches (marque "Alpine").
Le mélange ainsi obtenu est alors à nouveau transvasé dans le mélangeur à turbine et la phase liquide est ajouté sous faible agitation, pendant 5 min.
8 à 10 grammes du mélange sont ensuite compactés dans une presse pendant 15 minutes sous une pression de compactage de 500 kg/cm2. Le produit obtenu est démoulé. On obtient un stick 7 de forme cylindrique tel que décrit en figure 2 et tel que conditionné en figure 3.
Exemple 1 : Fard à paupières
On a préparé un fard à paupières de composition suivante :
. Talc 63,4 % . Fibre de polyamide (0,3 mm de long, 0,9 Dtex) 15 %
. Cyclohexadiméthylsiloxane (huile volatile) 7,5 %
. Huile siliconée non volatile* 7,5 %
. Pigments (oxydes de fer rouge et jaune) 4 %
. Stéarate de magnésium 2,5 % . Conservateur 0,1 %
* : mélange 12.3/19.8/67.9 (en % poids) des huiles non volatiles que sont un poly méthylcétyl diméthylsiloxane ( vendu sous la dénomination « Abil Wax 9801 » par la société Goldschmidt), un mélange de résine triméthyl siloxysilicate et de poly diméthyl siloxane (vendu sous la dénomination DC 593 par la société Dow Corning, et un poly diméthyl siloxane (vendu sous la dénomination DC 200 par la société Dow Corning).
Exemple 2 : Stick visage
On a préparé un maquillage du teint (poudre de teint) de composition suivante :
. Talc 70,9 %
. Fibre de coton (0,3 mm de long) 7,5 %
. Poudre de nylon (Orgasol ®) 10 % . Cyclohexadiméthylsiloxane (huile volatile) 3,5 %
. Huile siliconée non volatile (la même qu'à l'exemple 1) 4 %
. Pigments (oxydes de fer noir, rouge et jaune) 3 %
. Nanotitane 1 %
. Conservateur 0,1 %
Les compositions des exemples 1 et 2, sous forme de stick, sont des compositions d'aspect lisse, même après plusieurs applications, de bonne tenue (diminution progressive et homogène dans le temps du maquillage).
Enfin, ces compositions ont été considérées comme s'appliquant bien, de toucher doux dit « de peau de pêche », de bon confort, donnant un maquillage naturel. La peau est unifiée et le maquillage est homogène.