APPAREIL COMPACT DISTRIBUTEUR D'EAU CHAUDE POUR
BOISSON CHAUDE
L'invention concerne un appareil distributeur d'eau chaude dans un récipient maintenu solidaire du boîtier de l'appareil, compact et de format portable, destiné en particulier à être embarqué dans un véhicule mobile, tel une voiture, un bateau ou un avion par exemple.
Il existe actuellement plusieurs sortes de distributeurs de liquide, à chauffage électrique, mais aucun ne se présente sous un format réduit, avec un fonctionnement simple et sans risque pour l'utilisateur. L'appareil décrit dans la demande de brevet européen, publiée sous le numéro 0 416 974 Al, au nom de RETAILLEAU présente des dimensions qui le rendent imposant et son principe de fonctionnement avec de l'eau portée à ébullition nécessite un récipient thermiquement fiable. Ceci est d'autant plus dangereux qu'il est possible de retirer le gobelet sous l'arrivée d'eau chaude sans avoir arrêté le cycle de chauffe et donc de recevoir des projections de liquide brûlant. Un autre inconvénient tient au fait que le niveau d'eau dans le conduit verseur est équivalent à celui du réservoir, de sorte que, lorsque ce dernier est plein, l'eau froide dans le conduit modifie la température de l'eau chaude servie.
Le but de 1 ' invention est de proposer un appareil de taille minimale, portable, destiné à assurer le remplissage automatique d'un récipient, de type gobelet, avec de l'eau chauffée en temps réel en vue d'obtenir une boisson à base de café, de chocolat ou de thé par exemple, sans que l'utilisateur ait besoin de tenir son gobelet.
Pour cela, l'objet de l'invention est un appareil distributeur automatique de liquide chaud dans un récipient de type gobelet, caractérisé en ce qu'il comprend un boîtier dont la partie supérieure est destinée à supporter le gobelet et munie d'un bouton poussoir placé en regard de la paroi du gobelet et servant à la mise sous tension et hors tension de l'appareil, et qui sert de logement à : - des moyens de pompage du liquide à partir d'une réserve extérieure ; des moyens de chauffage du liquide dans un réservoir ; des moyens de transfert du liquide de la réserve vers le réservoir puis vers le gobelet ; des moyens rétractables d'injection du liquide chaud à l'intérieur du gobelet, destinés à être déplacés par appui sur le bouton-poussoir ; des moyens électroniques de commande des précédents moyens, et en ce que ledit gobelet présente une zone spécifique en matériau alimentaire à fort coefficient d'élasticité et auto-cicatrisante, destinée à être perforée par les moyens d'injection du liquide chauffé.
Selon une autre caractéristique, l'appareil distributeur comporte des moyens de fixation du gobelet dans son support et des moyens de blocage des moyens d'injection du liquide en cas d'absence du gobelet.
Selon une autre caractéristique, les moyens d'injection dans le gobelet du liquide chaud sont constitués par une aiguille creuse sur toute sa longueur ou par un injecteur .
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'un exemple de réalisation, illustrée par les figures suivantes qui sont : - les figures la, lb et lc : une vue droite, une vue de face et une vue de dessus respectivement de l'appareil selon l'invention ; la figure 2 : une vue en perspective des moyens constitutifs de l'appareil selon l'invention ; - les figures 3a, 3b et 3C : trois vues en coupe longitudinale du réservoir chauffant du distributeur ; les figures 4a et 4b : deux vues en coupe d'un premier exemple de réalisation d'un gobelet ; - les figures 5a et 5b : deux vues en coupe d'un deuxième exemple de réalisation d'un gobelet ; les figures 6a et 6b : deux vues en coupe d'un troisième exemple de réalisation d'un gobelet ; les figures 7a et 7b : deux variantes de réalisation d'une aiguille injectrice, vue en coupe longitudinale ; la figure 8 : une vue en coupe longitudinale d'une variante des moyens d'injection dans un gobelet selon 1 ' invention ; - les figures 9a et 9b : deux vues perpendiculaires d'un exemple de réalisation des moyens de pincement des moyens de transfert du liquide dans le gobelet ; les figures 10a et 10b : un exemple de réalisation des moyens de blocage du gobelet.
L'appareil distributeur de liquide est constitué, comme le montrent les vues des figures la et lb, d'un boîtier 1 pouvant avoir une forme cylindrique, de diamètre
supérieur à celui de la base du récipient de type gobelet 2 et de hauteur relativement faible, de l'ordre par exemple de deux fois le diamètre, dépendant des différents moyens logés à l'intérieur. La partie supérieure 4 du boîtier sert de support au gobelet 2.
Le distributeur est alimenté en liquide à partir d'une réserve 5 extérieure, par l'intermédiaire d'un tuyau 6. Son alimentation électrique, dans le cas d'un appareil embarqué sur véhicule, se fait à partir de la batterie basse tension, en 12 ou 24 volts par exemple. Une fiche électrique 7 spécialement adaptée permet un branchement dans l'allume-cigare du véhicule. Dans le cas d'un appareil de salon, il est alimenté à partir du secteur, en 110 ou 220 volts.
Selon le principe de remplissage du gobelet, le liquide pompé de la réserve extérieure est chauffé dans le distributeur puis injecté dans le gobelet à travers sa paroi. Ce perçage s'effectue par des moyens d'injection du liquide qui sont mécaniquement poussés par un bouton-poussoir 3, de sorte que ce dernier doit être placé en regard de la paroi du gobelet, dans la partie supérieure du boîtier.
La vue de dessus de la figure lc montre la partie supérieure 4 solidaire du boîtier 1 dans laquelle l'utilisateur doit encastrer le gobelet, qui est maintenu solidaire du boîtier par des moyens de fixation 8, de type clip ou ressort par exemple:
Le bouton-poussoir 3 sert non seulement à mettre sous tension l'appareil distributeur, mais également à déplacer les moyens de perforation du gobelet, tels qu'une aiguille, qui sont rétractés dans l'épaisseur du
boîtier par sécurité quand l'appareil est au repos sans gobelet et bloqués par les moyens d'immobilisation 8 du gobelet .
Le fonctionnement du bouton-poussoir 3 de type "flip- flop" est amélioré par la disposition judicieuse d'un petit aimant qui limite l'hystérésis de fin de course et empêche l'aiguille de se rétracter, le bouton étant relâché en position marche.
Une calotte 9 de mise hors poussière peut être placée au-dessus de la partie supérieure 4 du boîtier pour le protéger. Elle s'enfonce quand l'utilisateur encastre le gobelet dans la partie supérieure 4 du boîtier et reprend sa forme initiale quand il retire le gobelet, sous l'effet d'un ressort souple par exemple. Elle peut servir de support publicitaire.
Le boîtier 1 sert de logement protecteur aux différents moyens de fonctionnement du distributeur, représentés sur la figure 2, qui est une vue de l'appareil alors que la partie latérale 10 cylindrique et le fond 11 du boîtier ont été enlevés. Ces moyens de fonctionnement sont fixés sur une plaquette rigide 100.
Le distributeur comporte des moyens de pompage du liquide, tels une pompe 12 péristaltique, destinés à pomper le liquide d'une réserve extérieure. Ce liquide est par exemple de l'eau stockée dans une bouteille standard du commerce. Il est transféré de la réserve vers le distributeur au travers d'un premier tuyau 6, en matériau alimentaire, souple et résistant, élastique pour résister au gel, par exemple du polyuréthane . Il est de préférence de faible diamètre et relié à la réserve par un raccord 13 muni d'un clapet d'arrêt ou
tout système anti-siphonnage, dont le rôle est d'empêcher la vidange de la réserve extérieure de liquide quand l'appareil distributeur est sorti du véhicule .
Un deuxième tuyau 26 en silicone s'enroule dans la pompe 12 qui comporte au moins deux galets 14 auto- lubrifiés intérieurement et extérieurement, permettant un auto-amorçage sur un dénivelé d'un mètre et assure le remplissage régulé du gobelet. Le silicone présente une bonne tenue en température et de bonnes caractéristiques d'écrasement. Le liquide est propulsé par la rotation de ces galets vers un réservoir 15 chauffant en aval de la pompe à travers le tuyau 26 qui aboutit à l'extrémité inférieure du réservoir. Un raccord 27 en cuivre est prévu, traité pour être alimentaire, entre les deux tuyaux 6 et 26.
Ce réservoir, de forme cylindrique ou parallelepipedique par exemple, est réalisé en matériau alimentaire, résistant et souple pour absorber les variations de volume du liquide en fonction de la température. En particulier, il supporte la dilatation de 1 ' eau gelée. De plus, il est isolant pour conserver les calories du liquide chauffé avec un minimum de pertes. Ce matériau est par exemple du silicone.
Comme le montrent les vues en coupe longitudinale des figures 3a, 3b et 3C , une résistance électrique 16 est logée dans le réservoir 15 pour chauffer le liquide. Les caractéristiques de la résistance sont directement liées à l'utilisation de l'allume-cigare standard des véhicules comme source électrique unique de l'appareil distributeur. Cette résistance est logée dans une gaine
de protection 160, en laiton chromé ou en inox pour être alimentaire, qui est maintenue dans le réservoir par deux plaquettes 17 également en laiton chromé ou en inox, auxquelles elle est solidaire, par soudage ou par vissage au moyen d'une tige filetée 170 par exemple (figure 3b) et qui ferment les deux extrémités du réservoir.
Un fusible thermique 18 non-réarmable, associé à une lampe témoin présente sur le boîtier de l'appareil, coupe définitivement l'alimentation électrique en cas d'anomalie thermique importante de la phase de chauffe du liquide, la température extérieure du réservoir atteignant un seuil de sécurité préétabli Ts de l'ordre de 100°c par exemple.
De plus, des moyens de mesure de la température du liquide, tels une thermistance 19 par exemple, traversent le réservoir 15 à la perpendiculaire de la résistance chauffante et contrôlent la température du liquide chauffé au niveau de la sortie du réservoir. En cas d'élévation anormalement rapide de cette température au-dessus d'un seuil maximal Tmax à cause d'une réserve vide, de bulles d'air ou d'une rupture de l'arrivée d'eau par exemple, la résistance chauffante 16 est mise en veille jusqu'à ce que la température mesurée redescende en dessous de ce seuil, indiquant une nouvelle présence de liquide dans le réservoir.
Le liquide ainsi chauffé est ensuite dirigé vers les moyens d'injection, via un troisième tuyau 20, en silicone, partant de l'extrémité supérieure du réservoir 15 pour aboutir directement aux moyens d' injection.
Des cristaux de silico-phosphate 60 glissés dans le circuit de la réserve d'eau extérieure empêchent les atomes de calcium de se coller à ceux de magnésium pour former du tartre dans le réservoir chauffant et au- delà. Il pourra être ajouté si nécessaire des moyens de création d'un champ magnétique, tel qu'un simple aimant judicieusement orienté, en sortie du réservoir chauffant, par exemple autour du troisième tuyau 20, pour empêcher le dépôt de calcaire dans cette partie à écoulement laminaire difficile, qui risquerait de boucher le tuyau 20 de silicone ou l'injecteur.
Des moyens de pincement 21 situés en amont des moyens d'injection sont destinés à pincer le tuyau 20 pour empêcher le siphonnage du liquide contenu dans la réserve extérieure si celle-ci est placée à un niveau supérieur à celui du distributeur, et rendre impossible le versement de quelques gouttes d'eau en bout des moyens d'injection lorsque ceux-ci se rétractent, sous l'effet de la pression résiduelle dans le circuit de liquide. Ils empêchent également le siphonnage de l'appareil quand celui-ci est désaccouplé de sa réserve extérieure .
Après 1 ' enclenchement du gobelet dans la partie supérieure 4 du boîtier 1, qui libère le déplacement possible de l'aiguille 22, la mise en route du distributeur par appui sur le bouton 3 entraîne le déplacement des moyens d'injection tels que l'aiguille 22 vers le gobelet dont elle perfore la paroi, pour le remplir avec du liquide chaud.
Selon une caractéristique essentielle de l'invention, le gobelet présente une zone spécifique en matériau alimentaire, à fort coefficient d'élasticité et auto-
cicatrisante, c'est-à-dire destinée à être perforée par l'aiguille d'injection sans provoquer la moindre fuite lors du perçage et lors du retrait de l'aiguille car elle se referme sur le trou. Cette zone spécifique présente comme avantage supplémentaire d'assurer par frottement un nettoyage complet de l'aiguille lorsqu'elle perfore le gobelet en cas de poussière éventuelle, comme lorsqu'elle en sort, en cas de résidu de poudre .
Cette zone spécifique peut se présenter sous forme d'une pastille 30 adhésive, de forme ronde préférentiellement pour des raisons de facilité d'industrialisation. Comme le montrent les figures 4a et 4b, cette pastille 30 est placée sur la paroi externe du gobelet 2, plutôt vers le fond pour assurer un remplissage plus homogène. Elle peut aussi être positionnée sur la paroi interne du gobelet.
Cette première version d'un gobelet perforable nécessite une orientation du gobelet dans la partie support 4 de l'appareil, de façon à ce que la pastille 30 à perforer soit positionnée en face des moyens d'injection du liquide chaud. Pour cela, une encoche 23 est prévue dans la paroi intérieure 24 de la partie supérieure 4 du boîtier, de façon à encastrer le gobelet sans difficulté, sa pastille en face de l'aiguille 22 (figure 2). La pastille appuie alors sur le détrompeur 230 qui déverrouille le bouton 3 de mise en marche de l'appareil.
Selon une deuxième version, la zone spécifique étanche à perforer est un bracelet 31 qui entoure le gobelet, par exemple au niveau de sa base 32 comme le montrent les figures 5a et 5b. Toutes les positions du gobelet
dans la partie support 4 du boîtier 1 sont alors fonctionnelles .
L'avantage de cette introduction horizontale de l'eau dans le gobelet réside dans un bon brassage du mélange constitué par le produit en poudre et le liquide chaud car le jet envoyé par l'aiguille est brisé sur la paroi interne du gobelet, en face de l'aiguille.
Selon une troisième version, une pastille 33 de matériau auto-cicatrisable est placée dans ou sur le fond 34 du gobelet 2, de préférence centrée, et est destinée à être perforée verticalement par une aiguille 22, comme le montrent les figures 6a et 6b.
Dans toutes les versions, la zone perforable, par exemple en caoutchouc naturel ou synthétique, a une épaisseur déterminée en fonction du diamètre de l'aiguille pour assurer l'étanchéité du gobelet lors de l'enfoncement et du retrait de l'aiguille. Elle peut être fixée au récipient par collage, ou surmoulée, ou enfoncée en force dans un orifice pré-percé dans la paroi du gobelet .
Les figures 7a et 7b montrent, selon deux vues en coupe longitudinale, deux variantes de réalisation d'une aiguille 22 destinée à percer une zone spécifique décrite précédemment. Cette aiguille est une tige effilée en pointe à une extrémité pour traverser la pastille ou le bracelet ainsi que la paroi du gobelet, et creusée sur toute sa longueur pour la circulation du liquide, en vue du remplissage du gobelet par du liquide chaud. L'aiguille se comporte comme un emporte- pièce et pour éviter que la matière ainsi enlevée ne bouche l'aiguille ou soit rejetée dans le liquide du
gobelet, l'extrémité pointue 35 taillée en biseau n'est pas affûtée dans sa partie 36 la plus éloignée de la pointe pour n'être pas coupante à cet endroit. La découpe du récipient n'est donc pas totale au moment de la pénétration de l'aiguille, une partie de la rondelle ainsi découpée restant attachée à la paroi du gobelet contre laquelle elle se rabat pour laisser passer 1 ' aiguille.
Selon une deuxième variante, la pointe effilée de l'aiguille creuse n'est plus taillée en biseau, mais est fermée et un petit trou 37 est percé latéralement, perpendiculairement à l'axe longitudinal δ de l'aiguille. L'injection du liquide chaud se produit perpendiculairement à l'aiguille et favorise le mélange du liquide avec le produit à dissoudre, sous forme de poudre lyophilisée par exemple.
Les moyens d'injection du liquide peuvent se présenter sous une autre forme, celle d'un injecteur 38 de diamètre supérieur et de longueur inférieure à ceux d'une aiguille. Comme le montre la vue en coupe transversale de la figure 8, cet injecteur 38 doit être associé à une zone spécifique perforable et étanche comportant une section tubulaire 39, dont le diamètre est légèrement inférieur à celui de l' injecteur pour assurer l'étanchéité et en forme de bec de canard ou anti-retour autorisant le passage du liquide de l' injecteur vers l'intérieur du gobelet mais bloquant le chemin inverse. Cette zone spécifique est enfoncée dans un orifice pratiqué dans la paroi du gobelet qu'elle obture selon un conduit élastique à effet antiretour empêchant les fuites.
Lorsque l'aiguille 22 d'injection du liquide chaud est horizontale, elle est poussée par le bouton 3 associé à un tiroir 40 horizontal. Dans le cas d'une aiguille ou d'un injecteur vertical, qu'ils soient fixes ou rétractables, ils sont logés dans un guide fixe 60 placé sous la partie supérieure 4 du boîtier servant de support au gobelet 2, comme le montre la figure 6a . Un ressort 61 est prévu autour de l'aiguille ou de l' injecteur, fixé à une butée horizontale 62, afin de réaliser la rétractation des moyens d'injection en fin de cycle.
Quand le gobelet 2 est rempli par la quantité de liquide souhaitée, l'utilisateur appuie sur le bouton 3 de marche-arrêt, qui libère le gobelet en retirant l'aiguille vers l'extérieur du gobelet. Des moyens de pincement du tuyau 20 reliant le réservoir 15 à l'aiguille 22 sont prévus pour empêcher l'écoulement des quelques gouttes restant dans ce tuyau au bout de l'aiguille 22.
L'appareil distributeur comporte de plus des moyens électroniques de commande 70 des différents éléments constitutifs, tels que la pompe et la résistance chauffante, qui gèrent le fonctionnement de l'appareil en pilotant le débit de la pompe ainsi que la mise en fonctionnement de la résistance chauffante. Ces moyens de commande 70 sont placés sur un circuit imprimé fixé sur la plaquette rigide 100, du côté opposé à la pompe ou au réservoir par exemple.
Lorsque l'utilisateur appuie sur le bouton 3 pour mettre sous tension l'appareil, celui-ci est alors alimenté électriquement. La pompe 12 s ' auto-amorce pour assurer le remplissage du réservoir chauffant 15, à
partir du liquide de la réserve extérieure. Les moyens de commande déclenchent une temporisation qui ne décroît que lorsque la pompe 12 est en action, et qui permet, à partir du débit connu de la pompe, d'obtenir un volume maximal de liquide dans le gobelet. Ils assurent un contrôle du fonctionnement de la pompe dans le but d'ajuster la température à la sortie de l'aiguille. Cette temporisation est fonction de trois critères : - la température de consigne Tc choisie par l'utilisateur, comprise entre 60 et 80°C, par exemple, réglable par la rotation d'une molette extérieure, située à la base de l'appareil par exemple ; - la tension de l'alimentation électrique, batterie ou alternateur de véhicule ; la température du liquide en amont du distributeur, donc dans la réserve extérieure.
Cette temporisation au moyen d'un compteur provoque l'avertissement de l'utilisateur quand le temps initialement programmé pour que le gobelet soit à moitié rempli et le temps pour qu'il le soit totalement sont successivement atteints. Cet avertissement se fait au moyen d'un signal sonore par buzzeur 71 et/ou un signal lumineux, soit pendant une courte durée de quelques secondes par exemple pour un demi-remplissage, correspondant à un mélange liquide concentré de type "café court", soit de façon continue pour le remplissage maximal, correspondant à un "café long" par exemple.
Les moyens électroniques assurent également la régulation de la température du liquide dans le réservoir chauffant par pilotage de la pompe 12.
Initialement, le réservoir est vide et la température mesurée par la thermistance 19 atteint rapidement la valeur de consigne Tc choisie par l'utilisateur. Simultanément, la pompe 12 est mise en marche et aspire le liquide de la réserve extérieure pour remplir le réservoir chauffant. Au contact de la résistance 16, le liquide se réchauffe, puis monte par le tuyau 20 dans l'aiguille qui l'injecte dans le gobelet, tandis que le liquide froid venant de la réserve à une température donnée, est propulsé par la pompe dans le réservoir. La température du liquide contenu alors dans le réservoir baisse en-dessous de la valeur de consigne, la pompe est alors arrêtée par les moyens de commande et n'envoie plus de liquide froid. La résistance, qui chauffe en permanence, réchauffe le liquide jusqu'à la température de consigne. La pompe 12 est alors remise en marche. Ce phénomène se produit jusqu'à la fin de la temporisation de remplissage du gobelet. Il s'agit d'une régulation de type tout ou rien.
Les moyens électroniques de commande inhibent de plus cette résistance de chauffage dès qu'un seuil maximal de température Tmax est atteint, par manque de liquide, à cause de la solidification du liquide par gel, ou d'une panne. Elle est à nouveau alimentée électriquement quand la température redevient inférieure à ce seuil.
Ce seuil maximal de température est prédéterminé et mémorisé dans les moyens électroniques de commande, qui les comparent à la température mesurée -par le thermocouple 19.
Lorsque le gobelet est totalement rempli, les moyens de commande coupent l'alimentation électrique de la résistance 16 donc le chauffage du liquide, ainsi que
la rotation de la pompe. L'utilisateur peut alors se servir après avoir appuyé à nouveau sur le bouton 3 qui provoque le retrait de l'aiguille hors du gobelet, met le distributeur hors tension et coupe le signal sonore.
A tout moment, au cours du remplissage, l'utilisateur peut interrompre le procédé et obtenir la concentration du mélange qu'il souhaite en appuyant sur le bouton 3.
En contrôlant le fonctionnement de la pompe, les moyens de commande gèrent également la temporisation de remplissage du gobelet : si le distributeur n'est pas ou plus sous tension, parce que le contact de la batterie du véhicule est coupé ou que la prise d' llume-cigare est enlevée par exemple, la temporisation n'est pas remise à zéro tant que l'aiguille n'a pas été rétractée hors du gobelet par appui sur le bouton. Dans ce cas, une nouvelle mise sous tension de l'appareil distributeur relance le chauffage du liquide dans le réservoir chauffant.
La temporisation n'est ré-initialisée qu'à la rétractation de l'aiguille qui libère le gobelet de son support. Cela afin d'éviter un remplissage du gobelet au-delà de sa contenance.
Le schéma de principe d'un exemple de réalisation des moyens 21 de pincement du tuyau 20 est représenté selon deux directions orthogonales, sur les figures 9a et 9b respectivement. Le tuyau 20 est normalement écrasé sur une partie fixe 41 par un ressort 42 solidaire d'une autre partie fixe 43. Le tiroir 40 portant les moyens d'injection, tels qu'une aiguille 22, porte un bras 44 horizontal équipé d'une pièce 45 possédant une arête arrondie 46 destinée à écraser le tuyau 20 sans le couper lorsqu'elle est positionnée entre le ressort 42
et le tuyau 20. Quand l'utilisateur enfonce le tiroir pour mettre en marche l'appareil distributeur, la course du tiroir entraîne le bras 44 qui libère alors le tuyau 20, permettant au liquide chaud de s'écouler. Un exemple de moyens de blocage des moyens d'injection de liquide chaud dans le gobelet est représenté schématiquement sur les figures 10a et 10b selon une coupe transversale de la partie supérieure 4 du boîtier 1 dans laquelle doit être encastré un gobelet 2.
Le tiroir 40 portant l'aiguille 22 comprend une encoche 50 en son milieu, dans laquelle vient se loger une lame ressort plate fixe 51 disposée suivant un diamètre de la partie supérieure 4 du boîtier (figure 10a) , ou deux demi-lames. Cette lame 51 comporte à ses deux extrémités diamétralement opposées deux pions 52 ou clips, servant de moyens de fixation au gobelet 2 lorsque celui-ci est enfoncé. Dans ce cas, le gobelet 2 écarte les deux pions 52 obligeant la lame 51 à se cintrer et donc à s'éloigner de l'encoche 50, libérant ainsi le tiroir porte-aiguille 40 qui peut se déplacer horizontalement (figure 10b) .