DESCRIPTION DU BREVET D'INVENTION SUR
LA COMPOSITION DE L'ENGRAIS BIOLOGIQUEMENT ACTIF
L'objectif fixé était l'élaboration d'un produit dont la composition soit le résultat de la synergie des substances utilisées pour la fertilisation qui en les associant en augmentent leur action.
Des inoculants spécifiques, dans des déterminées cultures, associés aux engrais à base de phytohormones, microoligoélements, polysaccharides azotés (chitine) et quelques aminoacides) obtiennent un majeur développement végétatif et réproductif de la plante.
Je me réfère à la préparation d'un engrais pour la semence et les plantes en respect, dans chaque cas, de la spécificité associée bactérienne plus les éléments évoqués antérieurement.
Cette élaboration requère des pas spécifiques. La phase microbiologique suit des règles spécificiques, c'est à dire des espèces adaptées au clima et au sol capables de produire l'infection dans la plante sélectionnée antérieurement au laboratoire. Dans ce domaine sont utilisées des bactéries reconnues dans la recherche fondamentale comme fixateurs biologiques d'azote avec la particularité qu'ils présentent un minimum de deux bactéries - espèces - en une concentration non inférieure à 1 x 1010 u.f.c. x gr.
Les fixateurs d'azote devront être supportés dans un "carrier" de vermiculite ou dolomite et tourbe avec un contenu d'humidité de 35 - 40 % en bouillon de culture spécifique.
La richesse bactérienne a pour objectif la compétition avec le groupe bactérien autoctone qui dans la majorité des cas n'est pas spécifique. Cette compétition se réalise dans un secteur très limité c'est à dire autour de la semence ou de la racine de la plante, en se créant un microhabitat ou habitat. L'évaluation mondiale en plus de vingt ans d'utilisation des bactéries mentionnées nous montre qu'elles sont agronomiquement rentables si l'on tient compte du clima et du sol pour le choix de celles-ci. Le simple inoculant reporte une efficacité qui est entre 60 - 70 % de succès soit pour la fixation d'azote soit pour sa rentabilité.
Ces bactéries spécifiques supportées dans leur bouillon de culture seront séparées du reste des composants jusqu'au moment de leur utilisation. La composition d'engrais biologiquement actif de la présente préparation assure le développement de l'association simbiotique entre la bactérie et la plantule et, étant donné que dans cette simbiose s'établie la stimulation de la fixation d'azote atmosphérique, donc la stimulation des facteurs de croissance propres de la plante, tant en phase végétative comme en phase reproductive, elle commence avec la pénétration des germes dans les radicelles et l'infection du xylème de la plante, prenant des composants essentiels pour le développement comme l'acide malique qui lui donne la possibilité de se reproduire et de proliférer.
D'autre part la préparation proposée est d'action "in situ" étant donné qu'elle se limite à l'entourage de la semence ou des racines de la plante créant un habitat écologique la rendant indépendante des conditions d'environnement. La dite fertilisation "in situ" marque une différence substantielle avec les engrais communs d'application massive et indiscriminée sur les terrains qui comme Ton sait produisent des effets indésirables importants soit pour leur conséquences écologiques comme pour le développement des mauvaises herbes, lesquelles obligent leur contrôle et destruction.
Un engrais biologiquement actif garanti à long terme sans doute une majeure fertilisation du sol et la possibilité de cultiver une majeur variété d'espèces végétales. Cette affirmation se base sur la recherche fondamentale réalisée en Suisse (FNRS) dans laquelle il a pu être déterminé que la fertilisation chimique et autres produits utilisés dans les cultures sont nocifs pour les champignons qui nourrissent les plantes. Le rôle fondamentale de ces "champignons de racines" qui se nourrissent de hydrates de carbone produits par les plantes à travers de la photosynthèse achèvent le cycle biologique. En échange elles approvisionnent les plantes de substances minérales essentielles et l'interchange de nutrition entre les fortes et les faibles. D'autre part elles font augmenter les radicelles des racines en permettant une majeure absorbtion et avec ça une majeure productivité. L'agriculture moderne avec l'utilisation d'engrais chimiques et pesticides crée un environnement nocif pour les champignos et en conséquence appauvri la diversité d'espèces végétales à cultiver et réduit les prestations naturelles de l'écosystème. C'est pourquoi on considère que les engrais biologiques résultent plus propices à long terme et ce type de cultivation est aussi très important dans les pays en voie de développement où le produit chimique est très cher.
Presque toutes les nourritures minérales absorbées par les racines et transportées par le xylème se trouvent dans le sol; l'unique exception est l'azote. Tout l'azote des êtres vivants dérive en dernier lieu de l'azote atmosphérique, les seuls organismes qui peuvent fixer l'azote atmosphérique sont les procaryotes. Tandis que certains d'eux vivent librement dans le sol d'autres sont associés (symbiose). Pour qu'il se produise cette association symbiotique tant utile à la plante ils se doivent reconnaître mutuellement. Cet événement dépend d' une protéine qui reconnaît un composant carbohydraté spécifique d' une espèce existante dans la surface cellulaire de la bactérie, stimulant les cellules corticales de l'hôte à se diviser. Ce sont ces bactéries qui fixent l'azote atmosphérique qui de suite seront utilisé pour la plante. La reconnaissance cellule - cellule, inclue dans la symbiose, se base sur des molécules spécifiques d'hydrate de carbone entre lesquelles figure la chitine composant essentiel de ce type de produit qui se présente:
Composition A:
+ /- 24,00 kg Roche naturelle K K > 5 % 33,35 %
Roche naturelle P P > 5 % Résidus de crustacés / 66,65 %
Composition B:
+ /- 0,75 kg Polysaccharides 9,00 %
Acides organiques 2, 50 %
Oligoéléments 0,40 %
Enzymes et facteur de croissance 1 x 10 8
"Carrier" tourbe etc.
Acides aminés 0, 1 5 %
Protéines 0,60 %
Acides aminés: Tyr, Cys, Ala, Phe, Arg, Met etc. Polysaccharides: galactose, mannitol, glucose, chitine etc. Acides organiques: malique, glutamique, aspartique etc. Oligoéléments: Fe, Zn, Cu, Co, B, Mn, Mg, Mo, etc. Enzymes: gibbérellines, auxines, cytoquinines etc.
Composition C:
+ /- 0,25 kg Vermiculite 180 gr
Tourbe 20 gr
Carboxylméthylcellulose CMC 2, 5 gr
Bactéries fixateurs d'azote atmosphérique 1 x 1 010 Autres
+ /- 25,00 kg TOTAL
La composition d'engrais biologiquement actif de la présente invention assure IG développement d'une association simbiotique entre les bactéries et les plantules étant donné que les germes mentionnés, d'un côté, déterminnent la fixation d'azote atmosphérique dans la rhizosphère et dans le xylème, et d'autre côté, stimulent la production des facteurs de croissance propres des plantes autant dans la phase végétative comme dans la reproduction.
Telle relation simbiotique commence avec la pénétration des germes dans les radicelles et l'infection du xylème des plantes, justement pour les germes qui prennent des mêmes composants essentiels pour leur développement et tels comme l'acide malique qui leurs donnent la possibilité de se reproduire et proliférer dans le xylème des graminées.
En outre elle favorise moyennant les phytohormones la pénétration des bactéries dans les racines et en même temps elle permet que les mêmes phytohormones agissent pour inhiber la prépondérance au développement apicale de la plante et pour augmenter, en même temps, celles des grains.
La composition de l'engrais biologiquement actif se base sur la découverte de la description de la structure des racines dans la fixation d'azote atmosphérique, et cela est documenté dans la bibliographie suivante:
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Dans les travaux sus-mentionnés et ci-inclus, à titre de référence, il est démontré qu'il existe une activité élevée de nitrogenase dans les racines des graminées tropicales et que l'Azospirillum joue entre autre un rôle prépondérant dans la fixation d'azote. De même, il a été établi que la fixation associée de l'azote atmosphérique (N2) est nécessaire dans la rhizosphère du riz (4, 5, 6), des graminées tropicales, de la canne à sucre (7, 1 1 ), du mais (1 2, 1 3), du blé ( 1 , 4, 1 5) et d'autres dicotylédones ( 1 9).
La population des bactéries sur ou dans le système radical est en général beaucoup plus nombreuse que la population bactérienne dans le sol, à petite distance des racines. Les bactéries utilisent comme source d'énergie les hydrates de carbone transpires par les racines, en tenant déterminé les caractéristiques de la microflore, pour les facteurs qui règlent la sécrétion de la racine (auxines et cytoquines [20]).
Il existe en plus une association spécifique entre l'espèce de graminées et la souche du Azospirillum qui continue a persister même après nombreux lavages des racines (il faut tenir compte que les cytoquines ou quinetines sont des régulateurs importants de la croissance végétale et incluent deux groupes importants: ceux qui sont liés aux molécules de t-RNA et les autres qui se libèrent dans l'habitat).
Les quinetines sont davantage en relation à travers la mitose avec la synthèse du DNA, le métabolisme cellulaire et avec la vitesse d'interchange ionique et de métabolitose à travers les membranes cellulaires des racines (21 , 22) et avec le développement et la sélection des espèces et de la population bactérienne.
De suite l'objet principal de la présente invention est constitué par une composition d'engrais biologiquement actif pour graminées, caractérisée parce qu'elle contient un véhicule solide, sec et pulvérisé, des bactéries appropriées, spécifiques pour les cultiver, auxines et quinetines; des éléments fertilisants suivants: azote, phosphore et potasse, sous forme de composés acceptables en agriculture; des oligoélements qui contiennent: fer, manganèse, zinc, cobalte, cuivre, molibdène et bore et des aminés essentiels pour les bactéries susmentionnées qui incluent: Tyr, Cys, Ala, Phe, Arg, Met etc.
Pour convenance, la composition de la présente invention est proposée en parties ou en compartiments séparés, le contenu desquels s'intègre ou se mélange au moment de son application. Par exemple: dans un récipient, les germes d'Azospirillum supportés sur une fraction de matériel solide et dans l'autre récipient les composants restants conjointement avec le reste du substrat ou véhicule solide et en plus de la roche phosphorique naturelle et de la roche potassique naturelle.
Chaque souche bactérienne qui réalise une symbiose avec une plante possède un "facteur noeud" spécifique pour la plante avec laquelle il entre en symbiose. La structure fondamentale de ce "facteur noeud" paraît constituée d'une chêne très particulière, étant donné que c'est un polysaccharide azoté. La chitine, ce polysaccharide azoté, subit des modifications créés par l'environnement dans lequel elle interactionne, plante et bactérie. L'action conjointe avec les phytohormones, amplifie énormément la possibilité de succès comme ont démontré les nombreuses preuves de laboratoire et sur le champ.
L'effet d'application d'engrais de la présente invention sur le bilan d'azote total (expériment réalisé en laboratoire)
Introduction
Une expérimentation a été effectuée en laboratoire biologique pour déterminer l'effet de deux types d'engrais appliqués à la semence qui crût durant 30 jours en conditions de température, humidité et lumière contrôlées. Le contenu d'azote a été déterminé dans la terre et la plante et avec les donnés obtenues le bilan d'azote a été calculé. De suite les résultats ont été comparés avec le test du "témoin". On a compté les colonies d'Azospirillum obtenues des racines de plantes et elles ont été comparées aux résultats des traitement différents.
Matériel et méthode
La semence a été mise dans des pots de plastique qui contenaient 100 gr. d'un mélange de 80 % de sable et de 20 % de terre stérilisée en autoclave durant 30 minutes. L'azote du mélange terre-sable utilisé fut de 58,8 ng + /- 0,3 % et le pH de 7,05. La semence fut préalablement stérilisée moyennant de cloramine T à 2 % durant 30 minutes et de suite lavée 10 fois avec de l'eau stérile.
Pour son traitement, la semence a été divisée en trois groupes:
Groupe N ° 1 : Il n'a reçu aucun traitement (groupe témoin) .
Groupe N ° 2: Traitement avec engrais biologique en proportion d' 1 kg d 'engrais pour 100 kg de semence en plus 24 kg de roche naturelle P + K
Groupe N ° 3: Traitement avec engrais biologique en même proportion avec en plus un agrégat de chitine de 100 ug dans chaque pot.
Deux graines de semence de blé traitées selon les procédés spécifiques ont été enterrées dans chaque pot, à 1 cm de profondeur.
Les plantes se sont développées durant 30 jours dans le laboratoire biologique, à 27° C + /- 2° de température, 1 6 heures de lumière par jour fournie par deux tubes fluorescents de 80 watts chacun. Elles ont été arrosées chaque jour avec 5 ml d'eau stérile déminéralisée.
L'azote total a été déterminé par la méthode de Kjeldhal. L'exactitude de cette méthode a été estimée, évaluant l'azote en échantillons de valine pure, exactement pesés. L'erreur fut de + /- 50 ug pour chaque 100 gr. d 'azote évalué.
Un échantillon a été prélevé de 5 gr. de terre de chaque pot, de suite mélangé en forme répétée. Les deux plantes de chaque pot ont été analysées comme un seul échantillon. Le bilan d'azote a été calculé par la différence entre l'azote de la terre à la fin de l'expérimentation + celui de la plante - celui de la terre non semée.
Les plantules de chaque traitement furent destinées pour la détermination d'Azospirillum dans les racines. Les racines furent coupées et maintenues en solution de chloramine T à 2 % durant 30 minutes; de suite elles ont été lavées durant 1 heure en eau stérile, coupées en petits morceaux et mises avec de l'acide malique libre d'azote (bouillon de Dôbereiner) avec l'agrégat de streptomycine à 1 % durant 72 heures à 37 ° C. Des parties de bouillon de culture ont été prises et diluées 103, 106, 109, 1012 fois. 0,2 ml de solution en plaques a été semée avec le bouillon de Dôbereiner et le rouge de congo. Les plaques ont été misent en four à 37° C et de suite le nombre de colonies ont été comptées.
Résultat et discussion
Les résultats résumés ont établis clairement que dans les pots avec la semence fertilisée un bilan d'azote nettement positif s'est produit. Le bilan fut approximativement égal à zéro dans les non-fértilisées. Le bilan positif fut majeur avec l'agrégat de chitine. L'étude statistique moyennant l'essais du "témoin" démontre une claire signification pour tous les traitements. Si bien que l'azote total a augmenté dans les plantules fertilisées les différences avec les
témoins ne sont statistiquement pas significatives. Dans toutes les racines des semences fertilisées se détermina la présence de plus de 101 2 colonies d'Azospirillum résistantes à la streptomycine. Aucune différence dans le nombre
de colonies entre les racines appartenentes aux deux groupes fertilisés a été observée. En échange, aucune présence d'Azospirillum a été observée dans les racines des plantes sans fertilisation.
Ces résultats peuvent être interprétés dans le sens que la symbiose Azospirillum avec la racine se favorise par la présence de chitine. L'augmentation de la synthèse d'azote atmosphérique par activité de la nitroréductase de l'Azospirillum permettra d'expliquer le bilan positif d 'azote.
Si bien que l'on observe pas de différences statistiquement significatives dans le contenu total d'azote dans les plantules fertilisées respectivement aux témoins, c'est juste, probablement, que pour le développement rejoint en 30 jours, la quantité d'azote dans la terre est suffisamment élevée pour constituer un facteur limitant la croissance. Malgré ça, dans les plantes plus grandes la différence entre l'azote de la plante fertilisée et les "témoins" sont notoires, comme il apparaît démonstratif dans les expérimentations réalisées en champ.
Expérimentation en champ
Une expérimentation a été effectuée pour déterminer l'effet des deux types d'engrais de la présente invention:
1 ) Bilan d'azote total.
2) Nombre des colonies d'Azospirillum résistantes à la streptomycine dans les racines.
3) Récolte de blé, exprimé en quintales par ha.
4) Contenu protéique du blé.
5) Azote total dans la plante.
Une expérimentation a été réalisée de 20 bloques avec une superficie totale de 3'900 m2. Distribués par hazard, cinq traitements ont été appliqués avec quatre répétitions (selon . plan explicatif ci-joint).
Traitement N° 1 : Témoins sans engrais.
Traitement N ° 2: Engrais biologique 1 kg mélangé avec 100 kg de semence plus 24 kg de roche naturelle P + K.
Traitement N ° 3: Engrais biologique 1 kg mélangé avec 50 kg de semence plus 24 kg de roche naturelle P + K.
Traitement N ° 4: Engrais biologique 1 kg + 10 mg de chitine mélangés avec
100 kg de semence plus 24 kg de roche naturelle P + K.
Traitement N ° 5: Engrais biologique 1 kg + 10 mg de chitine mélangés avec
50 kg de semence plus 24 kg de roche naturelle P + K.
Le bilan d'azote se déterminera par la différence entre l'azote dans le sol durant la récolte + l'azote des plantes - l'azote dans la terre avant la semence.
Des échantillons de sol ont été réalisés, moyennant des prélèvement à 1 8 cm et 30 cm de profondeur. Des multiples échantillons de plantes ont été pris de chaque parcelle. Pour évaluer l'azote total, la méthode de Kjaldhal a été utilisée, analysant 5 gr de terre et 1 gr de plante respectivement, dans chaque échantillon. Les échantillons ont été moulus préalablement, sèches et mélangés soigneusement. Le calcul du nombre de colonies d'Azospirillum a été réalisé dans la même forme déjà expliquée dans l'expérimentation en laboratoire biologique.
Résultats préliminaires obtenus dans les plantes à 30 jours de la semence
5 plantes au hasard ont été prises de la troisième ligne de chaque traitement en trois répétitions.
Le poids sec, la longeur de la tige et des racines, le nombre de colonies d'Azospirillum résistantes à la streptomycine dans les racines appliquées durant 30 minutes en cloramine T à 2 % et l'azote total dans les plantes ont été
indiqués. Pour déterminer le poids sec les plantes ont été maintenues 72 heures en four à 60° C.
Les résultats se résument dans la table suivante:
Poids sec Longeur Longeur Azote N° de tige racines cas
Trait.N" 1 témoins: 213 mg 176 mm 86 mm 9,1 mg 15
+ /- 12 +/- 12 +/- 5 +/- 2,1
Traitement N° 2: 397 mg 214 mm 109 mm 15,9 mg 15
XI- 1 +/- 13 +1- 1 + /- 1,7
Traitement N° 3: 389 mg 213 mm 135 mm 16,12 mg 15
+ /- 9 +/- 9 +/- 9 +/- 1,9
Traitement N° 4: 523 mg 219 mm 141 mm 17,01 mg 15
+ /- 15 +/- 11 +1- 1 +1- 1,1
Traitement N° 5: 518 mg 218 mm 139 mm 18,01 mg 15
+ /- 15 +/- 6 +/- 8 +/- 2,1
Dans toutes les racines fertilisées a été trouvé un nombre de colonies supérieur à 1010. Dans les plantes non fertilisées le nombre de colonies fut de 0 a 100 selon le cas. Les résultats démontrent un effet claire des deux types d'engrais sur le poids sec, longeur de tige et racines, contenu d'azote et nombre de colonies d'Azospirillum.
Les résultats obtenus avec l'agrégat de chitine semblent être nettement supérieurs aux traitements N° 2 et N° 3. Mais il n'y a pas de différence observée entre les deux doses utilisés.
Expérimentation en champ
Une expérimentation similaire mais avec une extension rnajeuro (approximativement 9 ha) a été préparée. Les mêmes traitements ont été
réalisés avec neuf répétitions et des variétés différentes de semences ont été utilisées.
Les objectifs du travail sont les mêmes que mentionnés dans l'expérimentation, mais observant les effets sur une variété de blé différente, de croissance plus lente et en une zone avec un régime de pluie différent.
Résultats préliminaires
Après 45 jours de la semence 3 plantes ont été prises du troisième sillon des cinq traitements, en six répétitions.
Les résultats se résument selon la table suivante:
Poids sec Longeur Longeur Azote N° de tiqe racines cas
608 mg 407 mm 102 mm 26,1 mg 18
+ /- 15 + /- 13 + /- 9 + /- 7
Traitement N° 2: 7 70011 mmqg 4 47722 mmmm 1 12277 mmmm 3 311,,22 mmqg 18
+ /- 23 + /- 19 + 1- 1 + 1- 2
Traitement N° 3: 669900 mmgq 445500 mmmm 112200 mmmm 3300,,77 mmgq 18
+ /- 25 + /- 12 + /- 9 + /- 2
Traitement N° 4: 817 mg 511 mm 141 mm 41,3 mg 18
+ /- 19 + /- 16 + /- 8 + /- 3
Traitement N° 5: 832 mg 521 mm 149 mm 43,7 mg 18
+ /- 11 + /- 11 + /- 7 + /- 2
Le nombre des colonies d'Azospirillum dans les racines des plantes fertilisées avec le traitement N° 2 et N° 3 fut supérieur à 1010. Dans les fertilisées avec le traitement N° 4 et N° 5 elles furent nettement supérieures à 1012.
Dans les non-fértilisées le numéro fut de 0 a V000 colonies.
Les résultats de la table sus-mentionnée démontre l'effet net sur tous les paramètres évalués des deux types d'engrais utilisés, étant nettement supérieurs les effets des traitements N ° 4 et N ° 5. Dans cette expérimentation
on observe non plus des différences significatives avec les deux doses d'engrais étudiées.
Essais de fertilisation biologique
En serre: Les plantes avec l'inoculant expérimental ont pris une augmentation de poids des grains de 61 % en comparaison des plantes sans agrégat d'inoculant.
Dans le fourrageur Agropiro, en pots avec sols salinisés le poids sec du fourrage à la première coupe augmenta en valeur de 66 et 89 %, quand ils ont été inoculés avec le produit expérimental, en comparaison évidemment avec les plantes sans inoculant.
En champ: La semence avec l'inoculant expérimental a été semée dans le sol. La récolte du blé a augmenté de 24 % en comparaison aux plantes sans inoculant.
Cette croissance est due à un nombre supérieur d'épis ( 1 8 % d'augmentation)
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