PROCEDE ET DISPOSITIF POUR T.A DETECTION. ' IDENTIFICATION ET LA PROTECTION DE BIENS NOTAMMENT CONTRE LE VOL.
La présente invention concerne un procédé et un disposi¬ tif pour la détection, l'identification et la protection de biens notamment contre le vol.
Elle s'applique également à la protection contre un usage prohibé d'objets à l'intérieur d'un espace surveillé présentant d'importantes dimensions, tel qu'un magasin à grande surface, un immeuble de bureaux ou même une installation industrielle.
Pour effectuer une telle protection, on a déjà proposé, par la demande de brevet FR 2 700 872 au nom de la Demanderesse, un procédé consistant à doter les objets à surveiller d'une balise comprenant un émetteur de portée limitée. Cet émetteur est commandé par un dispositif de détection de manière à pouvoir passer 'un état de veille à un état déclenché dans lequel il émet un signal d'alarme contenant un message d'identification, à la suite de la détection d'un paramètre significatif d'un usage prohibé de l'objet. Ce procédé fait en outre inter- venir, dans des endroits appropriés de la zone surveil¬ lée, des unités locales comprenant des récepteurs respec¬ tifs, aptes à transmettre, à une unité centrale, à la suite de la réception d'un signal d'alarme émis par un
objet, des informations relatives à cet objet et à sa position au moment où s'effectue la réception.
Dans le cas où l'objet à surveiller doit rester à posτe fixe en un emplacement déterminé de l'espace à surveil¬ ler, le détecteur pourra consister, par exemple en un capteur accélérométrique ou un inclinomètre apte à détec¬ ter un déplacement ou un changement d'inclinaison de l'objet.
Il s'avère que cette solution présente l'inconvénient de n'être utilisable que pour un nombre très limité d'applications.
En outre, les besoins du marché exigent la réalisation de balises miniatures présentant le plus faible encombrement possible de manière à pouvoir les fixer sur des objets de petites dimensions, et possédant cependant la plus grande autonomie possible.
Or, la consommation énergétique des balises est principa¬ lement due à la consommation de l'émetteur radioélec- trique contenu dans la balise. Compte tenu du fait que l'émetteur doit avoir une portée minimale qu'il n'est pas possible de réduire, pour accroître l'autonomie de la balise en limitant sa consommation énergétique, il est nécessaire de faire en sorte que le temps d'émission du signal d'alarme soit réduit au strict minimum.
A cet effet, l'usage d'un circuit de temporisation limi¬ tant la période d'émission à compter de la détection du susdit paramètre, n'est pas satisfaisant. En effet, lorsqu'un appareil est autorisé à changer d'emplacement à l'intérieur d'une pièce, mais ne doit pas en sortir, (la porte de sortie de la pièce étant équipée d'un récep¬ teur), la source d'énergie de la balise pourra se déchar¬ ger par suite d'une multiplicité de déplacements autori¬ sés sans que le récepteur ait été sollicité.
L'invention a donc plus particulièrement pour bur de supprimer ces inccnvénienrs.
Elle propose donc à cet effeτ un procédé du ~ype susdit selon lequel I'alimentation du circuit émetteur ne se produit qu'à la double condition que la balise ait été habilitée par suite de la détection du susdit paramètre et reçoive un signal de réveil émis, en continu par un dispositif émetteur associé de préférence au circuit récepteur.
Avantageusement, la portée du récepteur sera plus impor¬ tante que celle de l'émetteur du signal de réveil, de manière à pouvoir détecter, dans une large zone, le signal d'alarme émis par des balises réveillées par d'auτres moyens ou des balises répondant directement à la détection du paramètre surveillé et dans une zone plus étroite, par exemple une zone de passage, les signaux d'alarme émanant de balises habilitées à émettre et qui ont été réveillées par le signal de réveil.
Bien entendu, le dispositif pour la mise en oeuvre du procédé précédemment décrit devra f ire intervenir, d'une part, au moins une unité locale, éventuellement couplée à une unité centrale, et comprenant un circuit émetteur apte à émettre un signal de réveil et un circuit récep¬ teur apte à recevoir un signal d'alarme émis par une balise et, d'autre part, au moins une balise associée à un objet à protéger comprenant un circuit récepteur apte à recevoir le signal de réveil émis par l'unité locale et à transmettre un signal d'alarme à la suite de cette réception, un détecteur apte à effectuer la détection d'un paramètre significatif d'un usage prohibé de l'obiex et à émettre un signal d'habilitation à la suite de cette détection, et un circuit logique de commande apte à déclencher l'émission du signal d'alarme à la double condition que le signal d'habilitation ait été émis et que le récepteur de la balise ait reçu le signal de réveil.
Un mode d'exécution de l'invention sera décrit ci-après, titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessi annexés dans lesquels :
La figure 1 est un schéma de principe d'une installati mettant en oeuvre le procédé selon l'invention ;
La figure 2 est un schéma synoptique du circu électronique d'une balise associée à un objet protégé ;
La figure 3 montre schématiquement, à plus grande échell une unité locale en communication avec deux balises de typ différents ;
Les figures 4 et 5 sont des vues respectivement de côté en coupe axiale d'une pince de détection utilisable dans dispositif selon l'invention ;
La figure 6 est une représentation schématique illustra le principe de fonctionnement d'une pince de détection dans u installation de surveillance du type de celle représenté figure 1 ;
La figure 7 est une vue schématique en perspectiv partielle d'une vitrine à porte coulissante équipée d'un serrure électrique associée à un dispositif de détectio magnétique ; et
La figure 8 est un schéma de principe du circui électronique de commande et de protection contre le vo équipant la serrure électrique représentée figure 7.
Tel que représenté sur ces figures, le dispositif d surveillance fait intervenir, d'une part, associée à chaqu objet à protéger, une balise 1 comprenant au moins un circui émtteur haute fréquence 2 apte à engendrer, par exemple un onde électromagnétique présentant une fréquence de 433,92 MHz modulée en modulation de fréquence par un microcontrôleur et d'autre part, répartis dans l'espace protégé, une pluralit d'unités locales R-^, 2, R3, R4, munies de récepteurs accordé sur la fréquence des émetteurs des balises. Les différente unités locales R± , R2, R3, 4 sont reliées à une unité central UC comprenant un processeur associé à des périphériques tel qu'une console clavier/écran CE, une imprimante I ains qu'éventuellement un système de télétransmission d'alarmes synthèse vocale.
L'unité centrale UC peut être, par exemple conçue de manière à gérer huit zones indépendantes, par l'intermédiaire de cartes qui assurent la gestion d'une zone chacune.
Chaque zone, dont une seule a été représentée sur la figure 1, comprend jusqu'à cent vingt sept unités locales Ri, R2, R3, 4 reliées les unes aux autres et à l'unité centrale UC par l'intermédiaire d'un réseau de type RS 422, par exemple à 9600 bauds en boucle fermée ou ouverte.
L'unité centrale UC assure un dialogue permanent avec les boucles d'unités locales selon un protocole spécifique.
Elle stocke les événements sur des mémoires (disque dur) et les édite, par exemple sur l'imprimante I au fur et à mesure qu'ils surviennent.
Les balises 1 équipant les objets à surveiller peuvent comprendre, comme représenté sur la figure 2, un circuit émetteur haute fréquence 2, utilisant un synthétiseur FM relié à un éditeur de messages 3. Ce circuit émetteur 2, de même que l'éditeur de messages 3, est alimenté à partir d'une source d'alimentation 4 pouvant, par exemple, consister en une pile, ou un accumulateur, par l'intermédiaire d'un interrupteur commandable 5 (représenté ici par un transistor) dont la commande est assurée par un circuit logique 6 (indiqué par une porte logique ET) .
L'une des deux entrées de ce circuit logique 6 est reliée à un circuit de validation comprenant un détecteur 7, tel que, par exemple un détecteur de mouvement de type accé- lérométrique et une bascule monostable 8 qui permet de délivrer un signal d'habilitation de durée prédéterminée (période monostable) à la suite de la détection d'une accélération dépassant un seuil prédéterminé.
La deuxième entrée du circuit logique 6 est reliée à la sortie d'un circuit de réveil comprenant un récepteur d'onde électromagnétique 9 destiné à recevoir un signal de réveil émanant d'un émetteur 10 associé aux unités locales R (figure 3).
L'alimentation du détecteur 7, du monostable 8, du circuit logique 6 et du récepteur 9 est assurée en per a- nence par la source 4. Par contre, l'alimentation de l'émetteur 2 et de l'éditeur de messages 3 s'effectue par l'intermédiaire de l'interrupteur commandable 5.
Grâce à ces dispositions, en l'absence de détection du paramètre surveillé par le détecteur 7, l'interrupteur 5 est ouvert et les circuits 2 et 3 ne sont pas alimentés. La balise 1 ne peut donc pas émettre de signal d'alarme et ne consomme qu'une quantité minimale d'énergie (les circuits 6, 7, 8 étant peu consommateurs d'énergie).
Lorsque le détecteur 7 détecte le paramètre surveillé, cette détection provoque l'émission d'un signal d'habilitation par le monostable 8, lorsqu'ensuite le récepteur 9 reçoit un signal de réveil émanant de l'émetteur 10 de l'unité locale R sur lequel il se trouve accordé, le circuit logique 6 provoque la fermeture de 1'interrupteur 5. Les circuits 2 et 3 se trouvent alors alimentés de sorte que l'éditeur 3 compose un message d'alarme qui est transmis à destination de l'unité locale R par l'émetteur 2.
Une économie supplémentaire d'énergie peut être obtenue au moyen du circuit représenté en traits interrompus grâce auquel l'alimentation du récepteur 9 de signal de réveil est commandée par un interrupteur commandable 12 déclenché par le circuit monostable 8, de manière à ce que le récepteur 9 ne soit alimenté que pendant les périodes d'émission du signal d'habilitation.
Comme il ressort de la figure 3, la portée des récepteurs 11 équipant les unités locales R est plus importante que la portée des émetteurs 11 de signaux de réveil associés à ces unités locales R, de manière à ce que le récepteur 11 puisse recevoir :
- soit des signaux d'alarme émanant de balises 1 situées dans une zone Zl relativement importante et ne dispo- sant pas de circuit de réveil ou dont le circuit de réveil a été intentionnellement forcé, ce qui est par exemple le cas d'objet devant rester à postes fixes et qui ne doivent donc pas subir des déplacements,
- soit des signaux d'alarme émanant de balises 1 équipées de circuits de réveil et qui se trouvent donc dans la zone Z2 de portée de l'émetteur de réveil 10 et dont le détecteur a déclenché l'émission d'un signal d'habilitation.
Cette deuxième alternative concerne par exemple le cas de balises 1 équipant des objets qui peuvent être déplacés à l'intérieur d'-une pièce mais qui ne doivent pas en sortir : l'émetteur 10 de l'unité locale R est alors disposé de manière à ce que sa zone de portée englobe le volume de passage de la porte d'accès à la pièce.
Avantageusement, les balises 1 pourront en outre comprendre un circuit de détection du niveau énergétique des batteries ou des piles de la source d'alimentation 4.
Ce circuit peut comprendre, comme représenté, un détec¬ teur 13 apte à mesurer la tension aux bornes de la source d'alimentation 4 et qui délivre un signal numérique représentatif de cette tension, à l'éditeur de message 3, par l'intermédiaire d'un interrupteur commandable 14. Ce dernier est commandé par un décodeur 15 placé en sortie du récepteur de signal de réveil 9.
Cette détection du niveau fait en outre appel à un modul émetteur/récepteur M, qui émet, à la demande d'un opérateur, u signal codé de demande d'information du niveau des piles, destination du récepteur.
Lors de sa réception par le récepteur 9, ce signal est décod par le décodeur 15 qui provoque la fermeture des interrupteur 5 et 14. Le détecteur 13 peut alors mesurer la tension de l source et transmettre une information numérique correspondante à l'éditeur de message 3.
L'émetteur 2 transmet alors cette information au récepteur d module M qui peut en effectuer l'affichage ou indique seulement que le niveau de la source est ou non suffisant.
Grâce à cette disposition, l'utilisateur peut, à distance, s'assurer du bon fonctionnement des balises.
Le module M pourra en outre être conçu de manière à émettre u signal codé de désactivation temporaire de la balise. Dans c cas, le décodeur 15 pourra être conçu de manière à force l'entrée du circuit logique 6 pendant une durée préétablie, la suite de la réception par le récepteur 9 du signal d désactivation.
Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux mode d'exécution précédemment décrits.
Ainsi, les balises autonomes 1 pourraient consister en de pinces de détection telles que celles illustrées dans le figures 4 à 6 qui sont destinées à se solidariser par pincemen à l'objet que l'on veut protéger (par exemple un objet textile) et qui comprennent un système de détection conçu de manière à détecter aussi bien une ouverture de la pince qu'un arrachement de l'objet qui se trouvait solidarisé à la pince.
Dans cet exemple, la pince 20 se compose de deux bras 21, 22 articulés l'un à l'autre par une extrémité au moyen d'un dispositif de roue libre débrayable 23 s'opposant à l'ouverture
de la pince 20 en position embrayée, et dont les deux autres extrémités sont munies de deux mâchoires respectives 24, 25, l'une, 24, de ces mâchoires portant une pièce d'appui 26 élastiquement déformable en prise avec un détecteur D (par exemple un microinterrupteur) couplé à un dispositif de surveillance TV, E alimenté par une source d'énergie renouvelable S.
Tel que représenté sur la figure 6, ce dispositif de surveillance comprend un radioémetteur E de portée limitée commandé par le détecteur D, de manière à pouvoir passer d'un état de veille à un état déclenché dans lequel l'émetteur E est habilité à émettre à destination d'un récepteur Rn d'un réseau de surveillance, tel que celui représenté figure 1, un signal d'alarme contenant un message d'identification. Cette émission pourra s'effectuer soit immédiatement après le changement d'état du détecteur D, soit après ce changement, à la suite de la réception par un récepteur TV d'un circuit de réveil associé à la pince 20, d'un signal de réveil émis par le dispositif émetteur 10 associé au récepteur Rn du réseau de surveillance.
Le dispositif de surveillance TV, E associé à la pince 20 pourra comprendre des moyens de temporisation permettant de n'habiliter l'émetteur E à émettre le signal d'alarme que pendant une durée limitée à compter du changement d'état du détecteur D.
Compte tenu du fait que la portée du récepteur Rh peut être beaucoup plus importante que celle de l'émetteur 10 du signal de réveil, le dispositif selon l'invention peut en outre faire intervenir en tant que balises fixes, par exemple des dispositifs de fermeture autoprotégés pour la protection contre le vol d'objets contenus dans des enceintes 32 refermées par une porte coulissante 33.
Tel que représenté sur les figures 7 et 8, un tel dispositif comprend un verrou 31 disposé à l'intérieur de l'enceinte 32 et conçu de manière à assurer un auto-verrouillage en position
fermée de la porte 33 et à passer en position déverrouill sous l'effet d'un signal de commande.
La commande de ce verrou 31 est assurée au moyen d' dispositif de télécommande comprenant un boîtier télécommande 34 apte à transmetre un ordre de déverrouilla codé et un circuit récepteur 35, 36, 38 placé à l'intérieur l'enceinte 32 et conçu de manière à recevoir l'ordre déverrouillage et à décoder cet ordre, de manière à transmett au verrou 31, après reconnaissance du code, un signal déverrouillage pendant une durée limitée.
Ce dispositif comprend en outre :
- un dispositif de détection 39, 39' délivrant un sign représentatif de la position ouverte ou fermée de la porte 33 et un circuit de traitement qui reçoit le signal d déverrouillage et le signal représentatif de la position de l porte 33, et qui émet un signal d'alarme dans le cas où l porte 33 est restée ouverte au-delà d'un laps de temp prédéterminé après l'émission du signal de déverrouillage.
Le circuit de traitement comprend ici une première bascul monostable 38 déclenchée par le signal de déverrouillage et qu maintient la serrure 31 à l'état déverrouillé pendant un temp suffisant pour permettre à un opérateur d'ouvrir la porte 33 et une seconde bascule monostable 49 déclenchée par le signa de déverrouillage.
Cette deuxième bascule 49 est connectée à l'une des entrée d'une porte logique 40 de type x = y.z dont la deuxième entré reçoit le signal représentatif de la position de la porte.
Le circuit logique 40 déclenche l'émission par un émetteu radio 41 d'un signal d'alarme à destination d'un récepteur R du réseau de surveillance situé à sa portée dans le cas où l signal transmis par la première bascule monostable 18 est l'état 0, tandis que le signal délivré par le détecteur 39 qu
est alors à l'état 1 indique la position ouverte de la porte 33.
Avantageusement, le détecteur 39 pourra être connecté à l'entrée de remise à zéro de la bascule monostable 49 de manière à provoquer le déclenchement d'une alarme lors d'une réouverture de la porte 33 pendant la période metastable de la bascule 49, déclenchée à la suite d'une commande de déverrouillage suivie d'une première ouverture puis d'une fermeture de la porte 33.