"SCARIFICATEUR-EMOUSSEUR ADAPTABLE A UN PETIT MOTOCULTEU
La présente invention est du domaine de la motoculture de plaisance et elle a pour objet un dispositif scarificateur, émousseur, et aérateur de pelouses et gazons.
On connaît divers petits engins destinés principalement au travail des pelouses comportant des outils en forme de lames rotatives dans un plan vertical et disposés le long d'un arbre motorisé. Un premier type d'engins comprend un châssis en forme de caisse ouverte à sa face inférieure et supportant un moteur à sa face supérieure formant capot ; à l'intérieur de la caisse est disposé un ou plusieurs arbres supportant les lames ; cet arbre est supporté lui même par des paliers de la caisse et entraîné par le moteur au moyen d'une transmission à chaîne par exemple ; la caisse est pourvue de roues ou roulettes latérales. Dans un tel engin, la profondeur d'entaille, est réglable soit en réglant la hauteur de l 'arbre par rapport aux roues, soit la hauteur des roues par rapport à la caisse. Les engins de ce type sont pratiques mais ils ont l'inconvénient d'être spécialisés dans le travail qu'ils effectuent. On connaît aussi des petits en¬ gins du genre houes motorisées dans lesquels des demi-arbres moteurs font saillie latéralement d'un carter moteur et sont aptes à recevoir soit des roues s'il s'agit d'utiliser l'engin comme moyen de traction, soit des outils rotatifs. On a ainsi proposer afin d'utiliser l 'engin comme scarifica¬ teur des équipements consistant en une paire d'arbres manchonables sur les demi-arbres moteurs à une. première extrémité et comportant à leur autre extrémité un moyeu de roue et une roue pouvant tourner librement autour du moyeu ; chaque arbre comporte une pluralité de lames scarificatri- ces ; la première extrémité manchonnée est rendue solidaire du demi-arbre moteur au moyen d'une goupille ; la rotation
du moteur entraîne la rotation des lames tandis que la rotation des roues c 'es-t-à-dire l'avance de l'engin est sous la seule dépendance de son conducteur. L'avantage d'un tel engin réside dans sa polyvalence mais un inconvénient est lié au fait que la profondeur d'entaille du sol est liée au diamètre des roues donc qu'elle n'est pas réglable pour un équipement donné.
On pourra se référer pour con¬ naître un art antérieur plus précis aux publications US-A-4.483..400 (ARNDT), US-A-3- 127.940 (HUTCHINSON) , US-A-2.794.308 (CAVANAUG) , FR-A-1.376.521 (BRIBAN) et FR-A-690.298 (KOROUM).
Le but de la présente invention est de proposer un dispositif pour l'équipement des petits moteur de motoculture du second type précité, qui soit amovible pour conférer au moteur sa polyvalence, et qui permette le réglage de la profondeur d'entaille.
Selon la présente invention, dans un dispositif de culture, dit "scari icateur", destiné à entailler le sol au moyen d'outils en forme de lames rotatives dans un plan vertical autour de l'axe commun d'une paire d'arbre-porte-outils supportés chacun à une première de leurs extrémités par un demi-arbre moteur d'un petit engin moteur, du genre "houe motorisée", chaque dit arbre porte-outil est relié, en libre rotation, à un palier supporté par un longeron comportant des roues, ou roulettes, à chacune de ses extrémités.
De préférence, le dispositif in¬ corpore des moyens de réglage de la hauteur dudit palier au-dessus du longeron, de façon à régler finalement la profondeur des entailles dans le sol, et il remarquable que malgré cette possibilité de réglage de la profondeur des entailles les longerons n'aient de relation entre eux que par l'intermédiaire des arbres porte-outils. Suivant une forme préférée de réalisation du dispositif de l'invention, la relation entre le palier et le longeron est assurée par un couple de
coulisseaux solidaires du palier et comportant des évide ments d'axes sensiblement verticaux, et par un couple d piliers solidaires des longerons et conformés pour coulisse dans lesdits coulisseaux ; dans ce cas de réalisation, a moins un des coulisseaux et le pilier correspondant compor¬ tent des moyens pour fixer leur position relative, c'est-à-dire lesdits moyens de réglage de la hauteur d palier au-dessus du longeron.
Suivant une forme particuliè- rement simple de réalisation des moyens de réglage, ceux-ci sont constitués par un couple de trous de passage de goupille percé le long du coulisseau, et par une pluralité de trous analogues percés dans le pilier, la distance hl séparant les trous du coulisseau étant égale à trois fois la moitié de la distance h2 séparant les trous du pilier (hl = 3-h2/2).
* Suivant une particularité de construction avantageuse la relation de libre rotation entre chaque arbre porte-outil et le palier correspondant est réalisée par un second demi-arbre engagé dans le palier, la relation entre ledit second demi-arbre et le palier étant fixe dans le sens de l'axe grâce à une rondelle d'extrémité et à un manchon prenant appui sur le demi-arbre, et étant rotative grâce à une bague antifriction comprise entre le demi-arbre et le palier.
Suivant une autre disposition constructive le longeron présente un premier décrochement dans le plan horizontal, pour sa moitié antérieure, grâce à quoi la roue antérieure peut être disposée à côté du longe- ron et un second décrochement dans le plan vertical, pour sa moitié postérieure, grâce à quoi la roue postérieure peut être logée au-dessus du longeron ; avantageusement, la relation entre la roue postérieure et le longeron est assurée par une fourche montée tourillonnante autour d'un axe verticale, sur le longeron.
La présente invention sera mieux comprise et des détails en relevant apparaîtront à la
description qui va être faite et des détails en relevant apparaîtront en relation avec les figures des planches annexées, dans lesquelles :
- les fig.l,la illustrent sché- matiquement un premier type de dispositif de l'art anté¬ rieur,
- les fïg.2,2a illustrent de façon analogue un dispositif d'un second type de l'art antérieur, tandis que - - les fig.3j3a illustrent de façon comparable le dispositif' de l'invention dans son principe,
- la fig.4 est une vue partielle en perspective éclatée d'une forme de réalisation de ce dernier,
- la fig.5 est une élévation partielle du même à plus grande échelle,
- la fig.6 est une vue en plan correspondant à la fig.55 - la fig.7 illustre en coupe partielle suivant A de la fig.5 'des détails de construction du dispositif de "invention, et
- les fig.8 à 11 illustrent un second mode de réalisation de la suspension du dispositif de 1 ' invention.
Sur les fig. 1,1a, un scarifica¬ teur de l'art antérieur, de type spécialisé, comprend un châssis-caisse 1 pourvu de roues latérales 2, contenant intérieurement un arbre porte-lames scarificatrices , entraî- né par un ensemble moteur 4 ; des moyens de transmission 5 commande la rotation de l'arbre à partir du moteur ; un tel dispositif comporte des moyens de réglage de la hauteur de 1 ' arbre 3 au-dessus du sol ; on remarquera que les roues 2 sont indépendantes de l'arbre 3« Sur 1 'ensemble des figures, les flèches 6 indiquent une faculté de réglage en hauteur, et les flèches 7 le sens de l'avance.
Sur les fig.2,2a, dans un autre dispositif de l'art antérieur, des demi-arbres tels que 10 font saillie d'un carter moteur 11 et sont solidaires de demi-arbres porte-lames, tels que 12 ; l'extrémité de chaque demi arbre est conformé en moyeu 13 sur lequel est monté une roue 14 pouvant tourner librement autour du moyeu ; dans ce cas de figure, les roues sont à l'inverse du cas précédent reliées aux arbres porte-lames même si elles sont libres en rotation par rapport à ceux-ci, lesquels sont eux-mêmes solidaires des arbres moteurs ; il est compréhensible que, dans ce cas, la profondeur des entailles faites dans le sol par les lames, soit fixée par la différence entre le diamètre des roues et celui de l'extrémité des lames. On notera que l'engin de la fig.2 n'est pas spécialisé dans la scarification en ce sens qu'on peut remplacer les arbres 12 par des roues tractrices par exemple par des lames de houes ou par d'autres instruments tournants.
On rappelle que l'invention pro¬ pose un équipement adaptable à un ensemble moteur, comme l'est l'équipement des fig.2, 2a, mais qui ait en outre l'avantage d'une possibilité de réglage en hauteur qu'a le dispositif de la fig.1.
Sur les fig.3>3a et 4? un équi¬ pement de scarification formant le dispositif de l'invention comprend essentiellement une paire d'arbres porte-outils 21 manchonnés à une première extrémité sur les demi-arbres moteurs 20 et, à leur deuxième extrémité, reliés chacun à un palier 22 supporté par un longeron 23 pourvu à ses extrémi¬ tés antérieure et postérieure de roues respectivement 24,25 ; on remarquera qu'un tel équipement est adaptable au même ensemble moteur 11 que l'équipement des fig.2, 2a ; il apparaît aussi sur ces dernière figures que la profondeur des entailles ne dépend plus de la différence des diamètres des roues d'une part et des lames d'autre part, mais qu'elle est déterminée par la hauteur du palier au-dessus du longeron.
Sur la fig.4 plus particulière-
ment il apparaît que la relation entre le palier 22 et le longeron 23 est assurée par un couple de coulisseaux 31532 solidaire du palier ; ces coulisseaux comportent des évide- ments d'axes verticaux à travers lesquels passent des piliers respectivement 33 e 34 solidaires à leur base du longeron 23-
L'arbre 21 comportant une plura¬ lité de lames 26 est creux afin de pouvoir loger à une première de ses extrémités le demi-arbre moteur 20 et à sa seconde extrémité un second demi-arbre 27 solidaire du palier 12 dans la direction de son axe ; des trous de goupille disposés de façon correspondante permettent de rendre l'arbre 21 solidaire des demi-arbres 20 et 27- On doit comprendre que la fig.4 ne représente que la moitié "d'un équipement. On remarquera en outre sur cette figure la présence à l'arrière de l'ensemble moteur 11 d'un éperon de freinage 37 destiné à ralentir l'avance, par frottement sur le sol, cet éperon de forme sensiblement semi-circulaire est relié à l'ensemble moteur par une tige 38 de longueur réglable.
Sur les fig.5 et 7 qui ne repré¬ sentent qu'un demi-équipement et qui font abstraction de l'ensemble moteur, on remarque plus particulièrement la forme du longeron 23 qui présente deux décrochements, entendant par ce terme une abstraction suivant laquelle un élément rectiligne est recourbé dans un plan une première fois dans un sens et une seconde fois en sens inverse de telle sorte que les parties rectilignes de l'élément soient plus alignées tout en étant encore parallèles ; un premier décrochement 1 dans le plan horizontal permet le logement de la roue avant 44 de telle sorte que le plan médian de cette dernière se confonde avec le plan médian de l'autre partie du longeron (fig.6), un second décrochement 42 dans le plan vertical permet le logement de la roue arrière 45 au-dessous du longeron et son débattement (trait mixte 46) au-dessous de ce dernier autour d'un axe vertical 47 ; la roue arrière 45 est prise dans une fourche 48 montée
tourillonnante autour de l'axe 47• On remarquera particuliè rement sur cette figure les moyens de réglage de la hauteu des lames 26 par rapport au sol : le coulisseau 31 comport un couple de trous 49 séparés d'une distance hl tandis qu le pilier 33 comporte une pluralité de trous analogues tel que 50 séparés l'un de l'autre d'une distance h2, hl étan égale à 3.h2/2.
Sur la fig.7j il apparaît com ment le demi-arbre 27 est engagé à son extrémité extérieur dans le palier 12 constitué d'une cage 60 annulaire pa exemple et d'une bague antrifriction annulaire 6l en méta antrifriction ; on pourrait aussi au lieu de la bagu antifriction proposer un palier à roulement qui ne serai cependant pas justifié par les faibles efforts ou vitesse considérés. Le demi-arbre 27 est calé dans le sens de l'ax 63 d'une part par une rondelle d'extrémité 64 d'un côté et par un manchon 65 prenant appui de l'autre côté sur l'arbr porte-lame 21 ; la structure tubulaire de l'arbre 21 lui permet d'être manchonné autour des demi-arbres 20 et 27 dont il est rendu solidaire tant en rotation qu'en translation par des goupilles non représentées sur les figures mais destinées à passer dans des trous respectivement 66,67.
Tandis que le réglage en hauteur au-dessus du sol du dispositif des fig.4 à 7 résultait d'une translation par coulissement du palier 22 par rapport au longeron 23» il va être décrit ci-dessous un mode de réglage de la hauteur par rotation.
Sur les fig.8 à 11, un disposi¬ tif de l'invention selon un second mode de réalisation comprend comme le dispositif ci-dessus décrit, un couple de roues 44 et 45 montées sur un longeron 23 qui dans ce cas est rectiligne et solidaire d'un flasque 69 ; il comprend encore un couple d'arbres creux 21 pourvus de lames scarifi- catrices 26 et destinés à loger des demis-arbres 27 ; les arbres 21 sont comme précédemment montés rotatifs dans des paliers 22. Cependant, et à la différence du dispositif décrit plus haut, les paliers 22 ne sont plus solidaires de
coulisses verticales, mais chacun d'eux est solidaire d'un bras horizontal 70 supportant un demi-arbre horizontal 71. De son côté, le longeron 23 supporte un manchon horizontal 72 destiné à loger le demi-arbre 7 - . Le demi-arbre 71. et le manchon 72 sont assemblés l'un dans l'autre par un écrou 73 qui interdit la translation de l'un par rapport à l'autre mais autorise leur rotation.
Un levier coudé 74 pourvu d'une manette 75> axé lui aussi autour du demi-arbre 71» est soli- daire en rotation du bras 70 par le moyen d'une fourche 76. Grâce à cela, une rotation (flèche 77) de la poignée entraîne une rotation identique (flèche 78) du bras 70, et de ce fait, une variation de la hauteur par rapport au sol de l'arbre creux 21 des lames scari icatrices et de 1 'ensem- ble moteur non représenté sur ces dernières figures.
Le levier coudé 74 est pressé contre le bras 70 par un ressort 79 î grâce à la fourche 76, et à un jeu suffisant autour du manchon 72, il peut pivoter transversalement (flèche 80) ; grâce à ce pivotement et à un ergot 8l pouvant encliqueter dans l'une des lumières 82 du flasque 69, les lames scarificatrices peuvent être fixées à certaines hauteurs 83 au-dessus du sol. Cette seconde forme de réalisation a l'avantage d'être d'un montage plus simple que le précédent. Bien que l'on ait décrit et représenté des ormes particulières de réalisation de 1 ' in¬ vention, il doit être compris que la portée de cette dernière n'est pas limitée à ces formes mais qu'elle s'étend à tout dispositif agricole comportant les caractéristiques générales énoncées plus haut, en particulier elle s'étend à des dispositifs, autres que scarificateurs, comportant des lames tournantes ayant une fonction différente _ de celle décrite et qui nécessite un réglage en hauteur pour être d'une utilisation optimale.