" Tube à décharge fluorescent , à ballast capacitif à culot normalisé , formant ensemble compact "
La présente invention concerne une lampe ou ampoule à décharge , selon l'invention un tube fluorescent en U , monté sur un culot normalisé , lequel est transformé dans sa partie supérieure , selon l'invention , un culot Edison . Ce culot contient un ballast d'alimentation capacitive construit sous de nouveaux schémas . et assurant le branche-ment direct et sans danger de l'ampoule ou tube sur une douille normalisée du secteur alternatif .
L'alimentation des tubes ou ampoules fluorescentes devant être stabilisé entre 20 et 60 volts et 0,1 et 0,5 ampère maximum , ne pouvant être assuré par le secteur , au courant et à la tension trop élevés , il est fait appel à des ballasts abaisseurs qui sont de trois types . Ils sont soit : - résistifs - électroniques - inductifs
Le ballast résistif n'est utilisé qu'en démonstration ou dépannage , vu son énorme consommation en courant , ses effets thermiques dangereux conduisant à une isolation et taille nécessairement importantes.
Le ballast électronique à transistor ou autre semi-conducteur est d'une certaine fragilité vu le grand nombre de composant , ce qui par ailleurs cré un volume conséquent pour un dispositif compliqué , et s'opposant au marché grand public par un coût assez élevé ; il est peu diffusé .
Le ballast inductif (selfique) est le plus courament employé , il est basé sur le principe des transformateurs abaisseurs , à noyau ou feuilleté , à faibles pertes . Dans tous les cas , en exploitant l'effet crête de tension provo¬
-qué par un starter à gaz , branché en parallèle au tube (fig.15) fluorescent . La remonté de tension ( 220 à 600 volts) aux bornes de la self et du tube provoquant le claquage de la colonne de gaz . Cependant ce système présente de gros incon-vénients pour l'homme de la technique et qui sont :
- dissipation de courant (effet Joule , Jusqu'à 80° C)
- consommation de ballast (induction) de 2 à 15 Watt
- bruit de courant , bruit thermique
- parasite de certaines installations - risque de panne par défaut d'isolement, incendie thermique par court-circuit perpétuel du starter lors de la fusion filaments, pointes répétées à haut voltage
- coût d'achat élevé
- coût d'installation élevé sur site - nécessité de carters de fixation,de protection et de dissimulation
- aspect volumétrique (55 à 150 cm3) et pondéral (250 à 800 grammes ) excessifs
- brochages multiples , fils et accessoires Ces ballasts n'ont pas été miniaturisés et incorporés dans les tubes qu'ils alimentaient à cause de leurs dimen-sions , et n'ont pas été adapté à des culots normalisés qui constituent une base de départ pour de tels ballasts .
Pour ce qui concerne les tubes ou ampoules miniatures fluorescentes , les formes de ceux-ci sont multiples , la plus connue étant le simple tube en U , avec électrodes aux extrémités rapprochées .
Ces tubes fluorescents sont réalisés industriellement à partir de canne de verre cylindriques , brut d'étirage .
Ils sont de petit diamètre , inférieur à 14 millimètres et offrent une petite surface de dépôt à la poudre fluores-cente , alors que l'on sait que le rendement en Lumens est proportionnel à la surface émissive du tube . En outre la partie en deçà des filaments n'étant pas à mime le plasma, il s'ensuit qu'elle émet très peu de luminosité , provoquant une disharmonie dans l'éclairage émis . De même les filaments et les électrodes dont ces tubes sont munis , sont disgracieux car visibles à l'oeil-nu au travers de la poudre fluorescente, ou des points noirs et des traces de dégazage salissent et obscurcissent toute la circonférence du tube à l'aplomfc du filament .
De plus, sous le choc du bombardement électronique incessant , les filaments tremblent , outre une lueur dite de Faraday (bleu ciel brillant) qui apparait dans certains tubes qui se dérèglent , tout ceci rendant cette région du tube très disgracieuse , et nuisant au développement de ce type d' éclairage, car toute source de lu-mière doit être la plus régulière possible , et ne com-porter aucune altération .
La présente invention a pour but de remédier à tous ces inconvénients par la construction d'une ampoule ou tube fluorescent à haut rendement , à ballast capacitif amélioré et miniaturisé , logé dans un culot normalisé et transformé et formant un ensemble compact .
La présente invention concerne donc un tube ou lampe à décharge , particulièrement lampe fluorescente , de forme tubulaire ovoide aplatie , genre elliptique , associé à son ballast capacitif et munie d'un culot aménagé et normalisé .
Le ballast capacitif selon l'invention , avec amélio-rations notables , à pour objet de résoudre tous les inconvénients précédement cités en système d'alimentation notament pour les petits tubes, de puissance moyenne , de 1 à 20 Watt . de consommation de 0,05 à 0, 5 Ampère , quelque soit la tension alternative du réseau et sa fré-quence , mais selon l'invention :
6 Watt , 180 mA , 220 V , 50 HZ , ou 3 Watt , 130 ma , 115 V , 60 HZ plus ou moins cinquante pour cent . La forme la plus simple d'utilisation d'un ballast capacitif pour un tube fluorescent en est le branchement direct sur le réseau . Le ballast à l'origine est donc formé par un ou plusieurs condensateurs .
Selon l'invention , une particularité essentielle à ce ballast , est d'être shunté par une résistance de forte valeur et permettant de résoudre les problèmes suivants :
- éviter toute décharge accidentelle lors de débranchement intempestif sous tension , dans l'homme ou les matériaux (écoulement de la charge résiduelle )
_ de redresser la réactance et le cosinus de l'ensemble
(meilleur allumage et consommation) - limiter les bruits de courant et les parasites électroniques (vers le seuil de saturation) - modifier la puissance d'alimentation , selon l'invention on a pour un ballast de 2 microfarad (2 μF) les consom-mations suivantes :
6 Kilo Ohms 170 mA
100 Kilo Ohms 180 mA 1000 Kilo Ohms 190 mA la valeur de cette résistance de shunt (21) s'établit entre 5 Kilo Ohms à 1 Million de mégohms , de puissance 1 millième de Watt à 100 Watt , et selon l'invention plus particulièrement 150 Kilo Ohms , de puissance un demi Watt. Elle peut être dédoublée , et réalisé sous forme de dépôt ou autre .
Dans le cas de forte puissance à amener à la lampe ou au tube , les condensateurs (16) shunt es (21) sont montés en parallèle deux à deux ou à plusieurs combinaisons , et l'on fait le branchement successif par un semi-conducteur ou par contacts mécaniques (rotocontacteur)ou électromécanique (relais) en branchement éventuel selon un cycle défini .
Pour cette alimentation capacitive de 0, 1 à 100 μF , et selon l'invention de 2 μF plus ou moins 10 pour cent , de réactance capacitive 1592 Ohms environ , pour 220 Volts et 50 Herz d'alimentation , et d'un tube de. résistivité interne de 180 Ohms , plus ou moins vingt pour cent , on obtient une tension aux bornes de la lampe en régime de fonctionnement d'environ 25 Toits , suivant la formule: , Z = impédance de l'ensemble , puis , Ur = tension aux bornes du tube .
En régime de fonctionnement , la résistivité de la colonne de plasma agit en pont diviseur avec le condensateur et assure une tension à la lampe proportionnelle à l'impé-dance de l'ensemble .
Quelle que soit la valeur de la réactance pour un condensateur de 0, 1 à 100 μF , 2μF selon l'invention ,
et pour 220 Volts 50 Herz ou 3,5 μ F pour 115 Volts 60 Herz , le tube stabilise sa tension par rapport à sa consommation par rapport à une alimentation de réseau variable . une deuxième amélioration essentielle et notable à ce ballast , dont le tube en forme un des éléments constitutifs de par son équivalent électrique et son équivalent résistif , et sa construction propre à ce type de ballast , consiste en un branchement série d'une résistance de filtrage avec le tube, à une ou aux deux extrémités.
Cette résistance de filtrage a pour effet notament
- d'améliorer le confort visuel en supprimant défini-tivement les papillotements lumineux (régularisation du flux électronique)
- de diminuer le bruit en courant du ballast et du tube
- d'améliorer le cosinus en réduisant la consommation
- de régulariser l'allumage du tube
- de rétablir à ses bornes la phase pour un allumage rapide
La valeur de cette résistance de filtrage (15) de 1 millième à 10 Kilo Ohms , de puissance un millième à cent Watt , est selon l'invention de 25 Ohms 1 Watt. Ce ballast capacitif amélioré selon l'invention est remarquable en ce que sa taille (volume) et son poids sont respectivement de 20 et 40 fois inférieur aux ballasts inductifs en service , tels les modèles Schwabe L4/6/8 242 ou Philips LA M1 .
Ce ballast amélioré est miniaturisable, la réactance capacitive ou capacitance diminuant en sens inverse de la fréquence d'alimentation qui peut aller jusqu'à 19 Mégaherz , et suivant la formule
la taille , le volume , le poids et l'isolation du condensateur varie fortement .
Une autre particularité de ce ballast est qu'il ne consomme pas de courant , seul quelques micro-ampères
au niveau du shunt ; donc pas d' effet Joule ni risque d' incendie.
Il est du type autocicatrisant , donc sans risque de claquage et de panne , selon l'invention , du type MKH de Siemens , de forme parallélépipèdique .
Dans une amélioration fonctionnelle , le condensateur sera cylindrique , se glissant dans le culot et augmentant le volume disponible (38,7) , Eigure 14 .
Les aspects économiques de ce ballast capacitif amélioré sont, soit pour le 115 volts ou le 220 vlots :
- économie de courant , absence de consommation spécifique , économie de 20 mA minimum soit 2 Watt par ballast , absence de consommation thermique
- économie de sécurité , pas de risque d'incendie lié au survoltage , pas de risque de détérioration des circuits car il est autocicatrisant, pas de risque de perçage ni claquage avec obligation de le remplacer , durée de vie illimitée
- économie de volume , 20 fois minimum - économie de poids , 40 fois minimum
- économie de coût , faible coût d'achat et de montage , pas de brides métalliques de force , de branchements divers .
Seul , le condensateur introduit à ses bornes un déphasage , l'intensité I est déphasé de 90 degrés en avant par rapport à la tension , la résistivité de la colonne de plasma du tube à décharge rétablissant la remise en phase , ce qui est à l'encontre de ce que pense l'homme de la technique et le réalisateur ; le déphasage, le condensateur , le type d'allumage sans crête de tension ne pouvant assurer le démarage du tube , la réalisation de l'amorçage et l'alimentation permanente des décharges .
Sur les grands tubes , au delà de 0,25 mètre ou il faut délivrer une pointe de tension disruptive élevée , on obvie en plaçant dans le tube une électrodes de proxi- -mitée. Cette utilisation va à l'encontre des idées reçues même pour les petites puissances inférieures à 20 Watt.
Le principe de fonctionnement de ce système capacitif est différent de celui du système inductif, (figure 16). Notament en ce qui concerne le procédé d'allumage par starter Néon ou autre , (14), celui-ci ne provoque pas de pointe de tension dans le ballast , seul des court-circuits à la valeur de la tension limite d'alimentation , ce qui permet par ailleurs de prolonger la durée de vie des filaments de façon remarquable, de 5000 à 10000 heures, selon l'invention , à plus de 6000 heures , et des autres éléments de l'ensemble .
Le tube (1) doit comporter une colonne très conductrice vu la faible différence de potentiel aux électrodes , à l'allumage , tension secteur , ce qui conduit à un pré- -chauffage très écourté , de l'ordre de deux à trois fois plus court . Le tube s'allumant entre 1 centième et 10 secondes , selon l'invention en 0,75 seconde en moyenne.
Ceci est aussi obtenu en ce que les parois du tube sont recouvertes d'oxydes métalliques conductrices (40) favorisant la mutation électronique entre chaque nuage thermo-ionique lors de l'allumage , à proximité de chaque électrode , qui sont oxyde d'étain, antimoine ou titane .
Dans ce système , il n'y a donc pas de variation de courant au delà de celle débité à l'origine , et pas de variation secteur au delà de sa valeur nominale d'arrivée. il n'y a donc pas de risque d'emballement du préchau-
-fage , avec toutes ses conséquences connues .
La valeur de la résistance des filaments étant définie et arrêté pour un courant et une tension donné plafoné . Le starter à néon selon l'invention est d'un nouveau type, à contacts plus rapides et suivant une nouvelle construction en cylindre plat à queusot opposé au pied , lequel est remplacé par une soudure à même la paroi. Il est donc de faible volume , moins de 2 cm3, et il est antiparasite par un condensateur au tantale de 1 μF à 1 pF , selon l'invention 3,45 nanofarad . Les résistances de ballast peuvent être de tout type .
Il y a plusieurs types d'allumage , mais dans tous lescas , on utilise le ballast défini plus haut et la résistance complémentaire de filtrage à l'alimentation , et un tube
de faible résistivité intérieure , de moins de 500 Ohms.
Au delà , avec pistes et systèmes conducteurs très développés .
Ce ballast est adaptable à tous types de tube à dé-charge , il est possible d'utiliser des diodes Zener , des micro-Selfs , des redresseurs genre semi-conducteur, composants actifs ou passifs ou mixte pour l'allumage . Il peut être branché et commandé par Triac-Diac des résistances parallèles à chaque filaments. Dans le cas d'un allumage par Triac , la gâchette est monté selon plusieurs modes et quadrants avec un Diac de préférence selon l'invention , un montage relaxateur ou le courant de gâchette est remis en phase par résistance série , et ou Diac de commande . Dans cet ensemble ainsi décrit, il peut être placé série un vibrateur à court-
-circuit (éclateur), et lorsque la tension de régime s'établissant auxcbornes du tube , suite à sa conduction, en dessous de 38 volts , le Diac ne conduit plus et coupe la radiation thermique des filaments série , appelé aussi préchauffage .
Il y a aussi le branchement de cette gâchette par un réseau R.C déphaseur , de résistance de charge de 100 à 5000 Ohms, selon l'invention de 2000 Ohms environ .
Dans un autre mode d'économie de consommation , il est possible de brancher un triac ou un diac série aux bornes du tube , avec une résistance de forte valeur (49) de 10 à 10 000 Ohms , selon l'invention de 2500 Ohms, de puissance 1 centième à 15 Watt , selon l'invention 4 Watt, en paral- -lèle à cet élément et d'obtenir par une diminution du cosinus réactance , une amélioration de la consommation qui pour un tube de "6 Watt" selon l'invention à chuté de 25 pour cent , en passant de 180 mA à 135 mA , figure 25.
Selon l'invention , dans le modèle de ballast capacitif amélioré pour secteur 115 Volts 60 périodes, une résistance parallèle comprise entre 50 et 9000 Ohms, selon l'invention
500 Ohms avec piste faiblement conductive , de 0,01 ohm à 1000 Ohms , selon l'invention 20 ohms , et capacité de 3,5 microfarad , plus ou moins dix pour cent , isolé 100 volts type MKH de Siemens , est disposé avec le tube .
Celui-ci est très stable , chauffe peu , inférieur à 50 degrés , la tension aux bornes de 20 à 50 volts se stabilise à 30 volts .
Selon le mode préférentiel, le starter antiparasité est branché seul en parallèle au tube ou ampoule , et l'allumage est instantané, moins de 1 seconde , grace aussi aux améliorations apportées aux électrodes , aux filaments , à la composition du gaz de remplissage , à la pression de celui-ci , aux multiples dépots conducteurs . Selon l'invention , dès que la tension aux bornes du nouveau starter descend en dessous de 80 volts environ , celui-ci ne conduit plus , le courant passant alors par la colonne en l'état de plasma (réaction en chaine).
Il y a 6 modes de réalisation préférentielle du ballast allumeur , selon l'invention , les schémas sont
- avec préchauffage écourté
- la figure 18 représente le ballast avec allumage par starter (14) branché en parallèle au tube
- la figure 19 représente le ballast avec allumage par Triac branché en parallèle au tube, la gâchette comportant Diac branché entre la résistance de filtrage et le tube . Le Triac étant isolé par une résistance , de façon que l'ensemble soit en phase avec le tube (48). - la figure 20 représente le ballast avec allumage par starter branché en parallèle au tube, avec piste semi-résistive faisant électrode (22) de proximité - sans pré chauffage - la figure 21 représente le ballast à allumage instantané par piste résistive faisant électrode de proximité (claquage d'un nuage thermo-ionique)
- la figure 22 représente le ballast à allumage instantané à piste résistive interne et à résis- -tance parallèle externe (46).
- la figure 23 représente le ballast à allumage instantané avec Diac en phase entre résistance (47) avec piste semi-résistive .
Le tube fluorescent selon l'invention avec ses améliorations notables , vise à remédier à tous les inconvénients précédement cités en termes de quantité et de qualité d'éclairage et de flexibilité . Le principe de construction de ce tube est l'élargissement maximum de la chambre à décharge de façon à offrir une surface optimum au dépôt de poudre fluo-rescente, et de dissimulation des ensembles émetteurs. Il est réalisé à partir d'un tube cylindrique de verre brut d'étirage, de diamètre compris entre 10 et
20 millimètres , 12 selon l'invention , et découpé en tronçons de 10 à 100 centimètres, 30 selon l'invention. Ensuite, il est monté dans les broches d'un tour ou autre machine à verre , puis fondu sur toute sa longueur moins les extrémitées de maintient (27) et soufflé dans un moule de forme ovoïde aplatie , genre elliptique (9) et longiligne , pendant cette opération de soufflage , le tube de verre s'arrêtant de tourner , ou le moule tournant à la même vitesse que lui. Dans le cas d'un diamètre brut supérieur à 12 millimètres , le moule marque un rétrécissement prononcé sur les mognons (27) à la suite du cône (25) pour ramener le diamètre de la partie de coupe-côte ( 26) à 10 millimètres environ (fig.17). A chaque extrémité, sur une longueur de 1 à 100 centimètres , 4 selon l'invention , il reste une partie cylindrique (27) qui n'est pas soufflé , et qui part en tronc de cône (25) vers la partie soufflée ovoïdale .
Le tube (1) est recuit puis les deux parties (27) cylindriques sont retaillées de 0,1 à 10 centimètres, 0,8 selon l'invention (26) de part et d'autre de chaque extrémité du tube soufflé . Il est ensuite ramoli en son milieu, puis courbé (3) en U sur un gabarit (4) et soufflé suivant l'art de la technique en conservant ses formes galbées (2), notament au niveau du U. Les deux parois en vis à vis ont un écart ement variant de 0,1 à 30 milli-
-mètres , selon l'invention 1 à 2 millimètres.
Après quoi , le tube est rempli de pâte fluorescente (10) puis vidé par syphonage ou transvasement , puis
passé au four à arche ou fixe , tube position debout, en athmosphère contrôlée pour pyrolisation du liant de la pâte . A une température entre 300 et 600 degrés , à 450 selon l'invention et pendant trois minut es . Ensuite chaque extrémité (25,26) est soigneusement débarassée de poudre fluorescente (24), pour éliminer tous risques de micro-fuites dans les soudures .
Des pieds ultra-court (39), moins de10 millimètres, selon l'invention 5 millimètres sont préparés , et sont à collerettes ou plateau (23) , à queusot (19) et portant deux électrodes (13) chacun et leur filament (12) propre.
Le tube en U est monté dans un mors excentré de tour ou autre machine , puis successivement les deux pieds complets sont soudés (30) chacun à une extrémité (28) cylindrique , celle-ci par sa forme garantissant une soudure rapide , solide et sans défaut . Les filaments émetteurs sont placés au début de la partie ovoïde poudré et disposé sur le plus grand axe du tube , les filaments sont parallèles entre eux (41), figure 4 . Dans une autre réalisation , il est possible de monter les pieds directement sur la partie ovoïde du tube , et que celle-ci soit brut ou non d ' étirage .
Le tube en U mesure de 5 à 50 centimètres selon l'invention 12 centimètres hors culot , et une fois terminé , il peut porter un queusot (19) par pied . Il est ensuite monté sur un bâti de pompage avec introduction de mercure (29) traité d'un poids de 3 à 9 milligrammes, spécialement selon l'invention 6 milligrammes . Puis scellement de l'enceinte après pompage et remplissage de gaz rares .
Pour un fonctionnement total et correct de ces tubes, les pressions deremplissages sont différentes de celles des tubes à allumage par induction , autant que la com- -position du gaz de remplissage . Alors que pour les tubes à induction , il faille une pression de l'ordre de 1 à 2,5 millibars , pour le mode capacitif , il faille augmenter la pression pour un démarage rapide . La plage de pression requise étant de 1 à 7 millibars , selon l'invention de 4,5 millibars.
Cela permet d'obtenir un claquage rapide, voir instantané de la colonne .
Selon l'invention , le tube comporte plusieurs gaz rares fortement conducteur , associés au gaz principal, ici l'argon . Ce sont l'hélium , le krypton , le xénon, ou autre en faible quantité, et selon l'invention 1 pour cent d'hélium et 6 pour cent de krypton, le reste étant alors de l'argon . Le spectre restant toujours à 254 nanomètres. Les électrodes subissent elles aussi un traitement spécial facilitant le claquage disruptif delà colonne. Elles sont dégazées à haute température 600 degrés sous vide prolongé , puis montées sur pieds (23) ou elles subissent un dépôt électrolitique de quelques microns d'un métal précieux (or, argent, platine, etc) ne se recombinant pas avec le mercure .
Selon l'invention , la résistivité des filaments a été amélioré de quelques Ohms , de 18 à 20 pour l'entretien instantané de la décharge , et une montée en température très rapide . Le mercure est soigneusement dosé pour éviter les condensations trop fortes qui empêchent le démarage du tube . Le spiralage des fila- -ments a été déconcentré de façon à offrir un volume d'émission aux oxydes alcalino-terreux plus important et accrocher davantage les électrons libres se trouvant dans l'enceinte . l'introduction d'un getter garanti la longévité des électrodes , du filament et de l'ampoule ou tube . Pour le dépôt de la piste résistive (22) dans l'enceinte à décharge , celle-ci peut être déposée avant ou après l'introduction de la pâte fluorescente , en ayant sensiblement la forme d'un U ou autre forme, trans-parente ou non , à base de graphite , alumine et silice étant destiné à assurer le meilleur allumage et en étant le moins visible possible soit déposée dans la partie de la lampe ou les parois se font face , niveau gabarit .
Selon l'invention , le tube présente le maximum de surface émissive dans le plus grand axe A de l'ovoide, genre elliptique , celui-ci étant toujours supérieur au
diamètre D d'un autre tube de section circulaire et en U , qui pourrait prendre place dans le culot ou à l'extérieur de celui-ci.
Selon l'invention , le diamètre du tube de section circulaire étant égal au petit axe B de la forme éllip¬
-tique en question , on a : - si D = B , obligatoirement pour l'invention D <A . L' ellipse ou l'ovoide peuvent être régulière ou pas mais de façon à former le plus possible une lentille d'émission optique lumineuse verticale , ceci compte tenu des contraintes de fabrication , et pour obtenir un éclairage qui soit le plus régulier possible , sur l'ensemble de la lampe ou dans un secteur proche des 360 degrés de circonférence . Le tube selon l'invention offrant un maximum de surface radiante et aux parois spécialement rapprochées , forme un diamètre externe de 24 à 26 millimètres , selon l'invention, 25 millimètres et dans tous les cas dans le prolongement (5) et le gabarit d'un culot Edison (7), ou bayonnette , ou goliath , ou autre .
La forme éllipsoidale et ovoidale du tube moulé est déterminé pour ne pas dépasser le gabarit en diamètre et en circonférence du culot auquel le tube est destiné . Dans une autre forme , il peut dépasser le diamètre du culot (34) et avoir des parties tubulaires associées au ballast capacitif amélioré (42) .
Les extrémitées cylindriques portant les électrodes sont totalement descendues dans le culot , ou dans la légère prolongation (6) de sa partie droite et haute , celle-ci pouvant aller jusqu'à 2 centimètres .
Ces extrémités sont descendues de 1, 5 centimètre de façon à ce que les filaments et leurs troubles de fonc-tionnement soient totalement masqués à l'utilisateur , par la jupe métallique que forme (6) le haut du pas de vis Edison , ceci pour éliminer les problèmes multiples évoqués plus haut . Selon l'invention , le bas des branches du tube en U joignent parfaitement (8) la paroi lisse du culot , et n'en dépassent pas le diamètre.
Dans une autre forme de l'invention , les parties ovoides peuvent être remplacées par des parties tubulaires quelconques (42) déplus de 12 millimètre de diamètre , le gabarit extérieur de l'ensemble pouvant(34) alors dépasser le diamètre du culot de plusieurs centi-
-mètres , figure 9 .
Dans une troisième réalisation , il est possible d'utiliser du tube plat (43), à deux faces plates , suivant figure 27. Le haut de la partie courbé peut être en U ou en carré (28) , figure 28.
Selon l'invention , laforme ovoidale et ellipsoïdale permet de multiplier la surface radiante au minimum par 1,52 par rapport à un tube cylindrique classique, et répond au rendement envisagé supérieur à 400 Lumens pour une consommation totale de 6 Watt , y compris le ballast , (figure 29) .
Selon une autre forme de l'invention , dans une autre réalisation , il est possible , dans l'optique économique ou le tube est devenu inutilisable , il est souhaitable de pouvoir le remplacer sans jetter le système d'allumage qui fonctionne toujours , ou vis versa .
A cet effet , le tube est réalisé sous une forme amovible (31 ) sa partie base comportant un dé en matière plastique par exemple , de forme carrée ou circulaire , et comportant les contacts électriques , deux ou quatres, et venant s'emboiter dans le système de fixation prévu
(32) à cet effet .
Le principe de ce tube à décharge est extrapolable à d'autres systèmes de tubes et aux alimentations à courant continu .
Ce tube fluorescent à haut rendement , à ballast capacitif amélioré consomme moins que le même tube à ballast inductif , à luminescence égale . Il a un coût plus faible du fait de ses composants et de sa conception technique , dans un rapport de 1 à 5 .
La combinaison nouvelle d'un ballast capacitif amélioré d'un tube ovoidal en II à grande surface de luminence et l'ensemble monté dans un culot normalisé abouti à un effet technique nouveau qui est un fonctionnement sur secteur.
Le culot normalisé selon l'invention avec ses améliorations notables va servir de support au montage de l'ensemble de l'invention .
Si le fait de mettre un ballast dans un culot est connu il n'en est pas moins vrai que tous les tubes et lampes à l'heure actuelle sont totalement dépourvus de tout système majoritaire à douille , pour des problèmes d'alimentation et de réglage évoqués plus haut . Le choix d'un culot normalisé , spécialement selon l'invention , un culot Edison , et l'adaptation d'un ballast miniaturisé à ce culot , permet de résoudre définitivement le problème de l'interchangeabilité des modes d'éclairage et amène une souplesse dans l'utili- -sation des sources d'éclairage . Selon l'invention , un culot normalisé transformé (33) modifié (37), du type Edison répond à ces préocupations.
Le ballast d'alimentation est déposé dans le fond même du culot , fil de phase dans le contact (11) central. Ces condensateurs qui du fait qu'ils sont parallélé- -pipédiques occasionnent une perte de volume de 70 pour cent minimum , peuvent être cylindrique et du diamètre libre du culot ce qui accroit à capacité équivalente le gain de place de 75 pour cent à disposition des autres composants . Ce ou ces condensateurs qui n'ont pas d'effet thermique mais sont sensibles à la chaleur sont séparé par un disque isolant (17) des autres composants qui peuvent chauffer , outre les ensembles émetteurs (12,13).
Ceux-ci travaillent dans une plage de température de 50 à 55 degrés sans risque pour le culot et ses compo- -sant , d'autant que le tube est largement refroidi de par sa surface d'émission très développée.
Ces condensateurs sont noyés dans la résine , au dessus étant placé le starter néon antiparasite , ou autre mode d'allumage et les raccordements électriques . Ils sont réalisés par bride de/pincement . Les fils sont soigneu-
-sement connectés les uns aux autres , puis isolés . Tous les composants sont placés dans le culot , le tube est descendu mis dans l'axe (5,20) et collé par de
la litarge ou autre matériau .
Selon l'invention dans le système compact , le haut du culot (33) est allongé de 0,1 à 10 centimètre , 1,5 selon l'invention , de façon que les parties ovoides soient bien prises dans le culot , après disposition du tube , la litarge de scellement est déposée dans le haut du culot entre la paroi, les tubes de verre , et les composants .
Puis les deux rabats métalliques de forme semi-ovoidale sont repliés et maintenus par rivet ou autre système. Ces deux rabats cachent donc tout l'intérieur du culot-
-ballast . Dans une autre réalisation du culot , un disque embouti et ajouré à la forme vient se prendre dans le haut du culot . Le culot peut aussi être préparé à l'envers et se fermer au niveau d'une grande découpe du contact (11) de fin de culot .
Toutes ces parties amovibles de fermeture peuvent être soudées , vissées , collées , rivetés , cerclées , ou tout autre moyen non limitatif . Les parties métalliques rabattues au niveau de la fermeture des ovoides sont légèrement bombées (35).
Dans tous les cas , les électrodes et la partie du tube fluorescent ou elles sont devinableε et leur branchement sont masqués totalement selon l'invention sur 12 milli- -mètres sans que cette distance soit immuable , par la Jupe droite du culot , ou jupe évasé d'un autre culot, spécialement réalisé pour recevoir un tube de diamètre supérieur . Le haut du culot est rabattu suivant découpe spéciale , ovoide , les deux rabats semi ovoide étant poussés vers l'intérieur du tube ou les parois se font face .
Dans le cas d'une ampoule miniature ou la section de collage est circulaire , comme pour les ampoules à incandescence , les alvéoles sont supprimées. Seul le haut du culot est rallongé de 3 à 10 millimètres , 6 selon une adaptation , et évasé entre 1 et 3 millimètres.
En aucun cas , la vitrite n'est employé pour la ferme- -ture du culot coté contact central (11).
Selon l'invention , les condensateurs et le ballast entier peuvent être positionnés autour d'un queusot
Dans une autre forme , toujours selon l'invention , le culot contenant le ballast complet est légèrement (36) modifié pour recevoir le tube sous une forme amovible. Un système d'agrafe, de pression, de bride tournante, de bague à pas de vis maintient l'ensemble solidaire . Le culot peut comporter dans sa partie supérieure une bague coulissante (32) (33) isolante de 15 millimètres de hauteur de façon à permettre à l'utilisateur de changer le tube sans défaire le culot de sa douille et de s'éléc- -trocuter lors d'un remplacement sous tension . les tubes selon l'invention se faisant en toutes puissances et luminances .
En conséquence , le bas de ce tube ou ampoule fluores- -cente est aménagé et noyé dans un dé en plastique qui peut aussi être de forme circulaire , en gardant seulement 2 contacts électriques externes et dissimulés pour la mise en place du branchement électrique . Ce dé est positionné sur le culot puis maintenu par vissage ou différents systèmes fermes. Ce type de branchement d'enceinte sur culot à ballast capacitif est extrapolable à d'autres types d'ampoules fluorescentes ou lampes à décharge , ou autre lampe et matériel électrique .
Le deuxième fil d'alimentation électrique est tiré au travers du haut du culot lors du collage de la litarge puis soudé sur la paroi du culot (18) et coupé .
Cette fonction et cet objet du culot est extrapolable en toutes dimensions et fonctions .