OA21359A - Additifs alimentaires à base d'extraits de Swartzia (Ex Budgunnia) madagascariensis et de Euphorbia balsamifera, son procédé de fabrication et son mode d’utilisation. - Google Patents

Additifs alimentaires à base d'extraits de Swartzia (Ex Budgunnia) madagascariensis et de Euphorbia balsamifera, son procédé de fabrication et son mode d’utilisation. Download PDF

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OA21359A
OA21359A OA1202300277 OA21359A OA 21359 A OA21359 A OA 21359A OA 1202300277 OA1202300277 OA 1202300277 OA 21359 A OA21359 A OA 21359A
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food additive
ruminants
dairy
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OA1202300277
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Inventor
Agani Zénabou AGANI
Daouda BOURAI
Sévérin BABATOUNDE
Original Assignee
Agani Zénabou AGANI
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La présente invention s'inscrit dans le domaine général des additifs alimentaires pour les ruminants laitiers. Elle concerne en particulier des additifs alimentaires obtenus à base d'extraits notamment le Swartzia (Ex Budgunnia) madagascariensis et de Euphorbia balsamifera apportés à ce genre d'animaux afin d'améliorer le bien-être et les performances zootechniques des animaux ruminants d'élevage, par exemple la production laitière et la production de viande. Cette invention permet une augmentation de la production laitière et de la viande. L'administration de ces additifs alimentaires permet d'aboutir à une production de lait d'au moins de 3,5 litres par jour de ruminants laitiers contre 1,5 litre obtenu habituellement chez les races locales en milieu réel, de qu'un gain moyen quotidien '(GMQ) de 75 g plus élevé que les ruminants laitiers n'ayant pas reçu ledit additif alimentaire. Aussi, cette invention permet de prolonger la durée de lactation des ruminants et donc la quantité totale de lait produit au cours d'une lactation.

Description

Additifs alimentaires à base d’extraits de Swartzia madagascariensis et de Euphorbia balsamifera et son procédé de fabrication et son mode d’utilisation
La présente invention s’inscrit dans le domaine général des additifs alimentaires pour les ruminants laitiers. Elle concerne en particulier des additifs alimentaires obtenus à base d’extraits notamment le Swartzia (Ex Budgunnia) madagascariensis et de Euphorbia balsamifera apportés à ce genre d’animaux afin d’améliorer le bien-être et les performances zootechniques des animaux ruminants d’élevage, par exemple la production laitière et la production de viande.
Le lait est un aliment riche en protéines de haute valeur biologique, en calcium, en vitamines et en oligo-éléments. Chez les ruminants laitiers, le volume quotidien de lait produit est notamment déterminé par la qualité de la digestion des aliments ingérés. Il est en particulier important que la dégradation ruminale des matières organiques (protéines et amidons notamment) soit optimale, de manière à favoriser une dégradation au niveau de l'intestin grêle qui permet l'optimisation du profil protéique de la ration. En effet, une telle orientation de la dégradation au niveau de l'intestin grêle assure ainsi une optimisation du rapport volume de lait produit/quantité d'aliment ingéré.
Il est connu dans l’état de la technique qu’un additif alimentaire pour les ruminants laitiers, est utilisé en vue d’accroître leur production en lait par action sur la flore ruminale, et dont les principes actifs sont d’origine naturelle. Le EP1609372A2 décrit un exemple dans lequel l’additif alimentaire comporte comme des composés actifs, une association de thymol, d’eugénol (de préférence sous forme d’une huile essentielle de clou de girofle) et de cinnamaldéhyde, qui mis sur support, assure une augmentation significative du volume de lait produit par jour et par animal. Cependant, ce type d’additif alimentaire n’est pas à la portée des populations rurales des Etats de la sous-région ouest africaine et particulièrement du Bénin.
Il est également connu dans l’état de la technique de nombreuses recherches réalisées sur l’influence des facteurs génétiques et non génétiques dans la production de lait des races bovines ouest africaines. Cependant, malgré les travaux de recherche menés sur le système d’élevage des ruminants, l’on assiste à un déficit très important en lait, obligeant la plupart des États de la sous-région ouest africaine à importer des produits laitiers pour satisfaire les consommateurs. Pour combler ce déficit, l’importation de lait et de produits laitiers a été la solution dans l’immédiat. Toutefois, d’autres mesures ont été prises telles que l’amélioration génétique des animaux, le renforcement de la santé animale, puis l’amélioration du système d’élevage et de l’alimentation des animaux.
Il est également connu dans l’état de la technique et de la technologie, des travaux réalisés dans la filière lait pour accroître le niveau de production des vaches avec l’apport des compléments alimentaires et pour mieux conserver le lait à partir des huiles essentielles. Pour ce faire, des races exotiques sont introduites dans l’élevage bovin laitier mais elles entraînent la prolifération de nouvelles espèces de tiques dont les Boophilus rhipicephalus microplus responsables des babésioses et d’autres pathologies dont les traitements restent peu maîtrisés par les acteurs. Aussi, les ressources alimentaires disponibles n’arrivent pas à combler les besoins nutritionnels de ces animaux afin d’avoir une bonne production de lait. A cela, il faut noter les techniques d’amélioration de la production laitière envisagées actuellement qui sont aussi onéreuses, et péu accessibles aux éleveurs de type traditionnel. .
II ..est également connu dans l’état de la technique, des pratiques endogènes utilisant1 des plantés ayant la capacité d’améliorer la production du lait. En effet, des recettes galactogènes ; de la flore béninoise sont utilisées par les éleveurs afin d’accroître le rendement en lait de leur cheptel. Différents organes sont fréquemment exploités seuls ou en association dans la préparation des recettes galactogènes. Les recettes galactogènes auxquelles les éleveurs 10 traditionnels font référence pour l’amélioration de la production laitière chez les vaches locales né sont rien d’autres que des combinaisons de plantes. A ces combinaisons sont ajoutés des ingrédients alimentaires et une quantité d’eau pour faciliter l’administration aux vaches. .
Si les différentes recettes peuvent avoir pour l’effet d’améliorer le potentiel de production 15 laitière^ il faut tout.de même noter qu’il n’existe cependant pas de données scientifiques sur les facteurs pouvant influencer en milieu réel l’efficacité de ces recettes sur les vaches locales, ni. leurs effets toxiques probables sur ces animaux et de ce fait sur la santé des consommateurs, ni la dose minimale amélioratrice de la production laitière chez les vaches localès. Aussi, le reste de la. préparation non administrée aux vaches est souvent jeté par 20 l’éleveur. Même si l’éleveur décide de les garder pour un usage ultérieur, les conditions de conservation de ces préparations galactogènes aqueuses ne sont pas garanties surtout dans les milieux ruraux où l’énergie électrique fait souvent défaut. Par conséquent, les moisissures et les champignons peuvent altérer leur efficacité. . .-.
L’objet dé la présente invention est de fournir un nouvel additif alimentaire pour les 25 niminants laitiers, utilisé en vue d’accroître leur production en lait et d’apporter une solution majeure à la difficulté de conservation du reste des recettes galactogènes non administrées aux vaches et qui est souvent jeté par l’éleveur. Conformément â l’invention, la demanderesse a mis en. évidence que l’utilisation d’un additif alimentaire obtenu à base des feuilles et des tiges de Swartzia (Ex Budgunnia madagascariensis) et de Euphorbia balsamifera, assure une 30 augmentation significative du volume de lait produit parjour et par animal. . :
Selon un .mode .de réalisation de l’invention, l’additif alimentaire peut être administré aux animaux sous forme de cubes. Le but de l’invention est atteint en fournissant un additif alimentaire à basé des racines de Swartzia madagascariensis et des graines de Vigna unguiçulata. Le produit est susceptible d’être obtenu dans un premier temps par un ecorçage 35 des racines de Swartzia madagascariensis, puis un séchage des écorces de Swartzia madagascariensis et des graines de Vigna unguiçulata à une température de 37°C. Les ingrédients sont ensuite moulus puis mélangés avec l’ajout d’un liant préférentiellement l’amidon pétris avant d’être moulé et compacté. Le produit compacté, est ensuite démoulé afin de libérer l’additif sous forme de cube, qui est ensuite mis à l’étuve à une température de 40 6.0°C pendant 24 heures afin d’aboutir au-dit additif alimentaire. . . .
J- ·..·' . 2
L’additif alimentaire ainsi obtenu comprend avantageusement de 60 à 75% en poids de Swartziamadagascariensis,de20 à 35% en poids de Vigna unguiculata. ..
L’invention sera mieux comprise à l’aide des explications qui vont suivre et.des exemples de mise en œuvre..
Selon un premier aspect, l’invention propose d’améliorer de façon significative la production laitière chez les ruminants (bovins, ovins, caprins)./
Des. essais sur le.terrain et en station expérimentale ont été menés, sur des vaches laitières, pour montrer l'effet. quantitatif et qualitatif de l'additif alimentaire selon l'invention sur leur production de lait.
Dans le cadre dé . ses travaux, la demanderesse a pu déceler 102 plantes galactogènes de la flore béninoise ét 295 recettes utilisées par les éleveurs traditionnels pour accroître la production laitière de leur cheptel.
Par la suite,:les différents organes des plantes utilisés dans les recettes galactogènes ainsi: que leurs taux d’incorporation ont été déterminés pour chaque recette. Aussi, les facteurs 15 influençant en milieu réel l’efficacité de ces recettes sur les vaches locales, leurs effets toxiques probables sur ces animaux et de ce fait sur la santé des consommateurs, la dose minimale amélioratrice de la production laitière chez les vaches locales ont été obtenus. Il est apparu que la recette à base des feuilles et tiges de Euphorbia balsamifera Aiton et celle à basé de Swartzia madagascariensis permettent respectivement une production laitière de 3,5 20 et de 3,8 litres.par jour par vache contre 1,5 litre obtenu habituellement chez les races locales eh milieu réel. ·
Ces résultats concluants ont permis de mettre en place un produit alimentaire dont l’administration de 20 g de cubes galactogènes par jour, aux vaches laitières complémentés aux blocs alimentaires multi nutritionnels, suivie de l’augmentation du nombre de traites par 25 jour (deux traites) permet d’enregistrer des quantités de 464,5 et de 324,8 litres de lait en 180 jours de lactation respectivement pour les cubes à base de Swartziamadagascariensis et de Euphorbia balsamifera contre 210 litres habituellement obtenus sur les vaches locales pour la même durée de lactation. En plus l’administration de 20 g/jour des cubes galactogènes;aux vaches prolonge leur durée de lactation donc la quantité totale de lait produit au cours d’une 30 lactation. Mieux de ce fait, il y a une augmentation du revenu des éleveurs et agro-éleveurs.
L’effet bénéfique de l’utilisation des cubes galactogènes s’est répercuté aussi sur la croissance pondérale des veaùx. Ainsi, les veaux dont les mères recevaient les cubes galactogènes dans leur alimentation ont eu un gain moyen quotidien (GMQ) de 75 g plus élevé que les veaux du lot témoin ne recevant pas de cubes galactogènes. . .
Au bout de six (06) mois d’expérimentation, la production en lait des vaches ayant reçu les cubés galactogènes était de 476 litres contre 372 litres chez les vaches soumises aux préparations galactogènes soit une différence de 104 litres de lait par vache durant la période de lactation. Pourtant, la production ordinaire des vaches locales de race Borgou ne produisent que 210 litres en 180 jours de lactation. Ainsi, il ressort aisément que, quel qu’en soit la formé de présentation des recettes, l’administration des préparations galactogènes impacte considérablement la production en lait des vaches locales de race Borgoü. Par conséquent, Cette augmentation peut participer à l’autosuffisance alimentaire en lait tout en réduisant le volume d’importation des produits laitiers dont la qualité sanitaire reste toujours douteuse. ' : ’ ' :
Ainsi sur la base dés résultats, l’additif alimentaire a été proposé. En effet, les racines de Swartzia madagascariensis collectées sont lavées et écorcées. Elles sont ensuite séchées de même que lès graines de Vïgna unguiculata à une température moyenne de 37°C. A l’aide d’Une maille d’environ 0,2 mm, les ingrédients sont moulus séparément puis, tamisés. Chaque matière moulue est pesée à l’aide d’une balance électronique.
Les matières sont ensuite mélangées. De préférence le mélange des ingrédients se fait dans une proportion de 60 à 75% en poids pour Swartzia madagascariensis contre 20 à 35% en poids pour les graines de Vigna unguiculata. L’emploi d’amidon comme liant permet d’assurer l’adhésion entre les matières premières et la solidité de l’aliment. Le mélange est ensuite homogénéisé à l’aide d’un agitateur mécanique puis pétris et ensuite moulé à l’aide d’un mini presse à comprimer de forme cubique ou tout autre forme pour mettre les préparations sous une forme physique plus adaptée et facilement utilisable.
Après lé pétrissage, intervient la phase de compactage des ingrédients, puis le démoulage afin d’aboutir à la libération des aliments qui sont ensuite étuvés à une température environ de 45°C pour sécher lesdits aliments qui vont pouvoir par la suite faire l’objet de conservation. La présentation dé l’additif alimentaire sous la forme de cube n’est qu’à titre illustratif car toute autre formé physique de présentation des recettes ayant pour effet de présenter le même résultat. . '.

Claims (10)

1. Additif alimentaire pour ruminants laitiers, caractérisé en ce qu'il comprend comme çompo ses actifs une association de feuilles et de tiges de Euphorbia balsamifera Aiton et de Swartzia madagascariensis.
2. Additif alimentaire selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte de 60 à 75% en poids pour le Swartzia madagascariensis et de 20 à 35% en poids pour les graines de Vigna unguiculata.
3. Additif alimentaire selon les revendications let 2, caractérisé en ce qu’il, est obtenu sous forme de cubes pour faciliter l’ingestion dudit additif aux ruminants.
4. Procédé, de fabrication d’un additif alimentaire pour ruminants laitiers selon l’une quelconque des revendications, caractérisé par les étapes suivantes :
a) écorçage des racines de Swartzia madagascariensis et des gousses de Vigna . . Unguiculata à une température moyenne de 37 °C ; ..
. b) mouture et tamisage des ingrédients séparément ;
c) mélange des ingrédients avec ajout d’un liant ;
. . d) homogénéisation des ingrédients à l’aide d’un agitateur ; ..
e) pétrissage, compactage et démoulage de l’ensemble des ingrédients ;
f) libération des aliments sous forme de cubes et séchage desdits cubes à l’aide d’une . étuve..
5. Procédé de fabrication d’un additif alimentaire selon quelconque dés revendications, caractérisé en ce que caractérisé les ingrédients comportent 60 à 75% en poids de Swartzia madagascariensis et 20 à 35% en poids de Vigna unguiculata. .
6. Procédé de fabrication d’un additif alimentaire selon la revendication 4, caractérisé en ce que l’amidon est employé en tant qu’agent de liaison.
7, Utilisation d’une association de Euphorbia balsamifera Aiton et de Swartzia madagascariensis pour la fabrication d’un additif alimentaire pour ruminants laitiers assurant tiné augmentation de la production laitière et de la viande de 30% au minimum.
8. Utilisation d’un additif alimentaire pour ruminants laitiers selon l’une quelconque des revendications en vue d’aboutir à une production de lait d’au moins .de 3,5 litres par jour de ruminants laitiers contre 1,5 litre obtenu habituellement chez les races locales en milieu réel.
9. Utilisation d’un additif alimentaire pour ruminants laitiers selon l’une quelconque des revendications, caractérisé en ce que ledit additif alimentaire permet d’obtenir un gain moyen quotidien (GMQ.) de 75 g. plus élevé que les ruminants laitiers n’ayant pas reçu ledit additif alimentaire. ' ' .·'·. . 5
10. Utilisation d’un additif alimentaire pour ruminants laitiers selon l’une quelconque des revendications,YcâfâcTénse’ence que l’âdmimstfatiôri'’dudit additif alimêntâîfè auxdits ruminants laitiers prolonge leur durée de lactation de 20 à 40% et donc la quantité totale du tiers au moins de lait produit au cours d’une lactation. .
OA1202300277 2023-07-07 Additifs alimentaires à base d'extraits de Swartzia (Ex Budgunnia) madagascariensis et de Euphorbia balsamifera, son procédé de fabrication et son mode d’utilisation. OA21359A (fr)

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