OA20921A - Colonnes et tableaux végétaux à réservoir d'eau intégré. - Google Patents
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Abstract
L'invention concerne des colonnes et tableaux végétaux possédant en leur sein des réservoirs d'eau assurant l'arrosage des plantes par capillarité (6). Et par extension, à tout objet servant à la culture des plantes ayant un ou des réservoirs d'eau intégré coulé en une pièce unique avec l'objet de culture. Ces moyens de production de l'agriculture hors sol visent à cultiver tout type de plantes comme si celles-ci l'étaient sur le sol naturel en combinant agriculture biologique et techniques de l'agriculture verticale. En effet, les plantes sont cultivées dans un substrat non inerte. Les réservoirs d'eau (7) situés à l'intérieur des objets de culture assurent un arrosage automatique des plantes par capillarité (6) sans nécessiter des soins contraignants et permanents de l'ensemble du processus agricole. Tous ces éléments leur confèrent la possibilité de pouvoir être utilisés en intérieur et/ou en extérieur.
Description
DESCRIPTION DE L’INVENTION
Colonnes et tableaux végétaux à réservoir d’eau intégré
La présente invention concerne les colonnes et tableaux végétaux (ou cadres végétaux) à l’intérieur desquels se trouvent un ou plusieurs réservoirs d’eau qui constituent une partie intégrante de l’objet de culture ; et par extension, tout objet servant à la culture des plantes possédant des réservoirs coulés en pièce unique avec l’objet de culture. Lesdits réservoirs d’eau portent des mèches pour assurer l’arrosage autonome et automatique des plantes. Cette invention permet de combiner les techniques de la culture verticale avec celles de la culture biologique (ou écologique) tout en excluant la culture hydroponique. Cela est rendu possible grâce à rutilisation de substrat non inerte dans les colonnes et tableaux végétaux. La présente invention répond au besoin de cultiver n’importe quel type de plantes cultivables sur le sol, à l’aide des moyens de l’agriculture verticale comme s’il était question de cultiver sur le sol naturel.
La culture verticale est généralement une culture pratiquée hors du sol.
La culture hors-sol est par définition la culture dans un milieu racinaire qui n'est pas le sol naturel, mais un milieu reconstitué et isolé du sol. Les premiers essais datent d’un peu plus de trois (3) siècles environ (cf: Horticulture sans sol : Histoire et Actualité de Paul ROBIN Cahiers d’économie et sociologie rurales, n° 46-47, 1998). Ils ont été effectués par des chercheurs travaillant sur la fertilisation des plantes et la mise en évidence du rôle de l'eau et de l'air dans le sol. De façon plus pragmatique, les cultures hors-sols se sont développées parce qu’elles ont rendu possible une meilleure maîtrise des facteurs de production (cf:Fondement et Principes du Hors-sol) qui a permis de maximiser l’utilisation de l’espace et la production agricole. Par ailleurs, la culture hors-sol propose une alternative au manque de terre cultivable et crée des emplois locaux, tout en proposant des produits frais aux autochtones.
La culture hydroponique, quant à elle, est une technique ancienne qui est, en fait, une culture hors-sol (hors sol du jardin ou terreau), où les plantes sont cultivées sous serre ; et la terre, remplacée par un substrat stérile et inerte (billes d’argile, laine de verre, laine de roche, paille, roche volcanique pouzzolane, sable, ...). Pour pallier le manque de nutriments habituellement présents dans la terre, la qualité de l’eau doit être irréprochable : elle doit être pure. L’eau se trouve sans interruption dans un circuit fermé automatisé, elle devient alors la clé de voûte pour la croissance des plantes. Le développement de celles-ci est entièrement programmé et s’effectue à travers l’irrigation permanente du substrat choisi par une alimentation composée essentiellement d’un mélange d’eau et d’engrais. La solution nutritive utilisée est apportée par un goutte-à-goutte continu, ou à fréquences rapprochées, pour combler le peu de réserve en nutriment du substrat stérile, (cf : https://www.lovethegarden.com/fr-fr/article/lhvdroponie)
Les colonnes et les tableaux végétaux peuvent être définis comme étant des moyens agricoles hors-sol, réalisés par l’Homme, dans le but de maximiser l’utilisation de l’espace et la production des plantes notamment dans les milieux urbains. Ces moyens de culture appartiennent en principe à l’agriculture verticale, en opposition à l’agriculture horizontale qui est, en général, pratiquée sur le sol naturel.
L’agriculture verticale s’inspire de la nature ; à l’instar :
❖ Des murs ou autres surfaces végétalisés sur lesquels poussent des plantes grimpantes. Ce sont ces derniers qui serviront de modèle au français Patrick BLANC pour créer le mur végétal qui se définit comme étant un jardin ou un écosystème plus ou moins artificiel conçu par l’Homme ;
Ainsi, ce biologiste, botaniste et chercheur au Centre National de la Recherche Scientifique (C.N.R.S.) crée le premier mur végétal en 1986 à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris. L’inventeur du mur végétal commença à théoriser ce concept dès son enfance (12-13 ans) grâce à son intérêt pour les plantes en tant que jeune aquariophile. Puis, il le développa alors qu’il était étudiant en botanique quand il découvrit, en 1972, en Thaïlande puis en Malaisie, les plantes des sousbois tropicaux capables de se contenter de peu de lumière.
Des murs végétaux, naîtront par la suite, les tableaux végétaux. Ces derniers s’inscrivent dans le même esprit que les premiers, car ils peuvent être qualifiés de version réduite et mobile des mûrs végétaux. Un cadre végétal est composé d’un cadre, fermé à l’arrière, dans lequel, il est possible de planter des végétaux.
❖ Les colonnes végétales, pour leur part, s’inspirent des plantes épiphytes
En 1999, le professeur en santé environnementale et microbiologie à l'université Columbia à New York, Dickson DESPOMMIERS développa le concept d’agriculture verticale conjointement avec des étudiants diplômés d'une classe d'écologie de la santé. Ce travail conduira, dès le début des années 2000, à la naissance des fermes agricoles urbaines utilisant, majoritairement, la culture hydroponique.
Les colonnes végétales font partis des moyens de cultures qu’emploient le plus souvent ces fermes, et sont par extension utilisés par de nombreux particuliers. Dans ce dernier cas, on parle de culture en placard.
Les colonnes et cadres végétaux avec réservoir d’eau intégré utilisant comme support de culture du substrat non inerte sont quasi inexistant. Seuls sont visibles :
Des « pots de fleurs à réservoir inséré » fabriqués par certaines marques comme 5 Lechuza
Des colonnes et tableaux végétaux utilisant comme support de culture la terre, le terreau,... que fabriquent, à usage personnel, quelques particuliers à l’effet de pratiquer une « agriculture biologique hors-sol ».
Ou encore des colonnes végétales fabriquées à l’aide de bâche qu’utilisent 10 certains producteurs agricoles. Colonnes dans lesquels, ces producteurs cultivent avec du substrat non inerte. Lesdits agriculteurs arrosent leurs plantes par capillarité, mais les réserves d’eau sont des récipients d’eau placés à côté des colonnes ou une extrémité des mèches part des récipients et l’autre est posée au pied des plantes.
is En effet, les colonnes et tableaux végétaux commercialisées s’inspirent en grande partie du principe du mur végétal de Patrick BLANC et sont par conséquent, des moyens de culture hydroponique par excellence.
L’hydroponie offre de rendements agricoles considérables et de meilleure esthétique de plantes que ceux des cultures traditionnelles, grâce au contrôle 20 quasi-total des conditions de production (pas de sécheresses ou d’inondations, pas de variations de la qualité du sol qui, souvent, impactent la qualité de la récolte, pas d’insectes ravageurs, pas de maladies et donc pas de propagation de maladies).
En outre de nombreuses cultures potagères et certains fruits sont déjà cultivés en 25 hydroponie (fraises, laitues, haricots, tomates, herbes fines, poivrons, choux, champignons, algues, piments et il est même possible de cultiver des pousses de blé ou de luzerne), (cf. Hydroponie qu’est-ce que c’est ? Céline DELUZ ARCHE Journaliste - FUTURA Planète).
Toutefois, la culture hydroponique comporte encore quelques limites :
Certaines plantes ne peuvent être cultivées en hydroponie. C’est le cas des plantes à racines tubercules (taros, pommes de terre, carottes, betterave ...), des arbustes... ;
Z Cette technique agricole ne laisse aucune place à l’emploi d’engrais organiques tels que le compost ;
v* Elle utilise parfois d'importantes quantités de fongicide car le milieu chaud et humide favorise la multiplication des champignons et bactéries ;
Elle requiert une maîtrise très précise des différents paramètres de la production des plantes : (luminosité, hygrométrie, température, pH et concentration en sels, métaux etc.) ;
Elle utilise des supports de culture stériles et inertes ; engendrant l’utilisation en continue de l’eau en circuit fermé et d’importantes quantité d’engrais (le plus souvent chimique) ;
Elle se pratique habituellement sous serre ou en intérieur (ferme agricole urbaine, hangar, conteneur...), où les plantes doivent alors être éclairées ;
Elle entraîne, à terme, non seulement un coût d’investissement important, mais en plus d’énormes dépenses de fonctionnement et de production : de grosses dépenses énergétiques (chauffage, éclairage artificiel...), surveillance permanente de tout le processus agricole ...
«[...] Le coût d’une serre de haute technologie sans climatiseur et avec un potentiel de production quotidienne d’environ 600 kg de fourrage de maïs hydroponique est d’environ 12 millions F cfa.
Le fourrage hydroponique peut être produit avec du matériel peu coûteux (Naiket al. 2013). Le coût de ce type de structure dépend du type de matériau de construction, mais il est nettement inférieur à celui d’une serre de haute technologie [...]
Le coût de la serre à ombrage en bois avec un potentiel de production quotidienne d’environ 30 -350 kg de fourrage hydroponique frais variant de 40 000 à 400 000 F cfa ; tandis que le coût de la serre à ombrage avec un potentiel de production quotidienne de 150-750 kg de fourrage hydroponique frais coûtait entre 200 000F et 1 200 000 F cfa. [...]» (cf. https://www.agriculture-afrique.com/production-de-fourrage-hydroponiquetechnologie-alternative-pour-une-production-animale-durable/)
Les colonnes et tableaux végétaux à réservoir d’eau intégré obéissent à une tout autre logique. D’apparence quasi semblable à ceux dédient à l’hydroponie, ils sont conçus dans le but de cultiver n’importe quel type de plante en utilisant les techniques de la culture hors-sol comme si les plantes étaient cultivées sur le sol naturel. Et ce, accompagné de faibles coûts de fonctionnement et un contrôle modéré des conditions de production des plantes.
Conformément à l'invention, ce but est atteint grâce aux colonnes et tableaux végétaux qui utilisent du substrat non inerte et disposent, en leur sein, pour l’arrosage des plantes, un ou plusieurs réservoirs d’eau qui sont une partie intégrante de l’objet de culture.
L’invention est décrite ci-après avec références aux schémas joints pour lesquels :
J La planche I - ΠΙ propose trois (03) représentations d’une colonne végétale verticale : une vue des différentes parties de la colonne (figure 1), une vue transversale dudit objet (figure 2) et une vue de son armature ouverte (figure 3) ri La planche II - III montre une vue de face de l’accessoire (figure 4), une vue transversale de la jauge-contrôle du niveau d’eau (figure 5) et une vue globale de la colonne verticale, de son accessoire et des ficelles (figure 6).
ri La planche III - III présente une vue globale d’un tableau végétal (figure 7) et sa vue intérieure (figure 8), une vue des différentes parties d’une colonne végétale horizontale (figure 9) ainsi que la vue interne de son tronc (figure 10).
Les colonnes et tableaux végétaux à réservoir d’eau intégré fonctionnent selon le principe suivant :
❖ Les réservoirs intégrés (7) sont approvisionnés en eau, depuis l’extérieur, grâce à un orifice (3) prévu à cet effet. Ils assurent un arrosage régulier, modéré et autonome des plantes grâce aux mèches (6) en coton dont ils sont dotés.
*** Les mèches (6) partent des réservoirs et sont nouées à des « anneaux » (8) pour les aider à conserver une certaine position lors de l’introduction du substrat dans l’objet de culture et favoriser une humidification harmonieuse dudit substrat.
Les cordes auto-arrosage en coton blanc sont les mèches que les professionnels conseillent d’utiliser. Le nombre de mèche à utiliser est fonction de la grosseur de la mèche elle-même et du volume de substrat non inerte utilisé. Ainsi pour une corde de 03 mm d’épaisseur, peut être retenu le rapport de 01 mèche pour 03 à 04 litres de terre.
Afin de permettre aux mèches d’accomplir correctement leur fonction, deux (02) conditions sont à observer :
Le couvercle du réservoir d’eau est façonné de sorte que la surface du dessus soit ouverte. Il est ensuite recouvert d’un morceau de tissu en coton qui se fixe au couvercle par emboîtement lorsque le couvercle s’emboîte dans le réservoir. Ce tissu favorise la circulation de l’air dans le réservoir afin que la mèche transporter aisément l’eau du réservoir vers le support de culture. Sur le tissu en coton, le diamètre des trous par lesquels passent les mèches est légèrement inferieur au diamètre des mèches pour éviter que n’entre dans le réservoir le substrat non inerte
Les mèches (6) doivent être entièrement mouillées. Placer ensuite une partie de la mèche mouillée dans le réservoir contenant de l’eau et l’autre partie, hors dudit réservoir. C’est seulement après que le substrat peut être mis à l’intérieur de l’objet de culture. Dès lors, les mèches agissent comme un diffuseur d’eau. L’arrosage peut être amorcé par une pulvérisation de l’eau au pied de chaque plante, mais par la suite, les mèches se gorgent d’eau et humidifient le support de culture, sans intervention humaine. L’humidification se fait en fonction des besoins de la plante : (ni trop, ni moins). Dans le cas contraire les mèches resteront indéfiniment sèches et n’humidifieront jamais le substrat non inerte.
❖ Le contrôle du niveau d’eau dans les réservoirs s’effectue à l’aide d’une jauge graduée (figure 5) comme cela se fait pour le contrôle du niveau huile de moteur dans les véhicules. Les gradations de la jauge indiquent trois (03) niveaux différents : V (vide), M (milieu) et P (plein).
L’extrémité inférieure de la jauge est arrondie pour protéger les parois des réservoirs en cas de frottement. L’autre extrémité est en forme de crochet. Ce crochet a un double usage : il aide l’utilisateur à bien tenir la jauge lors du contrôle du niveau d’eau et permet de suspendre ledit objet sur le bouchon du réservoir.
* 5 Pour favoriser une bonne croissance des plantes, à chaque nouvelle plantation, les morceaux de tissu en coton qui recouvrent les couvercles des réservoirs ainsi que le substrat non inerte devraient être renouvelés et/ou enrichis. Les réservoirs d’eau, nettoyés et vidangés au même moment. Les mèches sont réutilisables jusqu’à leur détérioration.
Tous ces éléments réunis évitent un suivi minutieusement permanant de tout le processus agricole.
❖ Le processus agricole est autonome, automatique sans être électrique. Aussi ces moyens de culture peuvent être utilisés en intérieur ou en extérieur.
❖ Tout comme leur homologue de la culture hydroponique, les emplacements des plantes (4) sur les colonnes végétales à réservoir d’eau intégré, suivent le schéma de quinconce (figure 3). Selon les professionnels, la plantation en quinconce offre de nombreux avantages : entre autres, la possibilité d’optimiser la production agricole sur une surface limitée, les écarts parfaitement définis garantissent aux plantes une croissance et un développement harmonieux...
❖ Les matériaux utilisés (mélange de plâtre, ciment et eau + fer), pour la confection des colonnes et tableaux végétaux à réservoir d’eau intégré, permettent non seulement au support de culture non inerte de préserver la température adéquate pour les plantes, comme cela se passe pour la culture dans les pots, mais ils permettent aussi de fabriquer des objets de culture solides, résistants aux différentes températures, de faible entretien, de longue durée de vie, de toutes les dimensions et de toutes les formes imaginables.
De même, ces objets de cultures peuvent également être fabriqués à l’aide d’autres matériaux tels que l’argile, le verre... ou un assemblage de matériaux opaques + du verre. Le verre peut par exemple être placé au niveau extérieur des réservoirs, ou fabriquer des réservoirs complètement en verre pour un contrôle du niveau de l’eau à vue d’œil. Ou tout autre emplacement du verre à but purement esthétique.
❖ Les colonnes végétales à réservoir d’eau intégré (verticale figure 1 ou horizontale figure 9) sont conçues de sorte qu’elles s’emboîtent les unes dans les autres (05). Leur transport se voit ainsi facilité et les utilisateurs peuvent choisir de disposer d’abord d’une petite colonne puis d’une grande, en ajustant le nombre de colonnes qu’ils souhaitent.
Les colonnes végétales verticales (figure 1) sont parées d’un couvercle (1) et d’un socle (9) qui s’emboîtent également dans le « tronc » de la colonne (02). Ce système modulaire aide le passage rapide et aisé d’une petite colonne à une colonne de dimension plus importante.
Le chapeau est conçu (1) de manière que s’emboîte, à son tour, un accessoire (figure 4) (facultatif pour l’utilisateur). Cet objet est à la fois un dispositif lumineux et un support de ficelles (12) pour les plantes grimpantes telles que les tomates.
Le socle comporte quatre (04) bâtonnets (10) placés à égale distance. Chaque bâtonnet se positionne sur l’axe des bagues (11) du support à ficelle du chapeau afin que les deux (02) extrémités de la ficelle attachées, respectivement, en haut et en bas, soient bien tendues (figure 6).
L’accessoire du chapeau (figure 4) est formé d’un disque qui porte quatre (04) bras. Chaque bras porte à son extrémité une bague porte-ficelle (11). Le cercle et les bras ont une surface plane limitée de part et d’autre par des parapets. Ces couloirs ainsi formés sont destinés à recevoir des bandes LED placées soit par le fabriquant ou par l’utilisateur.
Le dispositif lumineux peut porter des bandes LED aussi bien sous les bras pour éclairer les plantes en cas de perturbation du cycle de la lumière naturelle, que tout autour du disque et au-dessus des bras pour agrémenter la pièce dans laquelle pourrait être placé l’objet de culture.
❖ Les colonnes végétales horizontales (figure 9) possèdent elles aussi des couvercles situés sur les côtés (15 et 17). Et pour faciliter le chargement du support de culture dans le cylindre, la partie supérieure renfermant les orifices de plantation est amovible (16).
❖ Les tableaux végétaux à réservoir d’eau intégré (figure 7 et 8) fonctionnent selon le même principe que les colonnes végétales : ils sont confectionnés avec les mêmes matériaux, les réservoirs d’eau situés à l’intérieur du cadre arrosent les plantes par capillarité. La réalisation des vastes murs végétaux peut se faire en juxtaposant plusieurs tableaux végétaux à réservoir d’eau intégré.
Dans ces tableaux végétaux, le support de culture est placé dans un sac en tissu coton découpé aux dimensions du cadre.
Le maintien du sac dans le cadre est assuré, à l’arrière et sur les côtés, par des paires de petites cordes en tissu coton cousues sur le sac pour être attachés autour des supports prévus à cet effet (8). A l’avant du cadre, le sac à substrat est soutenu par un grillage (13) comme l’utilisent déjà de nombreux particuliers. A la différence que, le grillage des tableaux végétaux à réservoir d’eau intégré n’est pas cloué, mais plutôt retenu par de parapet qui bordent les côtés et la base du périmètre avant du cadre (14). Et au besoin, fixer le grillage, par endroit, sur le sac à substrat à l’aide de cordes en tissu coton. Ce dispositif permet à l’ensemble du contenu du cadre végétal de bien tenir une fois celui-ci accroché sur le mur ; et laisse le temps au substrat non inerte de bien se fixer dans le cadre lorsque le tissu se détériora et qu’il ne sera plus soutenu que par le grillage.
Les mèches (6) partent des réservoirs d’eau (7) transpercent le sac à substrat pour l’arrosage des plantes et sont à leur tour nouées autour des supports pour corde (8). Elles doivent être au préalable bien mouillées avant l’introduction du substrat non inerte.
Le chargement du substrat non inerte, dans le sac en tissu coton, s’effectue au niveau de la partie supérieure du tableau végétal et donc du sac ; grâce à une ouverture horizontale prévue pour cette circonstance et qui se referme par système de lacets.
Pour planter, le schéma de plantation est fonction des envies et/ou besoins de l’utilisateur. Le cadre est posé sur une surface plane pour planter horizontalement. L’introduction des plantes dans le substrat se fait en élargissant les mailles du grillage puis en perçant un trou dans le sac à substrat. Procéder ensuite à l’arrosage des plantes par pulvérisation, de sorte que tout le substrat non inerte s’humidifie et que les mèches restent mouillées pour apprêter ces dernières à l’arrosage automatique. Veiller également à maintenir mouillée, par pulvérisation, la partie de la mèche restée dans le réservoir.
Pour une parfaite adhérence des plantes dans le support de culture non inerte, maintenir le cadre végétal dans la position horizontale pendant en moyenne deux (02) semaines. Une fois ce dernier fixé sur le mur, (en position verticale) remplir les réservoirs d’eau pour passer à l’arrosage automatique.
Un dispositif lumineux constitué de bandes LED peut également être placé à l’avant et/ou à l’arrière du cadre végétal : dans des couloirs prévus à cet effet. Et ce, à l’initiative du fabricant ou de l’utilisateur ♦ î* Les colonnes et tableaux végétaux à réservoir d’eau intégré sont fabriqués à partir de certains matériaux.
V 1 volume de plâtre en poudre +1/2 volume de ciment en poudre + 1 volume d’eau + une armature en grillage de fer à maille fine (ou petite maille) dressée en forme de colonne ou du cadre comprenant : les réservoirs, les orifices de plantation et orifices de remplissage d’eau.
V L’intérieur des objets est enduit d’un mélange à base d’eau, de plâtre en poudre et/ou d’argile crue en poudre.
V L’extérieur des objets peut être recouvert d’un mélange à base d’eau et de plâtre en poudre (blanc).
Le blanc est la couleur de prédilection des colonnes végétales. Selon plusieurs utilisateurs de ces objets de cultures, le blanc réfléchit la lumière, attire moins d’insectes, chauffe moins et accélère la croissance des plantes. Toutefois, certains objets peuvent revêtir d’autres couleurs pour satisfaire les besoins d’une autre catégorie d’utilisateurs.
Le mélange des matériaux se fait de préférence dans des récipients en plastique, de la méthode suivante :
V Dans un premier récipient, bien mélanger les matériaux en poudre jusqu’à obtention d’un mélange homogène puis dans un second y mettre de l’eau. En mixant vigoureusement à l’aide d’un mélangeur électrique, verser progressivement dans l’eau, tout en étant rapide, le mélange des poudres. Le résultat obtenu est un mélange homogène presque liquide. Si le mélange poudre+eau est réalisé dans un récipient ouvert, il est préférable d’exécuter les mélanges des différentes pièces séparément, puisque le mélange fait à l’air libre sèche vite.
Le respect scrupuleux de l’ordre d’incorporation des différents matériaux est de rigueur car le contraire aboutit à l’obtention d’un mélange péniblement maniable qui sèche si vite qu’il n’a même pas le temps de devenir homogène.
Afin que le mélange remplisse la totalité du moule sans laisser des vides par endroits, il est judicieux de le verser en un (01) seul endroit jusqu’à ce que le moule soit plein. Puis tapoter le moule à l’effet d’évacuer les éventuelles bulles d’air.
Les objets peuvent être démoulés une vingtaine de minutes après le temps de mise en moule ; une fois transformés en objets solides. Cependant, ils sont encore très fragiles, humides et lourds, c’est la raison pour laquelle le démoulage doit se faire avec délicatesse. En outre, les objets restent fragiles aussi longtemps qu’ils seront humides. Les objets démoulés sèchent à l’air libre, le séchage complet intervient en moyenne après deux (02) semaines ; dès lors, les objets deviennent beaucoup plus légers.
Les enduits intérieur et extérieur doivent être appliqués sur des objets complètement secs. L’enduit intérieur comprend trois (03) couches et chaque application s’exécute après séchage de la précédente. Il doit recouvrir l’ensemble de la surface interne de l’objet de culture ainsi que l’intérieur des réservoirs et leurs couvercles.
❖ A titre d’exemple, pour réaliser une colonne végétale verticale à réservoir d’eau intégré.
Comme préalable, l’utilisation de patron est fort utile lors du découpage des morceaux de grillage. Ces derniers sont fixés entre eux par soudage, colle chaude...
Par ailleurs, en découpe manuelle, les dimensions données devront être considérées comme des mesures approximatives. Pour une meilleure tenue des armatures des différentes parties de la colonne, il est judicieux de découper les pièces de grillage dans le sens de la hauteur du grillage et non celui sa longueur.
Ainsi pour une colonne répondant aux caractéristiques suivantes : une soixantaine de centimètres de hauteur, une trentaine de centimètres de diamètre, environ 01 cm d’épaisseur, 10 orifices de plantation, 04 réservoirs (et leur orifices respectifs de remplissage d’eau) d’une capacité moyenne de 05 litres d’eau et une vingtaine de litres de substrat non inerte
Nécessite pour sa confection : environ 02 mètres de grillage à maille fine, 14 kg de plâtre en poudre, 07 kg de ciment en poudre et 22 1 d’eau.
La réalisation de ladite colonne suit les étapes suivantes :
S Le dressage des armatures pour le socle, le tronc, le chapeau et le cas échéant pour l’accessoire. Les armatures sont ensuite placées dans leurs moules respectifs (moules de pièces complexes) à l’intérieur lesquels chaque objet sera coulé en une pièce unique avec ses spécificités.
ν' Apprêter ensuite le mélange plâtre+ciment+eau, tel qu’indiqué antérieurement et le verser dans le moule.
y Après séchage, recouvrir l’intérieur de chaque partie de la colonne avec trois (03) couches de l’enduit choisi; et l'extérieur avec le mélange plâtre+eau.
La fabrication de la colonne débute par :
La découpe des disques de la base et du socle qui doivent être identiques et mesurer 35 cm de diamètre. C’est ce diamètre qui détermine les mesures des autres pièces de la colonne.
V Armature du socle : prendre un disque-grillage (35 cm de diamètre), le placer au niveau du bord inférieur d’une bande-grillage (110 cm x 15 cm) puis rouler la bande, en la fixant au fur et à mesure, tout autour du périmètre du disque.
Sur 05 cm de hauteur, en partant de la base du socle et ce à quatre (4) endroits différents, situés à égale distance, découper de demi-cercle de grillage côtés gauche et droit du diamètre vertical dudit cercle. Cercle de 05 cm de diamètre (qui est aussi la mesure de sa profondeur). Replier les parties des demi-cercles nouvellement découpées autour du morceau de grillage représentant le diamètre, de manière à former un bâtonnet de grillage. C’est ce dernier qui sert de porteficelle.
Une fois l’armature du socle dans son moule, prévoir les quantités suivantes : avec pour mesure un pot en plastique vide de 500 g de margarine ; pot à remplir à ras-bord. « Mélange béton » : 06 volumes de plâtre en poudre, 03 volumes de ciment en poudre et 06 volumes d’eau.
Armature du chapeau : confectionner une autre armature identique à celle du socle, mais sans former les bâtonnets de grillage.
En revanche, dessiner un cercle de 15 cm de diamètre sur le disque-grillage du chapeau, former quatre (4) trous de 05 cm de diamètre chacun positionnés à égale distance sur ce nouveau cercle. Ce sont ces trous qui accueilleront l’accessoire porte-ficelle.
Sur la bande-grillage, du bas vers le haut, compter 04 cm (espace réservé à l’emboîtement), tordre les 02 cm suivants, en position horizontale, vers l’intérieur du chapeau, pour former l‘emboîtement devant se positionner à l’intérieur de la partie supérieure du tronc.
il
Pour faciliter le pliage du grillage vers l’intérieur du chapeau et obtenir un diamètre d’emboîtement inférieur à celui du chapeau, au niveau de la partie destinée à l’emboitement et au pliage, tous les 14 cm, découper le grillage dans le sens du bas vers le haut, de manier à obtenir, in fine, des sortes de lamelles. L’armature du chapeau peut être placée dans son moule sans que les différentes lamelles soient fixées entre elles
En utilisant la même mesure que précédemment, prévoir pour les mélanges, des quantités semblables à celles utilisées pour le socle.
Armature accessoire : prendre un disque-grillage (24 cm de diamètre), le fixer au milieu d’une bande-grillage (77 cm x 02 cm).
En dessous du disque, dessiner un cercle de 15 cm de diamètre. Positionner à égale distance, quatre (04) cylindres-grillage formés à partir de bandes de dimension 05 cm x 03 cm [ce sont ces quatre (04) pieds qui s’introduisent dans les quatre (04) trous du chapeau].
Découper douze (12) bandes-grillages (25 cm x 03 cm). A chacune des extrémités de quatre (04) bandes, découper le grillage pour façonner une bague de 03 cm de diamètre (ce sont ces espaces qui portent les ficelles au niveau du chapeau). Fixer deux (02) bandes non perforées de chaque côté d’une bandegrillage perforée ; tout en veillant à ce que la bande perforée soit positionnée au milieu des bandes qui la bordent. Ces quatre (04) bras se fixent sur le périmètre du disque, au niveau des espaces opposés à l’emplacement des cylindres.
Avec la même mesure, prévoir pour le « Mélange béton » : 03 volumes de plâtre en poudre, 1,5 volume de ciment en poudre et 03 volumes d’eau.
Armature du tronc de la colonne débute par la formation de l’emboitement au niveau de la partie inférieure du tronc. Sur la bande-grillage (110 cm x 50 cm), du bas vers le haut, compter 4 cm espace réservé à 1 emboîtement ; tordre les 02 cm suivant, en position horizontale, vers l’intérieur du tronc pour former l’emboitement devant se positionner à l’intérieur du socle ; en suivant le modèle exécuté pour le chapeau.
Suit après, la fixation des quatre (04) grillages (30 cm x 20 cm) des quatre (04) réservoirs. Placer les grillages des réservoirs à 10 cm de la partie supérieure du grillage du tronc. Courber les 20 cm de largeur de chaque grillage des réservoirs à l’aide d’un gabarit cylindrique de manière à occuper 10 cm sur les 110 cm de long du grillage du tronc. Les réservoirs doivent être à égale distance les uns des autres (16 cm d’intervalle).
Fixer également les grillages des quatre (04) bases des réservoirs qui correspondent aux dimensions de l’espace sous le grillage des réservoirs. Sous chaque base des réservoirs sont suspendus deux (02) anneaux autour desquels seront nouées deux (02) mèches en provenance des couvercles de deux (02) réservoirs différents. Les anneaux peuvent être formés à l’aide du grillage.
Les grillages des réservoirs ainsi fixés, les quatre (4) colonnes libres, sur le grillage du tronc, sont réservées aux orifices de plantation. Aussi pour dessiner le schéma de quinconce, tracer la médiane de chaque colonne. En choisissant un intervalle de 16 cm entre les plantes, la première entaille, sera tracée à 08 cm (la moitié de 16) du bord supérieur du grillage. Toutes les autres entailles sont à exécuter sur la même ligne à intervalle de 16 cm. Des entailles horizontales de 14 cm de large dans lesquelles sera introduite la partie supérieure d’une bouteille cassable afin de leurs donner une forme de « bec-entonnoir ». Sur la ligne suivante, la première entaille se placera directement à 16 centimètres du bord supérieur du grillage. Toutes les autres entailles sur la même ligne à intervalle de 16 cm.
Sur la troisième ligne, appliquer le modèle de marquages effectué sur la première ligne. Sur la quatrième ligne imiter le modèle de la deuxième ligne. A la fin des marquages, se présentera le schéma de quinconce avec dix (10) orifices de plantation.
Réaliser également les entailles pour les orifices des réservoirs d’eau. Des entailles horizontales de 06 cm au centre de la largeur de 10 cm de chaque réservoir. Les situer à 03 cm du haut des réservoirs du coté extérieur et leur donner également la forme de « bec-entonnoir ».
La forme cylindrique du tronc lui est donnée en s’aidant d’un gabarit qui tient compte des courbes des grillages des réservoirs d’eau afin qu’ils ne s’aplatissent pas, puis fixer les deux (02) bords et placer l’armature dans le moule correspondant.
Les grillages du couvercle des réservoirs s’obtiennent également de la même façon que ceux de la base. Créer un (01) grand espace sur la surface du couvercle. Replier le grillage sur ses bords pour obtenir un anneau aux formes de la circonférence du réservoir. Puis dresser autour du périmètre de chaque anneau une bande-grillage d’une largeur de 05 cm. Sur cette bande-grillage, du bas vers le haut, compter 02 cm espace réservé à l’emboitement ; tordre les 01 cm suivant, en position horizontale, vers l’intérieur du couvercle pour former l’emboitement devant se positionner à l’intérieur du réservoir. C’est cette ouverture sur le couvercle du réservoir qui sera par la suite recouverte par un morceau de tissu en coton.
Les armatures des bouchons des réservoirs sont fonction de la taille de l’orifice de remplissage d’eau. Ils s’obtiennent à partir des cylindres formés à l’aide de bande-grillage dont le diamètre est de 01 cm inferieur à celui de l’orifice de remplissage d’eau. Sur la partie supérieure du cylindre, prévue pour être à l’extérieur, est fixé un disque-grillage dont le diamètre est supérieur à celui du cylindre (de 02 cm). La longueur du cylindre doit permettre au bouchon de bien épouser la forme courbée de l’orifice.
Les couvercles et les bouchons des réservoirs sont à façonner séparément chacun dans son moule respectif..
Avec la même mesure, prévoir pour le « Mélange béton » : 12 volumes de plâtre en poudre, 06 volumes de ciment en poudre et 12 volumes d’eau.
J Quant à la jauge du niveau d’eau, elle se fabrique en introduisant un fil de fer de 60 cm dans une corde en coton de 03 mm d’épaisseur. Puis arrondir l’extrémité inférieure et tordre la partie supérieure pour lui donner une forme de crochet.
Claims (7)
1-Dispositif servant à la culture des végétaux, comprenant en son sein un réservoir d’eau intégré, ledit dispositif est coulé en une pièce unique avec l'objet de culture.
2-Dispositif selon la revendication numéro 1, caractérisé en ce qu’il est composé des colonnes et tableaux végétaux à réservoir d'eau intégré, coulés en une pièce unique avec l'objet de culture (figure 2).
3-Colonnes et tableaux végétaux à réservoir d'eau intégré selon la revendication numéro 2, obtenus suivant les étapes ci-après :
- Mélanger 01 volume de plâtre en poudre τ 1/2 volume de ciment en poudre + 01 volume d’eau puis solidifier le tout, de préférence par incorporation du métal.
- Mélanger dans un premier temps, de manière homogène les ingrédients en poudre puis dans un second temps, tout en mixant vigoureusement, verser progressivement, mais rapidement, ces ingrédients dans le volume d'eau correspondant.
4-Dispositif selon la revendication numéro 2, dans lequel les colonnes végétales verticales ou horizontales à réservoir d'eau intégré, bénéficient d'un système modulaire (figures 1 et 9) qui facilite le transport des objets de cultures et favorise le passage rapide et aisé d'une petite colonne à une colonne de dimension plus importante car elles sont conçues pour s'emboîter les unes dans les autres.
5-Dispositif selon la revendication numéro 2, où les colonnes végétales verticales (figures 1) possèdent un socle (9) et un chapeau (1) qui s'emboîtent eux-aussi dans le tronc de la colonne, ledit chapeau est façonné de sorte qu'il serve d'appui à un support à ficelle qui est également un dispositif lumineux (figure 4), lesdites ficelles s'attachent aussi bien sur les anneaux (11) du support à ficelle que sur les bâtonnets (10) du socle de la colonne.
6-Dispositif selon la revendication numéro 2, où les colonnes végétales horizontales (figures 9) possèdent des fermetures latérales (15 et 17) qui s'emboîtent elles aussi dans le tronc de la colonne, la partie supérieure de la colonne qui abrite les orifices de plantation (16) est amovible.
7-Dispositif selon la revendication numéro 2, dans lequel les tableaux végétaux (figure 7 et 8) à réservoir d'eau intégré coulé en une pièce unique avec l'objet de culture et comprenant en outre un sac en tissu coton découpé aux dimensions du cadre végétal pour contenir le substrat non inerte et un grillage protecteur des cadres végétaux soutenu par des parapets qui bordent les côtés et le bas du périmètre avant du cadre.
Priority Applications (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
PCT/OA2023/000004 WO2024085776A1 (fr) | 2022-10-17 | 2023-10-13 | Colonnes et tableaux végétaux à réservoir d'eau intégré |
Publications (1)
Publication Number | Publication Date |
---|---|
OA20921A true OA20921A (fr) | 2023-06-27 |
Family
ID=
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