LU86160A1 - Systeme de verrouillage inviolable - Google Patents

Description

La présente invention concerne un système pour le verrouillage inviolable de la fermeture des enceintes-présentoirs connues couramment sous le nom de "blisters", et qui se composent d'une part d'un boîtier en deux moitiés articulées, destiné à recevoir le produit proposé à la vente, et d'autre part d'organes de fermetures, solidaires respectivement desdites moitiés, et qui sont destinées à être maintenues l'une contre l'autre par un système de fermeture, réputé inviolable.

Pour éviter les vols dans les magasins ces blisters sont de grandes dimensions, interdisant de les dissimuler, et c'est à la caisse du magasin que le personnel est équipé d'un dispositif permettant d'ouvrir ledit système de fermeture et de délivrer le produit à l'acheteur.

Toutefois, les risques de vols demeurent élevés dans la mesure où les blisters eux-mêmes ou leur système de fermeture peuvent encore être fracturés, leur caractère inviolable demeurant illusoire.

L'invention apporte à ce problème une solution satisfaisante, grâce à une nouvelle conception de ces organes de fermeture et de leur système d'immobilisation.

Dans son principe, l'invention réside dans le fait que les organes de fermeture du boîtier sont des pattes extérieures, destinées à être maintenues l'une contre l'autre par le système de fermeture, ce système se composant d'une pince destinée à coiffer ces deux pattes, et entre lesquelles est monté un axe transversal, une échancrure verticale pratiquée dans lesdites pattes permettant le passage de cet axe à la mise en place de ladite pince, deux équipages étant montés coulissants sur cet axe, entre le côté extérieur de chaque patte et la face correspondante de la pince, des moyens étant prévus pour que ces équipages soient constamment sollicités l'un vers l'autre, de manière qu'une fois cette pince mise en place sur les pattes, les équipages viennent se placer dans des logements pratiqués dans les faces externes des pattes en immobilisant alors la pince sur les pattes, des moyens extérieurs étant prévus pour solliciter lesdits équipages en sens inverse pour les dégager desdits J logements, en vue d'autoriser l'extraction de la pince et de libérer les pattes du blister pour permettre son ouverture.

Dans la pratique, les moyens utilisables pour solliciter les équipages, soit en position de verrouillage, soit en position 2 ' de libération, pourront être mécaniques, magnétiques (aimants permanents ou électroaimants) ou mixtes.

Ainsi, selon une première réalisation, les premiers moyens consistent en un couple d'aimants permanents et les seconds moyens consistent en un électro-aimant exerçant sur des pièces de fer doux montées dans lesdits équipages une action ^ d'attraction supérieure à l'attraction mutuelle desdits aimants ' permanents.

Selon une seconde réalisation, les premiers moyens consistent en un couple de ressorts repoussant les équipages l'un vers 1'autre et les seconds moyens consistent en un jeu d'éléments magnétiques exerçant leur attraction sur un jeu d'aimants montés dans les équipages, et choisis de préférence parmi des matériaux à faible densité, tels que des ferrites ou autres aimants du type aggloméré.

Dans les deux cas, les moyens de libération consistent en un tunnel fixe dans lequel sont logés les éléments magnétiques ou électromagnétiques, et dans lequel la caissière du magasin vient insérer la pince, de manière telle que lesdits éléments magnétiques ou électromagnétiques exercent sur les équipages une attraction supérieure à la force, magnétique ou mécanique, qui * les maintenait dans les logements des pattes, ce qui libère ces dernières en permettant l'ouverture du blister.

Dans l'hypothèse où un tel système pourrait encore être fracturé, dans des circonstances particulières, par exemple en cas, non plus de vol isolé mais d'un cambriolage où des engins plus puissants pourraient être utilisés, une sécurité supplémentaire assure l'inviolabilité définitive du système. A cet effet, les équipages sont montés rotatifs entre deux butées sur leur axe commun, et les ressorts les repoussant axialement exercent simultanément une action circulaire les repoussant contre l'une desdites butées, la face extérieure de chaque équipage et la face intérieure correspondante de la pince comportant un couple saillie-logement interdisant l'écartement des équipages l'un de l'autre tant que l'action circulaire des ressorts n'est pas compensée par l'emploi des éléments ' magnétiques extérieurs ,.

Dans ce cas, des moyens doivent être prévus a la fois 1" dans le "tunnel" précité et sur les pattes du blister pour déverrouiller les équipages à la fois en translation sur leur axe 3 ' et en rotation, au moment de la pose du système sur le blister et au moment de l'ouverture à la caisse.

A cet effet dans le but de compenser mécaniquement l'action circulaire des ressorts au moment de la mise en place dudit système sur un blister, les portions supérieures des faces ^ internes de l'échancrure des pattes du blister comportent des rampes inclinées coopérant avec des rampes correspondantes des O équipages, en déterminant la rotation de ceux-ci tout en en permettant l'écartement nécessaire au moment de l'introduction du système sur le blister.

En ce qui concerne le tunnel, il est prévu selon l'invention de répartir les éléments magnétiques avec leurs pôles opposés à ceux des équipages correspondant et selon un motif légèrement décalé en rotation, d'un angle correspondant à la course rotative contre les butées sous l'action des ressorts.

Ainsi qu'il a été indiqué dans le préambule, l'invention s'applique en premier lieu aux boîtiers ou enceintes destinés à contenir des articles ou produits qui doivent être protégés contre le vol.

Toutefois, selon une autre variante, le même système de verrouillage que celui qui vient d'être défini peut être appliqué * non plus à des enceintes formant boîtier destinées à enfermer un produit proposé à la vente, mais à des coquilles dans une fenêtre desquelles on peut immobiliser une portion dudit produit, lequel se trouve alors solidarisé dudit système, la forme et l'encombrement de l’ensemble produit + système devenant alors tels qu'ils sont dissuasifs à l'égard d'un vol.

Une telle variante s'applique aussi bien à des produits présentant déjà une forme et une dimension rendant difficile leur introduction dans un "blister", et notamment les bouteilles, qu'à des objets beaucoup plus petits mais de grande valeur, que l'on souhaite protéger sans nécessairement les enfermer en totalité, notamment en raison de leur forme, tels que téléobjectifs, etc...

A cet effet, le système selon l'invention se compose, comme précédemment, d'une pince venant coiffer deux pattes, et qui, une fois en place, ne peut plus être extraite pour libérer lesdites pattes sans les moyens extérieurs prévus, mais lesdites pattes, au lieu d'être solidaires respectivement des deux moitiés de l'enceinte ou boîtier destiné à enfermer le produit à protéger, sont solidaires de deux demi-coquilles servant de 4 logement à un dispositif de blocage venant immobiliser le produit à protéger, demeurant à l'extérieur desdites coquilles, mais dont un élément peut être inséré à travers une fenêtre commune auxdites coquilles, dans l'élément actif dudit dispositif de blocage.

* A titre d'exemple, le produit à protéger étant une bouteille, le goulot de la bouteille est passé dans la fenêtre commune des coquilles, et immobilisé en place par ledit système de blocage, qui ne peut ensuite être libéré que par ouverture des coquilles, moyennant le système décrit précédemment. Le dispositif se présente sous une forme et des dimensions d'ensemble telles que, une fois ainsi accouplé à une bouteille, il en rend la dissimulation, et donc le vol, impossibles.

Selon une réalisation préférée de cette seconde variante, le dispositif de blocage consiste en un fil souple et résistant, par exemple métallique ou en plastique approprié, formant une boucle dans laquelle est enfilé le goulot de la bouteille, et qui est resserrée au moyen d'un poussoir coulissant entre les deux coquilles et comportant des éléments de retenue unidirectionnelle, tels que des stries en dents de scie coopérant - avec des éléments correspondants de l'une des coquilles de manière telle qu'une fois amené en position de blocage, ce poussoir ne peut plus être reculé, en libérant ladite boucle, que par ouverture des deux coquilles, conformément au dispositif faisant l'objet principal de l'invention.

On va maintenant décrire l'invention plus en détail, en se référant aux exemples illustratifs ci-après, correspondant au dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une coupe transversale de la partie supérieure d'un emballage équipé d'un système de verrouillage selon l'invention.

- la figure 2 est une vue d'ensemble d'un blister équipé d'un système de verrouillage selon la première réalisation de 1'invention.

- la figure 3 est une coupe horizontale suivant le plan P^ de la figure 2 du système de verrouillage selon l'invention.

- la figure 4 est une coupe verticale suivant le plan P2 de la figure 2, du même système de verrouillage.

- la figure 5 est une vue perspective de l'un des équipages mobile intervenant dans le même système.

5 - la figure 6 est une vue éclatée de l'ensemble des équipages et de leurs moyens de contrôle.

- la figure 7 est une vue en perspective de l'ensemble des deux pattes P de la figure 1 sur lesquelles s'applique le système de verrouillage décrit aux figures 2 à 6.

s - la figure 8 est une coupe verticale, transversalement à l'axe de coulissement du système, du "tunnel" de déverrouillage, faisant partie de l'invention.

la figure 9 est une coupe longitudinale du même "tunnel".

- la figure 10 est une vue éclatée de l'une des deux moitiés du même "tunnel".

- les figures lia, 11b et 11c sont trois schémas faisant apparaître les déplacements relatifs des équipages par rapport aux pattes au moment de l'introduction du système de verrouillage sur les pattes P de l'emballage.

- la figure 12 est une vue perspective^avec arrachement partielf de la seconde variante du dispositif selon l'invention, en position de blocage d’une bouteille, et ^ la figure 13 montre également en perspective le poussoir de la figure 12, représenté seul.

* On va décrire en premier lieu la première variante de l'invention, à savoir celle qui est appliquée à la fermeture inviolable d'un boîtier ou "blister" destiné à contenir un article à protéger contre le vol. A cet effet, on se référera tout d'abord aux figures 1 à 11c du dessin.

Si l'on se réfère en premier lieu à la figure 1, qui illustre schématiquement le principe même de l'invention, on y a représenté un emballage, tel qu'un "blister" se composant d'un boîtier en deux moitiés 1 et 1', solidaires chacune d'une patte 2 et 2' (ou P-P), les deux pattes étant destinées à être maintenues l'une contre l'autre au moyen du système de verrouillage désigné par la référence générale S.

Ce système S a la forme d'un étrier venant coiffer les pattes 2 et 2' grâce à une échancrure verticale pratiquée dans la partie supérieure de ces pattes, comme indiqué en 3 et 3', * laissant le passage à un axe transversal 5 sur lequel coulissent deux équipages 6 et 6' qui, dans la position représentée, viennent s'immobiliser dans des logements 4 et 4' pratiqués dans les faces extérieures des pattes 2 et 2'.

6

Les deux équipages 6 et 6' portent d'une part des couples d'aimants permanents 7 et 7' et d'autre part des plaques de fer doux 8 et 8’, qui jouent le rôle suivant :

Quand on place le système S par-dessus les pattes 2 et 2', les aimants 4 et 4' attirent les équipages 6 et 6' l'un vers l'autre, de sorte que, quand la pince n'est pas en place sur le blister, ils sont au contact l'un de l'autre, tandis que-quand on * introduit la pince par-dessus les pattes, ils sont écartés l'un de l'autre par des biseaux b et b' pratiqués sur les extrémités supérieures des pattes, suivent la pente de ces biseaux en poursuivant leur écartement puis, venant face aux logements 4 et 4‘, reviennent l'un et l'autre entre le fond de ce logement, en verrouillant ainsi le système sur les pattes 2-2*.

Il n'est donc plus possible d'ouvrir le blister sans aide extérieure.

Selon l'invention, cette aide extérieure consiste en un manchon servant de carcasse à un électro-aimant dont les spires viennent se loger dans des nervures désignées par 10 sur la figure 1.

Un tel manchon est généralement installé fixe au poste de caisse du magasin, et l'opérateur peut y faire passer un courant » au moment où on y introduit un blister à ouvrir. Au moment où le courant passe, le champ magnétique produit attire les plaques de fer doux 8, de telle manière que cette force d'attraction est supérieure à la force d'attraction mutuelle des aimants 7. Il en résulte que les deux équipages s'écartent l'un de l'autre en sortant des logements 4-4' et en libérant ainsi le système qui peut être extrait des pattes qui peuvent à leur tour être séparées pour l'ouverture du blister.

Cette réalisation est tout-à-fait satisfaisante dans son principe, mais elle peut dans certains cas laisser demeurer une possibilité de rupture des systèmes, par exemple par choc sur le système ou par emploi de matériaux magnétiques extrêmement puissants, qui exerceraient sur les deux équipages le même effet que le manchon normalement utilisé.

C'est pourquoi la variante représentée aux figures ~ suivantes offre encore davantage de sécurité.

Si l'on se réfère tout d'abord à la figure 2, on voit \ qu'on y a représenté en perspective d'une part un blister se composant à nouveau de deux moitiés 1-1' articulées autour d'un 7 axe llf les pattes de ce blister qui apparaissent notamment sur des figures 3 et 4 mais qui sont représentées plus spécifiquement à la figure 7, étant recouvertes par le système de verrouillage désigné par la référence générale S.

Ce système S se compose de deux demi-coquilles 12 et 12', entre lesquelles est monté un axe 13, analogue à l'axe 5 de la figure 1, c'est-à-dire que sur cet axe coulissent deux équipages V-' r t . r tel que celui représenté en perspective à la figure 5, et désigné par la référence générale E. Toutefois, cet axe présente une particularité qui apparaît plus clairement sur la figure 6 : le long de deux génératrices opposées 14-14', il est creusé suivant deux rainures destinées à guider deux tenons 15-15' de chacun des équipages E.

Par ailleurs chacun des équipages E comporte un manchon creux 16 qui sert de logement à un ressort 17 qui, comme on le voit mieux sur la figure 4, présente la particularité d’agir à la fois en compression et en torsion, ses deux extrémités 18-19 étant immobilisées dans le bord de l'équipage E. Enfin l'équipage E comporte, noyés dans la masse, 4 aimants permanents A, répartis aux quatres coins d'un carré.

L'effort de rotation transmis par chacun des ressorts 17 b aux deux équipages E a pour effet de repousser ces équipages d'une manière telle que une échancrure 20 pratiquée dans le corps de chaque équipage est mis en absence de relation avec un bossage 21 pratiqué sur la face intérieure du boîtier 12.

Enfin, de la même manière que dans la réalisation de la figure 1, les deux faces externes de chacune des pattes P et P' présente un logement 22, comme il apparaît notamment sur la figure 7, ce logement étant destiné à recevoir les faces en regard 23-23' des équipages E comme on le voit sur les figures 3 et 4.

Par ailleurs, les faces externes des pattes P et P' présentent chacune respectivement deux pente-cames, respectivement 24 orientée dans le sens longitudinal et 25 orientée dans le sens transversal, comme il apparaît clairement sur la figure 7.

Ces pentes sont inversées sur les pattes P et P' comme on le voit sur la figure 7, de manière que les équipages E et E' respectivement tournent tous les deux dans le même sens, sous l'action des ressorts 17, comme on va l'expliquer plus en détail 8 ‘ ci-après :

Le système étant considéré isolément, c'est-à-dire avant mise en place sur un blister, les deux équipages E et E' sont repoussés l'un vers l'autre par les ressorts 17 et occupent une certaine position angulaire sous l'effet également des ressorts 17.

v. Lors de la mise en place du système sur les pattes du blister, par insertion de l'axe 13 dans les échancrures 28-28' des pattes P-P', les pentes-cames 25 et 27 respectivement de chaque équipage E vont coopérer avec les pentes-cames 24 et 26 des pattes, le premier couple 26-27 ayant pour effet de faire tourner les équipages en opposition au ressort 17 de manière à amener au moment voulu l'échancrure 20 face au bossage 21, tandis que la coopération entre la surface-came 24 et la surface-came 25 a pour effet d'écarter l'un de l'autre les équipages en opposition à la compression des ressorts 17, ce qui permet d'amener les équipages de chaque côté des pattes, jusqu'à ce qu'ils retombent dans leur logement 22.

A ce moment les équipages assurent un double verrouillage : en premier lieu ils assurent un verrouillage par coopération des équipages avec les logements des pattes, de manière identique au système de la figure 1, mais au surplus, tout écartement des équipages, accidentel ou volontaire par malveillance,est rendu impossible du fait que les équipages vont tourner sous 1'action des ressorts 17 d'une manière telle que le bossage 21 n'est plus en face de l'échancrure 20, de sorte que les équipages ne peuvent plus s'écarter l'un de l'autre, sauf à être soumis à une rotation en sens inverse par des moyens appropriés.

Ces moyens sont représentés aux figures 8 à 11 qui représentent le tunnel ouvre blister, qui est utilisé à poste fixe, à l'emplacement des caisses du magasin pour dégager le système du blister et permettre la livraison du produit à 1'acheteur.

On notera à cet égard que les boîtiers 12 du système S présentent de fines nervures N entre lesquelles existent des creux très profonds désignés par C et qui assurent à la fois un guidage précis des systèmes dans l'ouvre blister, et d'autre part une pénétration beaucoup plus profonde des éléments de l'ouvre blister dans le système.

Si l'on se réfère maintenant aux figures 8 à 10, on voit 9 que cet ouvre blister consiste en un tunnel à section sensiblement rectangulaire et dont les parois comportent, à l'entrée, dirigées vers l'intérieur, des nervures N' correspondant en nombre et en disposition aux rainures C du boîtier du système.

Cela permet donc l'introduction du système dont les pièces sont très proches des pièces actives du système d*ouvre ‘V.

blister.

Ces dernières se composent, en haut et en bas, d'un demi capot 30, dans lequel est logé un demi guide 31, perforé suivant 32 de manière à recevoir quatre aimants 33 au samarium-cobalt, maintenu dans des pièces polaires 34, le tout étant logé dans une culasse 35 pour porter à un blindage 36 venant se loger dans une chambre 37 du demi capot 30.

On voit sur la figure 9 la disposition de ces aimants, répartis aux quatre coins d'un carré.

Ce carré est de même dimension que chacun des équipages E, mais, comme les équipages E ont tourné après la mise en place du système sur les pattes du blister, au moment de l'introduction s du système de verrouillage dans l'ouverture du tunnel, désigné par 40 sur la figure 9, le décalage entre les positions des aimants des équipages mobiles et des aimants du tunnel ouvre blister est tel que les équipages prennent un mouvement de rotation sous l'effet d'attraction des aimants les uns par rapport aux autres.

Ce mouvement de rotation a pour effet d'amener en coïncidence le bossage 21 et l'échancrure 20 pour chaque équipage, de sorte que les deux équipages sont libres de se déplacer axialement sur leur axe 13. Du fait de l'attraction mutuelle axiale des aimants du tunnel ouvre blister et des équipages, ces deux équipages sont donc écartés l'un de l'autre, ce qui libère le système et par suite permet d'extraire les pattes du système de verrouillage.

Le système de verrouillage demeure f lui,dans le tunnel dont il sera éjecté vers l’arrière au moment de l'introduction du système suivant à déverrouiller.

“ Un cliquet 41 prévu à l'arrière de la partie active du *- tunnel ouvre blister interdit au système de verrouillage d'être extrait du tunnel au moment où l'on retire le blister libéré.

Il apparaît de la description qui précède que, grâce au 10 ‘ système selon l'invention, on bénéficie d'une double sécurité, la première étant assurée par le système de déplacement axial des équipages, de manière comparable à la variante représentée à la figure 1, mais avec des éléments mécaniques remplaçant les éléments magnétiques pour le maintien en place des équipages, et d'autre part d'une sécurité en rotation, qui est obtenue par les mêmes moyens mécaniques, et qui interdit toute ouverture accidentelle ou malveillante du blister, mais avec des moyens suffisants pour vaincre l'action de rapprochement mécanique des deux équipages sous l'effet des ressorts.

Le seul moyen de vaincre cette double action est soit d'utiliser l'ouvre blister quand le système est en place sur les pattes, soit la configuration particulière de l'extrémité des pattes, telle qu'elle est illustrée notamment aux figures lia, 11b, 11c qui montrent précisément les trois phases de mise en place du système : sur la figure lia, les deux équipages sont exactement symétriques par rapport aux pattes et à leurs axes, puis sur la figure 11b deux couples de pentes-cames provoquent la rotation ? des équipages ce qui permet la mise en place du système et enfin, sur la figure 11c, le système se reverrouille de lui-même sous l'action de compression et de rotation des ressorts.

Bien entendu d'autres variantes encore pourront être conçues, qui bien entendu relèveront du même principe tel qu'il ressort des revendications ci-après.

Ainsi, pour interdire la compréhension du fonctionnement du système, ce qui en accroît encore la sécurité, il sera de préférence rendu "invisible" dans un boîtier opaque.

Au lieu d'un boîtier du type "blister", les deux pattes P peuvent être solidaire de tout autre type d'enceinte, dont on veut assurer l'inviolabilité quand elle est fermée. A cet égard l'invention représente un moyen de "plombage" de coffres, valises, attachés-cases, ou tout autre container analogue.

Selon la seconde variante de l'invention, illustrée à titre d'exemple sur les figures 12 et 13, l'enceinte dont sont solidaires les pattes P (ou 2-2') n'est plus destinée à contenir le produit à protéger, mais un organe de blocage inviolable, sur l'extérieur du produit, d’un élément dont la forme et|ou les dimensions sont telles qu'associé audit produit, il le rend tellement malcommode à manipuler qu'il représente un facteur 11 dissuasif déterminant pour le voleur potentiel.

En se référant aux figures 12 et 13, sur ce dessin, on retrouve donc les pattes 2,2' d'une "enceinte", qui cette fois se compose de deux coquilles aplaties, la coquille 1, considérée comme le fond de l'enceinte, sur laquelle est articulée, autour d'une charnière 11, la coquille 1', considérée comme le couvercle. Cette pattes sont réunies de façon inviolable par le -v x .

système selon l'invention, tel qu'il vient d'être décrit en détail avec référence aux figures 1 à lia. A titre d'exemple, le produit à protéger est maintenant identifié comme étant une bouteille, qui sera protégée contre le vol par le système selon l'invention.

Selon l'invention, l'ensemble des deux coquilles plates 1-1' présente une fenêtre 50,50' destinée au passage du goulot G de la bouteille à protéger, et dans l'espace de cette fenêtre se situe une boucle 51 d'un fil 52, fixé à ses deux extrémités à des plots 53 solidaires du fond 1, et se croisant sur lui-même en 54.

En position de déverrouillage,la boucle 51 est desserrée et permet l'introduction et l'extraction du goulot G dans la ~ fenêtre 50-50'.

Pour verrouiller le goulot G, c'est-à-dire l'accoupler de manière irréversible avec les coquilles 1-1', il est prévu un dispositif de blocage, constitué par un élément monté coulissant entre les deux coquilles. Cet élément consiste en un plateau 55 (voir figure 13) guidé en translation par les rebords 56 du fond 1, et présentant à sa partie avant une cloison 57, permettant de la manipuler, et à sa partie arrière des stries 58, orientées vers l'arrière et coopérant avec des stries correspondantes mais orientées vers l'avant^ 58 't du fond 1, quand le couvercle 1' la repousse contre le fond 1 par l'intermédiaire de la patte élastique 59. Sur sa face supérieure, le plateau 55 porte un bloc triangulaire 60 jouant le rôle de coin dont la pointe, arrondie, vient se placer dans l'angle du croisement 54 du fil 52.

Le fonctionnement du dispositif est alors le suivant :

Les coquilles 1-1' étant refermées l'une contre l'autre, le plateau 55 est repoussé contre le fond 1 dans la position arrière. On introduit le goulot G dans la fenêtre 50 et la boucle V. 51.

En maintenant les coquilles immobiles, on appuie alors sur le poussoir 57 dont le bloc formant coin 60 vient écarter les 12 * deux brins du fil 52, en exerçant sur eux une traction tout en resserrant la boucle 51 en amenant le croisement 54 pratiquement au contact du goulot, qui se trouve alors emprisonné dans cette boucle serrée. Tout desserrage est rendu impossible par l'immobilisation du plateau 55, dont tout retour en arrière est interdit par les stries 58-58'.

Le dispositif est donc accouplé irréversiblement à la y* ✓ , bouteille. Si, comme il est représenté à titre d'exemple, le fond 1 se prolonge par une aile 61 de grandes dimensions, l'ensemble qu'il forme avec la bouteille représente un tel volume angulaire qu'il devient impossible à dissimuler, ce qui interdit le vol de la bouteille.

Pour libérer la bouteille, au poste de paiement, il suffit de libérer les pattes 2-2', au moyen du dispositif de déblocage décrit et représenté aux figures 8-10, ce qui permet de soulever le couvercle 1' en 1", en relâchant la pression sur 59, ce qui à son tour permet de désolidariser les stries 58-58', et par suite de faire reculer le plateau 55, en desserrant la boucle 51.

Un élément élastique (tel qu'un ressort non représenté) aide au recul du plateau 55 ainsi libéré, ce qui augmente la facilité de "réarmement" du dispositif : le plateau 55 reculant automatiquement dès sa libération, il suffit de refermer les coquilles 1-1' et de bloquer les pattes 2-2' pour disposer à nouveau du dispositif prêt à l'emploi.

Bien entendu, au lieu de l'aile 61, tout autre élément contribuant, par sa forme ou ses dimensions, à créer un encombrement dissuasif pour le produit à protéger pourrait être associé au boîtier 1-1'.

Cette variante de l'invention s'applique aussi bien à des produits qui seraient difficiles à emballer dans un container, en raison de leurs formes, dimensions, poids ou fragilité, qu'à des produits dont il est souhaitable de préserver l'aspect extérieur sans les enfermer dans un emballage quelconque, même transparent, ou encore des produits de si petites dimensions que le boîtier qui les contiendrait serait trop aisément dissimulé par un voleur.

Claims (15)

13

1. Système de verrouillage inviolable de la fermeture d'une enceinte ou d'un présentoir, se composant d'un boîtier en deux moitiés articulées comportant sur le côté opposé à leur charnière des pattes de fermeture destinées à être maintenues l'une contre l'autre par ce système, caractérisé en ce qu'il se compose d'une : pince destinée à coiffer ces deux pattes, et entre lesquelles est monté un axe transversal, une échancrure verticale pratiquée dans lesdites pattes permettant le passage de cet axe à la mise en place de ladite pince, deux équipages étant montés coulissants sur cet axe, entre le côté extérieur de chaque patte et la face correspondante de la pince, des moyens étant prévus pour que ces équipages soient constamment sollicités l'un vers l’autre, de manière qu'une fois cette pince mise en place sur les pattes, les équipages viennent se placer dans des logements pratiqués dans les faces externes des pattes en immobilisant alors la pince sur les pattes; des moyens extérieurs étant prévus pour solliciter lesdits équipages en sens inverse pour les dégager desdits logements, en vue d'autoriser l'extraction de la pince et de libérer les pattes dudit boîtier pour permettre son ouverture. - 2. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que les premiers moyens consistent en un couple d'aimants permanents et les second moyens consistent en un électro-aimant exerçant sur des pièces de fer doux montés dans lesdits équipages une action d'attraction supérieure à l'attraction mutuelle desdits aimants permanents.

3. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que les premiers moyens consistent en un couple de ressorts repoussant les équipages l'un vers l'autre et les seconds moyens consistent en un jeu d'éléments magnétiques exerçant leur attraction sur un jeu de ferrites montés dans les équipages.

4. Système selon la revendication 3, caractérisé en ce que les équipages sont montés rotatifs entre deux butées sur leur axe commun, et les ressorts les repoussant axialement exercent simultanément une action circulaire les repoussant contre l'une desdites butées, la face extérieure de chaque équipage et la face intérieure correspondante de la pince comportant un couple saillie-logement interdisant l'écartement accidentel des équipages l'un de l'autre tant que l'action circulaire des 14 * ressorts n'est pas compensée par l'emploi des éléments magnétiques extérieurs.

5. Système selon la revendication 4, caractérisé en ce que, dans le but de compenser mécaniquement l'action circulaire des ressorts au moment de la mise en place dudit système sur un blister, les portions supérieures des faces internes de l'échancrure des pattes du blister comportent des rampes ^ inclinées coopérant avec des rampes correspondantes des équipages, en déterminant la rotation de ceux-ci tout en en permettant l'écartement nécessaire au moment de l'introduction du système sur le blister.

6. Système selon la revendication 4, caractérisé en ce qu’il est associé à un dispositif d'ouverture comportant des éléments magnétiques correspondants à ceux des équipages, de manière telle que ces éléments magnétiques provoquent, au moment de l'introduction du système dans ce dispositif, la rotation et l'écartement des deux équipages.

7. Système selon la revendication 6, caractérisé en ce que dans le but de réduire l'écart entre les éléments magnétiques du système de verrouillage et de son dispositif d'ouverture, les faces extérieures et intérieures respectivement du système et du i dispositif comportent des nervures et des rainures alternées, coopérant les unes avec les autres, en vue du guidage de l'un dans l'autre et de la réduction de l'épaisseur des deux boîtiers coopérant l'un avec l'autre.

8. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit boîtier est destiné à contenir un article à protéger contre le vol.

9. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit boîtier est destiné à contenir un dispositif assurant son blocage sur l'article à protéger, et qu'il est associé à un élément extérieur dont la forme et les dimensions sont dissuasifs à l'égard d'une tentative de vol.

10. Système selon la revendication 9, caractérisé en ce que ledit dispositif de blocage consiste en une boucle de fil venant enserrer une portion de l'article à protéger, le desserrage de ladite boucle n'étant possible que par ouverture du boîtier.

11. Système selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'un article à protéger étant une bouteille, les deux moitiés articulées du boîtier constituent respectivement un fond et un 15 couvercle présentant ensemble une fenêtre pour le passage du goulot de la bouteille à protéger contre le vol, ce couple de moitiés formant un logement pour un fil résistant dont les deux extrémités sont fixées sur ledit fond et croisées de manière à créer une boucle à l'emplacement de ladite fenêtre, un dispositif de resserrement et de blocage de ladite boucle autour dudit ; goulot étant monté coulissant dans ledit logement de manière à , être amené dans une position où il exerce de façon irréversible, quand ledit boîtier est fermé, son action de resserrement et de blocage, et à être libre de quitter cette position en libérant le goulot quand le boîtier est ouvert.

12. Système selon la revendication il, caractérisé en ce que ledit dispositif de blocage consiste en un plateau présentant sur sa face supérieure un bloc triangulaire formant coin orienté vers le point de croisement des deux brins dudit fil, de manière, quand ledit plateau coulisse vers l'avant, à écarter les brins du fil et à resserrer la boucle, des moyens de retenue unidirectionnels étant prévus pour empêcher le retour vers l'arrière du plateau quand les deux coquilles sont fermées.

13. Système selon les revendications 11 et 12, caractérisé en ce que lesdits moyens de retenue consistent en deux jeux de > stries transversales orientées respectivement en sens contraires, pratiqués respectivement sur la face inférieure de l'arrière dudit plateau et la face supérieure du fond du boîtier, ces jeux coopérant l'un avec l'autre quand les deux coquilles sont refermées, éventuellement en exerçant une pression verticale sur le plateau.

14. Système selon les revendications 11 à 13, caractérisé en ce qu'un rebord à l'avant du plateau permet d'exercer sur ce dernier une poussée suffisante pour immobiliser la boucle du fil autour du goulot.

15. Système selon les revendication 11 à 14, caractérisé en ce qu'un élément élastique repousse le plateau vers l'arrière. *