LU84604A1 - Procedes pour mesurer le nombre de plaquettes par unite de volume dans le sang - Google Patents

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Patrick D Oultremont
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Description

iaMH
“ ‘ i '
MÉMOIRE DESCRIPTIF
DÉPOSÉ A L'APPUI D'UNE DEMANDE DE
BREVET D'INVENTION
FORMÉE PAR
“ l ^ pour
Procédés pour mesurer le nombre de plaquettes par unité de volume dans le sang.
La présente invention concerne l'analyse hématolo-gique et en particulier la détermination du nombre des plaquettes dans un volume unitaire de S5ang.
L'analyse hématologique comprend notamment la détermination du nombre et de l'état des éléments figurés du sang, parmi lesquels les plaquettes (thrombocytes) offrent un intérêt particulier dans les phénomènes de coagulation.
De façon générale, 1'observation au microscope a
Id'étude des éléments figurés du sang, notamment pour leur· , t numération. L'inconvénient principal des déterminations i effectuées au microscope est qu'elles manquent de rapidité, exigent "beaucoup d'habileté de l’observateur, ont une précision médiocre pour les examens de routine dont les résultats doivent être connus rapidement et se prêtent mal à la vérification.
Il est dès lors évident qu'une technique de mesure dite automatique offre les quatre avantages d'etre plus rapide, plus précise et mieux reproductible et de ne pas requérir un entraînement aussi poussé de l'opérateur.
Pour la détermination du nombre des éléments figurés du sang et en particulier des plaquettes dans un volume unitaire de sang, les techniques actuellement appliquées sont des techniques de comptage proprement dit. ^ '
On trouvera ci-après un aperçu des techniques tant visuelles qu'automatiques de détermination du nombre des plaquettes dans le sang. Dans les deux cas, les plaquettes sont d'abord isolées par centrifugation d'un échantillon de sang dans des conditions qui éliminent les globules rouges et blancs qui sont beaucoup plus volumineux. Après centri- . . · O.-.r fugation, on dispose ainsi d'un plasma riche en plaquettes (PEP) qui est utilisé pour la numération plaquettaire.
Suivant la technique visuelle, dite aussi parfois mamelle, on examine au microscope à contraste de phase un dépôt de plasma riche en plaquettes dilué sur une lame de verre et on compte le nombre des-plaquettes par unité de surface. Le diamètre moyen d'une plaquette, est de 2 à 3 microns et connaissant la surface couverte par l'échantillon de ce plasma riche en plaquettes sur la lame de verre, on peut évaluer le nombre de plaquettes par unité de volume du plasma ricb^ en plaquettes et dès lors du sang complet. / I * ., / 1 Cette technique en principe simple est largement appliquée·
Toutefois, elle présente tous les inconvénients déjà mentionnés à propos des observations au microscope·
Les techniques automatiques se ramènent au comptage conductimétrique et comptage électro-optique·
Le comptage conductimétrique des particules est effectué sur le plasma riche en plaquettes dilué environ 3-000 fois, qui est pompé dans une cellule présentant un étranglement percé d'un trou de quelques microns de diamètre. La conductivité électrique de la solution pompée dans la 1 cellule est mesurée au droit de l'étranglement et chaque fois qu'une particule, en l'occurrence une plaquette, traverse le trou de l'étranglement, la conductivité varie brusquement. L'impulsion traitée adéquatement actionne ,un compteur électronique qui affiche directement le nombre de plaquettes par unité de volume de la solution qu'on a fait s'écouler.
Pour le comptage électro-optique, le plasma riche en plaquettes est dilué aussi et pompé dans une cellule éclairée par un faisceau lumineux. Lorsque le milieu ne contient pa's de particules en suspension;, le faisceau fié' subit pas de diffusion dans la solution. Par contre, au passage des particules dans la cellule, celles-ci interceptent le faisceau et en diffusent la lumière. La lumière diffusée est reçue dans un dispositif photosensible judicieusement disposé. Chaque particule% en l'occurrence »chaque plaquette, donne donc lieu à une impulsion lumineuse, qui peut être comptée électroniquement.
Ces deux techniques automatiques offrent donc les avantages déjà indiqués sur la technique visuelle, mais un de leurs inconvénients est que la nature des corpuscules ! -Λ I de globules rouges ou blancs peuvent être comptés comme I étant des plaquettes.
I Certains inconvénients sont aussi propres à toutes I les techniques actuelles de numération des plaquettes. En I effet, le plasma riche en plaquettes est dilué adéquatement I pour la conduite de la mesure, mais l’extrême sensibilité I' des plaquettes à l’état du milieu dans lequel elles se I trouvent en suspension fait que la simple dilution du plasma I riche en plaquettes (généralement avec de la solution phy- I siologique isotonique) provoque fréquemment une agrégation I des plaquettes qui fausse les mesures. Pour cette raison, I la précision relative (reproductibilité) excède rarement 10% I dans les différentes techniques automatiques indiquées I ci-dessus. Un autre inconvénient décisif de ces techniques I de mesure est leur caractère destructif puisque 1 ’-échantil-.
I Ion de plasma riche en plaquettes, qui a servi au comptage, I ne peut plus être utilisé pour d’autres déterminations bio- I chimiques, ce qui constitue souvent un inconvénient très I grave. Enfin, il y a lieu de rappeler que les compteurs I automatiques de plaquettes actuellement disponibles dans le I commerce sont relativement onéreux (environ 200.000 francs I belges pour un appareil simple) et délicats à manipuler-.
I II serait donc de manière évidente intéressant I de disposer d’un moyen pour déterminer le nombre des pla- I quettes par unité de volume du sang qui offre le triple 1' avantage de ne pas détruire le plasma riche en plaquettes I. en ne le- diluant pas, d'assurer une précision relative I (reproductibilité) d'au moins 1% et de se prêter à une exê^ I cution automatique, simple et peu onéreuse.
I Du fait que·le plasma riche en plaquettes comprend I une phase dispersée (à savoir les. plaquettes) dont la den- I sité optique est^nettement différente "de Celle de la phase / continue, il semblerait évident d'évaluer la densité numérique des plaquettes par photométrie, puisque celle-ci se prête particulièrement au dosage de constituants qu'il est difficile ou indésirable de séparer de leur milieu. Néanmoins, les techniques photométriques, malgré leurs avantages bien connus, n’ont encore pas été appliquées à la numération des plaquettes dans les laboratoires d'analyses cliniques. En effet, ceux-ci sont équipés pour la conduite d’un certain nombre d'analyses types et leur matériel ne permet pas l'étude photométrique dans des conditions où' on peut obtenir un signal représentatif du nombre des plaquettes, à l'exclusion sensible du nombre de corps étrangers qui contribuent à la densité optique· Pour cette raison, la découverte des conditions dans lesquelles la numération des plaquettes est possible par mesure photométrique globale constitue un progrès technique important dans le domaine de l'analyse hématologique.
L' examen spectroscopique du plasma contenant des plaquettes révèle premièrement que l'atténuation du faisceau incident par les plaquettes est maximale quand l'observation est effectuée dans l'infrarouge, à savoir entre 7Q0 et 50.000 nm, domaine dans lequel les grosses molécules, les colloïdes du plasma et diverses entités que le plasma renferme en cas de* maladie ne brouillent guère le signal par effet Tyndall, et deuxièmement que le contraste est maximal quand l'absorbance de 1'échantillon est modérée, c'est-à-dire quand la cellule est mince (en pratique a une épaisseur de .0,1 à 3 mm) pour du plasma riche en plaquettes non dilué.
La numération des plaquettes du sang par photométrie peut ainsi être effectuée dans des conditions où l'atténuation due aux plaquettes elles-mêmes est maximale, c'est-à-dire où le signal est maximal, et où le bruit de / fond (dû aux*signaux parasites) est minimal, de aorte que le/ I rapport signal/fond est le plus favorable possible.
* ' * * t* L'invention a donc pour objet des procédés pour mesurer le nombre de plaquettes par unité de volume dans le sang qui permettent la détermination de ce nombre sans comptage individuel des plaquettes, qui n'entraînent aucune altération de celles-ci et qui sont effectués dans l'infrarouge Les procédés de l'invention sont applicables dans leur principe dans toutes les circonstances où les plaquettes Tse trouvent dans un état dans lequel elles peuvent donner lieu à un signal représentatif de leur nombre à l'exclusion sensible du nombre des autres corps participant à la densité • op,tiqué, cet état étant atteint par un traitement qui consiste soit dans un fractionnement par voie mécanique, comme la centrifugation, soit dans une altération sélective par voie chimique, comme la lyse des globules rouges.
“ 1
Dans les dessins : la Fig. 1 illustre le principe de comptage des plaquettes sanguines par absorption du rayonnement infrarouge, après séparation des globules rouges et blancs par voie mécanique , en 1 ' occurrence par centrifugation,dans le premier procédé; la Fig. 2 illustre le dispositif de comptage des plaquettes sanguines par absorption du rayonnement infrarouge, dans le premier procédé; la Fig. 3 est un diagramme montrant la linéarité de la réponse en fonction de la concentration en plaquettes, dans le.premier procédé; la Fig. est une vue schématique illustrant le - -· ‘ ï principe du second procédé, et la Fig. 5 est un diagramme montrant la linéarité de corrélation avec une autre technique de mesure.
Le principe de mesure dans le premier procédé est / le-suivant .(Fig. 1). ; ·. χ-'* /y (i) L'échantillon de sang frais 1, par exemple de l'or-* dre de 10 ml, est additionné d'environ 1 ml d'une solution de' citrate trisodique 0,13 M comme anticoagulant, puis est soumis à la centrifugation 2 à 200 g pendant environ 10 minutes pour donner, d'une part, une fraction légère, qui est le plasma sanguin riche en plaquettes 3 (ERP) et, d'autre part, une fraction lourde ou culot *+ contenant principalement les ; globules rouges.
(ii) Un volume V de cette fraction légère, par çxemple d'environ 2 à 3 ml» est prélevé hors de l'éprouvette et aspiré par la pompe 6 à travers l'appareil de comptage des plaquettes avec un déhit de l'ordre de 0,1 cm^ par seconde· (iii) Le comptage des plaquettes est réalisé par mesure de l'atténuation du faisceau infrarouge causée par la pré-
“ I
sence du plasma riche en plaquettes circulant dans la cellule. Une fraction de l'atténuation résulte de la présence des plaquettes elles-mêmes et le reste de l'atténuation est la conséquence de la présence du plasma (appelé blanc). L'atténuation résultant de la présence du plasma constitue le bruit de fond. On peut déterminer le bruit de fond en faisant circuler dans la cellule soit du plasma pauvre en plaquettes ult- provenant du même sang qu' on obtient en centrifugeant un échantillon de sang pendant environ 10 minutes à 2.000 g, soit un plasma étalon. On obtient ainsi un plasma pauvre en plaquettes (PPP), qui est la fraction légère.
Le signal émis par le détecteur infrarouge est proportionnel à l'intensité incidente. Par un traitement 1 · j ·' * approprie, il permet donc d'apprécier le nombre de plaquettes par unité de volume· • Le dispositif.de comptage 5 opère dans l'infrarouge / pour les raisons qui ont déjà été indiquées et comporte trois/ éléments (voir Fie. 2) j v / y I- une cellule 7 d'un volume d'environ 0,1 em^ et d'une êpais-. seur d'environ 1 mm, transparente aux rayons infrarouges, dans laquelle circule le PHP lorsqu'il est aspiré de 1'éprouvette par la pompe 6; - une source de rayonnement infrarouge ou émetteur 8, qui peut être une photodiode dont l'émission est, en l'occurrence, centrée sur une longueur d'onde de 900 à 1.000 nm, ou un émetteur LASER; - un capteur de rayonnement infrarouge 9 (élément photosensible) destiné à recevoir le rayonnement de la source infrarouge et transmis à la cellule transparente où circule le PRP. L'alignement des trois éléments est tel que l'ouverture du faisceau infrarouge ne dépasse par d'angle lorsqu'il est intercepté par le capteur.
On trouvera ci-après un exemple d'application.du procédé de mesure.
(a) On prépare un échantillon de PRP de l'ordre de 2 à 3 ml par centrifugation à environ 200 g pendant environ 10 minutes d'un échantillon d'environ 5 ml de sang frais anticoagulé; (h) on prépare un échantillon de l'ordre de 1 ml-ude PPP par centrifugation à environ 2.000 g pendant environ 10 minutes d'un échantillon d'environ 5 ml du même sang frais anticoagulé; (c) on pompe environ 2 ml de PRP à travers la cellule de comptage au déhit d'environ 0,1 cm^ par seconde et on mesure la transmission du rayonnement infrarouge au travers Λ du PRP; le résultat S est stocké en mémoire; ’ (d) facultativement, on pompe un agent de rinçage à travers la cellule pendant environ 1 minute; (e) on pompe dans la cellule de comptage environ 2 ml
Iest stocké en mémoire; (f ) un calculateur établit la valeur N = (S - B) x K où K est un facteur multiplicatif caractéristique de l'appareil photosensible et Έ est le nombre dé plaquettes par unité de volume (habituellement le microlitre) de l'échantillon de sang analysé. Le facteur K s’obtient évidemment par calibrage de l'appareil.
La série des résultats de mesure ci-après illustre la technique typique de calibrage de l'instrument et la précision obtenue·
Pour cette série de mesures, on a utilisé un échantillon de sang contenant, comme on peut l'apprécier par voie visuelle, **97-000 plaquettes par microlitre. Cette valeur est arbitrairement retenue dans le présent exemple comme point de calage de la droite d'étalonnage (voir Pig. 3)· Cette droite établit la relation entre la concentration en plaquettes du plasma riche en plaquettes et la valeur numérique du signal de sortie de l'appareil de mesure. En l'occurrence,
* I
une concentration de 100% correspond à **97-000 plaquettes par microlitre et à une valeur numérique du signal de **.801 - 23 (dispersion pour 10 mesures). Π5
On dilue ensuite pour l'étalonnage le plasma riche eu plaquettes dans du plama pauvre en plaquettes provenant du même sang (pour éliminer autant que possible les causes d'agrégation des plaquettes ) pour établir des concentrations de 90%, 1*5% et **'0%. La numération des plaquettes par voie - ·· î ‘ » visuelle et par mesure dans l'infrarouge conduit aux résul-, tais suivants: λ
I TABLEAU I
Echantillon 'Numération visuelle Numération dans (plaquettes/micro-· l'infrarouge ...... litres) (niveau de signal) PEP 100% *+97-100 *+.801 ± 23 PRP 90% 398.115 *+.*+71 ± 15 PEP *+5% 2l6.9*+5 2.528 ± 20 PEP *+0% 188.9*+0 2.115 1 31 PPP (-blanc) 20.820 306 - 21
Pour simplifier l'interprétation des niveaux de signal dans la troisième colonne, on indique simplement pour chaque échantillon la valeur médiane entre le maximum et le minimum pour 10 mesures, par exemple *+.801 entre un minimum de *+.778 et un maximum de *+.82*+.
Il convient de remarquer que la valeur du signal pour le plasma pauvre en plaquettes n'est pas du^tout pro·^- portionnelle à la densité plaquettaire de ce plasma pauvre en plaquettes. Cela tient au fait que le signal résulte non seulement de l'absorption infrarouge dans le plasma pauvre en plaquettes, mais aussi par les parois de la Cellule de mesure. En soustrayant ce signal des résultats de la mesure sur le plasma riche en plaquettes à 100%, 90%, *+5% et *+0%, on obtient le signal met pour les mesures, qui a les Valeurs suivantes.
TABLEAU II
' ' Echantillon Numération dans 1'infrarouge _____ (niveau de signal net) . PEP 100% *+.*+95 PRP 90% *' *+.165 PRP *+5% 3.222 ERP *+0% 1.809 PPP (blanc) 0 ♦ . *
Ce signal net est bien une fonction linéaire de la concentra- I Néanmoins, les cellules minces exposent à quelques inconvénients propres, par exemple l'importance des forces, ; de capillarité et les difficultés de nettoyage, auxquels s'ajoutent une valeur défavorable du rapport surface-.volume* D'autre part, la grande précision atteinte avec le premier procédé ne paraît pas toujours nécessaire pour l'évaluation d'une grandeur qui présente de fortes différences entre des individus en bonne santé.
Pour ces différentes raisons, la Demanderesse a mis au point un second procédé, suivant lequel la mesure est effectuée directement dans un tube de centrifugeuse en verre siliconé d'un diamètre de l'ordre de 6 mm.
Le procédé met en jeu trois opérations "interdépendantes exécutées dans des conditions précises.
1. Centrifugation.
2. Mesure turbidimétrique- 3· Mesure du rapport des volumes de la fraction lourde et de la fraction légère après centrifugation.
En particulier, pour la centrifugation, l'échantillon de sang frais anticoagulé, dont le volume est en général de 0,5 à 1,0 ml, mais qui peut tomber à 0,2 ml, est.fractionné par centrifugation en une fraction légère, qui uest le plasma riche en plaquettes (ERP), et une fraction lourde contenant principalement les globules rouges et blancs. Bien qu'en principe la centrifugation puisse être exécutée à petite vitesse, mais longtemps (par exemple avec une accélération de 30 à 200 g pendant 30 à. ^û, minutes) ou à grande vitésse et rapidement (par exemple avec une accélération de 1.000 à 2.000 g pendant *H) à 180 secondes), la vitesse de rotation n'est pas indifférente parce qu'elle détermine pour beaucoup la durée totale du cycle de mesure. En pratique, le choix, est fondé principalement sur des critères économiques du
Idu fait que le prix des centrifugeuses augmente pour les i i 1 · ' ^ ! • ‘ grandes -vitesses de rotation. Un autre paramètre dont il y: a lieu de tenir compte est qu'il existe une relation particulière entre la densité optique du plasma et le nombre des plaquettes par unité de volume du sang pour chaque couple d'accélération et de durée de centrifugation. Par exemple, une centrifugation de 30 minutes à 200 g dans des tubes en verre siliconé d'un diamètre intérieur de 6 mm permet d'établir une relation linéaire entre la turbidité du plasma, mesurée comme précité ci-après, et le nombre des plaquettes par unité de volume du sang total, compte tenu du rapport entre le volume du plasma et le volume du sang total.
Pour la mesure de la densité optique, l’a cuvette contenant le sang centrifugé est amenée dans le système de mesure turbidimétrique de façon que la couche légère du sang intercepte le faisceau de mesure, le signal analogique de l’appareil est converti par un système de conversion analo-gique-numérique en une indication numérique DX représentative de la densité optique du plasma.
lu fait que la densité optique du plasma est connue et qu'il en est donc de même du nombre de plaquettes par unité de volume du plasma, il faut déterminer encore le nombre de plaquettes par unité de volume du sang total, soit DY. A cette fin, il suffit de mesurer le rapport R entre le volume du plasma et le volume du sang total. Cette mesure peut être effectuée automatiquement à l'aide d’un système de balayage classique qui détermine la hauteur de l'interface entre la fraction lourde (rouge et opaque) et la fraction légère (jaunâtre et translucide), soit simplement par apposition d'une réglette graduée. ‘
Enfin, le nombre N de plaquettes par unité de volume^ du sang est donné par la relation ; , a J
IN = a + b. DY = a + b.R.DX
-•Lj où a et "b sont les constantes propres de l'appareil qui 1 permettent de convertir DY en un nombre de plaquettes par unité de volume du sang, habituellement le microlitre. Les constantes a et b s'obtiennent par étalonnage de l'appareil, par exemple avec du plasma dont la teneur en plaquettes est connue·
La mesure de la densité optique est effectuée au moyen d'un dispositif tel que schématisé à la Fig. qui montre comment le plasma riche en plaquettes 10 surmontant le culot 11, constitué principalement par des globules rouges, est inséré dans le trajet optique délimité par deux collimateurs 12 qui délimitent le faisceau de lumière infrarouge 13 émis par la source infrarouge l*f et atteignant le récepteur infrarouge 15· Pour un tube de centrifugeuse d'un-, diamètre, intérieur de l'ordre de 6 mm, un faisceau étroitement colli-maté, dont le diamètre est inférieur à 2 mm, convient. Le rayonnement infrarouge, d'une longueur d'onde de 700 à 50.000 nanomètres, est émis par une diode semi-conductrice ou par un générateur de rayonnement laser. Le détecteur au moyen duquel l'intensité du faisceau transmis est mesurée est un dispositif photosensible semi-conducteur (photodiode) ou un tube photomultiplicateur, mais peut être remplacé par tout autre élément sensible équivalent.
Le procédé décrit ci-dessus a fait l'objet d'expériences dans une grande gamme de conditions de centrifugation. Seules certaines de ces conditions, conduisent à une relation linéaire entre la densité optique DX du plasma et le nombre N de plaquettes par microlitre de sang, obéissant à la relation „ indiquée ci-dessus.
•A titre de comparaison, les mesures ont été effec- , tuées non seulement par le prpc£dé de l1 inventiont maie, égBlet , • ment à l'aide de l'appareil HET1AL0G-D de la Société Technicon (Etats-Unis d'Amérique) qui est -à ce jour considéré comme: l'un des meilleurs disponibles dans ce domaine.
Les résultats relatifs à 23 sangs humains différents sont présentés àu Tableau III et reportés en diagramme à la Eig. Les conditions opératoires sont les suivantes : a. prélèvement de 10 cm-3 de sang à la veine cubitale au moyen d'une seringue sous vide de type ‘'VENOJECT" contenant l'agent anticoagulant (éthylènediaminetétraacétate de sodium); 3 b. utilisation de 1 cmJ du sang pour compter les plaquettes par le procédé de l'invention et du volume restant aux mêmes fins au moyen de l'appareil HEMALOG-L.
Le tableau rassemble les résultats numériques. de£ mesures obtenues dans les deux cas. . ’ ‘ // ' \ - ar? i Λ » , > · X . ' * · I * ‘ ' TABLEAU III ï > Résultats de numération des plaquettes dans 23 sangs humains différents et comparaison entre les résultats . obtenus par le procédé de l'invention et ceux obtenus avec l'appareil HEMALOG—D. les résultats des deux dernières colonnes sont exprimés en milliers de plaquettes par microlitre de sang.
Echantillon Rapport R DX DY = R.DX Mesures ïï = a + b .K
HEMALOG-D
1 0,578 370 2ib 6o 59 2 0,619 ^80 297 8 0 85 3 0,625 7¾ ^66 128 139 b 0,5^5 1636 892 292 2?b 5 0,6^5 1080 697 225 212 6 0,523 1030 539 171 162 7 0,515 I870 963 278 .296 8 0,600 1990 119^ 3^5 ‘ ’ 369 9 0,651 1580 1029 305 317 10 0,557 l*+00 " 78Ο 220 238 11 0,697 690 bQl 1 b7 1¾ 12 0,536 166 0 89 0 2*f2 273 13 0,785 ^9½ 388 1¾ llb lb 0,6l5 9^0 578 171 17^' 15 0,706 21^0 1511 ^67 ^70 16 ' .0,573 1396 800 2b8 2^5 17 0,576 2326 13^0 b$b bi$ 18 0,662 1036 686 20b 209 . 19. 0,377 736 277 , 79 79 -.20 0,657 *+96 '326 9^ 95 21 0,701 630 bb2 126 131 22 : 0,55^ 1^86 823 268 252 23 0,5¾ 1360 736 ' 2b$ 22b I Λ. / fi « L'analyse par les moindres carrés donne, pour les paramètres a et b, les valeurs de 27,002 et de 3,160, res-· pectivement. i
Le taux de corrélation entre les deux séries de mesures est de 98,99%.
La reproductibilité des mesures est de - k% (1<T) pour l'appareil HEMALOG-D, de - 1% (1 όΟ pour la mesure du rapport E et de - 1% (ld") pour la mesure de DX.
Il ne faut pas perdre de vue qu'il est pratiquement impossible de disposer d'étalons, absolus, mais la
Eig. 2 montre comment, dans les conditions expérimentales choisies, les points de mesure N se groupent le. long d'une droite dont l'origine est a = -8,002 et la pente ß = 1,00012. Le procédé de l'invention subit donc très favorablement la - comparaison avec un procédé connu.
/
Bien que divers modes et détails de réalisation auent été décrits pour illustrer l'invention, il va de soi que celle-ci est susceptible" de nombreuses variantes et / modifications sans sortir de son cadre. · /f*

Claims (7)

1,- Procédé de numération des plaquettes du sang permettant de déterminer le nombre de plaquettes par unité de volume- sans comptage individuel des plaquettes et sans altération de celles-ci, suivant lequel (a) on prépare un échantillon de sang dans lequel la densité optique due aux plaquettes a été rendue prépondé- . rante par suppression des autres éléments figurés du sang soit par voie mécanique, soit par voie chimique; (b) . on utilise un échantillon de sang dans lequel la densité optique de tous les éléments figurés du sang a été 4 rendue suffisamment inférieure à la densité optique de l'échantillon préparé en (a) respectivement par des techniques de même nature; caractérisé en ce qu'on pompe successivement le premier échantillon et le second au travers d'une cellule de photomètre et on détermine la densité optique de chaque échantillon dans le domaine infrarouge, puis on déduit le nombre de plaquettes par unité de volume à partir de la différence des deux résultats de mesure.
2.- Procédé .suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'on effectue les mesures photométriques dans des conditions où l'absorbance de l'échantillon est modérée·. 3·” Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce qu'on rend l'absorbance modérée en utilisant une cellule mince. 4-*- Procédé suivant la revendication 3) caractérisé en ce que la cellule a une épaisseur maximale de, 0,1 à 3 mm· 5*- Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'on effectue les pompages du premiér échantillon et * * : ί ;
6.- Procédé de numération des plaquettes du sang ; permettant de déterminer le nombre des.plaquettes par unité de volume sans comptage individuel des plaquettes et sans altération de celles-ci, caractérisé en ce que : a. on soumet un échantillon de sang à la centrifugation dans des conditions appropriées de durée et d'accélération pour le fractionner en un culot lourd et en une phase surnageante riche en plaquettes; b. on mesure dans l'infrarouge la densité optique du plasma centrifugé, qui est une fonction de la densité de population des plaquettes dans le plasma; c. on mesure le rapport entre le volume du plasma et le volume du sang total; d. on détermine au moyen de cette densité "optique et de ce rapport le nombre de plaquettes par unité de volume dans le sang après étalonnage. ~ 7·” Procédé suivant la revendication 6, caractérisé en ce qu'on effectue la centrifugation de l'échantillon de sang dans des conditions permettant d'établir une relation linéaire entre la densité.optique du plasma et le nombre de plaquettes par unité de volume du sang.
8. Procédé suivant la revendication 7j caractérisé en ce qu'on effectue la centrifugation à 200 g pendant 3. minutes * dans des cuvettes en verre siliconé d'un diamètre intérieur de 6 mm.
9. Procédé suivant l'une»quelconque des. revendica-· - tions 6 à 8, caractérisé en ce qu'on effectue la mesure de la densité optique dans le tube de centrifugeuse.
10. Procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on effectue les mesures photométriques à une longueur d'onde tombant dans 1‘intervalle · = A * B H I ll.~ Procédé suivant la revendication 10, caracté- I risé en ce que la longueur d'onde tombe dans l'intervalle ‘de 900 à 1.000 nm. ιλ>·
12. Procédé suivant l'une quelconque des revendi- fl cations précédentes, caractérisé en ce qu'on utilise une H photodiode comme source du rayonnement infrarouge. H 13·“ Procédé suivant l'une quelconque des revendi- ' cations 1 à 11, caractérisé en ce qu'on utilise un émetteur H LASER comme source du.rayonnement infrarouge. · I Dessins : —4—planches A*S.....pages dont —page de garde _Ah......pages de description H .......3 ... pages de revendications B ____abrégé descriptif fl Luxembourg, le 26 JAN. 1383 H Le m^ataire ; Ύ/ H Charles München H H ï H
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