LU82245A1 - Baton de ski comportant un dispositif de chronometrage - Google Patents

Description

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La présente invention se rapporte à un bâton de ski comportant un dispositif de chronométrage, de préférence un chronagraphe ou compte-secondes numérique à fonctionnement électronique, convenant particulièrement à la détermination des temps par le skieur lui-même. Il est bien évident et important, surtout dans le ski de compétition, de pouvoir mesurer avec précision le temps mis par un skieur pour couvrir une distance donnée, afin de lui permettre de vérifier ses capacités, le niveau de son entrainement , les essais de facteurs extérieurs sur la vitesse, etc; quant aux skieurs amateurs, ils peuvent avoir besoin d'un dispositif approprié permettant . de déterminer le temps nécessaire pour effectuer une descente afin de vérifier leur état physique, d’organiser des courses entre amis et de vérifier l'influence qu'un élément de l'équipement ou un accessoire (ski, chaussures, fart, etc) peut avoir sur la vitesse.

Pour de tels chronométrages, les compte-secondes classiques sont en général peu commodes,·du fait qu'ils exigent la présence d'au moins une seconde personne pour compter le temps et que, de plus, ils ne sont pas faciles à manier avec une main gantée d'un gant de ski.

On connaît divers bâtons de ski comportant un chronagraphe ou compte-secondes numérique , par exemple, , celui du brevet Etats-Unis d'Amérique NQ 4 111 444, dans lequel on décrit un compte-secondes numérique en forme de boîte logé dans un évidement latéral de la poignée, avec trois boutons appliqués sur cette poignée pour jouer divers rôles comme par exemple déterminer le départ, la remise à zéro, la marche, l'arrêt, etc; quant au brevet allemand N° 2 63B 671, il concerne un compte-secondes numérique monté à demeure dans la poignée, avec deux boutons de commande.

L'invention vise un bâton de ski comportant un chronographe ou compte-secondes numérique parfaitement

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i 2 ✓ amovible, commandé par le skieur lui-même, pouvant être lu facilement à travers l’épaisseur du corps transparent de la poignée et ne gênant nullement le skieur, du fait qu'il est complètement contenu dans cette poignée.

L'invention vise également un bâton de ski comportant un compte-secondes numérique de construction très simple, ne nécessitant aucune opération compliquée pour son installation ou son démontage et dont toutes les commandes sont groupées dans un unique bouton qui fait légèrement saillie de la face supérieure de la poignée et parfaitement étanche.

De façon plus précise, le bâton de ski selon l'invention est caractérisé par le fait qu’il comprend une poignée en une matière plastique transparente, percée d'un trou dans lequel est logé et fixé par vissage un compte-secondes numérique complet, avec ses piles et son affichage, ne comportant qu'un seul bouton-poussoir de commande, les chiffres affichés étant vus agrandis à travers cette matière plastique transparente de la poignée.

D'autres caractéristiques et avantages de l'in-vention ressortiront de la description qui va suivre, faite en regard des dessins annexés donnant,à titre explicatif et nullement limitatif, une forme de réalisation.

Sur ces dessins : - la figure 1 représente la partie supérieure d'un bâton de ski selon l'invention ; - la figure 2 est un schéma de principe du circuit d'un compte-secondes numérique selon l'invention.

Le bâton de ski tel que représenté sur la figure 1, comprend une partie tubulaire 1 en métal, munie à sa » partie supérieure d'une poignée 2 en une matière plastique transparente.

Cette poignée est formée, de façon connue, par moulage autour du bâton 1, puis on perce, dans la partie supérieure de cette poignée, un trou B servant à loger , » 3 *» le compte-secondes numérique. Ce dernier comprend un circuit électronique intégré 7, dont on décrira plus loin une partie, deux piles 6, un affichage numérique 5 et » un bouton-poussoir 4 de commande. De préférence il est prévu un affichage quatre chiffres (du type à diodB électro-3 luminescente ou du type à cristaux liquides), à savoir respectivement un chiffre indiquant les minutes, deux chiffres indiquant les secondes et un chiffre pour les dixièmes de seconde. Gn peut envisager diverses variantes, par exemple la suppression du chiffre des minutes et son remplacement par un chiffre pour les centièmes de seconde.

De préférence, le trou 8 destiné à recevoir le compte-secondes est un trou de section circulaire dont la partie supérieure est taraudée, de façon que lraffichage adhère mieux à la matière trensparente constituant la poignée.

Une poignée en matière plastique.transparente présente deux avantages : en premier lieu, le compte-secondes peut être réalisé comme une pièce d'un seul tenant destinée à être introduite complètement dans la poignée, tout en permettant la lecture; en second lieu, la grande épaisseur de matière transparente entre l'observateur et l'affichage agrandit considérablement les chiffres, en jouant le rôle de loupe.

On bouche le trou 8 en vissant la partie supérieure filetée du circuit de chronométrage jusqu'à ce que le bouton-poussoir ne fasse plus saillie que de quelques millimètres du dessus de la poignée, en permettant ainsi à l'utilisateur de commander facilement le compte-secondes à l'aide du pouce. Une rondelle 11 en caoutchouc, disposée au-dessous de la partie 3 de plus grand diamètre, assure l'étanchéité, et une bride de préhension IG est attachée à la poignée à l'aide d'une vis 9, derrière le bouton-pous-. soir.

La figure 2 représente une forme passible de réalisation du circuit de commande du chronographe, ou 4 » compte-secondes, selon l’invention. Sous l'effet de la fermeture momentanée de clé T ( qui correspond au bouton-poussoir 4), il se forme une impulsion électrique qui ’ est appliquée à un multivibrateur, ou dispositif de mise en forme, M, qui fournit une impulsion standard dont les " caractéristiques sont compatibles avec le circuit logi

que suivant. Ladite impulsion oblige le circuit bistable FF à passer au niveau logique 1, en rendant ainsi conductrice la porte ET (Al), ce qui permet au générateur CK

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d'émettre des impulsions d'horloge de fréquence appropriée, par exemple, 10 Hz ou les multiples de cette valeur. Le compteur (CONT) compte lesdites impulsions jusqu'au moment où une nouvelle fermeture de la clé T remet à zéro le bistable FF, en bloquant ainsi la porte Al. Le nombre mis en mémoire dans le compteur CONT, qui correspond à la durée écoulée, est affiché sur l'affichage D à l'aide du codeur DEC. Cette représentation visuelle peut être permanente, ou bien elle peut faire suite à toute impul- f sion d'arrêt, de manière à économiser les piles.

On choisit le compteur et le décodeur de manière que le premier chiffre (à partir de la gauche) indique les minutes écoulées, que le second et le troisième chiffres indiquent les secondes et que le quatrième indique les dixièmes de seconde. Les dixièmes de seconde ne peu-, vent être évalués qu'une fois le chronométrage terminé.

La clé T (bouton-poussoir 4) sert à commander les diverses opérations, par exemple, l'allumage du compteur, le départ des mesures, l'arrêt des mesures, l'affichage, la remise à zéro du compteur et, éventuellement, la coupure de l'alimentation du compte-secondes. 5uivant * une variante, cette coupure peut s'effectuer automatiquement au bout d'un temps donné à partir du moment où le compte-’ secondes s'est arrêté ( par exemple 1 minute). Un circuit de commande programmé comprend avantageusement un compteur complémentaire servant à compter jusqu'à quatre impulsions » v 5 et dont la sortie est branchée de façon à effectuer les diverses opérations. Par exemple, la première fermeture de la clé a pour effet de mettre le compteur complèmen-. taire à l'état (01) en assurant ainsi un départ analogue à celui qui est assuré par le bistable FF. Les fermetures suivantes de la clé permettent d'introduire des configurations différentes dans le compteur, par exemple, la seconde fermeture (configuration 10). étant destinée à arrêter le comptage et la troisième fermeture (configura-* tion 11) permettant d'afficher le comptage sur D..Qn pour rait utiliser la quatrième fermeture de la clé T pour remettre le compteur à zéro en vue d’une opération suivante de chronométrage. On pourrait également assurer l'allumage et la coupure de l'alimentation du compte-secondes grâce à un compteur complémentaire à six positions. Suivant uns variants, on . pourrait assurer ces dernières opérations (allumage et coupure) en faisant tourner le compte-secondes d'un quart de tour de manière à le débrancher des bornes des piles ou à le rebrancher. Après rotation, l'affichage devient très difficile à lire à travers la face de la poignée servant à la préhension, qui est plus épaisse que le restant de la poignée, ce qui permet de vérifier visuellement l'état .du compte-secondes, surtqut dans le cas où l'on utilise un affichage à cristaux liquides.

Le skieur pousse le bouton-poussoir au moment du départ et à l'arrivée. En ouvrant la main et en faisant légèrement tourner la poignée, il peut lire, à travers la poignée transparente, la durée écoulée. Suivant un autre mode d'utilisation du compte-secondes, le skieur, étant arrêté,peut vérifier les temps d'un autre skieur.

Claims (4)

1. Bâton de ski comportant un chronographe ou compte-secondes numérique, caractérisé par le fait qu'il * comprend une poignée (2) en matière plastique transparente, - percée d'un trou (8) dans lequel est logé, de façon amovible, un compte-secondes numérique complet avec ses piles (6) et son affichage (5), avec un unique bouton-pous-1 soir de commande (4), les chiffres affichés étant vus agrandis à travers la matière plastique dont est constituée la poignée.

2. Bâton de ski selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ce compte-secondes est fixé dans la poignée (2) par vissage et qu'il est prévu un circuit programmé qui déclenche tour à tour les diverses opérations de ce compte-secondes, chaque fois que l'on exerce une pression sur cet unique bouton-poussoir (4).

3. Bâton de ski selon la revendication 2, caractérisé par le fait qu'un anneau en caoutchouc (11), destiné à assurer l'étanchéité, est disposé sous l'extrémité supérieure, de plus grand diamètre, du bouton-poussoir (4).

4. Bâton de ski selon la revendication 3, caractérisé par le fait que l'on effectue la coupure de l'alimentation du compte-secondes en faisant tourner celui-ci d'au moins un quart de tour. » *